Les grands médias : en vacances pendant la trêve des confiseurs
Ceux qui suivent régulièrement les grands médias avaient déjà constaté que les contenus s’appauvrissent de plus en plus du vendredi au lundi. C’est encore plus vrai pendant les fêtes de fin d’année. Certains médias conservent même les mêmes une. Un effet sans doute de la réduction du temps de travail qui s’applique aux salariés y compris aux journalistes. On pourrait penser que cette lacune est comblée par les sites de leurs médias sur Internet. Or les sites sont souvent des copier coller du support écrit, des sortes de versions allégées concernant les textes mais encombrés de photos et de vidéos qui meublent les vides. Les médias ne sont que le reflet de la société. Les grandes émissions, les grands enquêtes, les grands éditos s’arrêtent le vendredi à midi et ne reprennent que le lundi. Pendant la trêve de Noël, les grandes signatures d’éditorialistes ou les grands animateurs ont disparu. Plutôt bizarre dans la mesure où on peut supposer que la demande est plus forte lors des week-ends et des vacances et que les lecteurs sont davantage disponibles. Pour donner l’impression que les une change, on reprend la maquette des jours précédents en y ajoutant quelques dépêches d’agence relatives notamment au sport. Pas étonnant dans ces conditions que les grands médias et des difficultés à trouver leur équilibre économique. Certes ce n’est pas la seule raison, il y a surtout la concurrence de centaines et de milliers de sites qui apportent une autre information plus indépendante, plus approfondie, même s’il faut parfois chercher dans cette vaste auberge espagnole que constitue Internet. Notons enfin que pendant les périodes de vacances d’été la plupart des grandes émissions télé et des grandes rubriques de la presse écrite disparaissent pendant au moins deux mois. Là encore, la preuve que la valeur travail a été bien affectée y compris chez ceux dont la mission est d’éclairer la société
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