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Archive mensuelle de novembre 2018

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Les députés de Macron : des petits marquis carriéristes

Les députés de Macron : des petits marquis carriéristes

 

Plus de la moitié du personnel politique au niveau national sort des instituts d’études politiques et autres Sciences-po et ENA. Bref une oligarchie qui investit à peu près tous les partis politiques, élevée à la même religion de l’ultra libéralisme en même temps que  du conformisme étatique,  et du discours pour anesthésier les foules. Macron a donné l’exemple lors de son dernier discours de ce que peut donner le summum du baratin technocratique flou et contradictoire. Pour résumer vulgairement Macron sur le fond a  confirmé le cap et pour le reste botte en touche en espérant que la pseudo concertation de trois mois permettra de calmer les esprits. La dialectique habituelle des oligarques dont l’objet principal est de conquérir puis de conserver pouvoir. Le parti en marche comprend encore davantage que les autres organisations de cette catégorie de petits marquis sans aucune légitimité sociale, sans aucune expérience politique (comme l’actuel président de la république d’ailleurs) qui ne détiennent le pouvoir que de Macron. Certes ils ont été élus, mais une chèvre en marche l’aurait  été. Les discours, la prétention et la vanité voir le mépris de ces petits marquis n’est plus tolérable. Il suffit d’analyser la sociologie des responsables nationaux d’en marche. De ce point de vue les gilets jaunes ont raison de réclamer la dissolution de l’assemblée nationale.

 

Le contenu très superficiel de l’enseignement (source wikipédia

« Les instituts d’études politiques ne préparent pas à un métier en particulier mais délivrent une formation fondamentale et pluridisciplinaire incluant du droit, de l’économie, de l’histoire, de la science politique, de la géographie, de la sociologie et des langues vivantes, afin de donner aux étudiants une solide culture générale, une aisance dans l’expression orale et une forte capacité de synthèse. Cette formation intellectuelle ouverte à l’international permet d’appréhender un large éventail de professions allant de la politique aux administrations publiques en passant par les affaires, le journalisme ou les métiers du droit.)

Le moral des ménages et des entreprises en baisse

Le moral des ménages et des entreprises en baisse

 

Baisse du moral des entreprises et des ménages qui augure mal de la future activité. En clair,  la croissance pourrait être décevante au quatrième trimestre. .Selon la dernière enquête Markit de novembre, les chefs d’entreprise interrogés signalent que leur optimisme est en recul pour l’activité des prochains mois. Seulement 27% des firmes déclarent que leurs activités pourraient encore s’accroître dans les 12 prochains mois. Elles étaient plus de 40% un an auparavant alors que l’économie française affichait une croissance élevée (2,3%) par rapport à la moyenne de ces dernières années. C’est donc le taux le plus bas depuis deux ans. M^me tendance pour les ménages Selon des chiffres de l’Insee dévoilés mardi, le moral des ménages a atteint en novembre son point le plus bas depuis février 2015. La confiance des ménages français a aussi  fortement baissé en novembre, en raison d’un regain de pessimisme sur le niveau de vie en France et d’une nette augmentation des craintes concernant l’évolution du chômage, a annoncé mardi l’Insee.. Le moral des ménages, calculé sur la base de soldes d’opinion (différences entre proportion de réponses positives et négatives), s’est établi à 92 points, soit trois points de moins qu’en octobre. Il s’agit de « son plus bas niveau depuis février 2015″, précise l’Insee. Avec cette baisse, qui intervient en plein conflit des « gilets jaunes », l’indicateur mesurant la confiance des ménages s’établit nettement en dessous de « sa moyenne de long terme », qui est de 100 points, rappelle l’organisme public dans un communiqué.  Selon l’Insee, la proportion de ménages jugeant opportun de faire des achats importants a ainsi fortement diminué en novembre : le solde correspondant perd huit points et se situe sous sa moyenne de longue période pour la première fois depuis décembre 2015. L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne a, elle aussi, nettement diminué. « Le solde correspondant perd six points et repasse au-dessous de sa moyenne de longue période », indique le communiqué.

Macron : un discours très flou

Macron : un discours très flou

 

 

 

Ce matin, Macron s’est livré à un discours qui se voulait rassurant mais assez contradictoire et flou. Pour l’essentiel il a surtout traité de la question énergétique même s’il a évoqué de manière assez ésotérique un éventuel nouveau contrat social. En clair, le chef de l’État a réaffirmé qu’il ne changerait pas de cap y compris en matière de taxation du carburant. Il a toutefois ouvert la porte à la possibilité d’une fiscalité flottante qui varierait donc en fonction des cours du pétrole. Concernant la politique énergétique il s’est montré relativement imprécis puisque il réaffirme la nécessité de se libérer de l’énergie fossile d’ici 2050. Tout en évoquant les énergies nouvelles (géothermie, méthanisation, éoliennes, photovoltaïques,) Macron confirme la réduction de la part de production nucléaire à 50 % mais en 2035 (au lieu de 2025 comme le prévoyait la loi. Pour cela, il envisage la fermeture de 14 réacteurs de 900 MW d’ici 2035. Ce qui n’hypothèque pas le développement de nouvelles filières nucléaires notamment dans la perspective de 2021 (en fait pendant la campagne électorale). Macron ne veut pas être précis concernant la programmation planifiée dans le temps pour la fermeture des réacteurs et envisage même la mise en place de nouvelles centrales. Finalement les énergies renouvelables demeurent accessoires dans l’esprit de Macron qui prévoit un triplement pour les éoliennes et un développement multiplié, par cinq pour le photovoltaïque. Pas vraiment de quoi permettre d’atteindre une part de 50 % seulement pour l’énergie nucléaire en 2035. Sur la méthode, le flou est encore plus épais puisque trois mois sont donnés pour la concertation afin de trouver de nouvelles méthodes qui soient compatibles avec la prise en compte d’un modèle économique et social. Macron a bien tenté de faire preuve d’humilité mais il y est difficilement parvenu même s’il faut reconnaître que ces propos très approximatifs constituaient une certaine remise en cause de l’assurance méprisante qu’il manifestait jusque-là. Pour résumer pas de changement de cap et des méthodes renvoyées à la concertation qui doit se dérouler dans les trois mois à venir. Enfin pour terminer des propos très vague sur le nouveau contrat social du XXIe siècle en envisageant une réduction de la fiscalité. Au total c’est le flou qui caractérise un discours dont  l’objectif visait sans doute à dissimuler la fébrilité du gouvernement.

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Climat : Macron invente un conseil qui existe déjà ?

Climat : Macron invente un conseil qui existe déjà ?

Situation ubuesque, Macron va annoncer devant le Conseil national de la transition écologique (CNTE) un conseil pour le climat qui existe déjà ! L’actuel CNTE,  est « l’instance de dialogue en matière de transition écologique et de développement durable » et « vise à renforcer le dialogue social environnemental », peut-on lire notamment sur son site. Le Conseil national de la transition écologique est composé de 50 membres, issus de collèges différents : élus, syndicats, employeurs, associations et parlementaires. Ils se réunissent une fois tous les deux mois en séance plénière. Leur dernier avis (cinq en 2018, 35 depuis 2013), rendu le 13 novembre dernier, porte sur le projet de loi d’orientation des mobilités, présenté lundi par Elisabeth Borne en Conseil des ministres. Alors quelle différence? Le Haut conseil pour le climat sera placé sous l’autorité du Premier ministre « pour agir sur toutes les politiques publiques », leur élaboration et leur évaluation. Il « sera doté de moyens pour qu’il puisse rentrer en profondeur dans les politiques publiques », expliquait l’Elysée dans le JDD. Il sera en outre composé de 13 « experts de très haut niveau ».  Certains, parmi lesquels Greenpeace, l’avocat en droit de l’environnement Arnaud Gossement ou des élus de l’opposition, dénoncent déjà la création d’un énième comité, un « comité Théodule » : Il existe déjà un conseil national pour la transition écologique, un conseil environnemental, un ministère de l’écologie.Le climat n’a pas besoin d’un énième comité mais de mesures fortes pour mettre en place les solutions déjà connues

 

Gilets jaunes, un double esclavage : le travail et la consommation

Gilets jaunes, un double esclavage : le travail et la consommation

« Il faut appeler les choses par leur nom. C’est un esclavage. » Invité sur le plateau de l’émission « C politique » sur France 5, dimanche 25 novembre, le philosophe et essayiste Abdennour Bidar a livré son analyse pour expliquer la colère des « gilets jaunes ». L’auteur de Libérons-nous ! Des chaînes du travail et de la consommation (éditions Les Liens qui libèrent) pointe un double phénomène : « L’esclavage du travail et de la consommation. » Selon lui, dans notre système capitaliste, « nous sommes la petite souris dans sa roue. Nous tournons, nous tournons, nous tournons. Travailler plus pour gagner plus pour dépenser plus pour consommer plus et ça continue. » Un système qui marche, si à la fin du mois les finances sont dans le vert. Sauf que lorsque ce n’est pas le cas,  »c’est une catastrophe. On se rend compte que l’on a plus rien sur notre compte, parce que l’on a tout dépensé, même quand on gagne suffisamment bien sa vie. D’où le sentiment de déclassement des classes moyennes. » Il faut recommencer à travailler, recommencer à consommer, avec une injonction à la surconsommation qui est absolument permanente. Et si les « gilets jaunes » sont en colère, c’est justement parce que le « peuple français a oublié d’être bête », explique Abdennour Bidar. « Il est lucide et conscient de quelque chose qui est en train de devenir un vrai scandale. »

Macron, qui n’a pas fait son service militaire, évoque des «scènes de guerre»

Macron, qui n’a pas fait son service militaire, évoque des «scènes de guerre»

Celui qui n’a pas fait son service militaire  hystérise  la sémantique en parlant de scènes de guerre. Dommage,  il ne connaisse rien aux affaires militaires. Les scènes de guerre sont en effet autre chose qu’une manif même qui dérape. On n’y fait pas la guerre avec des jets d’eau, des grenades lacrymogènes ou des grilles de protection d’arbres. Toujours évidemment cette caricature et cette dramatisation ; le gouvernement se ridiculise. Et d’accuser en plus les journalistes et même les élus pour leur complaisance Emmanuel Macron a en effet profité du conseil des ministres pour fustiger «certains élus ou relais d’opinion» qui ont pu «avoir une quelconque complaisance à l’égard de ces casseurs». Les mêmes qui, «en même temps souhaitent attirer des investisseurs étrangers dans leurs territoires», a souligné le chef de l’État, citant notamment «la bataille industrielle en termes d’emploi, la bataille du réinvestissement dans nos territoires, dans nos entreprises». Pour un peu les gilets jaunes seraient responsables de la guerre en Afghanistan, en Syrie ou dans les colonies palestiniennes. Il serait aussi responsable du tassement économique mondial. Benjamin rivaux les a bien accusés d’être une sorte de peste brune, pourquoi pas responsable de la peste tout court voir de la grippe aviaire.

Mobilités : des vélos pour les gilets jaunes

Mobilités : des vélos pour les gilets jaunes

 

D’après le gouvernement lui-même, la loi mobilités a été nettement réorientée en tenant compte des revendications des gilets jaunes. Pourtant quand on examine le projet, on pourrait schématiquement réduire les propositions à l’attribution de vélos aux gilets jaunes ; et encore sans financement prévu. Pourtant la ministre des transports a déclaré « On va mettre le paquet sur (…) ces territoires qui ont été oubliés du tout-TGV avec des investissements qui sont ciblés sur les transports du quotidien”, Pour éviter d’alimenter les mécontentements, le gouvernement a renoncé à deux mesures risquées sur le plan politique : la possibilité laissée aux agglomérations d’installer des péages urbains et la vignette poids-lourds. S’ajoutent à cela différente mesures sortent d’inventaire à la Prévert mais dont le financement n’est pas prévu. Un seul exemple, l’indemnité pour les déplacements de ceux contraints  d’utiliser leur voiture pour leur travail. Qui va payer ?  L’exécutif prévoit d’investir 13,4 milliards d’euros au cours du quinquennat à venir, soit 40% de plus que durant les cinq années écoulées, puis de nouveau 14,3 milliards d’euros pendant la période 2023-2027. Le seul problème c’est qu’on ne sait pas où seront prises les ressources financières. Ce qui n’empêche pas d’affirmer que cet argent virtuel » ira en effet à 51% au rail – une somme qui s’ajoute aux 3,6 milliards d’euros investis annuellement par la SNCF – et 39% seront alloués à la route. »   Le gouvernement compte par ailleurs mettre un milliard d’euros sur la table, sur une durée de dix ans, pour achever la réalisation d’une vingtaine d’axes routiers et 2,6 milliards d’euros, également sur une décennie, pour remédier à la saturation de certains nœuds ferroviaires. En clair quelques milliards par an qui ne sont nullement budgétés !  Le projet LOM permettra aux grandes agglomérations de déployer des “zones à faibles émissions”, une mesure qui pourrait, espère le gouvernement, aider le pays à échapper à des sanctions de l’Union européenne pour non-respect des normes de qualité de l’air les zones les plus polluées. Quinze métropoles se sont déjà engagées à recourir à ce dispositif d’ici à 2020. Dans les faits, les véhicules les plus polluants d’après la classification Crit’Air pourront être bannis des périmètres retenus selon des modalités – dates, plages horaires, éventuelles dérogations – à la discrétion des collectivités. Conséquence les pauvres des zones périphériques qui possèdent de vieilles voitures ne pourront plus pénétrer dans les villes.

 

Croissance en panne : la faute aux gilets jaunes !

Croissance en panne : la faute aux gilets jaunes !

 

Bruno Le Maire et le gouvernement préparent l’opinion à un tassement assez net de la croissance. Pour cela, ils tentent d’en reporter la responsabilité sur les gilets jaunes. La  vérité c’est qu’il y a bien quelques effets mais que la tendance à la baisse est bien antérieure et découle directement de la politique de Macron. En effet,  avec les hausses de fiscalité générale Macron a fortement handicapé la croissance. Avec l’augmentation des taxes sur le carburant et le fioul,  il est en train de finir de la tuer. En effet les mesurettes déjà annoncées sur Europe 1 ne prendront pas effet avant 2019, si toutefois elles s’appliquent car les régions ne sont pas sont prêtes à les financer.  La hausse du prix des carburants (et autres fioul et gaz) va en effet représenter  d’ici la fin de l’année de l’ordre de 2 % du pouvoir d’achat. Tous les instituts de prévision prévoient que la France aura du mal à dépasser 1,5 % de croissance en 2018 alors que ces mêmes instituts prévoyaient 2,3% d’augmentation du PIB et que le gouvernement avait retenu 2 %. On pourrait certes attribuer le tassement de la croissance au ralentissement de la dynamique internationale toutefois la prévision française est inférieure à la moyenne de la zone euro qui se situera autour de 2 %. Le différentiel est important dans la mesure où la perspective d’activité de la France ne rend plus possible ni la réduction du chômage,  ni les équilibres financiers. Et la situation risque d’être encore plus mauvaise en 2019. L’Institut Rexecode proche du patronat n’envisage plus qu’une progression de 1,3 % du PIB (voir l’article sur cette projection).  l’OFCE de son coté  fournit des éléments d’explication sur ce recul de la croissance française « La reprise est heurtée par un certain nombre de phénomènes «a rappelé l’économiste Mathieu Plane. À l’échelle de la France, plusieurs facteurs peuvent expliquer le trou d’air de la croissance entre janvier et juin. Parmi les freins évoqués par l’OFCE, figurent un calendrier fiscal défavorable et une consommation des ménages en berne. « Environ deux tiers de cet écart de croissance (entre la France et celui de la zone euro hors France) s’expliquent par la mauvaise performance de la consommation des ménages, conséquence directe du choc fiscal de début d’année, » a expliqué Mathieu Plane. La mise en œuvre des mesures fiscales a clairement pesé sur le pouvoir d’achat des ménages et in fine sur la consommation, traditionnel moteur de la croissance française. L’augmentation de la fiscalité directe avec la hausse de la CSG « non compensée intégralement par la baisse des cotisations salariés » et la hausse de la fiscalité indirecte sur le tabac et les carburants ont également pesé sur le portefeuille des ménages. « À eux seuls, ces deux facteurs ont pesé à hauteur de -0,8 point sur le revenu brut disponible des ménages au premier trimestre. » « Le phénomène du calendrier fiscal devrait se reproduire en 2019 et 2020″ souligne Mathieu Plane, « avec une hausse programmée de la fiscalité indirecte chaque début d’année et une montée en charge de la réforme de la taxe d’habitation sur le quinquennat avec des effets attendus en fin d’année. » Outre le calendrier fiscal, la grève dans les transports a également pesé sur la consommation des Français. « La consommation de transport des ménages a ainsi baissé de 2,7 % au deuxième trimestre 2018, ce qui est la plus forte baisse depuis la fin 1995, contribuant à hauteur de – 0,1 point à la consommation totale. »  Les températures plus élevées du printemps ont également entraîné une baisse de la consommation d’énergie. Normalement on espère un rebond de la consommation du fait de l’amélioration du pouvoir d’achat : autour de 2 %. Mais justement ce rebond pourrait être annulé par la hausse des carburants. Le problème c’est que parallèlement l’inflation elle aussi reprend de sa vigueur et se situe sur une tendance annuelle de 2,2 %. Autant dire que cette inflation va annuler la hausse du pouvoir d’achat. Pour conclure, le manque d’équilibre entre les orientations économiques et les mesures sociales ont clairement pesé sur le pouvoir d’achat, la consommation des ménages et la croissance. En clair, Macron a tué la croissance en 2018.

Cambridge Analytica : Facebook, le réseau mafieux, toujours dans le viseur international

Cambridge Analytica : Facebook, le réseau mafieux,  toujours dans le viseur international

D’après la Tribune, le parlement britannique a saisi des documents internes de Facebook dans son enquête sur le scandale Cambridge Analytica, a révélé samedi The ObserverLe cabinet d’analyse britannique est accusé d’avoir mis la main sur les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs Facebook à des fins politiques. Cambridge Analytica a mis la clé sous la porte depuis le scandale, révélé en mars dernier. Insuffisant pour les autorités britanniques, qui exigent des réponses de la part du réseau social quant à l’utilisation des données personnelles. Selon l’hebdomadaire britannique, les documents contiendraient des révélations importantes sur les décisions de Facebook concernant le contrôle des données et de la vie privée en ligne ayant conduit au scandale Cambridge Analytica. Ils incluraient également des courriels confidentiels entre des cadres supérieurs et Mark Zuckerberg, Pdg et co-fondateur de Facebook. Selon The Observer, les documents pourraient révéler que Mark Zuckerberg était au courant de l’utilisation détournée de données personnelles à des fins politiques - ce qu’il a toujours nié jusqu’ici. Suite au scandale, le réseau social avait évoqué une faille technique ayant permis l’exploitation de données par des sociétés tierces comme Cambridge Analytica, et réparée depuis. Mark Zuckerberg, qui a témoigné devant le Congrès américain et le parlement européen, a de nombreuses reprises a été appelé à faire de même devant le parlement britannique. En vain. Face à ce manque de coopération, les députés ont décidé de passer à la vitesse supérieure. « Nous n’avons pas réussi à obtenir des réponses de la part de Facebook et nous pensons que ces documents contiennent des informations d’intérêt public », a commenté auprès de The Observer Damian Collins, responsable du comité parlementaire en charge de l’enquête. Cette nouvelle tombe alors qu’une audition de Richard Allen, vice-président des relations publiques dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, est prévue ce mardi à Londres. Il devrait affronter les questions d’un comité international, créé à l’initiative du parlement britannique. Ce comité sera composé de 22 parlementaires issus de 7 pays. Suite à Cambridge Analytica, Facebook a déjà été sanctionné fin octobre par une amende de 500.000 livres attribuée par le gendarme britannique des données. Le géant américain a fait appel de cette décision la semaine dernière.

 

Gilets jaunes : les représentants et les propositions

Gilets jaunes : les représentants et les propositions

 

Dans la douleur et un peu dans la confusion,  les gilets jaunes ont désigné leurs représentants et leurs revendications. Il s’agit d’abord «revoir à la baisse toutes les taxes » et de créer ‘une assemblée citoyenne » pour débattre des thèmes de la transition écologique, de la prise en compte de la voix des citoyens, de l’augmentation du pouvoir d’achat ou encore de la précarité, l’ensemble de ces propositions doivent être  soumises à un référendum populaire », Les revendications vont de la suppression du Sénat à la baisse des charges patronales en passant par une hausse du smic et des retraites. « Nous demandons aux représentants de l’Etat et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. A défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront », préviennent-ils. Griveaux répond « être ouvert au dialogue ». Interrogée sur cette initiative à l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a assuré être « ouvert » au dialogue tout en posant des limites. « Si les propositions reviennent à demander la dissolution de l’Assemblée nationale, la démission du président de la République (…), j’ai peur que nous ne puissions y répondre favorablement ».

 

Les représentants nationaux des gilets jaunes :

Éric Drouet, 33 ans est aussi un des initiateurs du mouvement. Il est à l’origine des manifestations dans toute la France le 17 novembre. Il a également lancé le deuxième acte de la mobilisation, samedi. Ce chauffeur routier est déjà intervenu sur BFMTV avec Jean-Jacques Bourdin. Mais sa performance n’a pas convaincu, lui valant plusieurs critiques sur les réseaux sociaux. Depuis, ce père de famille originaire de Melun (Seine-et-Marne) cantonne ses interventions à sa page Facebook «La France énervée», sur laquelle il diffuse régulièrement des vidéos massivement partagées. «Rien ne sera décidé par les huit personnes de la délégation. Il n’y a pas de représentants, que des porte-parole», a-t-il prévenu après la diffusion du communiqué.

Outre ces deux têtes déjà connues, les «gilets jaunes» se dotent de communicants dépêchés dans différents départements. L’occasion, selon Éric Drouet, de se «préparer» en cas de réception à l’Élysée. Parmi eux, Mathieu Blavier, un exploitant de Miramas-le-Vieux, dans le département des Bouches-du-Rhône. À seulement 20 ans, le jeune homme a décidé de se lancer dans le marché du jus de pomme, après des études d’aéronautique puis de droit. Ou encore Marine Charrette-Labadie. Agée de 22 ans, cette serveuse en Corrèze, qui se dit «plutôt de gauche», est chargée depuis le début de la mobilisation de l’animation des «gilets jaunes» à Brive. Selon le communiqué du mouvement, elle sera dépêchée dans le département de l’Aube. Julien Terrier, lui, est un autoentrepreneur de 31 ans. Natif d’Annecy (Haute-Savoie), cet ancien membre de l’armée de l’air a travaillé dans plusieurs secteurs, du bâtiment au commerce, avant de créer sa propre entreprise de rénovation et dépannage. Il sera porte-parole en Haute-Garonne.

Maxime Nicolle, un jeune intérimaire de 31 ans, sera lui chargé de communiquer pour les «gilets jaunes» dans les Côtes-d’Armor. «Notre manifestation est à 100% pacifiste, on évacuera les fauteurs de trouble et on ne se gênera pas pour les envoyer aux CRS», promettait-il avant les manifestations de samedi, où il s’est rendu sur les Champs-Élysées. Créateur du groupe Facebook «Fly Rider infos blocage», qui comporte plus de 43.000 membres, il a été invité à deux reprises de l’émission Touche pas à mon poste! sur C8. Quant à Jason Herbert, 26 ans, il portera la voix du mouvement en Charente. Chargé de communication pour le Grand Angoulême, cet adhérent CFDT est aussi conseiller prud’homal. Il espère entrer rapidement dans la phase de «négociations» avec l’État. «On ne peut pas rester trois mois à paralyser le pays, il faut discuter», confie-t-il à Sud Ouest. Enfin, Thomas Miralles communiquera dans les Pyrénées-Orientales. Ce Perpignanais de 25 ans est un entrepreneur: il a créé son propre cabinet de courtage en prêt immobilier en septembre 2014.

 

 

Télés info continue : trop de discussion de café du commerce

Télés  info continue : trop de discussion de café du commerce

On a encore eu confirmation ce week end avec les gilets jaunes de la médiocrité  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Pas étonnant si ces chaînes ne parviennent pas réellement à décoller au regard de l’audience de chaîne plus généralistes. Grâce aux gilets jaunes, elles ont cependant amélioré temporairement  leur performances mais sans progrès de la qualité éditoriale.    En cause sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie essentiellement  sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts, de caciques,  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Notons que depuis le début du mouvement des gilets jaunes c’est le grand silence des intellectuels (sauf de  quelques uns) partagés et bousculés aussi par cette jacquerie qui interroge sérieusement les  institutions.  Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts qui radotent et-où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années. On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    . Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes on peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative.BFM nettement la plus regardée est aussi la plus contestée par certains gilets jaunes ; ceci expliquant cela.  Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

 

Haut conseil pour le climat (Macron) : encore un comité Théodule de plus ! (Gaston René Bessay)

Haut conseil pour le climat (Macron) : encore un comité Théodule de plus ! (Gaston René Bessay)

 

Pour toute réponse aux gilets jaunes Macron sort la vieille recette de la mise en place d’un machin, un « haut »conseil. Il faut savoir qu’il existe en France au moins une centaine   de conseils nationaux (personnellement j’ai été vice président  de l’un d’eux pendant 25 ans). Ces conseils ne sont évidemment pas démocratiques car la désignation des membres relève de la volonté et des fantaisies du prince qui gouverne ou du ministre qui chapeaute le champ d’activité. Certes des discussions ne sont pas toujours sans intérêt. Cela permet d’approfondir certains aspects voire de faire confronter des points de vue différents. Mais la problématique de  politique générale pénètre rarement dans ses institutions dites de sages (on entend par là surtout les vieilles barbes des plus hauts corps de l’État et/ou des fonctionnaires qui dépendent du gouvernement ; Tout au plus deux ou trois vrais experts). . Or la problématique des gilets jaunes met en cause des aspects fondamentalement politiques quant au choix économiques, énergétiques, technologiques et sociaux sans parler des dimensions démocratiques. Le nom choisi par Macron témoigne à l’évidence de la restriction du champ de réflexion de ce Haut conseil limité à la question du climat alors qu’il faut articuler ce problème avec la nécessité de mettre en place une politique de transition énergétique sociale juste et pertinente ; par ailleurs c’est toute la fiscalité qui est en cause sans parler de l’orientation génarale du gouvernement.  Le président Emmanuel Macron annoncera donc mardi la création d’un « Haut conseil pour le climat » composé d’experts, indique le JDD, citant l’Élysée.  Devant être annoncée lors de la présentation de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), l’installation de cette structure placée sous l’autorité du Premier ministre est destinée « à susciter moins de crispations » sur la « politique énergétique et ses conséquences fiscales », précise l’hebdomadaire du dimanche.  La semaine précédente, Édouard Philippe avait écarté l’idée d’une réunion avec les corps intermédiaires pour construire un « pacte social de la conversion écologique », comme l’avait demandé le numéro un de la CFDT Laurent Berger. Il estimait que ce n’était pas ce que « demandent les gilets jaunes ». Pour répondre aux « gilets jaunes » comme aux propositions de certains syndicats d’ouvrir des négociations sociales, Emmanuel Macron va « donner le cap sur la transition écologique », devant les membres du Conseil national de la transition écologique ( un conseil de plus ! en outre qui fera doublon avec le haut conseil sur le climat) ! ), Composé d’élus, de syndicats, d’ONG et d’associations, dans l’objectif la rendre « acceptable », avait expliqué l’Élysée à l’AFP vendredi. Le Haut conseil pour le climat sera « doté de moyens » et pourra « intervenir sur toutes les politiques publiques » en ayant en charge de s’assurer de « la soutenabilité sociale et économique » de ces politiques, a expliqué l’Élysée au JDD. Pour parler vulgairement, on ne remettre pas en cause le cap ou la méthode mais on recherche la vaseline pour aire passer le tout.

Le mensonge de l’augmentation du pouvoir d’achat

Le mensonge de l’augmentation du pouvoir d’achat

 

 

Pour le gouvernement, le pouvoir d’achat a augmenté de l’ordre de 1,5 % en 2017 ainsi qu’en 2018 ; soit pour l’année en cours moins que l’inflation ; en outre une inflation calculée sur un indice obsolète de l’INSEE. En effet les dépenses contraintes qui ne cessent (loyer, assurances, abonnements, chauffage, essence etc.) ne cesse d’augmenter. Elles représentent  à peu près 50 % des dépenses (et plus de 70 % pour les bas revenus). Seules les dépenses non contraintes, c’est-à-dire ajustables, comme l’alimentaire n’augmentent pas autant. En bref l’inflation calculée par l’INSEE et sous-estimée. Même dans le journal l’opinion, quotidien très libéral assez proche du patronat on commence à s’inquiéter sur l’influence de la hausse des prix sur le pouvoir d’achat. « On ne peut débattre de la question du pouvoir d’achat sans regarder aussi du côté de l’inflation » indique le journal. En effet au-delà de la symbolique progression des prix du carburant, c’est l’inflation globale qui menace de détruire le pouvoir d’achat. En effet l’inflation  atteint de 2,2 % sur un an alors que l’inflation reprend, parallèlement, la croissance se tasse (autour de 1,6% au lieu de 2%). L’augmentation de 0.4%du PIB au troisième trimestre ne compense pas la quasi stagnation des deux premiers trimestres.   L’inflation  s’en envole alors que la croissance ralentit sérieusement cette année et probablement en 2019.  C’est une première depuis la fin 2011 qui a des conséquences économiques importantes sur la vie quotidienne des Français. Du coup, il ne faut guère espérer d’augmentation significative des salaires et le pouvoir d’achat devrait quasiment stagner surtout si on tient compte de la hausse réelle des prix à la consommation. Un pouvoir d’achat qui a déjà perdu 0,6 % au premier semestre et qui explique largement le tassement de la consommation des ménages et au-delà de la croissance. Théoriquement le pouvoir d’achat des ménages devait augmenter de 1.7% d’après le gouvernement mais c’était sans compter sur la renaissance de l’inflation. Cette hausse de l’inflation n’a pas été constatée de manière aussi forte depuis 2012. ; Hausse de l’inflation et tassement de la croissance, un effet de ciseau qui n’est pas particulièrement vertueux. Le gouvernement est pour une part responsable de cette inflation   Ce retour de l’inflation s’explique d’abord par la hausse de la fiscalité indirecte, puisque le gouvernement a augmenté les taxes sur le tabac et les carburants. La hausse du prix du pétrole, dont le baril a été au plus depuis près de quatre ans, renforce la tendance. La question est de savoir si les salaires pourront être augmentés afin de suivre l’inflation. Quant aux pensions, qui ont déjà été bloquées pendant des années (entre 2010 et 2016) elles ne seront revalorisées que de 0.3%.

 

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