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Archive mensuelle de novembre 2018

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Macron a pourri le dossier Renault Nissan

Macron a pourri le dossier Renault Nissan

 

De toute évidence Macron à une lourde responsabilité dans l’évolution désastreuse du dossier Renault Nissan. Macron n’a pas apprécié que Carlos Ghosn l’envoie balader lorsque l’actuel président de la république était avec Hollande. Le super égo des intéressés ne permettait pas de faciliter le dialogue. Carlos Ghosn proposé à l’époque la réforme de l’alliance que précisément réclame Nissan aujourd’hui. Une réforme qui nécessairement se fera ou alors soit Nissan partira, soit Nissan rachètera Renault. Pour bloquer Carlos Ghosn, Macron à doublé le droit de vote de l’État ce qui juridiquement était possible mais psychologiquement a été pris pour une insulte par Nissan. Certes Nissan a été sauvé par Renault mais aujourd’hui Nissan représente deux à trois fois Renault en termes de production et de capitalisation boursière. “Le président Macron lui-même a une certaine responsabilité dans la partie qui se joue actuellement”, a déclaré cette semaine Max Warburton, analyste chez le gérant de fonds new-yorkais Alliance Bernstein. “Il doit reconnaître que sa décision d’augmenter la participation de l’Etat dans Renault en 2015 (…) a probablement impacté la perception japonaise de l’alliance et renforcé les craintes selon lesquelles c’est l’Etat français qui a le contrôle ultime de Nissan.”“Macron a toujours une approche tout feu, tout flamme”, commente un ancien ministre d’Emmanuel Macron. “Et puis ensuite vient le moment où il y a la réalité des rapports de force et la réalité des dossiers.”Résultat le gouvernement sera bien contraint d’accepter une réforme de l’alliance plus favorable aux japonais à moins de tirer uen balle dans le pied de Renault. En attendant Renault a été viré des conseils d’administration de Nissan et de Mitsubishi alors que c’est l’actionnaire de référence ! Bref une bataille d’ego qui va couter cher à la France. Carlos Ghosn porte lui aussi une part de responsabilité dans l’escalade de 2015. “Il avait une manière absolument insupportable de considérer qu’il n’avait pas à discuter avec un ministre, qu’il était au-dessus de ça. Donc, il ne parlait éventuellement qu’à un Premier ministre”, raconte un ancien ministre.  “Comme Macron a un certain sens aussi de sa personne, je pense que ça n’a pas dû lui plaire du tout.”

Philippe consulte pour savoir comment on consulte !

Philippe consulte pour savoir comment on consulte !

 

 

De manière un peu surréaliste, le Premier ministre consulte pour savoir comment on va consulter. Pas vraiment étonnant car en préambule Édouard Philippe, droit dans ses bottes, a confirmé la hausse  de la fiscalité y compris sur le carburant. Dans un tel cas la consultation est inutile “On a fixé un cap et on va tenir ce cap”, a indiquée Premier ministre sur BFM TV et RMC mercredi. “Concrètement, il y a une trajectoire d’augmentation de la taxe prévue au 1er janvier de chaque année, nous maintenons cet objectif mais dans le courant de l’année, chaque trimestre on verra quelle est l’évolution du prix de la matière première.”“Je vais consulter à partir de demain tous les corps intermédiaires, tous les représentants, associations, élus locaux, tous ceux qui souhaitent venir nous dire comment ils envisagent cette réflexion”, a précisé le Premier ministre. L’idée c’est de voir “comment on fait pour organiser une méthode de travail qui nous permette de trouver des solutions concrètes d’accompagnement”, a-t-il ajouté, jugeant indispensable de “trouver des solutions pratiques qui parlent au Français”. Bref de trouver des mesures destinées à la communication. A la question de savoir si les “Gilets jaunes” seraient associés à ces débats, il a répondu : “je le souhaite”. Pas naïfs, les gilets jaunes ont refusé d’être reçus par le premier ministre d’ici samedi. Mais même dans les rangs de la majorité on commence à s’interroger sur cette stratégie suicidaire Inquiets de la tournure des évènements, certains députés La République en marche proposent de décréter “une pause” de trois. Ils ont sans doute raison car leurs chances de réélection lors de législatives est à peu près inexistante d’autant qu’ils n’ont pratiquement aucun ancrage sur le terrain.

Taxe carbone : une erreur écologique et économique

Taxe carbone : une erreur   écologique et économique

 

En mal de reconnaissance, les économistes qui ont été presque tous nourris au lait du néo libéralisme ont donné une légitimité pseudo scientifique à la taxe carbone. Il s’agit d’abord d’une récupération indécente d’une question sociétale qui ne peut évidemment être seulement et prioritairement régulée par la fiscalité et les prix. Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose (ou la moins pire) pour équilibrer l’offre et la demande,  il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour  développer à la fois les transports collectifs, le concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions,  la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecter  le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touche surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports,  la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité scientifique à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget. Faudrait-il rappeler aux économistes que leur science, certes utile,  n’est pas très exacte, qu’elle est même souvent approximative. Pour preuve, la majorité des grandes ruptures n’ont pas été prévues par la plupart  de ces experts. Par exemple, la prochaine chute de la croissance française assommée par la fiscalité notamment sur le carburant. Un conseil aux brillants économistes, qu’ils fassent  l’expérience de la gestion d’une petite épicerie pendant six mois pour vérifier leurs concepts !

 

 

Macron : l’alternative entre lâcher et partir se précise

Macron : l’alternative entre lâcher et partir se précise

 

 

Plus les jours ne passent et plus la situation économique et sociale se complexifie pour macron. Au départ la revendication portée essentiellement sur la fiscalité du carburant et autre fuel. Mais le mouvement s’est rapidement nourri du ras-le-bol plus général sur la fiscalité voir maintenant sur la crise des institutions y compris sur la légitimité de l’Assemblée nationale voire du président de la république. On a bien vu combien  apparaissait désuète cette rencontre entre deux gilets jaunes et l’oligarque carriéristes de Rugy. Aujourd’hui,  le Premier ministre souhaite même rencontrer les gilets jaunes avant samedi mais ces derniers refusent pour l’instant. Si le gouvernement ne s’était pas montré aussi radical, aussi méprisant il aurait pu peut-être avec une mesure de suspension de la hausse des taxes sur le carburant éviter une telle crise. Aujourd’hui la problématique dépasse et de loin la seule question de la fiscalité sur l’essence. Il reste peut-être encore une possibilité pour éviter le pire à macron. Mais il faut agir rapidement, décider la suspension de toutes fiscalité, prendre des mesures pour les bas revenus, rétablir l’impôt sur la fortune et surtout ne pas répondre par l’indifférence voire le mépris au profond mécontentement des Français. Macron peut encore régler cette crise, mais ils doivent agir vite, très vite. Sinon le champ du de la colère et sa nature va encore s’amplifier. En clair très prochainement macron devra choisir : entre lâcher ou partir. Juridiquement certes pourra demeurer président mais la fin de ce mandat risque d’être pathétique pour lui comme pour le pays.

 

Taxe carbone : il faut une acceptabilité sociale

Taxe carbone : il faut une acceptabilité sociale

Ce qu’expliquent  dans la Tribune  Christian Perthuis et Pierre-André Jouvet deux universitaires qui notons le adhèrent à la religion de la régulation par les prix pour des enjeux sociétaux. (Le fameux signal prix) Extrait :

 

 

«  En économie,  le rôle essentiel d’une taxe est « d’internaliser les externalités » pour modifier les choix des ménages comme des entreprises. En rendant relativement plus cher un bien par rapport à un autre, la taxe permet de diminuer l’utilisation du bien taxé et d’orienter les consommations vers un bien réputé plus souhaitable socialement. Dans ces conditions, la taxe remplie parfaitement sa fonction d’incitation. Mais si nous sommes face à un bien dont la consommation est incompressible, autrement dit qui ne peut pas être réduite car il n’y a pas de substitut accessible pour les ménages concernés, alors la taxe s’apparente à une rente prélevée par la puissance publique. Si en plus, cette taxe vient s’additionner aux prélèvements existants alors, il ne faut pas s’étonner d’un manque cruel de consentement à l’impôt ! . L’idée initiale, lors de l’introduction de la taxe carbone en 2014, était de compenser l’apparition de cette taxe environnementale par une baisse proportionnelle des autres prélèvements, et notamment de ceux ayant les effets les plus pénalisant pour l’économie. Il s’agissait donc de basculer vers une fiscalité verte favorisant la transition écologique, tout en veillant à ne pas augmenter le montant du prélèvement fiscal total. La difficulté restant à résoudre est que les ménages payant la nouvelle taxe et ceux bénéficiant de la réduction proportionnelle ne sont pas forcément les mêmes. C’est à ce stade qu’apparaît la nécessité de mettre en place des politiques de compensation et d’accompagnement à court terme. A plus long terme, la possibilité d’avoir des biens de substitution, accessibles à moindre coût par rapport à ceux subissant la taxation, grâce aux efforts de recherche et développement, doit permettre de supprimer peu à peu les compensations. Mettre notre économie sur une trajectoire visant la neutralité carbone en 2050 nécessite de multiples changements de comportements. La politique fiscale est dans ce cas un instrument efficace. Oublier les conditions d’acceptabilité sociale de cette politique fiscale risque de conduire à des reculs face à l’incompréhension des citoyens et, demain, à des trajectoires d’émission de CO2 qui ne nous éloignent de nos objectifs climatiques.

Pierre-André Jouvet est président de l’Université Paris-Lumière et Christian de Perthuis professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine et fondateur de la chaire Economie du climat.

 

Gilets jaunes : éviter le danger de la manipulation politique

Gilets jaunes : éviter le danger de la manipulation politique

Le  risque de manipulation politique et évident en raison de l’état de structuration du mouvement. À juste titre les gilets jaunes de base  se méfient  par dessus tout de ces leaders plus ou moins auto désignées qui profitent  de l’occasion pour s’offrir un retour médiatique voire politique. Aucune  organisation n’échappe à ce bilais démocratique. Il y en a toujours qui sont prêts à détourner à leur profit l’objet social d’un mouvement. Le gouvernement lui-même est plein de ces responsables qui ont slalomé entre différents courants associatifs et politiques pour parvenir enfin à décrocher un portefeuille ministériel. Ou un poste en vue est bien rémunéré. Mais c’est autre chose que d’être manipulé. On se demande par exemple qui sont les auteurs de ces appels à manifester à Paris à deux endroits différents alors que la majorité des gilets jaunes préfet veut rester sur  place pour des questions matérielles, d’efficacité aussi de sécurité. En interne, il est toutefois sans doute nécessaire de structurer le mouvement d’abord au niveau départemental puis au niveau national cela pour éviter que les revendications et les actions partent dans tous les sens y compris parfois de manière contradictoire. La question des délégations qui rencontrent les pouvoirs publics  est un autre problème qui peut être réglé avec des délégations tournantes ou en partie tournante. Par ailleurs,ces délégations doivent avoir un mandat clair qui consiste seulement à ,exposer les revendications et leur justification. Les propositions des pouvoirs publics ne doivent être acceptées qu’après avoir été soumise au instance décentralisées et aux groupes locaux. Le problème c’est que la plupart des responsables des gilets jaunes n’ont guère d’expérience politique voir sociale et que le risque est grand qu’il se fasse endormir ou récupérer par les marchands de discours soporifique des oligarques  du pouvoir.

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Chine : des bébés génétiquement modifiés ! La folie

Chine : des bébés génétiquement modifiés ! La folie

Cette manipulation réalisée en Chine a été condamnée heureusement par les représentants des instances scientifiques chinois.  Une annonce considérée par de nombreux chercheurs internationaux comme un acte « dangereux » et « irresponsable ». Une enquête a été ouverte en Chine pour vérifier ses dires. Axel Kahn, généticien et ancien membre du Comité national d’éthique, estime que cette manipulation génétique est uene folie. « Une folie parce que c’est une expérimentation de première intention sur l’humain. Ce scientifique essaie de faire naître des bébés génétiquement modifiés qui ne sont pas malades (…) qui n’ont rien demandé à personne », poursuit-il. « On sait très bien que l’outil Crispr-Cas9 peut entraîner des modifications ailleurs qu’à l’endroit où l’on veut effectivement introduire des changements. Et des modifications par conséquent aux effets potentiellement inconnus et délétères ». Le généticien s’inquiète aussi de la transmission de cette modification aux générations futures et tacle le scientifique chinois : «  Il a l’impression de préparer l’humain à un environnement futur dont il ne connaît rien ».  Autre réaction : « Quand on modifie le gène CCR5, comme ça a été fait, on peut protéger contre le VIH, mais on n’est pas sûr qu’on ne rende pas la personne plus sensible à d’autres infections virales« , explique Pr Pierre Jouannet, membre de l’Académie de médecine. Il y a aussi un danger éthique, un risque de sélection de l’espèce humaine.

« Gilets jaunes » : « les conséquences catastrophiques » ? (CCI France)

« Gilets jaunes » : « les conséquences catastrophiques » ?  (CCI France)

Le président de CCI France, Pierre Goguet, alerte sur les conséquences à long terme du mouvement des gilets jaunes sur l’économie tricolore. Il a sans doute raison mais tout est loin de venir du blocage des gilets jaunes. La principale raison, outre la dégradation de l’environnement international, tient dans l’échec de la politique économique qui a tué notamment la croissance avant même le début du mouvement des gilets jaunes. (Interview dans le journal la Tribune)

Quelles sont vos principales inquiétudes sur le plan économique ?

PIERRE GOGUET - Actuellement, nous sommes dans une période cruciale pour le commerce où l’activité économique est importante. A l’approche de Noël, les commerçants ont commencé à faire des stocks pour pouvoir vendre. Mais s’ils ne peuvent plus vendre comme les années précédentes, ils pourraient être confrontés à des problèmes de trésorerie rapidement. Ces difficultés concernent toutes les tailles d’entreprise. Ces confrontations médiatisées peuvent également jouer sur l’attractivité du commerce. Il y a aussi des conséquences dans les services, l’industrie ou les chaînes de logistique.

Quels pourraient être les secteurs les plus pénalisés selon vous ?

Depuis la diffusion des images des affrontements sur les Champs-Elysées durant le week-end dernier, l’économie française pourrait connaître de vraies difficultés sur le tourisme. De nombreuses familles étrangères pourraient annuler leurs voyages et leurs chambres d’hôtel au moment des fêtes de Noël. Tout le commerce en lien avec l’activité saisonnière des fêtes de fin d’année pourrait être pénalisé. Il y a beaucoup de commerçants qui font la moitié de leur chiffre d’affaires sur cette période. Les conséquences pourraient être catastrophiques si elles étaient amenées à durer.

Avez-vous eu des remontées précises de la part de votre réseau de chambres implantées dans les régions ?

Notre réseau consulaire nous permet d’avoir des enquêtes flash sur l’ensemble du territoire avec des retours quasi-permanents. Notre rôle est d’écouter et d’apaiser nos entrepreneurs et nos commerçants, même si c’est difficile en ce moment, et on a des cellules spécifiques dans les chambres implantées en région qui sont mobilisées. Grâce à ce réseau, on a enregistré des chutes d’activité très précises dans des hypermarchés ou dans des zones commerciales.

Un magasin Décathlon à Nantes a perdu par exemple 200.000 euros de chiffre d’affaires en une journée. Dans la région Grand-Est, PSA n’a pas pu produire 1.500 voitures qui étaient prévues la semaine dernière à cause de la logistique. Au niveau de l’île de La Réunion, nous avons reçu des alertes extrêmement fortes. C’est un avantage d’être connecté avec notre réseau d’élus qui sont issus du commerce, de l’industrie ou des services. Nos interlocuteurs nous demandent de relayer toutes ces inquiétudes auprès des pouvoirs publics.

Vous avez évoqué récemment les risques d’un affaiblissement des corps intermédiaires dans un tweet. Pouvez-vous apporter des précisions sur cette remarque ?

Les 70 observatoires du commerce que nous avons à travers le territoire sont extrêmement utiles. Si un réseau comme le nôtre n’est plus aussi présent grâce à toutes ces organisations professionnelles, l’exaspération des entrepreneurs victimes d’une dégradation de leurs marchandises ou qui n’ont plus accès à leur site, pourrait prendre de l’ampleur. Le danger est de revenir à une forme de poujadisme où les commerçants iraient jusqu’à s’organiser eux-mêmes pour essayer de défendre leurs activités. Certains indépendants risquent la survie de leur commerce et l’emploi de leurs salariés.

Est-ce que vous êtes régulièrement en relation avec le ministère de l’Economie ?

Nous diffusons régulièrement à nos ministères de tutelle des comptes rendus que l’on met à jour quasi quotidiennement. Je crois que ça remonte l’Elysée. Ce réseau local montre toute son utilité pour rassurer les entreprises et peut être force de proposition sur les mesures d’accompagnement.

Justement, quels sont les types de solution ou de réponse à apporter ?

A partir du moment où nous sommes dans des zones affectées, où il y a une entrave à la libre-circulation et à l’accès, je pense qu’il faut envisager un échelonnement des cotisations sociales et fiscales des entreprises touchées. Elles comptaient sur les ventes de cette période pour refaire leur trésorerie. Dans le réseau des CCI, nous avons des dispositifs qui peuvent être activés. On a système qui s’appelle « alerte commerce » dans une soixantaine de chambres qui consiste à alerter les commerçants dans des zones très précises sur un éventuel danger ou des problèmes d’accessibilité.

Si des commerçants ont été entravés dans leurs activité, il serait intelligent de permettre aux commerçants qui le souhaitent d’avoir des journées d’ouverture complémentaires au mois de décembre pour tenter de rattraper le chiffre d’affaires qu’ils ont perdu et écouler les stocks qu’ils n’ont pas vendus. Le nombre de jours d’ouverture le dimanche est limité malgré tout. Les commerçants qui le souhaitent devraient pouvoir ouvrir leur magasin ce jour-là.

Pour ceux qui ont subi le plus de préjudices, il faut envisager des mesures d’indemnisation pour que les entreprises survivent. Beaucoup de petits commerçants n’ont pas d’assurance pour des pertes d’exploitation. Il faut encore pouvoir démontrer le lien de causalité entre le préjudice subi et la situation. A la Réunion par exemple, des commerçants ont sollicité la mise en place d’un fond d’indemnisation.

Ces réponses sont loin d’être complètes. Nos chambres vont travailler sur des questions de solidarité territoriale. L’idée est que les écosystèmes d’entrepreneurs détectent les entreprises les plus fragilisées à l’issue de ces événements là et essaient de les aider en participant au remplissage des carnets de commande quand c’est possible. Ce sera des mesures au cas par cas.

Quelles pourraient être les conséquences à plus long terme ? 

À plus long terme les problématiques sont plus liées à des enjeux de compétitivité-coût. Des entreprises se heurtent parfois à des salariés qui sont confrontés à des problématiques de pouvoir d’achat notamment dans les zones rurales liées à la hausse des produits pétroliers et aux taxes. Cela se traduit par des demandes d’augmentation de salaires. Des entreprises pourraient être ainsi confrontées à des sollicitations. Or les mêmes entreprises subissent aussi les coûts de l’énergie. Dans un contexte où les marges peuvent être altérées par ces phénomènes combinés à une hausse des salaires, les entreprises pourraient avoir des difficultés.  Ce mouvement traduit enfin de vraies fractures entre les territoires, entre les zones rurales et les territoires métropolitains.

Le retour de la fiscalité flottante !

Le retour de la fiscalité flottante !

Finalement, le monde nouveau que promettait Macron se nourrit beaucoup de vieilles recettes comme la contradiction, le mensonge, le flou artistique et le report de décision sans parler d’ouverture de débat alors que les orientations sont déjà prises. Ainsi on voit resurgir la fiscalité flottante appliquée sous Jospin sur les carburants. À l’époque sur la Tipp sur la TC IPE. Le principe consiste à faire faire varier la fiscalité à la hausse ou à la baisse en fonction des cours du pétrole pour lisser l’effet de ces variations. C’est à peu près la seule mesure concrète qu’a annoncée Macron car le reste relève du plus grand flou artistique. Le plus contradictoire, c’est sans doute cette annonce ou plutôt cette promesse de coiffeur de Macron de faire baisser taxe et impôts à condition d’accélérer les réformes. En clair d’augmenter la fiscalité aujourd’hui pour la faire baisser demain ! Un discours qu’on tient depuis 40 ans et qui conduit la France à un niveau de prélèvements obligatoires le plus haut du monde.

Dégâts sur les Champs-Elysées: la faute au gouvernement qui souhaitait discréditer la manif

Dégâts sur les Champs-Elysées: la faute au gouvernement qui souhaitait discréditer la manif

D’une certaine manière le bras droit d’Hidalgo, maire de Paris accuse les gilets jaunes, d’être responsables des dégradations suite à la manif de samedi dernier. De toute évidence l’adjoint au maire tendance gaucho bobo, comme Hidalgo, n’a pas apprécié pas ce mouvement à caractère un peu trop populo. Ceci étant,  ces dégâts sont réels mais ils sont surtout le fait d’environ 200 extrémistes que la police a délibérément autorisés à rejoindre les gilets jaunes. Le gouvernement a ainsi espéré que les gilets jaunes pourraient  discréditer la manifestation. Les experts de l’ordre public ont pour la plupart reconnu qu’aucun dispositif n’avait été mis en place pour filtrer les casseurs, qu’on a sans doute favorisé leur venue Pavés descellés, abribus détruits, mobilier urbain dégradé… deux jours après la manifestation des gilets jaunes sur les Champs-Elysées, les dégâts des débordements sont encore visibles.   »C’est difficile de chiffrer à ce stade. On sait déjà que ce sera plusieurs centaines de milliers d’euros puisqu’il a fallu mobiliser 200 personnes en urgence, tous les personnels d’astreinte dans la nuit et dans la journée d’hier », explique sur BFM Paris Emmanuel Grégoire, premier-adjoint à la mairie de Paris.  Si le montant exact des dégâts n’est pas encore connu, la facture sera elle bien assumée par les Parisiens. « Ce sont les Parisiens qui vont payer la facture pour tout ce qui concerne les interventions de la ville de Paris », déplore Emmanuel Grégoire, (profession chanteur !) adressant « un message d’agacement » aux manifestants à l’origine des dégradations. Avec de telles déclarations aussi ambiguës on ne donne pas cher de la réélection de la maire  gaucho -bobo à Paris.

Gilets jaunes : nouvelle manifestation prévue samedi à Paris

Gilets jaunes : nouvelle manifestation prévue samedi à Paris

Une rencontre pour rien avec De Rugy ;  l’oligarque carriériste ne pouvait évidemment apporter aucune réponse d’une part parce que de Rugy  et l’archétype de l’oligarque carriériste qui ne pratique que la langue de bois, d’autre part parce que les revendications et dépassent et de loin le champ d’activité d’un ministre de l’environnement. Un ministre de l’environnement dont on sait par ailleurs qu’il ne sert à rien puisque les décisions se prennent toujours ailleurs. La preuve avec les orientations énergétiques annoncées par Macron et qui tranchent avec celle de Rugy qui a fait semblant de mettre en question la filière nucléaire. Conséquence de cette pseudo concertation une nouvelle manifestation est programmée sur les Champs-Élysées samedi. À la suite de la rencontre avec de Rugy, les représentants des gilets jaunes ont déclaré « Les Français n’ont pas du tout été convaincus » par les annonces de président Emmanuel Macron. Le sentiment qu’on a c’est qu’il n’y a pas de réelle envie d’améliorer le quotidien des gens (…) On aimerait qu’il y ait un second rendez-vous avec Benjamin Griveaux ou Edouard Philippe » ont-ils encore déclaré. « On nous proposera un rendez-vous à un niveau plus élevé ».  Eric Drouet, l’un des deux porte-parole des « gilets jaunes » reçus mardi soir par le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, a appelé a une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées.

Google : plainte pour espionnage des consommateurs

Google : plainte pour espionnage des consommateurs

 

Une plainte, déposée en Norvège, aux Pays-Bas, en Pologne, en Grèce, en République-Tchèque, en Slovénie et en Suède, s’appuie sur une étude de l’agence norvégienne de protection des données qui conclut que le géant américain « utilise un design et des informations trompeurs qui amènent les utilisateurs à accepter d’être constamment suivis ». Il est notamment reproché à Google de suivre ses utilisateurs à la trace via les paramètres « Historique des positions » et « Activité Web et applications » intégrés dans tous les comptes Google. Selon l’étude norvégienne, ce suivi permanent est particulièrement difficile à éviter avec le système d’exploitation Android qui, d’après le site Statcounter, équipe près de 70% des mobiles (Samsung, Huawei) en Europe. « La soif de données de Google est bien connue, mais l’ampleur avec laquelle il induit les utilisateurs en erreur pour les suivre et gagner de l’argent est effrayante », a estimé la directrice du BEUC, Monique Goyens. « La situation est plus qu’alarmante. Les smartphones sont utilisés pour espionner tous les mouvements ». « Google traite des données personnelles extrêmement détaillées et exhaustives sans fondement juridique approprié, et les données sont acquises par le biais de techniques de manipulation », a fait valoir Gro Mette Moen, une responsable de l’organisation norvégienne. « Les données de localisation peuvent révéler beaucoup de choses sur une personne : ses mouvements en temps réel, les endroits qu’elle fréquente régulièrement, ses routines quotidiennes, ses intérêts, etc », note l’organisation norvégienne dans sa plainte [...] Le suivi constant de la localisation et l’agrégation des données de localisation dans la durée peuvent être utilisés pour dresser des portraits très détaillés des individus et en déduire leurs croyances religieuses, leurs inclinations politiques et leur orientation sexuelle entre autres choses », souligne-t-elle.

 

Inégalités : une autre approche ( collectif Stiglitz )

Inégalités : une autre approche ( collectif Stiglitz )

Un collectif, composé notamment du prix Nobel Joseph Stiglitz, de Jean-Paul Fitoussi et de Martine Durand, directrice des statistiques et des données à l’OCDE, appelle à mieux mesurer les effets de la crise et à se pencher sur « la qualité de la croissance. » Ils plaident notamment pour une approche qui va bien au delà de la mesure du PIB en insistant sur la notion de bien-être.  » La crise de 2008 et ses répercussions montrent pourquoi il est nécessaire de changer de perspective. La perte de PIB qui en a résulté n’a pas été l’événement ponctuel et temporaire prédit par les modèles macroéconomiques classiques. Le fait que ses effets perdurent donne à penser que la crise a provoqué la perte définitive de grandes quantités de capital, non seulement sous la forme de machines et de structures, mais aussi de manière déguisée : à travers le recul des formations des personnes en emploi, les séquelles permanentes que les jeunes subissent en entrant sur le marché du travail en période de récession et le discrédit dans lequel le système économique est tombé, car jugé ‘truqué’ au profit de quelques-uns. » Et l’heure est cruciale. Dans un récent sondage réalisé par BVA pour la Tribune, près de trois quart des Français interrogés (72%) se reconnaissent dans les revendications exprimées par les « gilets jaunes ». Le rapport des experts souligne que, en plus de nuire à la sécurité économique, la crise de 2008 a réduit la confiance de la population à l’égard des institutions et de nombreux résultats électoraux ont illustré cette défiance ces dernières années. Face aux lacunes des politiques publiques en matière de pauvreté et d’inégalités, les experts invitent les gouvernements et institutions à prendre en considération des indicateurs plus adaptés pour mesurer l’insécurité économique. D’autres outils « auraient révélé que les conséquences de la récession étaient beaucoup plus lourdes que ne l’indiquaient les statistiques fondées sur le PIB. » Au lieu d’imposer un grand nombre de mesures d’austérité à des pays déjà en souffrance et se focaliser sur les dépenses publiques, les États auraient pu adopter des politiques économiques qui auraient pu favoriser la croissance à plus long terme, soulignent les économistes. « L’inadéquation de la riposte à la crise a été accentuée par le fait qu’une attention excessive a été accordée aux conséquences des dépenses publiques sur la dette des États, alors que ces dépenses auraient pu prendre la forme d’investissements qui auraient ajouté des actifs dans le bilan des administrations.« Les politiques publiques menées par le gouvernement souffrent parfois d’un manque d’évaluation de leur efficacité. Face à ce déficit, le collectif d’experts recommande de dresser un tableau de bord d’indicateurs « qui renseignerait sur la manière dont la population vit les chocs économiques, sur les moyens dont elle dispose pour les amortir et sur l’adéquation du système de protection sociale en place contre les grands risques. » En France, des parlementaires réclament plus de moyens pour évaluer les politiques publiques menées. Dans un rapport parlementaire publié au printemps, les auteurs citaient le professeur d’économie Marc Ferracci à l’université Paris 2 Assas qui expliquait que  »pour réconcilier les citoyens avec l’État, il faut produire de l’information claire, fiable, transparente et indépendante. »

 

Le racket de Western Union et La Banque Postale

Le racket de  Western Union et La Banque Postale

 Une plainte a été déposée par: l’association UFC-Que Choisir contre  les leaders mondiaux des transferts d’argent internationaux, auprès du procureur de la République, pour « pratiques commerciales trompeuses. » et notamment tarifs prohibitifs et absence de  transparence. L’association de défense des consommateurs reproche aux deux groupes américains,  Western et money gram, l’opacité et le niveau trop élevé de leurs tarifs, en particulier des « frais de change cachés », qui s’élèveraient à 110 millions d’euros en 2017 sur un total estimé de 680 millions d’euros de commissions liées aux transferts d’argent depuis la France. Le volume des transferts d’argent en France seraient de 19 milliards d’euros, dont 9 milliards en zone euro (domaine où les frais sont plafonnés). Le coût moyen à 6,7% de la somme envoyée, soit 11,40 euros pour un envoi de 170 euros. »  Des alternatives existent, notamment des startups de la Fintech comme WorldRemit ou TransferWise,  L’UFC dénonce un « double jeu de La Banque Postale » qui qui prend une importante marge sur celui de Western Union réalisé en bureau de poste, alors que les populations concernées ont généralement des revenus modestes.

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