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Archive mensuelle de novembre 2018

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Polémique Pétain : encore une idiotie de Macron !

Polémique Pétain  : encore une idiotie de Macron !

 

Il se confirme que Macron accumule les bourdes dans de plus en plus de domaines. Dans le domaine économique avec sa politique contrat cyclique qui va tuer la croissance, dans le domaine social ou le président des riches tue le pouvoir d’achat, maintenant dans le domaine culturel ou Macron confond histoire et commémoration. En effet Pétain n’a sans doute pas sa place dans une commémoration dont par définition l’objet est de célébrer un événement le plus souvent heureux et marquant. C’est un choix et non un travail historique. Pour 14-18 l’objet était surtout de rendre- hommage aux poilus et à la paix et non à l’environnement politique, militaire et économique de l’époque. Les historiens demeurent en effet très partagés sur l’objet et les résultats de l’immense massacre de 14–18 avec notamment ce traités de Versailles qui prépara la guerre mondiale 39 45. Dès lors, on  demande pourquoi Macron a souhaité rendre aussi hommage à Pétain. Emmanuel Macron a expliqué mercredi qu’il « ne pardonnait rien » des actes de Philippe Pétain mais qu’il « ne gommait rien » de l’Histoire de France, tout en accusant les médias de « créer des polémiques », après avoir jugé « légitime » de rendre hommage à ce « grand soldat » de la Première Guerre mondiale. Interpellé sur cette question macro répond comme on parlerait dans un bistrot : « Je ne suis pas dans votre bocal ».  »Vous créez des polémiques tous seuls, mes enfants. Vous êtes… Je ne suis pas dans votre bocal. (…) Le maréchal Pétain, quand il a dirigé la France pendant la Deuxième Guerre mondiale, a été complice de crimes profonds qui ont été reconnus, et la responsabilité de l’État français a été reconnue. Je l’ai dit, j’ai été très clair sur ce point. (…) Je ne pardonne rien, mais je ne gomme rien de notre histoire », a déclaré le chef de l’État, en déplacement dans l’Aisne. Or on ne demande pas un chef d’État de se transformer en historien mais de commémorer ce qui peut unir, ouvrir les consciences, favoriser la paix et le progrès. Avec les sept autres maréchaux de la Grande Guerre, Philippe Pétain devait être ainsi célébré samedi  (avant que l’Elysée revienne sur cette célébration aux Invalides  limitée à 5 généraux pour évincer Pétain !) …. »Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l’armée à la victoire ».  Comme chaque année. Mon chef d’état-major sera présent à cette cérémonie », a dit Emmanuel Macron, interrogé par des journalistes. Des maréchaux qui ont leur part d’ombre et de lumière pour s’être aussi conduits comme des bouchers.  Dans l’opinion, le Président du Souvenir français depuis 2015, Serge Barcellini  s’inquiète de cette dérive de la dérive de la commémoration. Cet ancien professeur d’histoire a été à plusieurs reprises directeur de cabinet de ministres en charge du dossier et il a notamment dirigé l’Office national des anciens combattants (Onac). :  Ce centenaire de la Première guerre mondiale est une réussite. Jamais autant de gens, et notamment de jeunes, ne sont autant intéressés à cette mémoire. Mais j’ai toujours redouté que dans « politique de mémoire », le mot « politique » prenne le pas sur celui de mémoire », et nous n’en sommes pas loin… Prenons l’« itinérance » du Président….. 

Le mandat de Macron, est déjà terminé ?

Le mandat de Macron, est déjà terminé ?

 

Chaque jour ou presque macro montre les limites et les contradictions du en même temps sorte  de cocktail entre des réformes approximatives et souvent injustes et l’immobilisme voire le laisser-aller. 70 à 80 % des Français ne se font plus aucune illusion quant aux résultats de Macron sur les principaux enjeux sociaux économiques du pays. La chute catastrophique dans les sondages, seulement 19% approuvent sa politique, justifie de donc s’interroger sur la vraie compétence de l’intéressé  et sur sa légitimité politique. Certes juridiquement, il est élu pour une durée de 5 ans mais sa chute inexorable et dramatique conduira inévitablement à une crise politique. Plusieurs raisons à cet écroulement  qui devient inquiétant pour la crédibilité des réformes. D’abord et surtout l’hypercentralisation du pouvoir ce qui rend Macron responsable de tout. Lui-même fait tout pour incarner seul le changement. Macron fait tout, contrôle tout, même son parti réduit à un club de supporters avec à sa tête un responsable désigné par l’Elysée. Partout Macron impose le silence et une discipline de fer. Du coup,  les autres responsables sont à peu près transparents. Quand ils s’expriment,  c’est la langue de bois utilisée seulement pour paraphraser Macron. Autre élément la manque d’équilibre entre les mesures économiques et sociales.  Il se pourrait bien que cette  descente de Macron aux enfers continue pour de nombreuses raisons. La première sans doute est liée à la personnalité d’Emmanuel Macron  complètement imperméable à toute critique ;  critique incompatible avec sa posture jupitérienne. Le monarque républicain s’est d’ailleurs entouré de seconds couteaux relativement sans personnalité aussi bien au gouvernement, au Parlement que dans le parti en marche. L’exemple le plus caricatural est sans doute Griveaux, porte-parole du gouvernement, expert en langue de bois en « chaîne » qui a accepté de s’asseoir sur une chaise dont on avait coupé les pieds pour paraître moins grand que Macron lors de la signature publique d’une loi. La seconde raison est sans doute liée aux origines sociales et à la formation même de Macron. D’abord Macron est clairement un fils de milieux aisés, formé dans une école de jésuites. Contrairement à l’habillage de son CV, Emmanuel Macron n’a jamais été un spécialiste de politique économique. Il a certes été brillant mais dans le domaine littéraire. Ses seules expériences en économie se résument à son poste de co rapporteur d’une commission (où on cherche surtout des plumes pour faire la synthèse des propos d’experts) et son passage éclair chez Rothschild. Chez le banquier,  il a réalisé surtout une seule affaire en empochant au passage des millions de façon assez surprenante. Mais ce n’est pas ce ne serait pas la première fois qu’un banquier investit dans la carrière d’un futur politique. D’ailleurs Macron a été fortement soutenu par les milieux financiers lors de sa campagne. Emmanuel Macron n’a pas de légitimité sur le terrain économique et social. Il reprend surtout à son compte les discours d’économistes de  salons davantage présents à la télé que dans leurs labos de recherche  et/ou qui font écrire leurs bouquins par des doctorants. Macron reprend l’idéologie anglo-saxonne libérale  sans connaître réellement les fondements théoriques encore moins les réalités. Cela d’autant plus que dans les faits Macron est aussi  très étatiste. Le modernisme du président de la république se limite surtout au discours, dans les faits, il se montre plus  circonspect voir peu courageux. Exemple le renvoi aux calendes grecques de cette réforme de l’État ; un Etat qui plombe pourtant la compétitivité et l’initiative. Un renoncement pour ne pas déplaire sans doute aux réseaux d’énarques qui le soutiennent. Ce président se revendique ni de gauche ni de droite mais d’ailleurs, en réalité de nulle part car il ne dispose d’aucune assise politique et sociale réellement implantée dans le pays. Le parti en marche est en effet une fiction, une sorte de club de supporters sans structure, sans débat, sans réalité locale. Dès son arrivée au pouvoir, Macron a commis une grosse erreur stratégique en se montrant incapable d’équilibrer politique économique et politique sociale. Du coup avec ses mesures fiscales,  il a tué le pouvoir d’achat, la consommation des ménages et la croissance. Pire maintenant il est en train d’affecter sérieusement la confiance aussi bien auprès des consommateurs qu’auprès des chefs d’entreprises. Bref,  la descente aux enfers pourrait continuer car le contexte socio économique n’est pas très favorable aux réformes surtout si ce président continue de se montrer aussi distant voire méprisant et insensible à toute critique. En conclusion, Macron pourrait bien être lui-même son pire ennemi. Surtout quand il affirme qu’il suffit de traverser la rue pour résoudre le chômage.  Là on touche le sublime de l’incompétence méprisante !

 

 

« 40% des Français pour un pouvoir autoritaire »

« 40% des Français pour un pouvoir autoritaire »

Dans le sondage IFOP, Il ne s’agit pas de Français qui souhaitent un pouvoir de nature dictatoriale mais de français qui souhaitent une vraie autorité pour réformer le pays. Bref un peu le contraire du en même temps qui combine l’affichage de réformes plus ou moins justes, plus ou moins efficaces avec un certain immobilisme voire un certain laisser-aller. « 40% des Français sont donc favorables à un ‘pouvoir autoritaire’ pour réformer le pays en profondeur ».  Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, ce sondage est le reflet de « l’impuissance du politique à peser sur le cours des choses et à améliorer la vie des Français ». Cette tendance s’illustre notamment par les intentions de vote pour les prochaines européennes. En effet, si les principaux partis, dont celui d’Emmanuel Macron, sont en baisse dans les sondages, ce n’est pas le cas de celui de Marine Le Pen.  »Le Rassemblement national monte en puissance pour les élections européennes », affirme Frédéric Dabi, qui estime que le parti profite des thématiques actuelles de l’agenda politico-médiatique.

«J’assume »! La formule idiote de Macron

«J’assume »! La formule idiote de Macron

 

 Comme les membres du gouvernement sont tenus à une stricte discipline pour ne pas dire à une certaine forme de dictature en matière de communication, ils reprennent tous bêtement la formule de Macron : « j’assume », une formule complètement idiote qui indique bien le vide de la pensée. D’abord parce que « assumer » a  une double signification : reconnaître un fait ou en supporter les charges. Or pour ce qui concerne plus particulièrement la fiscalité et notamment le carburant, ce n’est ni Macron,  ni les membres du gouvernement qui supportent les charges de l’augmentation de l’essence puisqu’ils circulent gratuitement, aux frais du contribuable bien sûr. Il faudra que les experts en communication se montrent un peu plus créatifs pour faire remonter la crédibilité du gouvernement au lieu de se contenter de promouvoir cette formule idiote et contradictoire. Ce qui est certain, c’est que le président ne pourra pas assumer longtemps cette impopularité sauf à mettre en cause sa légitimité politique. Certes sa légitimité juridique ne peut être discutée mais la fin de son mandat risque d’être pathétique s’il n’est plus soutenu que par 10 ou 15 % de l’opinion publique. Ce qui est probable compte tenu de sa descente aux enfers en matière de popularité.

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Elections Etats-Unis: chambre des représentants aux Démocrates, sénat aux Républicains, pas de « vague » anti-Trump

Elections Etats-Unis: chambre des représentants  aux  Démocrates, sénat aux Républicains, pas de « vague » anti-Trump

 

Pour les deux camps, une sorte de victoire à la Pyrrhus les démocrates récupèrent la chambre des représentants mais la « vague » anti-Trump un temps annoncée n’a pas eu lieu et les républicains conservent le Sénat. Cette victoire démocrate à la chambre basse devrait cependant  être suffisante pour entraver l’action du 45e président des Etats-Unis jusqu’à la fin de son mandat en 2021. « Un Congrès (ensemble des deux chambres) démocrate va œuvrer à des solutions qui nous rassemblent, car nous en avons tous assez des divisions », a déclaré Nancy Pelosi, la chef des démocrates à la Chambre des représentants, en promettant de restaurer les « contrepouvoirs constitutionnels ». Deux ans après la victoire choc de l’homme d’affaires, propulsé à la Maison Blanche sans la moindre expérience politique ou diplomatique, les Américains se sont pressés en nombre dans les bureaux de vote.

 

 

Taxe Gafa : devant l’Allemagne la France se couche

 

Inutile de tourner autour du pot, la France vient de se coucher devant l’Allemagne en acceptant de reporter la réflexion à plus tard. On sait que la France est notamment à l’origine de cette taxe forfaitaire sur le chiffre d’affaires pour compenser l’insuffisance voir l’absence totale d’impôts sur les Gafa et autres grandes entreprises numériques. Or l’Allemagne inquiète par les futures relations commerciales entre les États-Unis et l’Europe veut protéger ses exportations. Elle craint donc des mesures de rétorsion de la part du président américain si une taxe est décidée par l’Europe sur les Gafa. Du coup, la France est bien obligée de se coucher devant l’Allemagne qui comme d’habitude privilégie ses intérêts.  Pour ne pas avouer sa défaite, Bruno Le Maire s’est dit mardi «ouvert à un report de l’entrée en vigueur» de ce projet de nouvel impôt visant les géants du numérique. Un projet lancé en mai dernier à l’initiative de la France en compagnie de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne et l’un des chevaux de bataille d’Emmanuel Macron qui souhaite ainsi démontrer la capacité de l’Europe à agir et à mettre fin à son impuissance dans ce domaine, à quelques mois des élections européennes. Mais si la France a réussi à convaincre nombre de pays au départ récalcitrants, comme le Luxembourg ou les Pays-Bas, elle s’est heurtée à l’opposition persistante de l’Irlande, des pays scandinaves (Danemark, Suède et Finlande) et plus étonnamment de l’Allemagne qui, après avoir appuyé cette initiative, a préféré temporiser de peur de ranimer la guerre commerciale avec les Américains. Reste à savoir si la France faute d’accord européen appliquera elle-même sa propre taxe sur les Gafa à comme l’avait promis Bruno Lemaire.

 

Aide aux transports : « impossible » (Hervé Morin)

Aide aux transports : « impossible » (Hervé Morin)

 

Hervé Morin, Le président de l’association des Régions de France, a expliqué sur Europe 1 que « les collectivités sont incapables de financer » une aide suffisante pour compenser la hausse du prix du carburant.

«  Pour Hervé Morin, président de l’association et de la région Normandie, « cette équation financière est absolument impossible ». « Les collectivités sont incapables de financer une compensation suffisante représentant des volumes absolument gigantesques », estime-t-il. Un tel dispositif « est absolument hors de proportion dans des budgets régionaux où trouver un ou deux millions d’euros représente déjà une gageure », s’emporte Hervé Morin. Il préconise donc que les « recettes de TVA supplémentaires, liées à l’augmentation des taxes et du prix du baril » que le gouvernement va percevoir, « soient affectées à nos compatriotes les plus modestes ». Christian Estrosi, de son coté,  ne veut pas que l’Etat se décharge à chaque fois sur les collectivités ».  »Christian Estrosi, président de la Métropole Nice Côte d’Azur, estime de son côté que « cette idée de défiscaliser cette contribution est un constat d’échec par rapport à ce qu’Emmanuel Macron a initié avec le gouvernement, c’est-à-dire faire monter le coût du diesel et de l’essence ». « Je ne veux pas que l’Etat se décharge à chaque fois sur les collectivités », dénonce-t-il, également sur Europe 1. Le rôle des régions « n’est pas de compenser les mesures fiscales nationales », complète par ailleurs l’association de Régions de France dans son communiqué.

Chèque Carburants : une cathédrale administrative pour 20 €

Chèque Carburants : une cathédrale administrative pour 20 €

 

En réponse à la grogne montante concernant la hausse du carburant, Macron a sorti un gadget en reprenant l’expérience des Hauts de France qui consiste à attribuer une indemnité kilométrique pour ceux  qui travaillent. Une sorte de cathédrale administrative (qui exclut aussi ce qui ont absolument besoin de leur voiture pour d’autres motifs que leur travail) alors qu’il aurait été aussi simple de supprimer purement et simplement l’augmentation prévue au 1er janvier. De toute manière les modalités de cette indemnité kilométrique ne sera pas au point avant le début de l’année prochaine. La région des Hauts-de-France a mis en place une aide au transport pour les particuliers de 20 euros par mois. Pour la percevoir, il faut remplir plusieurs critères. Il faut d’abord habiter à plus de 30 kilomètres de son lieu de travail et ne pas avoir d’autres choix que de prendre la voiture. Ensuite, il faut être en CDI ou en CDD de plus d’un an ou bien être employé avec le statut d’apprenti. Enfin, il y a des conditions de ressources : pour bénéficier de l’aide, il faut gagner moins de deux fois le Smic, soit moins de 2.347,20 euros nets par mois. L’aide mise en place dans les Hauts-de-France est la première expérimentation de ce type. Toutefois, il existe déjà, à l’échelle nationale, des dispositifs facultatifs d’indemnisation pour les salariés. Le plus connu est l’indemnité kilométrique, qui permet aux salariés de faire passer en frais professionnels les dépenses engagées dans le cadre de l’utilisation de son véhicule personnel pour le trajet domicile-travail. Si la personne est contrainte à ce choix par l’absence de solutions de transports en commun, l’indemnité est exempte de cotisations. Cette indemnité doit faire l’objet d’un accord au sein de l’entreprise. Autre option à disposition des entreprises et des salariés : le versement d’une prime transport de 200 euros. Cette aide, qui doit là aussi être prévue dans le cadre d’un accord collectif, permet de compenser, dans la limite de 200 euros par an, les frais de carburant (ou d’alimentation des véhicules électriques) engagés pour le trajet domicile-travail. Quand elle existe, la prime concerne uniquement les salariés qui habitent en dehors de l’Île-de-France, sont éloignés des transports urbains ou sont forcés d’utiliser leur véhicule personnel à cause de leurs horaires de travail. Reste un obstacle de taille à cette cathédrale administrative : son financement. Heures les régions pour l’instant dans leur majorité se refusent à assumer ce financement. Pourtant d’après le gouvernement, le financement serait probablement pris en charge par les régions et les entreprises. En revanche, l’État défiscaliserait cette aide, ce qui n’alourdirait pas les impôts des bénéficiaires. Enfin, le gouvernement réfléchit à faciliter la prise en charge des frais d’essence par les entreprises pour les inciter à établir des dispositifs d’indemnité kilométrique ou de prime.

 

Banlieue: trois kalachnikovs et un lance-roquette : De mieux en mieux !

Banlieue: trois kalachnikovs et un lance-roquette : De mieux en mieux !

Régulièrement de règlements de compte sur fond de trafic de drogue, des violences partout à l’école, contre les services et bâtiments publics, un lynchage. Cette fois ce sont rois kalachnikovs, un lance-roquettes et un fusil à pompe qui ont été retrouvés ce mardi dans une voiture stationnée à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris de source proche de l’enquête.  Les armes ont été saisies par des policiers de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) et de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, a précisé cette source, confirmant une information d’Europe 1.La voiture était stationnée dans une rue près du quartier des Francs-Moisins. Aucune interpellation en lien avec l’affaire n’avait eu lieu mardi soir.  En août 2017, un lance-roquettes, des explosifs, du matériel de police, et plusieurs kilos de cannabis avaient été retrouvés dans une autre cité de la ville, la cité Jacques-Duclos, minée par le trafic de drogue. Une occasion pour les élites de découvrir la violence des banlieues et de s’en offusquer à droite comme à gauche. Comme si le phénomène était nouveau. En fait le terme banlieue sensible est même inapproprié car le phénomène touche presque tous les quartiers des grandes villes. Officiellement on compte près de 800 quartiers sensibles en France ;  en fait,  il y en a bien davantage et chaque ville (même les plus petites de 10 000 à 30 000 habitants) est affectée. Ce qui caractérise ces zones c’est d’abord leur état juridique de non-droit : les services officiels hésitent à s’y rendre. C’est surtout le marché généralisé de la drogue avec souvent des échoppes sur le bord des trottoirs au vu de tous. On vient y faire son marché. Ensuite la violence précisément entre bandes pour se partager le gâteau. Le chômage est un mal endémique avec 25 à 30 % de jeunes sans emploi dont beaucoup ont abandonné l’école avant 12 ans. Avec aussi en toile de fond un communautarisme qui refoule les valeurs et les usages de la république aux frontières du quartier. Dans ces zones, à partir d’une certaine heure dans la soirée il ne fait pas bon de se promener à pied. Régulièrement des violences sont signalées : violence verbale, violence physique avec la distraction préférée qui consiste à brûler des voitures. Les municipalités locales, les services officiels et la presse sont relativement complices et font tout pour qu’on évite de parler de ces différents débordements. Encore une fois, il ne s’agit pas seulement des quartiers des grandes villes type Paris, Marseille ou Lyon mais de toutes les villes moyennes et même petites. Des sortes de zones hors la république que les services officiels finalement tolèrent en considérant qu’ainsi on arrive à circonscrire le mal géographiquement. Un aveuglement, une hypocrisie et un manque de courage qui fait honte à la république et menace évidemment la cohésion de la société. Comment nous élites pourrait-il d’ailleurs connaître cette réalité puisque pour la quasi-totalité il n’habite pas dans ces zones et ne fréquentent pas les habitants qui y résident.

Croissance Zone euro : tassement

Croissance Zone euro : tassement

 

Après le très mauvais résultat du troisième trimestre (seulement plus 0,2 % pour le PIB), la zone monétaire a enregistré sa plus faible croissance depuis plus de deux ans au mois d’octobre. L’indice composite Markit qui mesure l’activité globale est passé de 54,1 en septembre à 53,1, son plus bas niveau depuis septembre 2016. Pour Chris Williamson, chef économiste chez Markit, « les données PMI d’octobre mettent en évidence un début de quatrième trimestre décevant pour le secteur privé de la zone euro [...] La confiance des entreprises chutant à son plus bas niveau depuis la fin de l’année 2014. » Pour les pays de la zone euro, les perspectives économiques s’assombrissent à quelques mois des élections européennes. L’incapacité de l’union à réduire les déséquilibres macroéconomiques entre les pays pourrait encore menacer l’avenir politique et économique du Vieux Continent déjà affaibli par la montée des populismes et des divisions toujours plus visibles. . Selon les enquêtes menées par le cabinet Markit, le secteur manufacturier affiche ses plus faibles performances depuis près de quatre ans. Et ces difficultés pourraient s’amplifier durant le dernier trimestre 2018. « Au vu des dernières données de l’enquête, le secteur manufacturier pourrait glisser en zone de contraction d’ici la fin de l’année, à moins d’un regain de croissance au cours des prochains mois. La tendance est toutefois fermement orientée à la baisse pour la fin du trimestre, le volume du travail en cours diminuant pour le deuxième mois consécutif et les perspectives d’activité se repliant à un plus bas de près de six ans, » expliquait Chris Williamson le 2 novembre.  Du côté des services, les chiffres ne sont guère rassurants. Les résultats dévoilés dans le communiqué signalent que l’indice composite, qui mesure l’activité des services, est en repli par rapport à son niveau de septembre (53,7 contre 54,7 au mois dernier).

« Force noire » de 14-18 : hommage tardif …….et gratuit

« Force noire » de 14-18 : hommage tardif …….et gratuit

 

 

Un hommage tardif et bien gratuit concernant les soldats africains ayant combattu leur de la première guerre mondiale. Pour la plupart, des hommes enrôlés d’office qui ont servi de chair à canon notamment dans le régiment des tirailleurs sénégalais. À l’occasion de cet hommage on a évoqué le chiffre de 200 000 soldats africains et le chiffre de 30 000 morts. La vérité c’est sans doute qu’on est plus proche du chiffre de 80 000 à 100 000 pour la simple raison que pendant longtemps l’état major ne comptait pas les morts  africains pour ne pas alourdir la facture de l’horreur. Un scandale évidemment d’autant que ces combattants africains ont ensuite pour beaucoup été privé d’indemnités et de pensions qu’ils méritaient. En outre la France à partir de la décolonisation, a bloqué le montant des  indemnisations des combattants de toutes les guerres de 14-18 bien sur, de 39 45 et des guerres coloniales. Finalement le contentieux a été réglé 50 ans après. C’est-à-dire qu’il y avait déjà longtemps que nombre de combattants étaient morts. . Après notamment  la sortie du film Indigènes évoquant le rôle des troupes nord-africaines en Europe en 1943-1945, le Parlement français a finalement voté le 15 novembre 2006 la revalorisation des pensions des soldats des ex-colonies dans le cadre du budget 2007 des anciens combattants. « 84 000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devraient en bénéficier », s’ils se manifestent ! Nombreux de ces combattants avec le temps n’ont jamais été capables de produire les documents nécessaires pour justifier leur demande, en outre surtout la plupart était morts. Ces combattants ont pourtant manifesté une conduite exemplaire. Pour parler clair,  ils ont servi de chair à canon, beaucoup d’autres sont morts de maladie dans les tranchées froides et humides qui contrastaient évidemment avec le climat africain. Emmanuel Macron et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ont honoré mardi à Reims la mémoire des “héros de l’armée noire”, ces 200.000 soldats africains venus combattre aux côtés de la France lors de la Première Guerre mondiale. Le chef de l’Etat français et son homologue ont participé à une cérémonie dans le parc de Champagne à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918 avec honneurs aux drapeaux, hymnes, revue des troupes et inauguration officielle du “monument aux héros de l’armée noire”. “Près de 200.000 combattants africains ont accouru à la rescousse pendant la Première Guerre mondiale, ils se sont battus, de jour et de nuit, pour la France mais pour eux-mêmes aussi” a dit le président malien invité pour la cérémonie. . “Ils ont saigné pour la paix du monde”. On aurait pu ajouter que des centaines de combattants ’africains furent exécutés ou blessés par l’armée française   en 1944 à Dakar  (Le massacre de Thiaroye)  à l’occasion de  la manifestation des tirailleurs qui réclamaient  leurs indemnités et pensions.

Croissance : tassement en zone euro et surtout en France

Croissance : tassement en zone euro et surtout en France

 

Le net tassement enregistré en octobre pour la zone euro par Markit en octobre et la perspective de mauvais résultats   pour le dernier trimestre annonce la dégradation progressive de la croissance jusqu’en 2020 Les dernières perspectives de la Banque centrale européenne ne prévoit pas d’éclaircies à l’horizon 2020. L’institution prévoit en effet un ralentissement du PIB en volume passant de 2% en 2018, à 1,8% en 2019 et 1,7% en 2020.  Des éléments qui confirment l’analyse de Rexecode.  L’institut Rexecode est très pessimiste pour la croissance française  en 2019. L’institut économique proche du patronat voit la croissance française ralentir à 1,3% en 2019 – après 1,6% cette année – un niveau bien inférieur à la prévision de 1,7% de l’exécutif. Rexecode se félicite des mesures déjà engagées mais estime qu’elle ne prévoit d’effet qu’à moyen terme. En gros,  ces mesures entraîneront une augmentation du PIB de 1 % mais seulement à horizon de cinq à sept ans. Pour parler clair,  l’effet à court terme sera presque nul sur la croissance et sur l’emploi. L’institut insiste donc sur la nécessité d’alléger encore la fiscalité sur l’appareil de production. Les économistes de l’institut plaident pour “un renforcement aussi rapide que possible du potentiel de croissance” de l’économie française, même s’ils notent que les réformes déjà mises en œuvre depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron devraient exercer des effets bénéfiques à moyen terme sur la croissance potentielle et l’emploi. Selon eux, les mesures engagées, ainsi que celles prévues dans les textes budgétaires pour 2019, stimuleront le produit intérieur brut (PIB) potentiel de la France de 0,9 à 1,3 point à un horizon de cinq à sept ans. “En termes d’emploi, l’impact serait un supplément de créations d’emplois de l’ordre de 250.000 à 300.000”, précisent-ils. “Au total, au stade actuel, le bilan prévisible de l’ensemble des mesures est positif pour le moyen terme, mais insuffisamment pour obtenir une trajectoire macroéconomique et budgétaire cohérente avec les objectifs affichés pour le quinquennat”, observent les économistes de Rexecode.

 

La croissance victime de la fiscalité énergétique

La croissance victime de la fiscalité énergétique

 

 

Avec les hausses de fiscalité générale Macron a fortement handicapé la croissance. Avec l’augmentation des taxes sur le carburant et le fioul,  il est en train de finir de la tuer. En effet les mesurettes annoncées sur Europe 1 ne prendront pas effet avant 2019, si toutefois elles s’appliquent car les régions ne sont pas sont prêtes à les fiancer.  La hausse du prix des carburants (et autres fioul et gaz) va en effet représenter  d’ici la fin de l’année de l’ordre de 2 % du pouvoir d’achat. Tous les instituts de prévision prévoient que la France aura du mal à dépasser 1,5 % de croissance en 2018 alors que ces mêmes instituts prévoyaient 2,3% d’augmentation du PIB et que le gouvernement avait retenu 2 %. On pourrait certes attribuer le tassement de la croissance au ralentissement de la dynamique internationale toutefois la prévision française est inférieure à la moyenne de la zone euro qui se situera autour de 2 %. Le différentiel est important dans la mesure où la perspective d’activité de la France ne rend plus possible ni la réduction du chômage,  ni les équilibres financiers. Et la situation risque d’être encore plus mauvaise en 2019. L’Institut Rexecode proche du patronat n’envisage plus qu’une progression de 1,3 % du PIB (voir l’article sur cette projection).  l’OFCE de son coté  fournit des éléments d’explication sur ce recul de la croissance française « La reprise est heurtée par un certain nombre de phénomènes «a rappelé l’économiste Mathieu Plane. À l’échelle de la France, plusieurs facteurs peuvent expliquer le trou d’air de la croissance entre janvier et juin. Parmi les freins évoqués par l’OFCE, figurent un calendrier fiscal défavorable et une consommation des ménages en berne. « Environ deux tiers de cet écart de croissance (entre la France et celui de la zone euro hors France) s’expliquent par la mauvaise performance de la consommation des ménages, conséquence directe du choc fiscal de début d’année, » a expliqué Mathieu Plane. La mise en œuvre des mesures fiscales a clairement pesé sur le pouvoir d’achat des ménages et in fine sur la consommation, traditionnel moteur de la croissance française. L’augmentation de la fiscalité directe avec la hausse de la CSG « non compensée intégralement par la baisse des cotisations salariés » et la hausse de la fiscalité indirecte sur le tabac et les carburants ont également pesé sur le portefeuille des ménages. « À eux seuls, ces deux facteurs ont pesé à hauteur de -0,8 point sur le revenu brut disponible des ménages au premier trimestre. » « Le phénomène du calendrier fiscal devrait se reproduire en 2019 et 2020 souligne Mathieu Plane, « avec une hausse programmée de la fiscalité indirecte chaque début d’année et une montée en charge de la réforme de la taxe d’habitation sur le quinquennat avec des effets attendus en fin d’année. » Outre le calendrier fiscal, la grève dans les transports a également pesé sur la consommation des Français. « La consommation de transport des ménages a ainsi baissé de 2,7 % au deuxième trimestre 2018, ce qui est la plus forte baisse depuis la fin 1995, contribuant à hauteur de – 0,1 point à la consommation totale. »  Les températures plus élevées du printemps ont également entraîné une baisse de la consommation d’énergie. Normalement on espère un rebond de la consommation du fait de l’amélioration du pouvoir d’achat : autour de 2 %. Mais justement ce rebond pourrait être annulé par la hausse des carburants. Le problème c’est que parallèlement l’inflation elle aussi reprend de sa vigueur et se situe sur une tendance annuelle de 2,3 %. Autant dire que cette inflation va annuler la hausse du pouvoir d’achat. Pour conclure, le manque d’équilibre entre les orientations économiques et les mesures sociales ont clairement pesé sur le pouvoir d’achat, la consommation des ménages et la croissance. En clair, Macron a tué la croissance en 2018.

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