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Archive mensuelle de octobre 2018

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Fermeture de Fessenheim: une escroquerie

EDF -

Fermeture de Fessenheim: une escroquerie

 

Rebelote pour la promesse de fermeture de Fessenheim. On se souvient que François Hollande avait promis cette fermeture pour la fin du quinquennat précédent en 2017 et que Ségolène Royal avait évoqué l’échéance de 2018. François de Rugy, le nouveau ministre de l’environnement a repris  à son compte les promesses de coiffeur. Fait nouveau, il considère qu’il faut maintenant déconnecter la mise en service de Flamanville de la fermeture de Fessenheim. Edf annonce de son coté qu’elle ne prolongera pas Fessenheim au-delà de 2022. Dès lors pourquoi ne ferme-t-il pas plutôt que prévu la centrale de Fessenheim sachant qu’on ne sait plus très bien quand sera mise en service Flamanville vers 2020, 2021ou  plus tard. On pourra toujours justifier d’éléments techniques au dernier moment pour reporter la fin de Fessenheim., Cette annonce est évidemment une pure fumisterie dans la mesure il s’agit de sacrifier une centrale sur l’autel de l’écologie afin de justifier le maintien,  la prolongation de 20 ans de toutes les autres et même le développement de trois à six centrales EPR dans les 10 ans à venir. Tout cela relève de la même arnaque que celle aussi de Mitterrand qui avait renoncé au projet d’une seule centrale à Plogoff pour mieux justifiait le développement des autres. L’EPR de Flamanville, dont la facture initiale a déjà triplé, à plus de 10 milliards d’euros, accuse aujourd’hui six ans de retard. Il aurait dû entrer en production en 2012 avant qu’une série d’incidents, liés notamment à la qualité des soudures, entravent sa progression. Cette semaine, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASM) a pointé «une défaillance de la surveillance» de l’électricien sur son chantier. Interrogée par Le Figaro, l’entreprise répond qu’elle a engagé «une surveillance encore plus accrue à Flamanville dès la détection des écarts de qualité sur certaines soudures et qu’elle va travailler avec l’ASN pour étendre la revue de la qualité de certains matériels». À défaut de connaître le calendrier de Flamanville, le gouvernement tente d’établir celui de Fessenheim: l’État va débloquer 10 millions d’euros dès le 1er janvier 2019 pour aider à la reconversion économique de la zone autour de la centrale actuelle, a dit de son côté Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État à la Transition écologique. 10 millions jetés par les fenêtres comme les autres centaines de millions qu’on consacre  aux inutiles éoliennes qui font croire à l’opinion que les moulins à vent peuvent remplacer le nucléaire. Une autre politique énergétique sur le long terme est sans doute possible mais encore faudrait-il tenir compte des réalités et arrêter les promesses de coiffeur des gouvernements successifs.

 

La CSG des retraités : pas de dégressivité

La CSG des retraités : pas de dégressivité

Ce qu’a  décidé la ministre de la santé. Agnès Buzyn s’est en effet dite opposée à une CSG plus progressive pour les retraités comme le prévoit un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), examiné à l’Assemblée à partir de mardi.

« Les parlementaires sont évidemment très sollicités par leurs électeurs sur le sujet », reconnaît la ministre dans cet entretien mis en ligne lundi sur le site du quotidien économique, alors que les retraités ont encore manifesté jeudi contre la baisse de leur pouvoir d’achat après la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) et une revalorisation des pensions limitée à 0,3% en 2019. Mais « il faut arrêter de créer des seuils, qui génèrent ensuite des débats sans fin et des incompréhensions », ajoute-t-elle, en soulignant qu’elle n’est « pas favorable » à une CSG « plus progressive » pour les retraités.

Un amendement déposé par des députés LREM prévoit que la hausse de 1,7 point de CSG serait annulée pour les retraités touchant moins de 1600 euros par mois et augmentée au-delà de 3000 euros. Le geste du gouvernement se limitera à  350.000 foyers exonérés de la hausse du taux de CSG de 1,7 point, pour un coût de 350 millions d’euros.

Alimentation bio moins cancérigène

Alimentation  bio moins cancérigène

25% du risque de cancer en moins chez les consommateurs réguliers d’aliments issus de l’agriculture biologique, selon une étude publiée lundi dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medicine. La baisse est même est 34% pour les cancers du sein chez les femmes ménopausées et de 76% pour les lymphomes, d’après cette étude menée sur un vaste échantillon par une équipe mêlant notamment des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).“Bien que le lien de cause à effet ne puisse être établi sur la base de cette seule étude, les résultats suggèrent qu’une alimentation riche en aliments bio pourrait limiter l’incidence des cancers”, est-il précisé dans un communiqué de presse. Les scientifiques avancent deux hypothèses : la présence de résidus de pesticides à des doses plus élevées dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle et des teneurs potentiellement plus élevées en certains micronutriments bénéfiques pour la santé dans les aliments bio. Ces résultats, obtenus en étudiant un échantillon de 68.946 participants, dont une majorité de femmes, doivent encore être confirmés par de nouvelles enquêtes, précisent toutefois les chercheurs. Le Centre de recherche en épidémiologie et statistiques Sorbonne Paris Cité, à qui on doit l’étude, est composé de membres de l’Inra et de l’Inserm mais aussi du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et de l’université Paris XIII.

Vente d’armes en Arabie saoudite : L’Allemagne critique la France

Vente d’armes en Arabie saoudite : L’Allemagne critique la France

 

 

 

Sur le principe l’Allemagne a sans doute raison de critiquer la sur le principe, l’Allemagne a sans doute raison de critiquer la France qui entend maintenir ses ventes d’armes à l’Arabie Saoudite malgré la mort du journaliste dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre. La France a répliqué que ventes d’armes à l’Arabie Saoudite étaient entièrement sous contrôle y compris concernant le conflit du Yémen. Ses prises de positions respectives de la France de l’Allemagne ne sont pas dénuées d’une certaine hypocrisie. En effet l’Allemagne aura vendu cette année environ 400 millions d’armements à l’Arabie Saoudite. En ce qui concerne la France, l’Arabie Saoudite représente son deuxième marché de vente d’armes. Des intérêts économiques qui alimentent évidemment les prises de position. Notons aussi que l’Allemagne très intéressée par les marchés de l’Arabie Saoudite sur beaucoup d’autres produits industriels se fait par contre beaucoup plus discrète pour ne pas dire absente dans les conflits qui se déroulent dans la région notamment ceux à caractère terroriste. Salah n’enlève rien évidemment à l’ambiguïté des positions françaises.

Ces déclarations françaises s’inscrivent dans la ligne observée par l’exécutif depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui a noué une relation personnelle mais complexe avec le nouvel homme fort du royaume, le prince héritier Mohammed Ben Salman, surnommé “MBS”.

En marge d’un déplacement en Arménie le 12 octobre dernier, le chef de l’Etat avait également défendu la “politique extrêmement rigoureuse” de son pays en matière de contrôle des exportations de matériel de guerre.

“Nous ne faisons pas partie des fournisseurs sur ces matières-là de l’Arabie saoudite” sur le conflit au Yémen, avait-il dit sur France 24 et RFI. “Maintenant, il faut être clair, nous avons avec l’Arabie saoudite et les Emirats arabes un partenariat de confiance dans la région qui n’est pas commercial mais stratégique”.

La situation est délicate pour la France, qui a scellé avec l’Arabie saoudite pour plusieurs milliards d’euros de contrats ces dernières années. Selon un rapport parlementaire publié en juin, l’Arabie saoudite a été sur la période 2008-2017 le deuxième client de la France en matière d’armement, avec plus de 11 milliards d’euros de contrats.

“Une perte d’influence dans la région nous coûterait beaucoup plus cher que l’absence de vente d’armes”, tempère un membre du gouvernement.

Il s’agit avant tout “de ne pas perdre ‘MBS’ même s’il n’est bien sûr pas un enfant de chœur”, ajoute-t-il. “Si l’Arabie saoudite est déstabilisée, on aura des problèmes d’une tout autre ampleur”.

Fiscalité et carburant : Macron a tué la croissance

Fiscalité et carburant : Macron a tué la croissance

 

Avec les hausses de fiscalité générale Macron a fortement handicapé la croissance. Avec l’augmentation des taxes sur le carburant,  il est en train de finir de la tuer. La hausse du prix des carburants va en effet représenter  d’ici la fin de l’année de l’ordre de 2 % du pouvoir d’achat. Tous les instituts de prévision prévoient que la France aura du mal à dépasser 1,5 % de croissance en 2018 alors que ces mêmes instituts prévoyaient 2,3% d’augmentation du PIB et que le gouvernement avait retenu 2 %. On pourrait certes attribuer le tassement de la croissance au ralentissement de la dynamique internationale toutefois la prévision française est inférieure à la moyenne de la zone euro qui se situera autour de 2 %. Le différentiel est important dans la mesure où la perspective d’activité de la France ne rend plus possible ni la réduction du chômage,  ni les équilibres financiers. Et la situation risque d’être encore plus mauvaise en 2019. L’Institut Rexecode proche du patronat n’envisage plus qu’une progression de 1,3 % du PIB (voir l’article sur cette projection).  l’OFCE de son coté  fournit des éléments d’explication sur ce recul de la croissance française « La reprise est heurtée par un certain nombre de phénomènes «a rappelé l’économiste Mathieu Plane. À l’échelle de la France, plusieurs facteurs peuvent expliquer le trou d’air de la croissance entre janvier et juin. Parmi les freins évoqués par l’OFCE, figurent un calendrier fiscal défavorable et une consommation des ménages en berne. « Environ deux tiers de cet écart de croissance (entre la France et celui de la zone euro hors France) s’expliquent par la mauvaise performance de la consommation des ménages, conséquence directe du choc fiscal de début d’année, » a expliqué Mathieu Plane. La mise en œuvre des mesures fiscales a clairement pesé sur le pouvoir d’achat des ménages et in fine sur la consommation, traditionnel moteur de la croissance française. L’augmentation de la fiscalité directe avec la hausse de la CSG « non compensée intégralement par la baisse des cotisations salariés » et la hausse de la fiscalité indirecte sur le tabac et les carburants ont également pesé sur le portefeuille des ménages. « À eux seuls, ces deux facteurs ont pesé à hauteur de -0,8 point sur le revenu brut disponible des ménages au premier trimestre. » « Le phénomène du calendrier fiscal devrait se reproduire en 2019 et 2020″ souligne Mathieu Plane, « avec une hausse programmée de la fiscalité indirecte chaque début d’année et une montée en charge de la réforme de la taxe d’habitation sur le quinquennat avec des effets attendus en fin d’année. » Outre le calendrier fiscal, la grève dans les transports a également pesé sur la consommation des Français. « La consommation de transport des ménages a ainsi baissé de 2,7 % au deuxième trimestre 2018, ce qui est la plus forte baisse depuis la fin 1995, contribuant à hauteur de – 0,1 point à la consommation totale. »  Les températures plus élevées du printemps ont également entraîné une baisse de la consommation d’énergie. Normalement on espère un rebond de la consommation du fait de l’amélioration du pouvoir d’achat : autour de 2 %. Mais justement ce rebond pourraiat être annulé par la hausse des carburants. Le problème c’est que parallèlement l’inflation elle aussi reprend de sa vigueur et se situe sur une tendance annuelle de 2,3 %. Autant dire que cette inflation va annuler la hausse du pouvoir d’achat. Pour conclure, le manque d’équilibre entre les orientations économiques et les mesures sociales ont clairement pesé sur le pouvoir d’achat, la consommation des ménages et la croissance. En clair, Macron a tué la croissance en 2018.

 

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Mélenchon : Jaurès, César ou Georges Marchais ?

Mélenchon : Jaurès, César ou Georges Marchais ?

 

Mélenchon ne manque évidemment pas de qualité, ni de culture mais ses outrances disqualifient parfois son propos. À ses qualités de tribun, à ses références culturelles, Mélenchon ajoute un certain talent de comédien. On a cependant parfois des difficultés à saisir la réelle personnalité de l’intéressé qui se comporte selon les cas comme Jean Jaurès, Jules César ou encore Georges Marchais. Il est Jaurès quand il veut théoriser le socialisme et ambitionne de réunir toutes la famille de gauche. Malheureusement il devient souvent Jules César quand il négocie avec ses partenaires d’autres formations n’hésitant pas à les négliger voire à les maltraiter comme le parti communiste, le parti socialiste où les organisations d’extrême-gauche. Mélenchon conçoit l’union non pas comme un combat mais comme un ralliement à ses seuls positions. Le paradoxe chez Mélenchon c’est qu’il peut tout autant développer une analyse intellectuelle de haut niveau et peu après tombé dans le populisme le plus vulgaire voire insultant. Bref aussi faire du Georges Marchais en utilisant la caricature et la grossièreté il y a un côté sanguin chez Mélenchon qu’il a du mal à contrôler. Force est de reconnaître que Mélenchon a peu de concurrents quant à ses compétences oratoires, son seul ennemi : sans doute lui-même.

Affaire Mélenchon : 70 policiers, 9 magistrats, c’est beaucoup (Larcher)

Affaire Mélenchon : 70 policiers, 9 magistrats, c’est beaucoup (Larcher)

 

Gérard Larcher, président du Sénat, condamne certaines outrances de Mélenchon notamment vis-à-vis de la presse. Cependant il s’étonne de l’importance des moyens déployés par la justice et la police pour l’enquête (soupçons de surfacturation de frais de campagne électorale). On peut ne pas être d’accord avec les journalistes mais la liberté de la presse est consubstantielle à notre état de droit et à la démocratie », a assuré Gérard Larcher. « Le président du Sénat avec un certain humour s’est  cependant interrogé sur le dispositif juridico-policier mis en œuvre dans cette enquête. Une allusion à caractère politique sur cette perquisition un peu surdimensionnée par rapport à l’objet quand on sait par ailleurs que la plupart des candidats à la présidentielle de 2017 (ou des précédentes) sont pour le moins aussi coupables que Mélenchon(. Gérard Larcher regrette que la présence d’un avocat ne soit pas nécessaire lors d’une perquisition judiciaire comme c’est le cas des perquisitions douanières ou administratives Il a indiqué que le Sénat avait proposé cette présence pour les enquêtes du type de celle concernant Mélenchon.

Violence école : à l’image de la banlieue

Violence école : à l’image de la banlieue

 

Une violence à l’école qui est à l’image de celle de a banlieues et des quartiers sensibles.  A Créteil, Un élève de 16 ans a braqué un pistolet – qui se révélera par la suite factice – sur la tempe d’une de ses professeures. Un exemple  dramatique d’un climat très dégradé dans les collèges et lycées français. Des problématiques dépassent très largement l’éducation nationale », d’après les syndicalistes. Pour preuve, le lynchage d’un jeune de 17 ans mercredi 26 septembre, suite à un des règlements de compte entre bandes à Garches les Gonesses. Et l’occasion pour les élites de découvrir la violence des banlieues et de s’en offusquer à droite comme à gauche. Comme si le phénomène était nouveau. En fait le terme banlieue sensible est même inapproprié car le phénomène touche presque tous les quartiers des grandes villes. Officiellement on compte près de 800 quartiers sensibles en France ;  en fait,  il y en a bien davantage et chaque ville (même les plus petites de 10 000 à 30 000 habitants) est affectée. Ce qui caractérise ces zones c’est d’abord leur état juridique de non-droit : les services officiels hésitent à s’y rendre. C’est surtout le marché généralisé de la drogue avec souvent des échoppes sur le bord des trottoirs au vu de tous. On vient y faire son marché. Ensuite la violence précisément entre bandes pour se partager le gâteau. Le chômage est un mal endémique avec 25 à 30 % de jeunes sans emploi dont beaucoup ont abandonné l’école avant 12 ans. Avec aussi en toile de fond un communautarisme qui refoule les valeurs et les usages de la république aux frontières du quartier. Dans ces zones, à partir d’une certaine heure dans la soirée il ne fait pas bon de se promener à pied. Régulièrement des violences sont signalées : violence verbale, violence physique avec la distraction préférée qui consiste à brûler des voitures. Les municipalités locales, les services officiels et la presse sont relativement complices et font tout pour qu’on évite de parler de ces différents débordements. Encore une fois, il ne s’agit pas seulement des quartiers des grandes villes type Paris, Marseille ou Lyon mais de toutes les villes moyennes et même petites. Des sortes de zones hors la république que les services officiels finalement tolèrent en considérant qu’ainsi on arrive à circonscrire le mal géographiquement. Un aveuglement, une hypocrisie et un manque de courage qui fait honte à la république et menace évidemment la cohésion de la société. Comment nous élites pourrait-il d’ailleurs connaître cette réalité puisque pour la quasi-totalité il n’habite pas dans ces zones et ne fréquentent pas les habitants qui y résident.

 

Brexit : Londres coincé prêt pour période de transition

Brexit : Londres coincé  prêt pour  période de transition

 

Cette affaire du Brexit prend des allures tragico-comiques. En effet dès le départ, on savait que le referendum britannique était une arnaque politique. Dès le départ, on savait que la négociation serait longue et complexe, dès le départ on savait qu’il serait nécessaire de passer par uen période de transition. Barnier d’une par pour l’UE et  Le ministre britannique chargé du Brexit, Dominic Raab, viennent d’accepter uen période de transition. Le sommet européen récent n’a pu qu’acter l’absence d’accord entre l’union européenne et la Grande-Bretagne. De toute manière, il ne pouvait en être autrement puisque même si un accord avait pu être envisagé, il n’est pas du tout certain que Theresa May ait pu le faire entériner par sa majorité. Du coup, on va faire comme d’habitude : arrêter les pendules pendant une période dite de transition. Michel Barnier serait prêt à accepter une période de transition en principe d’un an qui débuterait le 29 mars 2019 On risque donc de vivre la dramaturgie habituelle avec le Brexit. D’abord de fortes oppositions, des tensions de plus en plus importantes vers la fin des négociations et soudain un compromis qui sauve la face pour tout le monde. Il est probable qu’on saura habiller le désaccord avec d’une part une période de transition, d’autre part l’ouverture de négociations sur le futur accord commercial. La question est économique mais elle est aussi politique car il faut sauver le soldat Teresa May. , dans les délais impartis, il  sera impossible de définir les relations commerciales précises entre la Grande-Bretagne et l’Europe. Il y a encore trop d’opposition sur des points essentiels entre les deux partis. Du coup, l’accord pourrait simplement acter que la rupture est consommée d’un plein accord mais qu’un processus est engagé pour redéfinir les échanges entre les deux zones considérées étant entendu que la complexité du dossier impose une période de transition. (En principe d’un an dit Barnier mais qui pourraiat durer davantage). Une manière de donner du temps au temps et surtout de ne pas trop interférer sur les prochaines élections européennes de 2019. Il s’agit aussi de sauver le soldat Theresa May qui ne dispose que d’une majorité politique très fragile. Un accord ambigu renforcerait de Theresa May et éviterait aussi de reposer la problématique d’un. Référendum. Toujours ambigu. Parmi les difficiles questions à résoudre le problème des relations entre la province  britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Si aucune meilleure solution ne devait être trouvée d’ici fin à 2020, les Vingt-Sept attendent un engagement que l’Irlande du Nord restera bien dans l’union douanière. Estimant que ce «backstop» créerait de fait une frontière entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni, Londres s’y oppose et propose la création à terme d’une zone de libre-échange pour les biens incluant le Royaume-Uni et l’UE. Une option inconcevable pour les Vingt-sept puisqu’elle reviendrait à donner au Royaume-Uni un accès «à la carte» au marché unique et à l’espace douanier européen.  Samedi, près de 700.000 personnes ont manifesté à Londres pour réclamer un référendum sur l’accord final sur le Brexit,

Retrait US d’un traité sur les armes nucléaires : danger !

Retrait US  d’un traité sur les armes nucléaires : danger !

 

Trump continue de se désengagement des accords internationaux et veut annuler la signature des Etats-Unis de 1987 concernant  l’élimination des  missiles nucléaires et conventionnels dont la portée se situe entre 500 et 5.500 km. Le risque c’est évidemment que des fous comme Trump ou Poutine, pour des questions de politique intérieure notamment,  fassent de la surenchère en matière de développement des armes nucléaires.  “La Russie n’a malheureusement pas respecté l’accord, donc nous allons y mettre fin et nous en retirer”, a déclaré Donald Trump aux journalistes après un meeting de campagne républicain dans le Nevada. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a déclaré que ce retrait, s’il était confirmé, serait une initiative “très dangereuse” de la part de Washington et donnerait lieu à des représailles “technico-militaires”. Mikhaïl Gorbatchev, qui est âgé de 87 ans, a déclaré que ce serait une erreur de la part de Washington de se retirer du traité et que cela saperait le travail que lui et ses homologues américains ont accompli pour mettre fin à la course aux armements de la Guerre froide. “Ne comprennent-ils vraiment pas à Washington ce à quoi cela pourrait conduire?”, a déclaré l’ancien numéro un soviétique à l’agence de presse russe Interfax. Le président russe Vladimir Poutine demandera des explications lors de la rencontre qu’il doit avoir avec le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, à Moscou la semaine prochaine, a déclaré un porte-parole du Kremlin. Selon le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, la Russie a mis au point un missile, le Novator 9M729, comparable aux missiles russes mer-sol à courte portée mais capable de frapper une cible distante de 500 à 5.500 km, ce qu’interdit le traité INF. Donald Trump a déclaré que les Etats-Unis se remettraient à produire des missiles si la Russie et la Chine n’acceptaient pas d’en arrêter le développement. Pékin n’est pas partie au traité et investit massivement dans les programmes de missiles. Dans des déclarations à l’agence de presse russe RIA, Sergueï Riabkov a menacé les Etats-Unis de représailles de “nature technico-militaire” sans autres précisions. Dans des propos rapportés par le Financial Times, le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson, a déclaré que Londres se tenait “résolue” derrière Washington sur cette question.

Cependant, l’Allemagne, autre partenaire des États-Unis dans l’Otan, a exprimé des doutes. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a fait valoir que depuis 30 ans, le traité était un pilier de l’architecture de sécurité de l’Europe. “Nous exhortons les Etats-Unis à envisager les conséquences possibles”, a déclaré Heiko Maas

Baisse de consommation du bœuf sauf du steak haché

Baisse de consommation du bœuf sauf du steak haché

Pour des questions sanitaires, de mode, de prix aussi le bœuf est moins consommé qu’auparavant sauf le steak haché qui a progressé de 24 % en dix ans. Le principal concurrent est  la viande blanche. Il y a aussi des raisons de santé qui peuvent expliquer la moindre consommation de la viande bovine.  Selon plusieurs études, la consommation de viande rouge augmenterait de 24 % le risque de cancer du côlon et de 20 à 60 % ceux de l’œsophage, du foie, du pancréas ou du poumon. Entre cancers et maladies cardiovasculaires, le risque global pour les grands consommateurs de viande rouge d’être victimes de l’une de ces maladies est majoré de 31 % pour les hommes et de 36 % pour les femmes. Les scientifiques expliquent partiellement le danger d’une trop grande consommation de viandes rouges par le fait qu’elles renferment de grandes quantités de graisses saturées. En favorisant l’excès de cholestérol sanguin, les graisses saturées entraînent la formation de plaques d’athérome à l’origine d’accidents cardiovasculaires. Deuxième facteur de risque important : les hydrocarbures aromatiques polycycliques, des substances hautement cancérogènes, générées lors d’une cuisson à haute température. La consommation régulière de plus de 150 g par jour de viandes cuites au barbecue, poêlées à feu vif, ou saisies au grill favoriserait ainsi le développement d’un cancer. Enfin, plus récemment, une étude met en cause la carnitine contenue dans la viande. Cette molécule se transforme en oxyde de triméthylamine (TMAO), un composé qui modifie le métabolisme du cholestérol et favorise le dépôt de cholestérol dans les artères, donc la constitution de plaques d’athérome. Bonne nouvelle pour les inconditionnels de la viande blanche : toutes les viandes ne sont pas à mettre dans le même panier. Bien que les scientifiques ne soient pas encore en mesure de l’expliquer, la viande blanche pourrait, à l’opposé de la rouge, exercer un effet protecteur. En effet, selon une étude comparative, il apparaît que les consommateurs de viande blanche sont moins exposés aux cancers et maladies cardiovasculaires que les mangeurs de viande rouge et, plus surprenant, que ceux qui ne consomment que très peu ou pas de viande. Il est donc recommandé de privilégier les viandes blanches (non grillées) telles que lapin, dinde, veau ou poulet.

Taxation Gafa, Berlin met la pédale douce

Taxation Gafa, Berlin met la pédale douce

 

 

 

Surtout soucieuse de ses intérêts économiques, l’Allemagne en quelque sorte botte en touche concernant l’éventuel taxation des GAFA. Sous l’impulsion de la France, l’union européenne veut en effet imposer une fiscalité forfaitaire sur les chiffres d’affaires des grandes plates-formes numériques qui pour l’instant profite par excès de l’optimisation fiscale pour payer le moins d’impôts possibles ou n’ont pas payé du tout. En proposant une taxation mondiale l’Allemagne renvoie aux calendes grecques cette fiscalité sur les plates-formes. En cause, le faite que l’Allemagne craint les sanctions que pourraient prendre les États-Unis à l’égard des importations allemandes déjà menacées par TRUMP. La proposition de la Commission de taxer les Gafa, inspirée et soutenue par la France, est aussi  combattue par l’Irlande où siègent certains groupes visés, ou des pays nordiques comme la Finlande et la Suède qui redoutent les effets sur les secteurs de l’innovation ainsi que d’éventuelles représailles commerciales américaines.  L’Allemagne, initialement du côté de la France, a fait montre d’états d’âme début septembre. Or, les réformes touchant à la fiscalité dans l’Union européenne doivent être approuvées à l’unanimité des États membres. Bruno Le Maire s’est dit «favorable à la proposition de Berlin», d’instaurer «un système mondial plus harmonieux» sur le plan fiscal. «Mais ne rêvons pas, ce n’est pas demain la veille» a-t-il ajouté, sur le plateau de l’émission Dimanche en politique sur France 3. En attendant, le ministre de l’Économie a rappelé qu’il allait se rendre mardi au Parlement européen, à Strasbourg «pour appeler tous les États européens à s’engager sans délai pour conclure sur cette taxation des géants du numérique». Reprenant des idées hexagonales, la Commission européenne a proposé en mars d’instaurer une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires généré par les services numériques des entreprises (dont le chiffre d’affaires annuel mondial dépasse 750 millions d’euros et dont les revenus dans l’Union européenne excèdent 50 millions d’euros). Au total, environ 200 groupes pourraient être concernés par une telle taxation, dont le rendement s’élèverait à près de cinq milliards d’euros à l’échelle européenne.

Bruno Le Maire s’est fixé l’objectif d’une adoption du texte au plus tard début 2019

«Retour de la logique chronologique pour enseignement de l’histoire ( Eric Anceau)

«Retour de la logique  chronologique pour enseignement de l’histoire  (  Eric Anceau)

Retour  la chronologie pour l’enseignement de l’histoire, ce bouleversement permet d’extraire la discipline historique des affrontements idéologiques.


Éric Anceau enseigne l’histoire contemporaine à Paris-Sorbonne et à Sciences-Po Paris, il  justifie le retour à la logique chronologique. Dans le figaro.


« C’est en donnant aux jeunes les moyens de maîtriser tôt les fondamentaux et les grands repères, qu’on libérera leur esprit pour leur permettre de comprendre les phénomènes les plus complexes, et non en leur faisant prioritairement et préalablement construire leurs propres connaissances. Depuis l’arrivée de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle et la nomination de Souâd Ayada à la tête du Conseil supérieur des programmes, cette approche est de nouveau à l’ordre du jour dans toutes les disciplines, et en particulier en histoire. Les orientations définies pour le nouveau lycée et le travail du groupe d’experts mandaté sur les programmes d’histoire-géographie et d’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, examinés depuis quelques jours par le CSP en témoignent. On ne peut que s’en réjouir.

Deux éléments doivent être pris en considération: le contenu des programmes et la façon de les mettre en œuvre.

Les nouveaux programmes de Seconde et de Première et ceux des classes de Terminale qui entreront en vigueur respectivement aux rentrées 2019 et 2020 ne bouleverseront pas fondamentalement les précédents qui datent de 2010 et c’est très bien ainsi car ces derniers étaient plutôt satisfaisants – contrairement à ceux du primaire et du collège de 2015. Le curseur se déplace simplement. Les programmes de 2010 tiennent compte des avancées historiographiques – car l’histoire est une science en mouvement – sur les mondialisations, les migrations, l’histoire des femmes et celle de tous les «sans grades». En dépit des âmes chagrines qui prétendent le contraire, ces approches seront toujours bel et bien présentes dans les nouveaux programmes. Parce que la vérité historique est singulièrement plus complexe que l’image que veulent en donner les jusqu’auboutistes d’une chapelle ou d’une autre, il a été décidé de faire davantage comprendre aux jeunes le lien charnel qui les lie au pays et à son histoire.

 

Cela ne signifie évidemment pas revenir à l’histoire telle qu’elle était enseignée sous la Troisième République, mais partir du processus de construction de la France, de son État et de sa nation, pour pouvoir ensuite s’ouvrir à l’Europe et au monde. Ainsi, l’apparition d’un nouveau thème en Seconde sur la construction de l’État moderne en France et en Angleterre, le déplacement au début de la Première de la Révolution française, rejetée jusqu’ici en fin de Seconde et possiblement non traitée par les enseignants qui n’arrivaient pas à terminer le programme, l’introduction de la Révolution en voie technologique et en voie professionnelle pour les élèves qui s’orienteront ensuite vers ces filières, sont autant de bonnes nouvelles. Il en est de même de la réévaluation de la place accordée au décryptage de notre société et aux grands enjeux géopolitiques.

La principale nouveauté, et pour tout dire, le bouleversement par rapport à des années de pédagogisme, réside dans le retour salutaire de la périodisation, des repères chronologiques et géographiques, des portraits vivants des grands acteurs de l’histoire et du récit. Cela permet de sortir de l’enfermement dans des logiques purement inductives, de redonner au récit du professeur une place centrale et de concevoir le travail sur les documents comme des «points de passage et d’ouverture». Les professeurs redeviennent libres pédagogiquement d’associer récit et travail sur documents dans le respect des programmes. Cela revient surtout à redonner de la chair à l’histoire et à permettre à l’esprit critique des lycéens de se développer réellement, en s’exerçant non plus sur des schémas généraux, mais sur une histoire vivante, incarnée et saisissable. On ne peut également que s’en féliciter.

L’École de la République, grande cause nationale par excellence, mérite mieux que les affrontements idéologiques. Elle a pour devoir de donner à la jeunesse des racines et des ailes et, comme l’a rappelé le ministre aux récents rendez-vous de l’histoire de Blois, c’est parce qu’elle lui donne des racines qu’elle peut ensuite lui donner des ailes. Pour y parvenir, l’histoire a un rôle primordial à jouer. »

 

« Bébés sans bras » : nouvelle enquête

« Bébés sans bras » : nouvelle enquête

Une nouvelle enquête a été annoncée par la ministre de la santé concernant les bébés sans bras ou sans main. Environ 150 bébés sans mains sans bras par an mais plusieurs cas ont été identifiés au même endroit, en Loire-Atlantique (trois naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (quatre naissances entre 2011 et 2013), aussi dans l’Ain. Pour l’instant il est bien d’en identifier les causes s’agit-il d’une conséquence de la dégradation de l’environnement, de l’utilisation excessive de produits chimiques ou encore de l’alimentation. Ces incertitudes ne sauraient  cependant justifier tout abandon de recherche comme le suggèrait  santé publique de France qui a une curieuse conception de la recherche. , « On n’a pas d’élément démontré pour dire que tel produit est responsable », a affirmé Jean-Claude Desenclos, directeur scientifique de Santé publique France lors d’une conférence de presse. Plus généralement sur les trois séries de cas, dans la mesure où aucune hypothèse n’a émergé des questionnaires, les enquêtes n’ont pas porté sur un produit en particulier. « Il ne suffit pas de dire C’est l’environnement, c’est l’agriculture”, dit le docteur Gagnière. En l’absence d’hypothèses, il ne sert à rien de lancer des recherches tous azimuts : on sait par expérience que ça ne débouche sur aucun résultat. » Pour l’Ain, (7 cas en 4 ans autour du même village) « l’analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n’a pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations », indiquait l’agence sanitaire dans un rapport publié jeudi. « Pour la Loire-Atlantique et la Bretagne, l’investigation a conclu à un excès de cas. Cependant, aucune exposition commune n’a été identifiée », a-t-elle poursuivi.  Des conclusions très contestées par d’autres experts. Notamment l’épidémiologiste Emmanuelle Amar,  qui accuse Santé publique France d’avoir fait des « erreurs » de méthodologie. Les hypothèses sont sans doute complexe et nombreuses, aucune ne peut être écartée pas même l’effet  courants vagabonds créés notamment par les éoliennes et qui provoquent  des déformations des membres antérieurs des poulains. Ce qui est probable c’est que l’homme joue  un peu trop à l’apprenti sorcier  et maîtrise mal parfois certaines techniques à l’alchimie sulfureuse. Les novelles  investigations sont confiées conjointement à Santé publique France, à l’œuvre dans la première procédure, et à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), a précisé Agnès Buzyn lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. “Nous avons décidé avec François de Rugy (ministre de la Transition écologique-NDLR) de relancer une enquête parce qu’on ne peut pas se satisfaire de dire ‘on n’a pas trouvé de causes’, c’est insupportable”, a-t-elle déclaré. “Donc, on relance une enquête avec les deux agences en même temps pour voir si leurs regards croisés entre les médecins purs et durs de Santé publique France et les personnes qui connaissent mieux l’environnement trouveront une cause”, a précisé la ministre de la Santé.

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