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Archive mensuelle de octobre 2018

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Sondage Macron : toujours la chute

Sondage Macron : toujours la chute

Sur le marché de la popularité politique, Macron s’inscrit toujours dans une tendance baissière qui parait de plus en plus structurelle ; D’abord parce que tous les sondages notent la chute, ensuite parce que l’avenir s’annonce encore plus sombre avec l’échec sur le chômage, les déficits et la croissance. Dans le dernier sondage en date Macron voit sa popularité enregistrer un nouveau recul, de trois points de pourcentage, dans le  baromètre mensuel BVA-Orange pour RTL et La Tribune publié vendredi. A 29% d’opinions positives, 70% de négatives, le chef de l’Etat touche un plus bas inédit dans cette enquête depuis le début de son quinquennat. Avant lui, seul son prédécesseur François Hollande a enregistré une impopularité plus marquée après 17 mois de présidence, à 26% d’opinions positives. Le Premier ministre Edouard Philippe se maintient pour sa part dans cette enquête, à 40% de bonnes opinions (+1 point de pourcentage). “L’écart de popularité entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’a ainsi jamais été aussi important”, note Erwan Lestrohan, directeur d’études de l’institut.

L’enquête a été réalisée mercredi et jeudi auprès d’un échantillon représentatif de 1.090 personnes interrogées en ligne.

Fessenheim : fermeture annulée !!! (Conseil d’Etat)

Fessenheim : fermeture annulée !!! (Conseil d’Etat)

 

Une fermeture par le Conseil d’État pour vice de procédure. Le gouvernement précédent ayant tout simplement oublié de joindre la demande d’EDF (on se demande à quoi servent ces énarques dont le cœur du métier est la gestion administrative). Un nouveau décret, cette  fois conforme, sera pris par le gouvernement très prochainement. Cette promesse de fermeture de Fessenheim constitue uen belle escroquerie. . On se souvient que François Hollande avait promis cette fermeture pour la fin du quinquennat précédent en 2017 et que Ségolène Royal avait évoqué l’échéance de 2018. François de Rugy, le nouveau ministre de l’environnement a repris  à son compte les promesses de coiffeur. Fait nouveau, il considère qu’il faut maintenant déconnecter la mise en service de Flamanville de la fermeture de Fessenheim. Edf annonce de son coté qu’elle ne prolongera pas Fessenheim au-delà de 2022. Dès lors pourquoi ne ferme-t-il pas plutôt que prévu la centrale de Fessenheim sachant qu’on ne sait plus très bien quand sera mise en service Flamanville vers 2020, 2021ou  plus tard. On pourra toujours justifier d’éléments techniques au dernier moment pour reporter la fin de Fessenheim., Cette annonce est évidemment une pure fumisterie dans la mesure il s’agit de sacrifier une centrale sur l’autel de l’écologie afin de justifier le maintien,  la prolongation de 20 ans de toutes les autres et même le développement de trois à six centrales EPR dans les 10 ans à venir. Tout cela relève de la même arnaque que celle aussi de Mitterrand qui avait renoncé au projet d’une seule centrale à Plogoff pour mieux justifiait le développement des autres. L’EPR de Flamanville, dont la facture initiale a déjà triplé, à plus de 10 milliards d’euros, accuse aujourd’hui six ans de retard. Il aurait dû entrer en production en 2012 avant qu’une série d’incidents, liés notamment à la qualité des soudures, entravent sa progression. Cette semaine, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASM) a pointé «une défaillance de la surveillance» de l’électricien sur son chantier. Interrogée par Le Figaro, l’entreprise répond qu’elle a engagé «une surveillance encore plus accrue à Flamanville dès la détection des écarts de qualité sur certaines soudures et qu’elle va travailler avec l’ASN pour étendre la revue de la qualité de certains matériels». À défaut de connaître le calendrier de Flamanville, le gouvernement tente d’établir celui de Fessenheim: l’État va débloquer 10 millions d’euros dès le 1er janvier 2019 pour aider à la reconversion économique de la zone autour de la centrale actuelle, a dit de son côté Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État à la Transition écologique. 10 millions jetés par les fenêtres comme les autres centaines de millions qu’on consacre  aux inutiles éoliennes qui font croire à l’opinion que les moulins à vent peuvent remplacer le nucléaire. Une autre politique énergétique sur le long terme est sans doute possible mais encore faudrait-il tenir compte des réalités et arrêter les promesses de coiffeur des gouvernements successifs.

Carburant et fiscalité : Macron tue la croissance

Carburant et fiscalité : Macron tue  la croissance

 

Avec les hausses de fiscalité générale, Macron a fortement handicapé la croissance. Avec l’augmentation des taxes sur le carburant,  il est en train de la tuer. La hausse du prix des carburants va en effet représenter  d’ici la fin de l’année de l’ordre de 2 % du pouvoir d’achat. Dans le budget 2018, le gouvernement prévoyait une hausse de 1,7 % du pouvoir d’achat des ménages. Mais c’était sans compter sur l’évolution réelle de l’inflation actuellement sur une tendance annuelle de 2,3 %. En clair il y a recul du pouvoir d’achat des ménages)= (-0,6 % au premier semestre), un recul nettement amplifié avec la hausse du carburant et du fioul. Cette baisse du pouvoir d’achat explique largement l’atonie de la consommation des ménages ( 60 % du PIB) et derrière de la croissance Tous les instituts de prévision prévoient que la France aura du mal à dépasser 1,5 % de croissance en 2018 alors que ces mêmes instituts prévoyaient 2,3% d’augmentation du PIB et que le gouvernement avait retenu 2 %. On pourrait certes attribuer le tassement de la croissance au ralentissement de la dynamique internationale toutefois la prévision française est inférieure à la moyenne de la zone euro qui se situera autour de 2 %. Le différentiel est important dans la mesure où la perspective d’activité de la France ne rend plus possible ni la réduction du chômage,  ni les équilibres financiers. Et la situation risque d’être encore plus mauvaise en 2019. L’Institut Rexecode proche du patronat n’envisage plus qu’une progression de 1,3 % du PIB (voir l’article sur cette projection).  l’OFCE de son coté  fournit des éléments d’explication sur ce recul de la croissance française « La reprise est heurtée par un certain nombre de phénomènes «a rappelé l’économiste Mathieu Plane. À l’échelle de la France, plusieurs facteurs peuvent expliquer le trou d’air de la croissance entre janvier et juin. Parmi les freins évoqués par l’OFCE, figurent un calendrier fiscal défavorable et une consommation des ménages en berne. « Environ deux tiers de cet écart de croissance (entre la France et celui de la zone euro hors France) s’expliquent par la mauvaise performance de la consommation des ménages, conséquence directe du choc fiscal de début d’année, » a expliqué Mathieu Plane. La mise en œuvre des mesures fiscales a clairement pesé sur le pouvoir d’achat des ménages et in fine sur la consommation, traditionnel moteur de la croissance française. L’augmentation de la fiscalité directe avec la hausse de la CSG « non compensée intégralement par la baisse des cotisations salariés » et la hausse de la fiscalité indirecte sur le tabac et les carburants ont également pesé sur le portefeuille des ménages. « À eux seuls, ces deux facteurs ont pesé à hauteur de -0,8 point sur le revenu brut disponible des ménages au premier trimestre. » « Le phénomène du calendrier fiscal devrait se reproduire en 2019 et 2020″ souligne Mathieu Plane, « avec une hausse programmée de la fiscalité indirecte chaque début d’année et une montée en charge de la réforme de la taxe d’habitation sur le quinquennat avec des effets attendus en fin d’année. » Outre le calendrier fiscal, la grève dans les transports a également pesé sur la consommation des Français. « La consommation de transport des ménages a ainsi baissé de 2,7 % au deuxième trimestre 2018, ce qui est la plus forte baisse depuis la fin 1995, contribuant à hauteur de – 0,1 point à la consommation totale. »  Les températures plus élevées du printemps ont également entraîné une baisse de la consommation d’énergie. Normalement on espère un rebond de la consommation du fait de l’amélioration du pouvoir d’achat : autour de 2 %. Mais justement ce rebond pourraiat être annulé par la hausse des carburants. Le problème c’est que parallèlement l’inflation elle aussi reprend de sa vigueur et se situe sur une tendance annuelle de 2,3 %. Autant dire que cette inflation va annuler la hausse du pouvoir d’achat. Pour conclure, le manque d’équilibre entre les orientations économiques et les mesures sociales ont clairement pesé sur le pouvoir d’achat, la consommation des ménages et la croissance. En clair, Macron a tué la croissance en 2018.

 

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Morts de jeunes en banlieue : l’indifférence ?

Morts de jeunes en banlieue : l’indifférence ?

 

 

C’est finalement dans une certaine indifférence que les grands médias égrainent presque chaque jour les événements qui rendent compte de violence de jeunes dans des quartiers sensibles sur fond de trafic de drogue. Il est vrai que la plupart des responsables ou de ceux qui font l’opinion résident rarement près de ces zones difficiles qui se situent de plus en plus hors de la république. Deux  jeunes bien encore d’être tués mardi et mercredi en région parisienne Depuis 2016, environ 250 affrontements ont été enregistrés, soit plus d’un tous les trois jours. Il y a eu notamment  le lynchage d’un jeune de 17 ans mercredi 26 septembre, suite à un des règlements de compte entre bandes à Garches les Gonesses. Le phénomène touche presque tous les quartiers des grandes villes. Officiellement on compte près de 800 quartiers sensibles en France ;  en fait,  il y en a bien davantage et chaque ville (même les plus petites de 10 000 à 30 000 habitants) est affectée. Ce qui caractérise ces zones c’est d’abord leur état juridique de non-droit : les services officiels hésitent à s’y rendre. C’est surtout le marché généralisé de la drogue avec souvent des échoppes sur le bord des trottoirs au vu de tous. On vient y faire son marché. Ensuite la violence précisément entre bandes pour se partager le gâteau. Le chômage est un mal endémique avec 25 à 30 % de jeunes sans emploi dont beaucoup ont abandonné l’école avant 12 ans. Avec aussi en toile de fond un communautarisme qui refoule les valeurs et les usages de la république aux frontières du quartier. Dans ces zones, à partir d’une certaine heure dans la soirée il ne fait pas bon de se promener à pied. Régulièrement des violences sont signalées : violence verbale, violence physique avec la distraction préférée qui consiste à brûler des voitures. Les municipalités locales, les services officiels et la presse sont relativement complices et font tout pour qu’on évite de parler de ces différents débordements. Encore une fois, il ne s’agit pas seulement des quartiers des grandes villes type Paris, Marseille ou Lyon mais de toutes les villes moyennes et même petites. Des sortes de zones hors la république que les services officiels finalement tolèrent en considérant qu’ainsi on arrive à circonscrire le mal géographiquement. Un aveuglement, une hypocrisie et un manque de courage qui fait honte à la république et menace évidemment la cohésion de la société. Comment nous élites pourrait-il d’ailleurs connaître cette réalité puisque pour la quasi-totalité, ils n’habitent pas dans ces zones et ne fréquentent pas les habitants qui y résident.

Urgences : « en marche »… arrière

Urgences : « en marche »… arrière

 

Le parti en marche va finalement renoncer à la généralisation d’une disposition du budget de la Sécu qui visait à réorienter les patients des urgences vers les médecins libéraux, à savoir  la proposition d’Olivier Véran d’en marche  de renvoyer les patients à pathologie simple vers les médecins de ville. Or on sait que justement c’est l’absence  de médecins généralistes ou en tout cas leur insuffisance qui fait qu’on oriente les malades vers les urgences. Du coup, on pourrait aussi faire délivrer certains traitements par les pharmaciens. Visiblement le député d’en marche  cherche des solutions… surtout financières pour améliorer l’équilibre des budgets des hôpitaux. On pourrait lui suggérer d’encourager le développement de la profession de marabout, un métier insuffisamment développé en France. Des marabouts, de guérisseurs, des envoûteurs enfin toute une série de nouvelles professions para médicales dont les prestations en plus ne sont pas remboursées par la sécurité sociale. En outre,  les effets seraient immédiats tandis qu’il faut uen douzaine d’années pour former un médecin.   Concernant une expérimentation qui permettrait aux pharmaciens de délivrer des médicaments à prescription obligatoire, Agnès Buzyn cite « certaines pathologies – infections urinaires, orgelet, angine, etc. », « où le diagnostic est facile », et où « on peut imaginer que les médecins et les pharmaciens se mettent d’accord localement sur une forme de délégation de compétence ». Du coup les médecins pourraient aussi vendre la lucrative parapharmacie comme les crèmes à bronzer, les produits épilants, la mousse à raser, les parfums bio  voire même faire le dépôt de pain dans les campagnes.

 

France info se dédouane à bon compte contre Mélenchon

 France info se dédouane à bon compte contre Mélenchon

 

Il est clair que France Info (et toute les grands medias) en fait des tonnes pour enfoncer les comptes de campagne présidentielle de Mélenchon. Certes certaines observations ne sont pas sans fondement mais les mêmes critiques pourraient être adressés à à peu près tous les candidats soit  du fait de surfacturation au contraire du fait de sous facturation pour ne pas déplacer dépasser l’enveloppe autorisée. France Info descend dans un niveau de précision qui relève de l’anecdotique voir du ridicule par exemple lorsque la chaîne publique indique que  « Chaque discours de Mélenchon mis en ligne était facturé 250 euros hors taxe. La cellule investigation de franceinfo affirme que cette manipulation prend environ 10 minutes à être effectuée. » Alors que France Info pense que la prestation peut être assurée pour beaucoup moins cher. Il serait peut-être bon de demander à France Info quel est le coût de ses propres prestations attendues qu’en moyenne le personnel touche  des salaires démentiels (autour de 5000 euros) avec des sureffectifs et une productivité très relative. De ce point de vue, si France Info devait effectuer le même travail le prix serait sans doute quatre fois plus cher. Mais quand on est payé par le contribuable on ne compte pas ! Au-delà des chiffres France Info se dédouanent à bon compte de sa ligne électorale traditionnellement à gauche. Pour la rééquilibrer on tape sur une cible facile : Mélenchon qui lui aussi en fait des tonnes et se noie dans son délire verbal contradictoire.

La politique économique de Macron est bonne ! Pour qui ?

 La politique économique de Macron est bonne !

 

C’est l’avis du très libéral cercle des économistes exprimés dans les Échos. Pour ces experts, la critique faite d’une politique destinée aux riches est une erreur d’analyse et les orientations de Macron sont susceptibles de redynamiser l’économie. En tout cas elles profitent aux actionnaires et à Bercy.  Le problème c’est que les prévisions de cette année et des années suivantes prouvent le contraire car la politique fiscale de Macron a tué la croissance. Tous les instituts de prévision prévoient que la France aura du mal à dépasser 1,5 % de croissance en 2018 alors que ces mêmes instituts prévoyaient 2,3% d’augmentation du PIB et que le gouvernement avait retenu 2 %. On pourrait certes attribuer le tassement de la croissance au ralentissement de la dynamique internationale toutefois la prévision française est inférieure à la moyenne de la zone euro qui se situera autour de 2 %. Le différentiel est important dans la mesure où la perspective d’activité de la France ne rend plus possible ni la réduction du chômage,  ni les équilibres financiers. Et la situation risque d’être encore plus mauvaise en 2019. L’Institut Rexecode proche du patronat n’envisage plus qu’une progression de 1,3 % du PIB (voir l’article sur cette projection).  l’OFCE de son coté  fournit des éléments d’explication sur ce recul de la croissance française « La reprise est heurtée par un certain nombre de phénomènes «a rappelé l’économiste Mathieu Plane. À l’échelle de la France, plusieurs facteurs peuvent expliquer le trou d’air de la croissance entre janvier et juin. Parmi les freins évoqués par l’OFCE, figurent un calendrier fiscal défavorable et une consommation des ménages en berne. « Environ deux tiers de cet écart de croissance (entre la France et celui de la zone euro hors France) s’expliquent par la mauvaise performance de la consommation des ménages, conséquence directe du choc fiscal de début d’année, » a expliqué Mathieu Plane. La mise en œuvre des mesures fiscales a clairement pesé sur le pouvoir d’achat des ménages et in fine sur la consommation, traditionnel moteur de la croissance française. L’augmentation de la fiscalité directe avec la hausse de la CSG « non compensée intégralement par la baisse des cotisations salariés » et la hausse de la fiscalité indirecte sur le tabac et les carburants ont également pesé sur le portefeuille des ménages. « À eux seuls, ces deux facteurs ont pesé à hauteur de -0,8 point sur le revenu brut disponible des ménages au premier trimestre. » « Le phénomène du calendrier fiscal devrait se reproduire en 2019 et 2020″ souligne Mathieu Plane, « avec une hausse programmée de la fiscalité indirecte chaque début d’année et une montée en charge de la réforme de la taxe d’habitation sur le quinquennat avec des effets attendus en fin d’année. » Outre le calendrier fiscal, la grève dans les transports a également pesé sur la consommation des Français. « La consommation de transport des ménages a ainsi baissé de 2,7 % au deuxième trimestre 2018, ce qui est la plus forte baisse depuis la fin 1995, contribuant à hauteur de – 0,1 point à la consommation totale. »  Les températures plus élevées du printemps ont également entraîné une baisse de la consommation d’énergie. Normalement on espère un rebond de la consommation du fait de l’amélioration du pouvoir d’achat : autour de 2 %. Le problème c’est que parallèlement l’inflation elle aussi reprend de sa vigueur et ce situe sur une tendance annuelle de 2,3 %. Autant dire que cette inflation va plaît plus qu’annuler la hausse du pouvoir d’achat. Pour conclure, le manque d’équilibre entre les orientations économiques et les mesures sociales ont clairement pesé sur le pouvoir d’achat, la consommation des ménages et la croissance. En clair, Macon a tué la croissance en 2018.

Innovation : des pierres tombales à monter soi-même : avant ou après le décès ?

Innovation : des pierres tombales à monter soi-même : avant ou après le décès ?  

Ce n’est pas IKEA qui est à l’origine de l’idée mais la philosophie est la même, faire monter par le client lui-même l’équipement pour en diminuer les prix. Une initiative intéressante en quelque sorte démocratiser les rites funéraires. Une question cependant taraude les esprits, le bénéficiaire devra-t-il monter l’équipement avant ou après le décès ? Précision des promoteurs »Le kit est livré chez le client en pièces détachées, accompagné d’une notice, de chevilles de fixation et d’équerres. ». Toujours pour faire baisser les prix, les promoteurs envisageraient aussi la vente de cercueils à deux places voir davantage. Une incitation évidemment à se grouper pour bénéficier d’installations moins chères !

Sondage: Marion Maréchal devant Laurent Wauquiez chez les LR

Sondage: Marion Maréchal devant  Laurent Wauquiez chez les LR

D’après le baromètre Ipsos pour Le Point , Marion Maréchal  est créditée de 44% d’opinions favorables auprès des sympathisants LR contre 52% d’avis négatifs, soit un bond de 13 points par rapport au même baromètre en septembre dernier. Avec ce score, elle dépasse Laurent Wauquiez, le patron de Les Républicains, relégué au 10e rang. Un résultat qui montre en creux les difficultés du président de LR à convaincre sa famille politique, et particulièrement son courant conservateur. Devant lui dans le classement figurent même deux personnalités qui n’appartiennent pas à la droite, comme Jean-Yves Le Drian et Nicolas Hulot. Chez l’ensemble des sondés, l’ancienne députée FN de Vaucluse se classe aussi en bonne position: elle arrive 9e du baromètre Ipsos, devant Laurent Wauquiez, qui lui ne figure qu’à la 28e place avec 14% d’opinions favorables. Elle se place également devant sa tante, Marine Le Pen, à la 13e place avec 25%.

Succession porte-avions Charles-de-Gaulle : pourquoi un seul ?

Succession porte-avions Charles-de-Gaulle : pourquoi un seul ?

Vers 2040 le seul porte avion de la France devra être remplacée Florence Parly a annoncé « le programme de renouvellement » du porte-avions Charles-de-Gaulle, qui est évalué à 4,5 milliards d’euros. En fait il s’agit surtout du lancement d’une étude. Le successeur du Charles-de-Gaulle ne sera mis en service que vers 2035. La question peut vraiment se poser quant à l’intérêt d de la construction d’un seul porte-avions. Ou alors il faut demander à nos ennemis potentiels de suspendre les périodes de conflit pendant l’entretien indispensable de ce seul  porte-avions. Il est clair que pour une stratégie militaire efficace, le pays doit disposer de deux porte-avions. Ou alors de rien du tout. C’est lavis d’un expert, Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l’Institut Français de Géopolitique (Paris VIII)

« Le problème réside dans la possession d’un seul porte-avions, contraint à de longs arrêts techniques du fait de sa propulsion nucléaire. Pendant ces intermittences, de nouvelles crises sont susceptibles de se produire, prenant la France au dépourvu. L’évidence, il faut envisager la construction d’un deuxième porte-avions, de sorte que l’une des «  plates-formes  » soit en permanence à la mer, ce qui augmenterait la capacité à gérer des crises et à projeter sa puissance, au Moyen-Orient comme sur d’autres théâtres. Il ne s’agit pas de satisfaire une forme d’égotisme national ou d’ouvrir une vaine querelle de prestige. Alors que les Etats-Unis redistribuent une partie de leurs moyens navals vers l’Asie-Pacifique, l’enjeu consiste à «  partager le fardeau  » de la sécurité … »

Le réseau de Téléphonie fixe à l’abandon

Le réseau de Téléphonie fixe à l’abandon

 

Il est clair que depuis la libéralisation, c’est-à-dire la multiplication des opérateurs de télécom le réseau de téléphonie fixe est dans un état lamentable. Précédemment l’entretien était correctement assuré par France télécom. Depuis France Télécom est devenu Orange et s’est trouvé confronté à une concurrence très agressive. Du coup Orange a pratiquement laissé tomber l’entretien des lignes dont certaines pendouillent même sur le sol où sont rattachés avec des bouts de ficelle à des branches d’arbres. Au premier coup de vent c’est la rupture assurée surtout dans la France périphérique ou l’état des lignes est encore pire que dans les zones agglomérées. Pourtant théoriquement l’entretien du réseau fixe incombe à Orange en tant qu’ coopérateur du service universel. Du coup l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a mis en demeure Orange, mardi, de respecter son obligation de qualité de service en tant qu’opérateur du service universel du téléphone fixe. Le régulateur a déploré dans un communiqué une « dégradation progressive de la qualité de service » de l’opérateur, censé proposer un service de téléphonie abordable et pour tous. C’est par un arrêté du 27 novembre 2017 que l’ancien France Télécom avait été désigné pour trois ans comme opérateur chargé de fournir les prestations « raccordement » et « service téléphonique » du service universel. Pour étayer ses accusations, l’Arcep cite des critères de qualité de service précis du son cahier des charges, comme le délai maximum pour traiter 85% des dérangements d’abonnés. Il devrait être de 48 heures mais ce délai a atteint 70 heures au premier trimestre 2018, puis 63 heures au deuxième.« Orange doit redresser le tir de toute urgence, dès la fin de l’année. Peu importent les moyens, nous voulons des résultats », a mis en garde le président de l’Arcep Sébastien Soriano, dans un entretien à paraître mercredi dans Le Figaro.

Salaires : les patrons du CAC 40 ont touché plus de 5 millions

Salaires :   les patrons du CAC 40 ont touché plus de 5 millions  

S’il est normal que les grands patrons notamment du CAC  40 soient bien rémunérés eu égard à leurs responsabilités, par contre, on peut s’étonner de la hausse qu’ils se sont accordés en 2017, une hausse de 14 % par rapport à 2016 alors que dans le même temps le pouvoir d’achat moyen des  salariés (calculé d’après l’indice discutable de l’INSEE) est autour de 1 % en euros constants. Sur le long terme,  on constate une hausse régulière du pouvoir d’achat moyen par contre l’écart tour de cette moyenne ne cesse de s’agrandir comme les inégalités. Difficile de faire comprendre aux salariés qu’il convient de faire des efforts pour améliorer la compétitivité notamment dans un cadre international alors que dans le même temps les grands patrons n’ont même pas la pudeur de s’associer à ces efforts souvent nécessaires. Ajoutons à cela que la France se caractérise aussi par une distribution privilégiée des profits aux actionnaires, beaucoup plus que dans la plupart des autres pays. Le  salaire moyen l’an dernier pour le CAC 40 r, en moyenne, était de plus de 5 millions d’euros (5,1 millions d’euros), rapporte une étude annuelle publiée ce mercredi par le cabinet Proxinvest spécialisé dans l’analyse de gouvernance et de politique de vote. C’est la première fois en dix ans que l’augmentation des salaires des patrons du CAC 40 franchit ce seuil. Même son de cloche du côté du SBF 120 – qui regroupe les 120 plus grandes entreprises de la cote parisienne – où un nouveau record a été établit avec une hausse de salaire de 10% soit une rémunération moyenne de 3,8 millions d’euros en 2017 pour les patrons des sociétés cotées dans cet indice, selon Proxinvest. Pour Proxinvest, cabinet de conseil aux investisseurs qui fixe la « rémunération maximale socialement acceptable » à 240 SMIC (4,87 millions d’euros), 29 PDG de l’indice phare de la Bourse de Paris dépassent désormais cette limite, contre 23 en 2016. Le cabinet dénonce  »une absence de justification de l’ampleur des hausses de 14% en 2017 et de 22% sur la période 2013-2017 pour le CAC 40, tant vis-à-vis de la surperformance actionnariale créée pour les actionnaires que vis-à-vis de l’évolution de la rémunération moyenne de leurs propres salariés ».

 

Prix Carburants : «Ségolène Royal est malhonnête» (Lemaire)

Prix Carburants : «Ségolène Royal est malhonnête» (Lemaire)

Bruno le maire, ministre de l’économie, a sans doute raison quand il accuse Ségolène Royal de malhonnêteté. En effet lorsqu’elle était au gouvernement Ségolène Royal a approuvé les orientations fiscales tendant à augmenter le prix du carburant. De ce point de vue, le gouvernement de Macron s’inscrit dans la même ligne de politique des prix que celui de François Hollande. Ce qui ne signifie pas autant que cette politique soit pertinente. On peut légitimement s’interroger sur les raisons qui poussent Ségolène Royal à se saisir d’un mauvais sujet pour elle. Sans doute tout simplement pour exister car visiblement elle s’ennuie comme ambassadrice des pôles. Comme d’habitude, Ségolène Royal saute sur tout ce qui bouge. C’est aussi l’occasion de faire le buzz à la veille de la sortie de son livre où évidemment elle va tout raconter !  Si la politique des prix de Macron et de Hollande est mauvaise c’est parce qu’elle fonde la régulation des transports essentiellement sur des prix forcément discriminatoires pour les moins aisées. Ce n’est pas seulement avec des hausses du carburant qu’on parviendra à réduire de manière significative les émissions polluantes du trafic automobile mais en favorisant d’une part le développement des transports collectifs, d’autre part en repensant le concept automobile dans sa conception et   utilisation. Cette manie de tout réguler par les taxes et le marché est significative d’une vision très réductrice de ce qu’est la régulation. De toute manière faute de moyens alternatifs d’autres techniques abordables, l’automobiliste sera condamné à subir les augmentations de carburant (60 % du prix environ découlant de la fiscalité) sans pour autant pouvoir changer son comportement.

Bourse-marchés financiers : en baisse pourquoi ?

Bourse-marchés financiers : en baisse pourquoi ?

Les marchés financiers bousculés en raison des incertitudes économiques et politiques en Europe et ailleurs. . D’abord, il y a le tassement général de l’activité confirmée récemment par le fonds monétaire international en 2018, en 2019 et en 2020. Ensuite les conséquences de la guerre commerciale lancée par le président des États-Unis  en direction de la Chine puis vers d’autres pays. La conséquence de l’augmentation des droits de douane se traduira par un frein aux échanges internationaux et une dégradation de la compétitivité. Enfin il y a la bulle de la dette qui risque d’éclater avec la remontée des taux d’intérêt au moment précis où l’activité voit  sa croissance se tasser.  On avait noté que le fonds monétaire international n’avait guère traité  du risque de l’éclatement de la bulle financière du fait de la remontée de l’inflation et du tassement de l’activité. Dans un rapport récent,  le FMI se concentrait surtout sur le tassement économique pour les années 2018, 2019 et 2020.  L’analyse a été complétée  par le fonds monétaire international avec son rapport sur la situation financière. Cette fois, le FMI rejoint les inquiétudes de la BRI (banque des banques) sur le cercle non vertueux que représente la montée de l’inflation alors  que l’activité ne progresse pas autant que prévu et que l’endettement a rarement atteint un tel niveau. Si le constat de la BRI est juste par contre des propositions peuvent justifier une certaine contestation La BRI invite à réduire l’endettement partout : des Etats, des banques, des particuliers et les banques centrales ; Oui mais comment faire ? La banque des règlements internationaux parle d’or : trop d’endettement partout : banques centrales, Etats, entreprises et particuliers ; Elle n’a pas totalement tort mais ne dit pas comment faire ; elle aussi atteint les limite de sa pertinence. Sur le constat,  on peut difficilement être en désaccord mais dire qu’il faut des réformes structurelles est un peu vague. Autant dire clairement qu’il faut engager un politique d’austérité partout. Avec le risque de tuer la consommation, les échanges extérieurs, les investissements et finalement la croissance. On aurait aimé évidemment que la BRI (ou le FMI)  fasse des propositions pour mieux réguler le système financier mais là il ya peut-être des limites à ne pas franchir. Les banques centrales ont été poussées à leurs limites par la crise économique et ne peuvent pas se substituer aux gouvernements qui doivent accélérer le rythme des réformes budgétaires et structurelles, a pourtant averti dimanche la Banque des règlements internationaux (BRI). « Cinq années après le début de la crise financière, l’économie mondiale est loin d’avoir atteint les objectifs d’une croissance équilibrée », a estimé Stephen Cecchetti, responsable de la division économique et monétaire de la BRI, la banque centrale des banques centrales.  Au lieu d’une consolidation, l’institut d’émission de Bâle (nord de la Suisse) a identifié un certain nombre de « faiblesses structurelles » qui empêchent la mise en œuvre de réformes, a-t-il averti lors d’une conférence de presse téléphonique.  Face aux problèmes générés par la crise financière, qui a provoqué en 2008 l’effondrement de la banque américaine Lehmann Brothers, et la crise des dettes publiques qui secoue depuis plus de deux ans la zone euro, les banques centrales ont joué le rôle de pompier, mais leurs capacités à secourir les Etats arrivent à bout, a averti M. Cecchetti.  Il y des limites bien définies à ce que les banques centrales peuvent faire. Elles ne peuvent pas réparer les bilans, elles ne peuvent pas augmenter la productivité et elles ne peuvent pas placer la politique sur la voie de la pérennité », a insisté le spécialiste.  Dans son rapport annuel, la BRI, qui regroupe une soixantaine de banques centrales, explique que les instituts d’émission ont considérablement gonflé leurs bilans en rachetant notamment des obligations d’Etat.  L’ensemble des banques centrales ont ainsi vu leurs actifs bondir à 18.000 milliards de dollars (14.356 milliards d’euros), soit environ 30% du produit intérieur brut mondial (PIB), deux fois plus qu’il y a dix ans.  L’établissement bâlois, dirigé par l’Espagnol Jaime Caruana, ne mâche pas ses mots à l’encontre des gouvernements, trop lents, selon lui, à résorber l’endettement public et à s’attaquer aux problèmes structurels.  La période de taux d’intérêts historiquement bas « est en grande partie le résultat de l’action insuffisante des gouvernements face aux problèmes structurels » de l’endettement, de la faible croissance et du chômage, a ainsi estimé la BRI.  Selon cette dernière, « les banques centrales sont obligées de prolonger le stimulus monétaire, alors que les gouvernements traînent des pieds et que les ajustements (nécessaires) sont retardés ».  Les banques centrales ont injecté des milliards de liquidités pour empêcher le système financier de s’écrouler et ont fortement réduit leurs taux directeurs pour soutenir l’économie.  Mais la crise des dettes publiques ne touche pas seulement les pays occidentaux, où la dette publique est passée depuis 2007 de 75% du PIB à plus de 110%. Dans les pays émergents, l’envolée des crédits et des prix a masqué des « faiblesses structurelles » dans les comptes publics.  Le secteur public n’est pas le seul en cause, mais également les banques qui tardent à se recapitaliser, a souligné la BRI, alors que l’agence de notation Moody’s a dégradé 15 grandes banques occidentales pour mieux refléter la volatilité et le risque de pertes importantes liés à leurs activités mondiales.   »Malgré leurs efforts de recapitalisation, de nombreuses banques demeurent fortement endettées, notamment celles qui apparaissent bien capitalisées mais qui en fait sont excessivement endettées », a estimé le rapport.  Face à ces difficultés, la BRI a appelé à « briser le cercle vicieux », demandant aux banques à se recapitaliser, aux gouvernements à équilibrer leurs comptes publics et aux entreprises et aux ménages à réduire leur endettement. Conclusion, il va falloir s’habituer à des mouvements de yo-yo sur une tendance baissière en attendant le coup de tabac.

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