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Archive mensuelle de octobre 2018
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SONDAGE Edouard Philippe, un profil plus présidentiel que Macron
En matière de popularité, l’écart ne cesse de grandir entre d’une part le président de la république, d’autre part le premier ministre. Une raison fondamentale à savoir qu’Édouard Philippe présent un profil plus présidentiel que Macron qui s’agite un peu dans tous les sens. D’après le baromètre mensuel Ifop Emmanuel Macron stagne à 29% de satisfaits, le même chiffre que le mois dernier, Édouard Philippe, lui, gagne 7 points et se hisse à 41% de satisfaits. Soit un écart de 12 points entre le Président et son Premier ministre… « C’est la première fois depuis le début du quinquennat qu’on a un écart assez net de popularité, et même un déséquilibre entre Macron et Philippe, note Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Il y a une sorte de petit état de grâce d’Édouard Philippe, déconnecté de la popularité présidentielle alors que, précédemment, Macron tirait Philippe vers le haut ou vers le bas. » « Symboliquement, il sort comme le grand gagnant de la séquence », note Frédéric Dabi, qui constate que, comme François Fillon avec Nicolas Sarkozy, « l’image de Philippe se construit désormais en décalque, voire en rupture avec celle de Macron : ce dernier donne l’image d’un président hautain et arrogant alors que Philippe apparaît calme et posé, modeste et rassurant. » Un différentiel de perception qui ne devrait pas ravir le Président.
Temps partiel thérapeutique pour les malades à mi-temps !
C’est à peu près tout ce qu’a trouvé le gouvernement pour tenter de réduire la facture de 10 milliards que représentent les arrêts maladie. Pour caricaturer, le salarié serait malade à mi-temps ! Certes dans certains cas cette solution peut être opérationnelle mais elle va poser de redoutables problèmes d’organisation du travail sans parler évidemment de son efficience concernant la santé. La vraie question est de savoir si ces arrêts de travail sont ou non justifiés. S’ils ne le sont pas à la il faut prendre les sanctions qui s’imposent. S’ils le sont, et c’est le cas le plus fréquent, mieux vaut un arrêt total pour soigner réellement la pathologie qu’un bricolage thérapeutique temporel susceptible de détériorer encore la santé du patient. Mais la préoccupation du gouvernement est moins sanitaire que financière. Les arrêts de plus de six mois représentent 7% du total des interruptions de travail mais engendrent 44% des dépenses. Les arrêts de moins de sept jours, ceux qui connaissent la plus forte hausse, représentaient à l’inverse 44% des interruptions, mais seulement 4% de la dépense globale. Au total, les dépenses liées aux indemnisations versées pour arrêts maladie s’élevaient à 10,3 milliards d’euros en 2017, selon le dernier rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale. La dématérialisation des déclarations permet par ailleurs d’alléger les coûts et de simplifier les échanges, estiment les deux ministères. Seules 40% des déclarations se font en ligne. Actuellement, un patient dispose de 48 heures pour envoyer par courrier sa feuille d’arrêt à sa caisse d’Assurance maladie et à son employeur, un délai qui rend difficile les contrôles lors d’arrêts de moins d’une semaine. Pour les responsables de la mission mandatée par le gouvernement, le professeur en médecine générale Stéphane Oustric, le directeur des ressources humaines de Safran, Jean Luc Bérard, et le conseiller-maître à la cour des comptes Stéphane Seiller, la hausse des coûts est principalement due à l’augmentation de la masse salariale et à l’augmentation du taux d’activité des seniors. Ils jugent que les conditions de travail ont “certainement” un impact sur le nombre d’arrêts maladie et que l’intensification du travail peut “participer dans la longue durée à l’augmentation tendancielle des dépenses” mais n’expliquent pas “les causes des évolutions récentes”.
Médias- Le Monde racheté par un financier tchèque !
Finalement, il suffit d’être riche pour acheter l’opinion. Le journal sans doute le plus prestigieux en France à savoir le monde vient d’être racheté par un financier tchèque. Sans doute pas dans un intérêt économique car malheureusement l’équilibre financier des grands médias est très aléatoire. Globalement c’est un secteur où on perd davantage d’argent qu’on n’en gagne. L’objectif est évidemment de peser sur l’opinion. Emmanuel Macon a finalement avoué en creux qu’il était impuissant face à cette prise de participation étrangère du plus prestigieux journal français. “Nous avons des règles, elles imposent des limites en terme de concentration et de nature des investisseurs. Lorsque ce sont des investisseurs de l’Union européenne, il n’y a pas d’interdiction ou de limite”, a déclaré à ce sujet le président français lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre slovaque, Peter Pellegrini. “Par contre il est évident que nous serons toujours extrêmement vigilants à la liberté de la presse et d’expression des journalistes». Le chef de l’Etat a souligné l’importance que “toutes les règles qui prévalent en France d’indépendance des journalistes, d’indépendance de la société des rédacteurs, de capacité de ces derniers à avoir un travail libre sans aucune influence de l’actionnaire soient absolument préservées.”Le groupe de médias Czech Media Invest (CMI) de Daniel Kretinsky vient d’annoncer le rachat d’une participation de 49% dans la société Le Nouveau Monde, premier actionnaire du quotidien français Le Monde. Daniel Kretinsky est un oligarque tchèques qui a fait fortune dans l’énergie et qui maintenant investit dans les médias (il a aussi racheté Elle et Marianne). Le risque c’est de voir un journal aussi sérieux que le monde transformé en tabloïd comme la plupart des titres que possède Daniel Kretinsky. Cela repose à nouveau la question de l’indépendance de l’information sachant que la plupart des grands titres français sont détenus par des financiers.
Eolien : l’arnaque
Un article du figaro revient sur l’arnaque que constituent les éoliennes comme solution énergétique.
« Le secteur énergétique français serait-il un très gros émetteur de gaz à effet de serre, comme c’est le cas dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne ? Non, c’est tout le contraire. Dans notre pays, les transports, l’agriculture, l’immobilier résidentiel et tertiaire ainsi que l’industrie sont responsables de près de 90 % des émissions de gaz à effet de serre. Le développement de l’éolien va-t-il permettre de réduire la part de notre électricité produite par des sources fossiles polluantes ? Cette part est déjà très faible. En 2016, elle était tombée à 6 %. Le chiffre de 2019 sera encore plus bas. Ensuite, on ne pourra l’abaisser encore davantage ; il faut en effet un minimum de production thermique afin de compenser l’extrême irrégularité des productions éolienne et photovoltaïque. Pour cette raison, le développement de l’éolien risque même de contraindre à la réouverture de centrales au gaz, actuellement arrêtées. Or le gaz est polluant, et non renouvelable. Du fait de son mariage forcé avec le gaz, l’éolien est donc une fausse énergie renouvelable, une fausse énergie propre. Une énergie très onéreuse L’électricité d’origine éolienne reviendrait-elle moins cher au consommateur ? Loin de là. EDF est contrainte d’acheter ce courant à un prix qui, en moyenne, atteint actuellement 82 euros le mégawattheure (MWh). Elle le revend nettement moins cher sur les marchés européens. D’où un gaspillage financier que le développement de l’éolien ne peut qu’accroître et qui sera à la charge du consommateur. L’énergie éolienne constituerait-elle une filière industrielle et technologique indispensable à la France, en termes de création de richesse et d’emplois ? Pas davantage : nous ne produisons plus de grandes éoliennes depuis plusieurs années déjà. Les machines installées aujourd’hui en France sont toutes importées et creusent donc notre déficit commercial, déjà abyssal. La production d’électricité en France serait-elle insuffisante, au point qu’il serait vital pour nous chauffer et nous éclairer de recourir aux sources d’énergie alternatives ? Encore non : même avec plusieurs tranches nucléaires à l’arrêt, et malgré des périodes de froid intense, la France a continué d’exporter de l’électricité au cours de l’hiver 2017-2018. En année normale, elle exporte 10 % de son électricité. La technologie de l’éolien serait-elle écologique, révolutionnaire ou d’une efficacité redoutable ? Certes pas, elle est l’une des façons les moins efficaces et les plus onéreuses de produire de l’électricité, du fait de l’intermittence du vent. Une éolienne ne fonctionne en réalité qu’aux alentours de 25 % de sa puissance annoncée. Lorsqu’elle ne tourne pas, ou lorsqu’elle tourne au ralenti, il faut compenser cette carence en recourant à des centrales thermiques, seules aptes à se substituer à elles en temps réel. Elles génèrent donc, indirectement, des émissions de gaz à effet de serre. Et pourtant, au nom de la loi sur la transition énergétique votée en août 2015, le gouvernement s’est engagé dans un programme irréaliste de développement de la capacité de production d’énergie éolienne en France d’ici à 2023, pour la faire passer d’environ 13 640 MW aujourd’hui (1) à 26 000 MW pour les scénarios les plus ambitieux. Le pays compte aujourd’hui environ 8 000 éoliennes, il en abriterait plus de 20 000 dans les toutes prochaines années. Il en faudrait plus de 50 000 en 2050 pour que la France parvienne à remplacer sa production d’électricité d’origine nucléaire par les énergies renouvelables, un scénario notamment étudié par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) en 2015 (2). Ce qui signifie que nos campagnes seraient hérissées d’un nombre croissant de machines, de plus en plus puissantes, de plus en plus hautes, les nouvelles éoliennes en passe d’être installées atteignant plus de deux cents mètres de hauteur, pales comprises, soit les deux tiers de la tour Eiffel ! Le scénario noir Cette course à la hauteur, engagée depuis une dizaine d’années par les constructeurs, permet aux machines d’aller chercher le vent plus haut, ce qui rend possible de les installer dans des endroits moins venteux, auparavant inexploitables. Bref, plus elles sont hautes, plus elles peuvent manger du territoire ! Dans son excellent ouvrage La France dans le noir, Hervé Machenaud relève que, pour une même puissance, l’éolien occupant quatre cent fois plus d’espace que le nucléaire, il faudrait recouvrir totalement 1/13e de la France, soit une région entière, pour produire l’équivalent du parc nucléaire français… le quart du temps (3) ! Ce qui signifie que, malgré cela, la France serait privée d’électricité – et serait dans le noir – les trois quarts du temps. Donc ce scénario est impossible. Malheureusement, les écologistes ne semblent toujours pas l’avoir compris. Pourquoi donc cette défiguration programmée de la France, alors qu’à toutes les questions que vous vous posez sur les bénéfices réels de l’éolien la réponse est négative ? La réalité est que nous sommes collectivement les victimes d’une utopie destructrice développée par les divers mouvements écologistes, qui voudraient nous faire croire que les énergies renouvelables seraient à même de se substituer largement au nucléaire ou au gaz au cours de la prochaine décennie, objectif totalement irréaliste, comme il sera démontré dans ce livre. Mais il y a plus grave encore. Les préoccupations relatives au changement climatique, légitimes mais pour lesquelles les éoliennes ne sont nullement la solution, sont instrumentalisées pour masquer un système particulièrement pervers dans lequel le seul moteur est l’argent qu’il procure à ses bénéficiaires, tandis que le consommateur final d’électricité reste le « dindon de la farce ». Or, et c’est bien là le problème, toute cette mise en scène est savamment orchestrée, depuis des années, par les plus hautes autorités de l’État. Toute une chaîne d’acteurs y trouve son compte, à savoir les propriétaires fonciers qui vendent ou louent leur terrain aux exploitants, les collectivités locales qui perçoivent des taxes, les exploitants de parc éoliens qui bénéficient de contrats de rachat de l’électricité à long terme à des tarifs très supérieurs à ceux du marché, les investisseurs qui financent les parcs éoliens, assurés d’un rendement garanti par l’État très élevé, supérieur à la plupart des produits de placement à la disposition des épargnants et, in fine, les industriels danois, allemands et chinois qui fabriquent et vendent leurs machines et pour lesquels les chimères françaises sont une manne providentielle ! […] risques mécaniques évidents L’occultation systématique du risque sanitaire par le lobby éolien et ses organes officiels n’est pas sans rappeler les dénis tout aussi péremptoires des grandes marques de tabac ou de Bayer-Monsanto… dont on peut – hélas ! – apprécier les résultats. Car pour ces cas révélés, il y a bien eu mort d’homme. Un exemple ? Pour s’opposer à l’augmentation de cinq cents à mille mètres de la distance minimum entre une éolienne et une habitation, les promoteurs éoliens et leur syndicat ont toujours nié le moindre risque mécanique inhérent aux éoliennes. Pas de chance pour eux 1er janvier 2018, une éolienne de soixante-deux mètres, pesant 260 tonnes, s’est effondrée à Bouin, en Vendée, au passage de la tempête Carmen. L’installation avait pourtant été placée « en position de sécurité », les pales parallèles au sens du vent et la nacelle bloquée. En 2016 et 2017, quatre éoliennes se sont effondrées dans des régions différentes, à cause de systèmes de régulation aérodynamique défectueux. D’autres accidents sont provoqués par des arrachements de pales, des incendies ou explosions des nacelles, ou projection, à plusieurs centaines de mètres, de blocs de glace en période hivernale… Comme l’affirme l’Académie de médecine, se développe ici et là, chez les riverains des installations, ce que les médecins nomment un « syndrome des éoliennes », regroupant un ensemble de symptômes très divers. Ils peuvent être : – « généraux », comme les troubles du sommeil, la fatigue, les nausées ; – neurologiques, comme les céphalées, les acouphènes, les troubles de l’équilibre, les vertiges ; – psychologiques, comme le stress, la dépression, l’irritabilité, l’anxiété, les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire ; – endocriniens, comme la perturbation de la sécrétion d’hormones stéroïdes ; – cardio-vasculaires, comme l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques ischémiques, la tachycardie ; – socio-comportementaux, comme la perte d’intérêt pour autrui, l’agressivité, la baisse des performances professionnelles, les accidents et arrêts de travail, l’obligation de déménager, la dépréciation immobilière. Certes, tous les riverains des éoliennes ne sont pas sujets à tous ces symptômes à la fois. Mais il suffit de constater leur apparition, dans un nombre significatif de cas, pour établir que l’installation d’éoliennes près des habitations constitue bel et bien un risque sanitaire, et qu’au titre du principe de précaution, tout devrait être fait pour qu’il ne se manifeste pas. Le bruit généré par le rotor de l’éolienne et par la rotation de ses pales, notamment lorsque celles-ci passent devant le mât, est essentiellement composé de basses fréquences et d’infrasons, compris entre 10 et 20 Hz pour les premières et inférieures à 20 Hz pour les secondes, ce qui les rend inaudibles à l’oreille humaine dont la gamme des fréquences perçues s’étend de 20 à 20 000 Hz. Quant aux sons « audibles » émis par les éoliennes, ils sont largement mis en cause dans les troubles du sommeil. Différentes études et enregistrements somnographiques effectués par des cliniques du sommeil confirment qu’à l’intérieur d’un périmètre de 1,5 km, le bruit émis par les éoliennes peut perturber la qualité du sommeil. »
■ (1) Chiffre établi au 31 mars 2018 par France Energie éolienne (FEE), qui regroupe les entreprises de la filière en France. (2) « Un mix électrique 100 % renouvelable ? Analyses et optimisations », ADEME, oct. 2015. Le scénario à 100 % de renouvelables était composé ainsi : 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique, 7 % de géothermie et thermique. (3) H. Machenaud, La France dans le noir, Paris, Manitoba/Les Belles Lettres, 2017
Vers une France sans industrie ?
Deux récents dossiers Ford aquitaine et Ascoval dans le nord témoignent de la liquidation progressive de l’industrie française. Deux études intéressantes mettent en évidence le processus de désastre de la désindustrialisation de la France il y a l’étude de l’INSEE sur le nombre de salariés aussi cette étude du cabinet Trendeo sur la démographie des entreprises. Le nombre de fermetures d’usine a encore dépassé celui des ouvertures en France et l’économie française a perdu 44 usines en 2015, selon l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement du cabinet Trendeo. Malgré une conjoncture porteuse du fait de la faiblesse des cours du pétrole, de l’euro face au dollar et des taux d’intérêt, le secteur industriel français reste donc fragile. Le rythme des fermetures d’usine a cependant ralenti en 2015, avec une baisse de 13% après celle de 17,6% observée l’année précédente. L’érosion du nombre d’usines a principalement concerné les secteurs de la fabrication de meubles, les produits métalliques (notamment en lien avec le BTP), la plasturgie et l’automobile, observe Trendeo. Au contraire, les ouvertures de sites, qui avaient rebondi de 30% en 2014, ont baissé de 11% en 2015. La chimie, la production d’énergie, ainsi que le traitement des déchets et le recyclage figurent parmi les principaux secteurs ayant connu une croissance du nombre d’usines en 2014. Au total, depuis la création de cet observatoire en 2009, Trendeo a recensé 1.771 fermetures d’usines et 1.158 ouvertures. L’étude de l’INSEE montre lors que la France comptait près de 30 % des Français dans l’industrie dans les années 70, cela représente plus qu’un peu plus de 13 % en 2015. En cause, la transformation de l’économie notamment sa dématérialisation mais surtout aussi la délocalisation qui explique en grande partie d’ailleurs le déficit du commerce extérieur. Une grande partie des productions de l’industrie nécessaire à l’économie française notamment est réalisée à l’étranger. On peut sans doute se réjouir de la croissance du secteur tertiaire sous réserve toutefois qu’il soit réellement créateur de valeur ajoutée et qu’il ne soit pas une intermédiation uniquement destinée à renchérir le prix de production ou à être même complètement inutile. Sur les 25,8 millions de Français «occupés», plus des trois-quarts travaillent dans le secteur tertiaire, tandis que l’industrie ne représente plus que 13,9% des emplois, la construction, 6,6%, et l’agriculture, 2,8%. La part du secteur tertiaire dans l’emploi total en France a gagné 22 points au cours des quatre dernières décennies. En revanche, la part de l’industrie s’est quasiment réduite de moitié sur la même période (-13 points), notamment sous l’effet de la forte expansion du secteur tertiaire ; celles de l’agriculture et de la construction ont perdu respectivement 7 et 3 points. En France, près d’un tiers des Français occupés travaillent dans le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale. Dans l’Union européenne, en 2014, le poids du secteur tertiaire est le plus important aux Pays-Bas et au Royaume-Uni où il approche 83%. Les secteurs de l’industrie et de la construction représentent encore plus de 30% des emplois en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne. La Roumanie offre pratiquement un emploi sur trois dans l’agriculture alors que ce secteur d’activité ne représente plus que 5% des emplois européens. La stratégie de délocalisation de Renault illustre bien le processus de désindustrialisation en France. La production en France de Renault n’a cessé de se réduire comme peau de chagrin. Le constructeur fabriquait encore 1,1 million de voitures et 227.000 utilitaires légers en 2004 dans l’Hexagone, contre 445.000 automobiles et 201.000 camionnettes l’an dernier. Le tournant pris par Renault dans le « low cost », sous ses couleurs ou celle de sa filiale Dacia, lui vaut de beaux succès mais laisse de côté ses usines françaises au profit de sites Mais aussi grâce « à un prix de main d’œuvre d’un euro de l’heure (dans l’usine roumaine de Pitesti ndlr) contre 20 euros en France », poursuit-il. C’est la même recette qui s’applique au Maroc avec un salaire mensuel tournant autour de 250 euros, contre 450 euros en Roumanie, selon Renault. Tout est dit, Renault en perdition sur le marché français essaye de sauver les meubles en délocalisant. Qui peut lui reprocher ? Quand l’écart de salaire est de 1 à 20, il n’ya pas d’autre solution, sauf à disparaitre. Un exemple du mal chronique de l’industrie plombée par le coût du travail dont la fiscalité. Une illustration aussi de l’incohérence de l’Europe qui se réduit en fait à un vaste marché sans harmonisation et sans règles. Les services sont aussi soumis à la même concurrence inégalitaire ; En transport par exemple, le pavillon terrestre français a disparu du champ européen alors que dans les années 80, il assurait encore 50% de parts de marché. Les ex pays de l’Est ont tué le transport français international. Certes une petite régulation existe mais elle est virtuelle, trop restreinte dans son champ, inapplicable et inappliquée.
Politique industrielle : la grande absente des discours de Macron
Deux récents dossiers, Ford Aquitaine et Ascoval dans le nord menacés de fermeture, témoignent de la liquidation progressive de l’industrie française et explique en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours de Macron. Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique. Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères. Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité.
Prochain changement d’heure : retour au ridicule
Ce week-end, il va falloir se soumettre à nouveau au rituel ridicule de changement d’heure ; Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire. En matière d’énergie, ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage Opinion Way pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). (59 %) mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %. Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.
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- Climat : la responsabilité humaine du réchauffement
-
- Violences banlieue : encore un mort, de 12 ans
- « La loi Pacte : un nouveau modèle économique » !!! (Roland Lescure)
- Futur : ultralibéral et ultrasocial ! (Alexandre Mars, Epic)
- Européennes : Ségolène Royal dit non au PS
- Brexit : un accord sur le désaccord ?
- Tests scolaires : décevants
- Bavière-Allemagne: Merkel de plus en plus coincée
- Européennes : Bayrou refuse la tête de liste
- Le grand mensonge du pouvoir d’achat (Philippe Herlin)
-
- Le match Macron –Philippe est commencé
- Européennes : Ségolène Royal pour sauver le PS ?
- Produits chimiques : la grande tricherie
- Renforcer les réserves budgétaires pour la croissance
- PS : Marie Noëlle Lienemann l’archétype de la gauchiste de salon
- Climat : une centaine de marches citoyennes
- Sondage : baisse de la qualité de la vie en 10 ans
- «Un nouveau monde mais une vieille fiscalité »
- Retraites : « une réforme durable » ?
-
- Vers la suppression de pharmacies
- Impôts, Record du monde : Plus de 1000 milliards d’impôts en France
- Un conseil de déontologie de la presse?
- Les derniers Mohicans gauchistes quittent le PS
- Remaniement : Macron, un amateur !
- La justice découvre les pots de vin de Total !
- Taxe d’habitation: le piège à C.. (contribuable) !
- Nouveau régime des retraites : une baisse prolongée
- Marchés financiers : en attendant la crise.
- Climat : dernier avertissement
-
- Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting, les Français ont davantage confiance en Edouard Philippe qu’en Emmanuel Macron.
- Réduire la consommation de viande pour l’environnement et la santé
- « Je ne veux pas qu’on m’étouffe »: Edouard Philippe
- « Macron n’a rien compris » de Villiers
- Marchés financiers : en attendant le coup de tabac.
- Formation permanente : toujours la gabegie
- Taxe d’habitation: le coup de Jarnac
- Le scandale de l’affaire Ferrand déterré ?
- Brexit : un faux accord pour sauver le soldat Theresa May
- Chine: nouveau record des excédents pour justifier la politique de Trump
-
- Ondes et courants vagabonds : dangers pour la santé
- Remaniement : Macron recherche des socialos aux convictions molles
- Climat : explosion du coût des catastrophes
- Réorganisation EDF: on étudie tout et même rien ! (de Rugy)
- Nouveau régime des retraites : un gel prolongé
- Remaniement Macron « assume »
- Remaniement : un délai pour vérifier aussi si les futurs ministres ne sont pas des voyous
- Remaniement : des arrivées et des départs : un scoop !
- Les technologies et/ou l’écologie
- Risque d’éclatement de la bulle de l’endettement (FMI, BRI)
-
- Sondage Politiques : des comédiens !
- Les militants de FO fichés : Bête », « niais », « trop intelligent »» !
- Climat : dernier avertissement
- Air France: un syndicat pour les propositions de la direction
- De moins en moins de syndiqués : pourquoi
- Croissance : les doutes du FMI
- Nouveau gouvernement » : en attendant Godot »
- Climat-économie : un prix Nobel enfin
- « l’Urssaf, l’amie des entreprises » !!! (Macron)
-
- Google: nouvelle affaire Analytica ?
- Monde rural : «qualité de vie» pour 62% des ruraux
- Allemagne: l’excédent commercial a progressé
- UBS : le procès de l’industrie du détournement fiscal
- CICE : effet nul sur l’emploi ?
- 3 mois d’attente pour consulter un ophtalmo
- Sondage : le quinquennat de Macron déjà fini ?
- Retraites : 63 ans en 2025 et 64 ans en 2035
- Les prévisions économiques du FMI en baisse
-
- Les vertus de l’hydrogène (Yann Laval)
- François de Rugy enfonce Gérard Collomb
- Automobile : retour de la prime pour l’hybride rechargeable
- ADP: L’Etat refusera de vendre aux chinois ou aux russes !
- Faux -cul : « L’Aquarius doit respecter les règles » ! (Lemaire)
- Michel Onfray censuré, interdit de France 5
- Gouvernement : un casting d’amateurs, de courtisans et de vieilles badernes
- Climat : cri d’alarme du GIEC
- Hydrogène : la solution ?
-
- Le mythe de la voiture autonome ?
- Le nombre d’emplois aidés des plus défavorisés plonge
- Belloubet enfonce Collomb
- Bernard Lavilliers , chanteur engagé, ancien métallo, remet à sa place avec ironie l’ascension de Macron. (Interview JDD)
- Richard Ferrand: « Il faut un nouveau souffle », celui de la corruption ?
- «Appel des Coquelicots» contre les pesticides
- Eoliennes Mouliherne : une dépréciation de l’immobilier de 30%
- Gouvernement : remaniement ou bricolage
- Parti communiste : une agonie qui n’en finit pas
- Bébés malformés : environnement, chimie, alimentation ?
-
- L’orgueil de la solitude n’a plus qu’un rival : Dieu. – Une citation de Cioran qui s’applique à Macron
- Fermeture de Fessenheim : une escroquerie
- Un groupe de travail pour enterrer la PMA !
- REMONTÉE DES TAUX D’INTÉRÊT : DANGER MORTEL
- Une Taxe numérique européenne: d’ici fin 2018 ?
- Commerce extérieur : toujours un déficit de plus de 60 milliards
- Questions épistémologiques : les technologies et/ou l’écologie
- Macron : les limites du « en même temps » (Jean-Christophe Gallien)
- Macron : après l’arrogance, l’incompétence
-
- Le taux de chômage : maintien ou baisse ?
- Marc de café : L’Insee prévoit une progression de la consommation des ménages
- Fessenheim fermera d’ici 2022 : une escroquerie
- Pourquoi un appel public sur le Bon coin pour remplacer Collomb ?
- Sondage Macron : baisse encore en octobre
- Vente des bijoux de famille : d’ADP, FDJ et Engie
- Justice-Procureurs : Macron veut les choisir pour étouffer les affaires
- Procureurs : Macron veut les choisir pour étouffer les affaires
- La France se plaint trop (Macron)
- Municipales : Collomb refuse l’étiquette LaREM
-
- Problémtique de l’Intelligence artificielle : limite de la prédictivité des algorithmes, éthique et régulation
- Départ de Collomb : une péripétie pour Macron
- Une nouvelle taxe sur les déchets
- Démission de Collomb : 7 Français sur 10 pour
- SNCF : la réforme à l’envers de Pepy avec son pacte social
- La constitution mise en doute par les Français
- Europe : risque de récession (Moody’s)
- Le retour de la réforme constitutionnelle : ou Benalla saison 2 ?
- Intelligence artificielle : grosses offres d’emplois
-
- CICE pérennisé : 100.000 emplois en trois ans, (Bercy) !!!
- Popularité Macron : grosse chute chez les chefs d’entreprise
- La loi Alimentation accouche d’une souris
- L’espérance de bonne santé : 65 ans pour les femmes, 63 pour les hommes
- Pouvoir d’achat : manif des retraités
- PMA : la grande hypocrisie
- Italie et France : danger pour l’euro
- BCE : critique discrète de l’endettement et des déficits
- Marchés : l’Italie…. et la France inquiètent en Europe
- La démission de Collomb marque la décomposition du macronisme
-
- Manger moins de viande : pour la santé et l’environnement
- Liste LREM: Cohn-Bendit pas tête de liste
- Ryder Cup : du golf ou du cirque ?
- Fusion entre métropoles et départements : la désertification programmée
- Véhicules électriques : Renault, d’abord en Chine
- LGV Lyon-Turin : une curieuse pression de Bruxelles
- Gérard Collomb : sa proposition de démission traduit le malaise avec Macron
- La fin de l’automobile individuelle ?
- Le mythe « traverser la rue » soutenu par Alain Minc
-
- Fin du diesel en Île-de-France en 2025-2030
- 100 milliards d’euros de niches fiscales en 2018
- La maison connectée : c’est pas pour demain !
- Commerce international: de nouvelles règles
- Européennes Macron : une liste large … mais courte
- Incident Facebook: une faille ou du business ?
- Chaîne télé info continue : trop de discussion de bistrot
- Accord commercial Canada États-Unis
- Les grands médias : en vacances du vendredi au lundi !
-
- Benalla : les plus grands avocats pénalistes pour le défendre
- Niche fiscale outre-mer : maintenue mais diminuée
- La popularité de Macron : Le boulet de l’arrogance et maintenant de l’incompétence
- L’Italie et la dette française : danger pour l’euro
- Blanquer : « Le latin et le grec, bonus au bac »
- Non à la gratuité Transports ‘ (comité d’experts parisien)
- « Je ne changerai pas de politique »(Macron)
- Lynchage Banlieue : la découverte de la violence par les élites
- Marchés financiers : « La frilosité des Français a des raisons » (Sébastien d’Ornano)»
-
- Facebook siphonne les infos pour la pub ciblée
- L’Italie menace l’euro
- Macron demande du temps ….et les Français des résultats
- Les députés qui veulent gouverner la France incapables de gérer le budget de l’assemblée
- Popularité Macron : vers la décente aux enfers ?
- Affaires : Macron veut choisir le procureur de Paris
- Environnement : la fin du monde ? (Aurélien Barrau)
- Prospective-Intelligence artificielle : limite de la prédictivité des algorithmes, éthique et régulation
- Aménagement du Territoire- : ras le bol de l’ «ultracentralisation»
-
- Tassement de la croissance du commerce international
- Englué dans les affaires, Macron veut choisir le procureur de Paris
- «Gaulois réfractaires» de Macron : «une erreur» et…. un manque de culture
- L’ Émission politique : Édouard Philippe adopte un profil bas
- Air France : redressement financier avant cession (Lemaire)
- « La Blockchain pour remplacer les Gafa » ? (Cyril Paglino, Starchain Capital)
- Macron : sacré de «champion de la Terre»……. Mais pas en France
- Popularité Macron : jusqu’où la chute ?
- Budget : baisse du pouvoir d’achat pour 80% de retraités (OFCE)
-
- Climat des affaires : méfiance des ménages et la confiance des chefs d’entreprise !
- Territoire : une dizaine de métropoles et la désertification ailleurs
- Territoire-«Ultracentralisation» : ras le bol
- François de Rugy, comme Hulot en hélico !
- La Fed : relèvement des taux
- Européennes LaREM cherche ses candidats sur le Bon coin
- G7 : Macron veut réinventer l’eau tiède
- ONU, Trump « : je suis le meilleur »
- « Pendez les blancs » : dernier exemple de la pathologie médiatique
-
- Les objets de la maison qui tuent l’environnement (ADEME)
- Macron : non à l’Aquarius
- Moscovici pour un budget de la zone euro
- Onu : la grande solitude de Macron
- Manuel Valls à Barcelone, pourquoi ?
- Pétrole Iran : troc avec L’Europe ?
- Alimentation : 48 additifs au lieu de 338 ou 1500 ?
- Le moral des ménages : nouvelle baisse
- Du foot sauf sur France télévision
-
- Sécu : trou ou pas trou ?
- Budget 2019 : déjà obsolète
- Gazole : prix bientôt au niveau de l’essence
- Collomb se lâche vis-à-vis de Macron
- Grèves SNCF : + 43% pour les cars
- Wauquiez chez Merkel !
- 800 suppressions de postes à Pôle Emploi
- Environnement : Dans 200 ans le monde va mourir (Aurélien Barrau, astrophysicien)
- Le retour de la vignette auto et PL
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- Parti socialiste : que les gauchistes partent !
- Elections européennes : l’union tout seul pour Nicolas Dupont-Aignan
- Attention à une nouvelle crise financière mondiale (BRI)
- Procédure antitrust contre Google et Facebook (Trump)
- Une «vignette» pour les camions étrangers
- Pétrole: baisse des prix : on verra plus tard ! (OPEP)
- Baisse de fiscalité 2019 : de l’affichage douteux
- Brexit : un nouveau referendum ?
- Où va le gouvernement ? (Bayrou)
-
- Affaire Benalla : ras le bol
- Mousline : du bio….venu d’Allemagne
- Intelligence artificielle : limite de la prédictivité des algorithmes, éthique et régulation
- Gaz : encore une hausse
- FOOT- Neymar le Kim Kardashian du football (Joey Barton)
- MoDem, fin de l’existence politique ?
- SONDAGE. Popularité de Macron : toujours la chute
- Maroc: un boycott du pouvoir politico affairiste
- Fiscalité 2019 : une baisse fictive
-
- Municipales Marseille : la droite en tête
- Contre la haine sur internet (Laetitia Avia)
- Interdiction de produits en plastique: les industriels contre
- L’alcool tue
- Valls muté à Barcelone
- Brexit : l’impasse pour arrêter les pendules
- Unedic : une réforme déjà caduque
- Augmentation du pouvoir d’achat au second trimestre : du pipeau
- Présidentielles – Fraudes électorales 2017 : le parquet de Paris passe l’éponge !
-
- Brexit: tensions UE- Grande Bretagne
- Amazon : mise en cause de sa position dominante par l’UE
- Le gouvernement soigne politiquement les vieux
- Croissance mondiale : en baisse (OCDE)
- Presse : vers la fin du papier ?
- Sondage Benalla : pas convaincant pour 75 %
- Le chômage a baissé (Edouard Philippe), c’est faux !
- 8% des chômeurs indemnisés ne recherchent pas activement un emploi
- Méthode Coué-Philippe promet la création d’un million d’emplois pour 2022
-
- Qualité de l’air : en France : ça s’améliore légèrement mais c’est encore très mauvais
- Benalla : « pour préciser », un enfumage !
- L’égalité salariale hommes-femmes : recours en cassation
- Emploi « Traverser la rue», une grosse intox, souvent
- Logement : Accord entre députés et sénateurs sur le dos du patrimoine
- Fiscalité agricole : grosse réserve sur l’embauche de saisonniers
- «Une approche industrielle des enjeux climatiques» !!! (Vincent Champain)
- Impact de Benalla : mauvais pour l’image de Macron pour 73%
- Macron : des dérapages verbaux dus à l’absence de résultat
-
- Gilles Le Gendre, un pitbull mondain et giscadien à la tête des députés LREM
- Pauvreté : des propositions (Betbèze, Devert)
- Formation des élites en France : les réalités (François Lévêque)
- Plan santé Macron : du pipeau !
- L’ex-président du Grand Palais : 400 000 euros de frais de taxis
- Apple a versé 14 milliards de retard d’impôt à l’Irlande….qui n’en veut pas !
- Avenir des enfants : 80% des Français inquiets
- PSG-Liverpool : le ronron comme d’habitude
- Benalla- Sénat : confrontation
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- « Ils commencent à me péter les couilles. » (Hanouna)
- Le capitalisme est-il devenu obscène ?
- Candidature pour le groupe LaRem : le choix d’un pit-bull ?
- Droits de succession : abandonne sa principale réforme !
- Changer la formation des médecins (Patrick Pelloux)
- Santé : encore une réformette !
- Macron, quelle compétence, quelle légitimité ?
- Importations chinoises aux Etats Unis : 200 milliards taxés dès lundi
- Relations Macron- Collomb : ça sent le brulé pour le pouvoir
-
- L’hydrogène, la solution ?
- Moins de profs ?
- Sondage: l’écologie en hausse
- Prospective dans rétroviseur : En 2025, les machines traiteront la majorité des tâches courantes
- La solution de Macron au chômage : « traverser la rue, je vous trouve » du travail
- Sondage Macron : un bilan positif pour seulement 19%
- Après Hulot, la députée Frédérique Dumas démissionne de LREM
- Des hôpitaux de proximité privés ?
- Affaire Benalla : pourquoi une telle hystérie du pouvoir ?
-
- Affaire Fillon : de nouveaux costard découverts !
- Créations d’entreprises : augmentation surtout grâce aux autoentrepreneurs
- Le loup Amazon dans la bergerie de Monoprix
- Rénovation énergétique : le gouvernement supprime la prime
- Quelle régulation face à l’énorme enjeu du numérique (Sébastien Soriano)
- Venezuela : intervention militaire extérieure » ?
- Russie : relèvement du taux directeur à 7,5%
- Un nouveau cadeau fiscal avec la suppression de l’exit tax
- Affaire Benalla: Etat de droit ou monarchie ?
-
- Le revenu universel de Hamon recyclé chez Macron
- Les macronistes candidats pour remplacer Ferrand : des petits bourgeois carrièristes et sans conviction
- Chine-tarifs douaniers : menace de Trump sur 200 milliards s
- Benalla au Sénat à reculons
- Fioul domestique : l’envol des prix
- Grand prix des courtisans : Castaner ou Griveaux ?
- Vélo: Les Français vont pédaler ! (Édouard Philippe)
- Politique économique de Macron : 67 % contre Macron
- Un Revenu Universel : une escroquerie supplémentaire
-
- Droit voisin (droit d’auteur) : sauvetage de la culture ou corporatisme ?
- Droits voisins : «aller plus vite » !!! (Christophe Caron)
- Croissance de la zone euro : baisse « mesurée »
- Jeff Bezos, un fonds de charité de 2 milliards pour masquer l’exploitation et le pillage
- « On ne comprend plus rien aux réformes »(Bayrou)
- Croissance : 1.5%, pas plus
- Pauvreté : un beau discours hypocrite
- Sondage Européennes : chute de LREM
- Un Revenu Universel : un ersatz…en 2020
-
- Inflation : hausse à 2,3% sur un an
- Sophie Pétronin » : l’appel à Macron (Ingrid Betancourt à Emmanuel Macron)
- Benalla insulte le sénat
- Pauvreté : la prison des solitudes
- Croissance : mauvais signe avec le recul de l’intérim
- Réforme droits d’auteur : remède pour le fric contre la liberté
- Zone euro: baisse de l’industrie, danger pour la croissance
- Le plan pauvreté chiffré à huit milliards (Griveaux)…: du pipeau
- Président de l’Assemblée nationale : « c’est pas grâce à mon talent » (Ferrand )
-
- Présidence assemblée nationale : Richard Ferrand ne démissionnera pas en cas de mise en examen
- Contre les pesticides de synthèse, appel « des coquelicots »
- Les plus modestes favorisés en 2016 !!
- Giscard d’Estaing dénonce la politique du président des riches !
- Déficit public : c’est reparti !
- Benalla : contraint de témoigner au sénat
- Plan pauvreté : des mesurettes ?
- Refus d’aller au sénat, Benalla soutenu par le gouvernement !
- La fiscalité de Macron a tué la croissance
-
- Il reste Seulement 2 ans pour éviter la catastrophe climatique (ONU)
- Benalla: 7000 euros mensuels, pour quoi faire ?
- Nucléaire : pas de statu quo !!! (De Rugy)
- Nucléaire mondial : hausse ou baisse ?
- L’inexistence politique du MODEM
- » Non-assistance à nature en danger »
- Pauvreté : la crainte de 6 Français sur 10
- Sondage Macron : un plongeon de 12 points
- Assemblée nationale : Le sulfureux Ferrand futur président choisi par Macron
-
- Nicolas Hulot : un livre déjà…ou le sens du business
- Mercato politique : Manuel Valls transféré à Barcelone
- Pétrole : la demande à 100 millions de barils par jour
- Impôt à la source : double piège
- Avertissement des agences de notation à Macron
- Japon: commerce en baisse en juillet
- L’hôtel de la Marine : vendu au Qatar !
- Présidence de l’Assemblée : le choix entre un vieux sulfureux et une jeune carriériste
- Croissance : + 0.4% au troisième trimestre ? (Banque de France)
-
- Droit d’auteur : sauvetage de la culture ou corporatisme ?
- Taxation des GAFA : la France isolée
- « Juppéistes » : liste autonome aux européennes
- Déficit budget : La sous les 3% en 2019 ? Pas sûr
- UE: Macron et Merkel, le faux couple
- Cimat : grosses manifs
- Chine: tassement croissance des exportations et importations en août
- Appel Climat de 700 scientifiques français
- Sondage Droite : Juppé et Sarkozy nettement devant Wauquiez
-
- Emploi salaires : au plus haut aux Etats-Unis
- Guerre commerciale : l’inquiétude des marchés
- Les Jeunes avec Macron, les JAM, ou le vide idéologique total
- UE: Macron et Merkel semblent d’accord sur rien !
- Moscou espionne la France
- « Marche pour le climat » samedi 8 septembre
- «Directive “droits d’auteur”: une entrave à la liberté(Bruno Alomar)
- Zone euro: petite croissance
-
- La bulle immobilière (BCE)
- La candidature de Richard Ferrand dénoncée par Anticor
- Manger moins de viande
- Énergie : pour un débat dépassionné (Eric Besson)
- Sondage Macron : toujours la chute
- L’hubris, poison du gouvernement (Collomb)
- Réforme du RSA ?
- Élections Européennes: plateforme « progressiste » commune pour 2019 (Macron)
- Popularité, la chute de Macron pourquoi ?
-
- Médecins : fin du numerus clausus…. et résultats dans 10 ans !
- Après l’été catastrophe, Macron appelle le gouvernement à la résistance
- Nucléaire : mieux que la langue de bois, le silence de Rugy
- Nucléaire 50%: « horizon 2035 » !!! (Edouard Philippe)
- Nucléaire: 50% de l’électricité en 2050, par en 2025 ou 2035 (EDF)
- Amazon, la pieuvre, dépasse 1.000 milliards de dollars en Bourse
- Sondage Européennes : La République en marche plonge avec Macron
- Macron n’a pas de politique sociale (Berger, CFDT)
- Popularité: Hulot fait plonger Macron
-
- Popularité, Macron pire que Hollande, pourquoi ?
- François de Rugy, l’anti-Hulot : l’archétype du carriériste
- Les propositions fantaisistes de De Rugy
- Construction automobiles : l’électrique menace l’emploi
- Impôt à la source : piège à cons ?
- Le sulfureux Ferrand président l’assemblée nationale ?
- Laura Flessel : démission « fiscale »
- Le gouvernement englué dans les affaires
- Impôts sociétés: la baisse (OCDE)
-
- Sauver la terre : appel de 200 personnalités
- Alimentation : 6 pesticides sur dix dangereux
- Les dangers de l’inclusion numérique
- Pas d’inflation ? Si !
- L’échec de l’impôt à la source : Marc Bidan
- L’impôt à la source : mise en œuvre, report ou abandon ?
- Assurance chômage : vers la privatisation
- Taxe soda : Coca-Cola se sucre !
- Etats-Unis-SocGen : une nouvelle amende de 1,2 milliard d’euros
-
- Muriel Pénicaud : 7 % de chômage en 2022 !
- Levothyrox et autres Médicaments : mise en cause de l’agence du médicament
- Griveaux, langue de bois en « chaîne »
- Daniel Cohn-Bendit : plutôt député européen que ministre
- Reprise de l’inflation sans croissance
- Ecologie : la priorité pour 78% des Français
- Sondage prélèvement à la source : le gouvernement pris au piège
- Ségolène à la place de Hulot ?
- La disruption : pathologie ou thérapie
-
- Ségolène à la place de Hulot ?
- Prélèvement à la source : la grande trouille du gouvernement
- Brésil: Lula trop populaire éliminé comme candidat à la présidence de la république
- Macron : une méthode trop jupitérienne (Jean Pisani-Ferry )
- François Baroin : « Avec Macron, c’est l’administration qui commande »
- Prélèvement à la source : les risques politiques
- Le réchauffement climatique : risque de bouleversement de l’environnement
- Agnès Saal récompensée pour avoir dépensé 50 000 euros de frais de taxi !
-
- La fin du changement d’heure ? (UE)
- Trump menace l’union économique …et l’OMC
- Environnement : Merkel protège son économie !
- Argentine : sous surveillance négative (S&P)
- Après Hulot départ de Stéphane Bern ?
- Macron a tué le pouvoir d’achat…et la croissance
- Hollande : leçon du vieux politicard au jeune loup Macron à la dérive
- Macron se plante aussi avec l’Iran
- Popularité Macron : encore un sondage au plus bas
-
- Sondage Environnement : le gouvernement pas à la hauteur pour 85%
- Affaire Lactalis : Les ordinateurs de l’enquête volés dans les locaux de la répression des fraudes.
- Sondage Politique économique : Macron aussi inefficace que Hollande
- Popularité : Macron plonge
- Prélèvement à la source : un renoncement technique ou politique ?
- Droits de douane : sur 200 milliards avec la Chine (Trump)
- Macron -Besson : les copains d’abord !
- Macron et les gaulois : de l’humour scabreux
- Macron : la descente aux enfers pourquoi ?
-
- Taxe sur le sel : le retour de la gabelle
- Croissance : sérieux coup de frein
- Des écolos au gouvernement : pour quoi faire ?
- BNP : amende de 90 millions aux États-Unis pour tripotage des taux
- Nucléaire : une programmation très floue
- Indre : manifs contre l’achat des terres par les Chinois
- Croissance Etats –Unis : vers un ralentissement en 2019-2020 ?
- Ecologie et politique : une contradiction fondamentale
- « La poste restera publique » (Le Maire)
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- Sondage démission Hulot : mauvaise nouvelle pour 65% des Français
- Sondage Hulot : 80% pour sa démission
- » Le darwinisme économique »( Johan Bencivenga )
- Macron cherche un ministre de l’environnement sur le Bon coin
- Entreprises : Philippe caresse le Medef
- Assurance chômage : le coup de rabot sur les indemnités ?
- Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière du tandem Hulot-Macron
- Macron-Hulot : fin de la pantomime
- Quelles conséquences du départ de Hulot : aucunes
-
- Macron et les chasseurs : «du clientélisme pathétique » (LPO)
- Startups françaises innovantes : 50% revendues aux étrangers
- Entreprises : report des allègements fiscaux
- La réforme de l’État reporté aux calendes grecques
- Préparation aussi à Paris du « Brexit dur »
- Macron : et maintenant la réforme du G7 !
- La chasse : sport ou beuverie ?
- Macron :président des chasseurs ?
- Chômage : hausse en juillet
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- Politique étrangère : Macron discrédité
- Trump veut financer la dette grecque !
- Réformes : le sulfureux Ferrand demande du temps aux Français !
- Intérêts de la dette grecque : rendus par l’Allemagne …et la France ?
- Téléphone : la fin des lignes fixes ? (Orange)
- Ratio dette/PIB de l’Allemagne sous les 60%
- Prestations sociales : coup de rabot
- Budget : la preuve de l’échec de la politique économique
- L’inflation sans la croissance, le pire des scénarios
-
- Philosophie de la sérendipité pour éviter la mode de la « disruptivité »
- Etats-Unis : accord avec le Mexique ? Annonce un accord imminent avec le Mexique
- La chute de Macron, pourquoi ?
- SONDAGE Macron : grosse chute
- Budget 2019 : baisse des pensions, des PLL et des allocs
- Des progrès rapides sur le commerce entre les Etats-Unis et l’UE
- Nouvelle errance des migrants du Diciotti
- La trahison de Macron (Olivier Faure),
- Dividendes : Profits record pour les actionnaires… merci Macron
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- Macron a déjà trahi trois fois !
- Automobiles : hausse des ventes de 50% .
- Macron recevra les chasseurs …. Pourquoi pas les pêcheurs ou les joueurs de pétanque ??
- Les taux d’intérêt vont rester bas en France
- Croissance : le fossé Allemagne France
- Profits record pour les actionnaires : merci Macron
- Actes Sud : nouvelle casserole de Macron
- Etats-Unis nouvelle hausse des taux (FED)
- Bonne nouvelle : la France ne manquera pas de pinard
-
- Baisse des créations d’entreprises en juillet
- Un examen ophtalmologique pour détecter Alzheimer ?
- Trump: chantage aux marchés financiers s’il est destitué
- La « dérive » d’Emmanuel Macron vers une présidence bonapartiste (Le Foll)
- Épargne retraite : un pas vers la privatisation
- Des économies sur le « pognon de dingue » des prestations sociales
- Glyphosate: 8.000 plaintes !
- Nyssen: la nouvelle affaire de Macron
- Macron, comme Pierre, a déjà trahi trois fois !
-
- Le climat des affaires: baisse de la confiance
- Sondage Macron : 60% inquiets
- Macron : un président inquiétant pour 60%
- Sondage Macron : de l’attentisme à la méfiance
- La réforme des retraites : le dossier qui fera plonger Macron
- Kohler a la confiance » de Macron… jusqu’à quand ?
- 930 millions pour les routes en 2023…pourquoi pas en 2050 ?
- Baisse des APL
- Fruits et légumes : un goût de flotte
-
- Nicolas Hulot : un vernis gouvernemental (Yannick Jadot)
- Présidentielles Brésil : Lula largement en tête mais en prison
- Dividendes France : 50 milliards pour un trimestre : où est le ruissellement de Macron ?
- Trump a la trouille du procureur Mueller
- Réorganisation de la boutique de l’Elysée !
- Retour du matraquage fiscal (Éric Verhaeghe )
- Livret A : une rémunération qui ronge l’épargne
- Brexit dur, mou ou nouveau délai ?
- Santé : Les nouvelles recommandations pour bobos
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- Budget : adieu à la réduction du déficit
- Climat: record de chaleur à Paris, la faute à l’ICU
- Pouvoir d’achat : baisse inquiétante (Xerfi)
- Dividendes : 500 milliards à la hausse dans le monde
- Crédit agricole : une petite amende de 4,3 millions (BCE)
- La Turquie n’est pas la Chine, donc pas de concession (Trump)
- La réforme de la constitution enterrée ?
- L’escroquerie de l’électricité verte
- Le pétrole : yo-yo sur tendance haussière
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- Zone euro: inflation à 2,1%
- Fiscalité l’immobilier : 32,5 milliards d’euros en plus
- État des routes et des ponts en France : « absence de transparence (Pierre Chasseray)
- Nucléaire : comme le Canada, des petits réacteurs ?
- Turquie : les agences de notation baissent la note
- Syndicats : après le mépris une tentative de séduction
- Macron : retour vers le futur
- Européennes : Yannick Jadot renvoie Hamon à son club
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- Iran : la grande explication avec les extrémistes
- Venezuela : augmentation du salaire minimum à 180 millions par mois !
- «Dieselgate» : Le patron de Volkswagen était dans le coup
- Sondage accueil migrants : 54% des Français contre
- Bayer replonge en Bourse après la décision de la justice américaine
- Déforestation importée : l’Europe responsable
- SONDAGE. Trop de ministres inconnus et inutiles
- Immigration : le choix entre les idées des bobos ou des fachos ?
- Le vieillissement des cellules retardé ?
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- Suppression des résultats trimestriels des entreprises (Trump)
- Routes : l’entretien avant les grands projets (Barbara Pompili)
- Ponts- routes : un budget de 700 millions…il en faudrait le double
- Macron : nouveau bain de foule existentiel
- Européennes : un chinois tête de liste du PS ?
- « Hyperloop, une chimère, » (Yves Crozet)
- Pas de rentrée politique pour LREM
- Air France-KLM : la dernière chance
- Des moyens supplémentaires pour les ponts ! ( Collomb)
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- En France, 7% des ponts routiers très dangereux
- « La France continue de se désindustrialiser »
- Air France-KLM un Canadien nommé à cause des pilotes
- ADP vendu aux fonds étrangers ?
- Macron soutien Erdogan……Par téléphone
- Recyclage déchets : 1.5 milliards de recettes pour des résultats médiocres
- Total fait le dos rond pour fabriquer du carburant avec de l ‘huile de palme importée
- Referendum européen changement d’heure : dernier jour
- Emploi, croissance, inflation et justice sociale : les échecs de Macron
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- Mercato politique : Valls transféré au Barça !
- Maillot deux étoiles de l’équipe de France : un cout de 5 euros et vendu entre 80 et 150 euros !
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- Turquie: une crise financière qui peut en entraîner d’autres
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- Le béton armé ; un matériau fragile
- Effondrement d’un pont en Italie : les causes
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- « Les vacances de monsieur Hulot »
- Croissance : l’Allemagne à 2.5 et la France à 1.5%
- Chômage : quasi statu quo
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- Aquarius: 60 rescapés sur 255 en France
- Sondage : des fruits sans goût pour 70 % dans les supermarchés
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- Multilatéralisme ou bilatéralisme ? (Mehdi Abbas)
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- Glyphosate : sale temps pour Bayer
- Le transfert des indemnités maladie : « non » (MEDEF)
- Hulot, le trouillard (Bardot)
- Le scandale de l’eau en bouteille
- Inflation : l’envol
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- Militarisation de l’espace: la dernière folie
- L’inflation qui va tuer le pouvoir d’achat, la consommation et la croissance
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- L’électricité française : 30% de taxes
- Hulot « un lâche qui ne sert à rien (Brigitte Bardot)
- Marché financier italien : une communication contradictoire dangereuse
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- Chute de la livre turque : complot ou incompétence ?
- Plastiques : « il manque des mesures courageuses » (Luc Jacquet)
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- Glyphosate , c’est quoi ( Wikipédia)
- Macron téléphone beaucoup
- » Un électrochoc » (Brune Poirson) pour lutter contre le plastique !
- Tract « Hollande revient » : au secours !
- La pollution, 50.000 morts par an en France «
- Glyphosate (Roundup) : le truquage des études scientifiques
- RoundUp Monsanto : la récupération de Hulot !
- Le scandale de la vente des autoroutes (Par Michel Albouy)
Popularité Mélenchon: derrière Ruffin
Chute de Mélenchon dans les sondages. Mélenchon ne manque évidemment pas de qualité, ni de culture mais ses outrances disqualifient parfois son propos. À ses qualités de tribun, à ses références culturelles, Mélenchon ajoute un certain talent de comédien. On a cependant parfois des difficultés à saisir la réelle personnalité de l’intéressé qui se comporte selon les cas comme Jean Jaurès, Jules César ou encore Georges Marchais. Il est Jaurès quand il veut théoriser le socialisme et ambitionne de réunir toutes la famille de gauche. Malheureusement il devient souvent Jules César quand il négocie avec ses partenaires, d’autres formations, n’hésitant pas à les négliger voire à les maltraiter comme le parti communiste, le parti socialiste où les organisations d’extrême-gauche. Mélenchon conçoit l’union non pas comme un combat mais comme un ralliement à ses seuls positions. Le paradoxe chez Mélenchon c’est qu’il peut tout autant développer une analyse intellectuelle de haut niveau et peu après tomber dans le populisme le plus vulgaire voire insultant. Bref aussi faire du Georges Marchais en utilisant la caricature et la grossièreté il y a un côté sanguin chez Mélenchon qu’il a du mal à contrôler. Force est de reconnaître que Mélenchon a peu de concurrents quant à ses compétences oratoires, son seul ennemi : sans doute lui-même. Selon le dernier sondage BVA, Jean-Luc Mélenchon a perdu sept points et atteint péniblement le 29e rang des hommes politiques les plus populaires auprès des Français. Une dégringolade qui s’accompagne d’une progression inversement proportionnelle: celle du député de la Somme, François Ruffin, qui lui gagne deux points et devance Jean-Luc Mélenchon à la quinzième place.
Chômage : en hausse signe l’échec de Macron
Le chômage a de nouveau progressé au troisième trimestre et signe l’échec de la politique économique de Macron., Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a progressé de 0,5% le trimestre dernier pour s’établir à 3,457 millions, soit 16.300 personnes supplémentaires par rapport à fin juin. Sur un an, il s’inscrit en revanche en baisse de 1,2%. Sur un an, le nombre total des inscrits dans les catégories A, B et C augmente de 0,6%.Un terrible échec qui va enfoncer un peu plus la popularité déjà très dégradée de Macron. En fait, la politique fiscale de Macron a tué la croissance. Tous les instituts de prévision prévoient que la France aura du mal à dépasser 1,5 % de croissance en 2018 alors que ces mêmes instituts prévoyaient 2,3% d’augmentation du PIB et que le gouvernement avait retenu 2 %. On pourrait certes attribuer le tassement de la croissance au ralentissement de la dynamique internationale toutefois la prévision française est inférieure à la moyenne de la zone euro qui se situera autour de 2 %. Le différentiel est important dans la mesure où la perspective d’activité de la France ne rend plus possible ni la réduction du chômage, ni les équilibres financiers. Et la situation risque d’être encore plus mauvaise en 2019. L’Institut Rexecode proche du patronat n’envisage plus qu’une progression de 1,3 % du PIB (voir l’article sur cette projection). l’OFCE de son coté fournit des éléments d’explication sur ce recul de la croissance française « La reprise est heurtée par un certain nombre de phénomènes «a rappelé l’économiste Mathieu Plane. À l’échelle de la France, plusieurs facteurs peuvent expliquer le trou d’air de la croissance entre janvier et juin. Parmi les freins évoqués par l’OFCE, figurent un calendrier fiscal défavorable et une consommation des ménages en berne. « Environ deux tiers de cet écart de croissance (entre la France et celui de la zone euro hors France) s’expliquent par la mauvaise performance de la consommation des ménages, conséquence directe du choc fiscal de début d’année, » a expliqué Mathieu Plane. La mise en œuvre des mesures fiscales a clairement pesé sur le pouvoir d’achat des ménages et in fine sur la consommation, traditionnel moteur de la croissance française. L’augmentation de la fiscalité directe avec la hausse de la CSG « non compensée intégralement par la baisse des cotisations salariés » et la hausse de la fiscalité indirecte sur le tabac et les carburants ont également pesé sur le portefeuille des ménages. « À eux seuls, ces deux facteurs ont pesé à hauteur de -0,8 point sur le revenu brut disponible des ménages au premier trimestre. » « Le phénomène du calendrier fiscal devrait se reproduire en 2019 et 2020″ souligne Mathieu Plane, « avec une hausse programmée de la fiscalité indirecte chaque début d’année et une montée en charge de la réforme de la taxe d’habitation sur le quinquennat avec des effets attendus en fin d’année. » Outre le calendrier fiscal, la grève dans les transports a également pesé sur la consommation des Français. « La consommation de transport des ménages a ainsi baissé de 2,7 % au deuxième trimestre 2018, ce qui est la plus forte baisse depuis la fin 1995, contribuant à hauteur de – 0,1 point à la consommation totale. » Les températures plus élevées du printemps ont également entraîné une baisse de la consommation d’énergie. Normalement on espère un rebond de la consommation du fait de l’amélioration du pouvoir d’achat : autour de 2 %. Le problème c’est que parallèlement l’inflation elle aussi reprend de sa vigueur et ce situe sur une tendance annuelle de 2,3 %. Autant dire que cette inflation va plaît plus qu’annuler la hausse du pouvoir d’achat. Pour conclure, le manque d’équilibre entre les orientations économiques et les mesures sociales ont clairement pesé sur le pouvoir d’achat, la consommation des ménages et la croissance. En clair, Macon a tué la croissance en 2018.
Air France : les corpos du SNPL veulent tuer leur compagnie
Pour des motifs dérisoires et surtout de concurrence interne au SNPL, les pilotes corpos veulent porter un nouveau coup à leur compagnie en menaçant de faire grève. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a en effet envoyé un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM dans lequel il menace de lancer une grève prochainement si les négociations salariales catégorielles ne débutaient pas « dans les plus brefs délais ». La direction les a fixées au 5 novembre. Le SNPL souhaitait la date du 29 octobre. La raison de cet activisme irresponsable : les prochaines élections du bureau du SNPL où il faut présenter des résultats alors qu’un un accord salarial a été signé avec des syndicats représentant 76% des voix des salariés, Non signataire de l’accord salarial au même titre que la CGT, le SNPL est furieux de la date d’ouverture officielle des négociations catégorielles, concernant chaque catégorie de personnels. La direction l’a fixée au 5 novembre, quand le SNPL souhaitait le 29 octobre. Mécontent de ce calendrier, le SNPL a adressé le 23 octobre un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, pour le prévenir de « la potentialité d’un prochain conflit avec les pilotes », si les négociations n’étaient pas ouvertes « dans les plus brefs délais». Pour protester aussi contre le SPAF, deuxième syndicat des pilotes qui justement à fait repousser la négociation du 29 octobre au 6 novembre.
Violence à l’école : trop de laxisme
Selon une enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, 91 % des Français sont choqués par la violence à l’école. Une violence à l’école qui est à l’image de celle de a banlieues et des quartiers sensibles. A Créteil, Un élève de 16 ans a braqué un pistolet – qui se révélera par la suite factice – sur la tempe d’une de ses professeures. Un exemple dramatique d’un climat très dégradé dans les collèges et lycées français. Des problématiques dépassent très largement l’éducation nationale », d’après les syndicalistes. Pour preuve, le lynchage d’un jeune de 17 ans mercredi 26 septembre, suite à un des règlements de compte entre bandes à Garches les Gonesses. Et l’occasion pour les élites de découvrir la violence des banlieues et de s’en offusquer à droite comme à gauche. Comme si le phénomène était nouveau. En fait le terme banlieue sensible est même inapproprié car le phénomène touche presque tous les quartiers des grandes villes. Officiellement on compte près de 800 quartiers sensibles en France ; en fait, il y en a bien davantage et chaque ville (même les plus petites de 10 000 à 30 000 habitants) est affectée. Ce qui caractérise ces zones c’est d’abord leur état juridique de non-droit : les services officiels hésitent à s’y rendre. C’est surtout le marché généralisé de la drogue avec souvent des échoppes sur le bord des trottoirs au vu de tous. On vient y faire son marché. Ensuite la violence précisément entre bandes pour se partager le gâteau. Le chômage est un mal endémique avec 25 à 30 % de jeunes sans emploi dont beaucoup ont abandonné l’école avant 12 ans. Avec aussi en toile de fond un communautarisme qui refoule les valeurs et les usages de la république aux frontières du quartier. Dans ces zones, à partir d’une certaine heure dans la soirée il ne fait pas bon de se promener à pied. Régulièrement des violences sont signalées : violence verbale, violence physique avec la distraction préférée qui consiste à brûler des voitures. Les municipalités locales, les services officiels et la presse sont relativement complices et font tout pour qu’on évite de parler de ces différents débordements. Encore une fois, il ne s’agit pas seulement des quartiers des grandes villes type Paris, Marseille ou Lyon mais de toutes les villes moyennes et même petites. Des sortes de zones hors la république que les services officiels finalement tolèrent en considérant qu’ainsi on arrive à circonscrire le mal géographiquement. Un aveuglement, une hypocrisie et un manque de courage qui fait honte à la république et menace évidemment la cohésion de la société. Comment nous élites pourrait-il d’ailleurs connaître cette réalité puisque pour la quasi-totalité il n’habite pas dans ces zones et ne fréquentent pas les habitants qui y résident. Des mesures spécifiques de sécurité sont souhaitées par les Français. Dans le sondage Odoxa, 80 % d’entre eux estiment que les enseignants ne sont pas suffisamment soutenus par leur établissement, ni par le ministère de l’Éducation nationale (86 %). En matière de sécurité, le sondage souligne d’ailleurs que les Français condamnent le laxisme et prêts à soutenir toutes sortes de mesures assez radicales: mise en place de surveillance vidéo aux abords des établissements, mais aussi à l’intérieur, sanctions financières pour les parents d’élèves violents, généralisation des portails de sécurité, fouilles des cartables et même présence, au sein des écoles, d’agents de sécurité. Toutes ces mesures sont majoritairement considérées comme «vraiment efficaces».
Nucléaire-EPR : pas de décision avant 2021-2025 !!
Alors que la programmation énergétique doit intervenir d’ici la fin de l’année, le gouvernement ne prendra sa décision pour la filière EPR qu’entre 2021 et 2025. Il est clair que le report de la de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) puis ce report pour les futurs EPR, traduit la fébrilité du gouvernement pour annoncer clairement la priorité absolue pour le nucléaire ; les autres sources d’énergie n’étant soutenues que pour masquer la priorité. . De ce point de vue, la consultation publique sur la programmation pluriannuelle de l’énergie a constitué véritable arnaque parce que la question nucléaire n’était pas en débat. L’objectif de 50% de part du nucléaire en 2025 est reporté de 20 à 30 ans en réalité. Les scénarios d’EDF, du ministère ou de RTE sont complètement divergents. Officiellement on devait fermer de réacteurs mais Macron a annoncé le développement d’autres ! En fait, tout cela relève du cirque car la France ne peut réduire pour l’instant la part du nucléaire d’autant que d’énorme investissements sont réalisés notamment le grand carénage. Certes on pourra fermer ici ou là quelques réacteurs mais on prolongera la vie de la plupart de autres. LE PPE ( programmation énergétique) constitue de la poudre aux yeux pour masquer la réalité à savoir qu’on ne peut se passer de la part du nucléaire en quelques années et qu’en plus la France joue sur le nucléaire pour sa politique de réductions des émissions polluantes qui menace le climat. Pour preuve, EDF, a déjà commencé à intégrer une prolongation de ses réacteurs de 900 MW jusqu’à leurs 50 ans, évoque régulièrement la possibilité d’aller jusqu’à 60 ans, comme c’est le cas aux États unis pour des réacteurs similaires. L’entreprise commence également à communiquer sur de plus petits modèles baptisés SMR (small modular reactors), d’une puissance d’environ 160 MW (au lieu des 1.650 MW de l’EPR), pour renouveler le parc. Pour faire avaler la pilule du nucléaire indispensable, on a attribué uen enveloppe de 150 millions au ministère de l’écologie pour faire joujou notamment avec des éoliennes improductives. En fait Macron se sert de l’écologie pour donner un coup de peinture verte sur la politique énergétique. En fait, on craint que l’annonce de la politique énergétique ne vienne encore affaiblir la popularité du Chef de l’Etat.
Abeilles : 30% tuées cet hiver
Une vaste enquête auprès de 15 000 apiculteurs révèle que de l’ordre de 30 % des abeilles ont été tué l’hiver dernier. Une surmortalité supérieure liée aux parasites mais surtout aux insecticides. Les résultats d’études, conduites au Canada et en Europe publiées dans la revue américaine Science, révèlent aussi que l’environnement local et l’état de santé des ruches peuvent moduler les effets des néonicotinoïdes, dits pesticides « tueurs d’abeilles » et largement utilisés dans l’agriculture. Mais ces substances chimiques, qui agissent sur le système nerveux des insectes, ont dans l’ensemble « des effets nettement délétères » sur ces pollinisateurs essentiels à de nombreuses récoltes, dont une nette réduction de leur taux de reproduction et une forte augmentation de leur mortalité, concluent ces travaux financés en partie par le secteur, avec les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta. La première expérience, conduite sur un total de 3.000 hectares au Royaume-Uni, en Allemagne et en Hongrie, a exposé trois espèces d’abeilles à des récoltes de colza d’hiver dont les semences avaient été traitées avec de la clothianidine de Bayer Crop Science, ou avec du thiaméthoxame de Syngenta. Il s’agit de deux des trois néonicotinoïdes interdits temporairement dans l’Union européenne en 2013 en raison des craintes de leurs effets sur la santé des abeilles. Le 1er septembre dernier, cinq molécules néonicotinoïdes jugées responsables de la surmortalité d’insectes pollinisateurs comme les abeilles ont été interdites, conformément à une loi passée sous le précédent quinquennat. La loi agriculture et alimentation, adoptée à l’Assemblée le 2 octobre, prévoit en outre d’interdire les “produits phytopharmaceutiques contenant une ou des substances actives présentant des modes d’action identiques à ceux de la famille des néonicotinoïdes”.