Optimisation fiscale : le nouveau sandale des CumCum
« CumCum », nom du montage d’optimisation fiscale pour échapper à la taxe sur les dividendes. Ce qui prive Etat de plusieurs milliards d’impôts. Ce procédé est destiné aux investisseurs étrangers qui possèdent des parts dans les entreprises cotées en Bourse en France. Avec le concours d’institutions financières – les banques en premier lieu -, ils parviennent ainsi à échapper à la taxe sur les dividendes, appliquée uniquement aux actionnaires étrangers (les Français sont imposés uniquement sur leurs revenus). Celle-ci se monte en général à 15% du montant versé mais peut différer un peu selon le pays d’origine de l’actionnaire. Le principe du mécanisme est extrêmement simple : juste avant le versement des dividendes, l’investisseur étranger prête ses actions à une grande banque française. Elle perçoit les dividendes à sa place, sans payer de taxe, et lui reverse le montant quelques jours plus tard. Tout le monde s’y retrouve : l’actionnaire récupère son dividende sans payer de taxe pendant que la banque réalise au passage de petits profits grâce aux frais de transaction. Le perdant de l’histoire est le fisc, et donc l’État français, qui ne perçoit rien : il ne taxe ni la banque ni l’investisseur.
0 Réponses à “Optimisation fiscale : le nouveau sandale des CumCum”