La démission de Collomb marque la décomposition du macronisme
De toute évidence, le départ de Gérard Collomb marque le début d’une décomposition du macronisme. En effet, Gérard Collomb a été le premier responsable de poids à soutenir la candidature de Macon pour la présidence de la république. Derrière lui, il a entraîné tous les déçus de François Hollande et plus généralement les sociaux démocrates du parti socialiste. Ensuite se sont greffés d’autres soutiens importants comme celui de François Bayrou puis de certains écolos comme Hulot ; mais en quelque sorte les trois piliers qui ont permis l’ascension et la constitution pouvoir de Macron se sont en grande partie écroulés. Certes François Bayrou a été écarté pour avoir comme le Front National confondu les ressources européennes et les ressources de son parti. Il ne s’agit pas vraiment d’une démission mais d’une mise à l’écart. Une mise à l’écart qui toutefois se perpétue car en vérité les centristes de Bayrou sont complètement marginalisés au sein de la majeure et Bayrou lui-même est particulièrement absent du débat politique. Il ne conteste pas, si peu, il se tait. Un silence qui en dit long. On connaît par ailleurs les raisons clash entre Hulot et Macron. Hulot s’est aperçu un peu tard il n’était qu’un alibi pour Macron assez indifférent à l’écologie hormis ces grandes déclarations internationales non suivies d’effet y compris en France. Le macronisme a-t-il encore un avenir ? De gens de gauche, du centre et de droite qui n’ont pas grand-chose en commun. Le ciment c’est uniquement Macron sorte de cocktail entre centralisme monarchique, un ultra libéralisme économique et une idéologie molle et confuse. Aucun proche de Macron ne montre la capacité de théoriser l’analyse et la vision du président. Le macronisme va donc sans doute s’écrouler progressivement par pan car il n’a pas vraiment d’idéologie ni de vision. C’est une sorte d’opportunisme qui s’inscrit dans les modes actuelles et sacrifie le futur au court terme via des réformettes. S’ajoute à tout cela l’arrogance d’un jeune chef d’État sans réelle expérience politique. . Il est en quelque sorte hors-sol.
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