Le mythe « traverser la rue » soutenu par Alain Minc

Le mythe « traverser la rue » soutenu par Alain Minc

 

 

Pour défendre Macron, Alain Minc, reprend et soutient le mythe « Traverser la rue » pour résoudre la crise de l’emploi. Homme de salon par excellence et très influent dans les milieux politico-financiers Alain Minc caricature le débat.

 

«Evidemment, cela donne le sentiment d’un côté d’un peu de dureté à l’égard de ce garçon (à qui Emmanuel Macron s’adressait, NDLR) mais de l’autre, maintenant les Français savent qu’il y a un nombre très élevé d’emplois non pourvus. Il a fait plus pour diffuser cette vérité avec cette phrase malencontreuse qu’en expliquant de manière sagace qu’il y a des centaines de milliers d’emplois non satisfaits».Alain n’a pas peur de signaler qu’il existe des emplois non pourvus. Mais ces emplois de l’ordre de 300 000 ne sauraient résoudre la crise du chômage.  Des emplois non pourvus temporairement  liés à des départs en retraite, à des restructurations, à des développements de marché. Conjoncturelle ment il existera toujours certains emplois n’en immédiatement pourvu. Il y a aussi des emplois qui structurellement ne trouvent pas preneur du fait de l’inadéquation de la formation aux besoins de l’économie aussi à la réticence de certaines familles vis-à-vis de certains métiers notamment Manuel. Non il ne suffit pas de traverser la rue, la problématique du chômage est plus complexe que ne l’indique Macon à la main. . Comment peut-on se permettre de dire un jeune chômeur horticulteur qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi dans l’hôtellerie ou la restauration voire le bâtiment. Comme si du jour au lendemain un horticulteur pouvait se transformer en maçon, en cuisinier ou en garçon de restaurant. Encore une fois la réalité est plus complexe. Il y a plus de 5 millions de chômeurs pour autour de 200 à 300 000  vacants. Le compte n’est pas équilibré. Ensuite il y a les facteurs explicatifs plus qualitatifs, on ne passe pas d’une formation d’horticulteur à une formation à un emploi de restauration sans une formation. Il convient aussi de prendre en compte les conditions de travail qui expliquent largement les difficultés de recrutement. Parfois les conditions salariales également insuffisamment incitatives pour une réinsertion. Exemple quand on propose des CDD de 25 heures à des mères de famille seule pour des salaires de 700 à 800 € et qu’on doit forcément amputer des frais de déplacement et d la réduction des autres prestations familiales. Autant dans ces conditions rester au RSA et bénéficier de toutes les prestations sociales.  Malheureusement Macron est coutumier de ces sortes de sorties condescendantes. Pas étonnant dans son entourage de bourgeois-ou celui d’Alain Minc-, on doit compter peu de personnes qui gagnent autour de 1000 € nets même après formation et reconversion.

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