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Archive mensuelle de septembre 2018

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Popularité Macron : vers la descente aux enfers ?

 

 Popularité Macron : vers la descente aux enfers

 

Nouvelle chute encore confirmée dans deux sondages : Harris et BVA. Une chute de deux points dans le baromètre Harris Interactive pour le site Délits d’Opinion, une chute de 9 points en trois mois chez  BVA En phase ascendante comme l’a été Macron lors de son élection puis pendant quelques mois, toutes les erreurs étaient permises, on oubliait même de les mentionner. Le crédit l’emportait. Mais ce phénomène vaut aussi en phase descendante quand un homme politique perd en crédibilité même ses propositions pertinentes ne sont pas reçues avec bienveillance ou sont même contestés. Ce fut le cas avec Sarkozy et François Hollande. La question est de savoir jusqu’où ira cette descente aux enfers. La question mérite d’être posée car la différence d’autres présidents, Macron est un peu politiquement hors-sol. En réalité,  il n’a pas d’équipe gouvernementale, il n’a pas de majorité parlementaire expérimentée et il n’a pas de parti politique hormis son club de fans en marche. Un parti complètement virtuel qui n’a aucune vie, aucune démocratie aucun ancrage local. Ce qui a fait sa force fait aussi son extrême faiblesse car non seulement les résultats économiques et sociaux ne sont pas au rendez-vous mais la personnalité jupitérienne.  de Macron devient plus en plus insupportable

 

Affaires : Macron veut choisir le procureur de Paris

Affaires : Macron veut choisir le procureur de Paris

 

Dernière affaire en date, celle du député LREM Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense à l’Assemblée soupçonné d’avoir indûment touché 100 000 euros par mois, en cumulant les indemnités de ses différents mandats (député, maire et président d’agglomération) au-delà des plafonds autorisés par la loi, précise le site d’information. Une affaire qui s’ajoute aux autres et qui explique que Macron tienne absolument. à choisir le procureur de Paris. Macron  veut verrouiller la justice dans la perspective d’un éventuel traitement judiciaire des affaires en cours et de toutes celles qui émergeront compte tenu du caractère sulfureux de son entourage. . Ces affaires sont déjà relativement graves et nombreuses, ce qui n’est guère étonnant compte tenu de l’entourage du président de la république. Macron avait promis de moraliser la vie publique mais depuis son élection les affaires succèdent aux affaires et les révélations ne sont sans doute pas terminées. Notons d’ailleurs que certaines affaires ont été enterrées ou classées sans suite. C’est le cas notamment de l’affaire Ferrand qui a permis à sa campagne compagne d’acquérir une belle fortune (500 000 euros) à bon compte. Une affaire qui pourrait d’ailleurs rebondir depuis que si le sulfureux Ferrand l’Assemblée nationale. Dernière affaire en cours celle  de la ministre des Sports, Laura Flessel, démissionnaire  pour “raisons personnelles”, qui seraient en réalité liées, selon Le Canard Enchaîné, à l’intérêt porté par l’administration fiscale à son ancienne société, Flessel & Co, en cours de dissolution depuis un an. Récemment c’est la ministre de la culture qui a encore été mise en cause pour  s’être affranchie des règles d’urbanisme lors de l’agrandissement des locaux parisiens de la maison d’édition Actes Sud, qu’elle a dirigée avec son mari, Jean-Paul Capitani. Epinglée par l’hebdomadaire satirique, qui avait évoqué des irrégularités lors de travaux effectués au siège d’Actes Sud, dans le centre classé d’Arles (Bouches-du-Rhône). La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est vu privée, à son arrivée au gouvernement, de la tutelle sur l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dirigé par son mari, Yves Lévy, depuis juin 2014.En juin dernier, la perspective que ce dernier brigue un nouveau mandat avait suscité des remous dans la communauté scientifique et la revue médicale britannique The Lancet avait dénoncé l’”opacité” entourant la nomination du PDG de l’Inserm. Yves Lévy a finalement annoncé le 30 juillet qu’il renonçait à briguer la direction de l’organisme de recherche. Il continue d’occuper ce poste par intérim. L’affaire la plus médiatique est sans doute celle de Benalla d’autant plus que l’Élysée s’est beaucoup contredit  dans son argumentation. La crise politique la plus grave de ce début de quinquennat du chef de l’Etat, jusqu’à la démission de Nicolas Hulot. Une autre affaire qui témoigne des liens entre la sphère financière et la politique : celle concernant le secrétaire général de l’Élysée. Le parquet national financier (PNF) a ouvert début juin 2018 une enquête sur les conditions dans lesquelles le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a pu exercer certaines fonctions publiques malgré des liens familiaux avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). La ministre du Travail, elle, a été entendue comme témoin assisté le 22 mai 2018 au pôle financier du tribunal de Paris en tant qu’ex-patronne de Business France, dans le cadre d’une information judiciaire sur des soupçons de favoritisme. La justice enquête sur les conditions dans lesquelles cet organisme de promotion de la France auprès des investisseurs étrangers a confié au publicitaire Havas l’organisation d’une coûteuse soirée autour d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, en janvier 2016 à Las Vegas. Le statut de témoin assisté a évité à Muriel Pénicaud une mise en examen synonyme de départ du gouvernement. Richard Ferrand, l’un des soutiens de la première heure d’Emmanuel Macron, a dû renoncer en juin 2017 à son portefeuille au gouvernement à la suite de l’ouverture par le parquet de Brest d’une enquête préliminaire sur ses activités passées à la tête des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012.Le parquet souhaitait alors établir s’il y avait lieu de le poursuivre pour avoir permis en 2011 à la société immobilière de sa compagne, Sandrine Doucen, d’emporter un marché lors de la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne. Richard Ferrand avait finalement bénéficié d’un classement sans suite, en octobre 2017.L’affaire pourraiat reprendre puisque transférée à Lille suite à la plainte d’Anticor.  A noter que le quinquennat de Macron avait mal débuté puisque Les éphémères ministres MoDem François Bayrou (Justice), Marielle de Sarnez (Affaires européennes) et Sylvie Goulard (Armées), ont renoncé à rester au gouvernement après les élections législatives de juin 2017 sur fond de soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen. Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, accusé de viol et d’abus de faiblesse par deux femmes dans la foulée de l’affaire Weinstein aux Etats-Unis a bénéficié de classements sans suite en février et mai 2018.Il a été définitivement blanchi des accusations de viol de la première plaignante en août 2018.Le journal Ebdo – disparu après quelques numéros – a pour sa part exhumé une plainte pour viol remontant à 2008 visant Nicolas Hulot, elle aussi classée sans suite la même année. Bien sûr dans le cadre des enquêtes les intéressés bénéficient du statut de présumé innocent. Pour autant cela fait beaucoup d’affaires en un peu plus d’un an seulement

 

 

 

Environnement : la fin du monde ? (Aurélien Barrau)

Environnement : la fin du monde ? (Aurélien Barrau)

 

Aurélien Barrau, astrophysicien  dénonce avec vigueur les atteintes à la vie sur terre. Une terre qui pourrait mourir d’ici 200 ans.  « Un génocide contre la vie est en cours et pourtant nous ne faisons rien. »

Car nous sommes  gouvernés par des politiques « qui nient la vie« . « Ce n’est pas possible, personne ne souhaite ça« , poursuit-il. Pour lui,  les écosystèmes vont disparaître d’ici 200 ans et que la planète ne sera plus vivable. Et de citer la disparition de près de 50 % des vertébrés en quelques dizaines d’années et de 80 % des les insectes sans parler de l’hécatombe du nombre et des espèces d’oiseaux Sa prise de parole à la tribune du festival Climax 2018, début septembre à Bordeaux, l’a transformé en porte-étendard de la lutte contre le réchauffement climatique. Aurélien Barrau  n’est pourtant pas climatologue, mais astrophysicien. Et ses phrases chocs font mouche à chaque fois. « Nous sommes en train de mettre en œuvre le crash du système planète Terre, assène-t-il. Nous sommes en train de décider de léguer à nos enfants un monde en guerre. » Ce spécialiste des trous noirs est professeur à l’université Grenoble-Alpes et chercheur au sein du laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS. Il a lancé un appel aux responsables politiques afin qu’ils agissent d’urgence en faveur de l’environnement, explique Le Monde. Un appel qu’il a renouvelé sur le plateau de l’émission « C Politique », dimanche 23 septembre sur France 5. Le scientifique, âgé de 45 ans, le martèle : »C’est la vie qui est en train de mourir sur Terre. » « C’est tout l’écosystème mondial qui est en train de mourir. » « Au rythme actuel, dans 200 ans, il n’y a plus rien. » « On ne peut pas ne pas considérer, aujourd’hui, cette question comme étant la plus importante de l’histoire de l’humanité. » « On parle de la fin du monde. » Et le scientifique d’égrener les exemples d’une « vérité factuelle » : « En quelques décennies à l’échelle mondiale, on a perdu 60% des vertébrés. A l’échelle européenne, on a perdu 400 millions d’oiseaux. Et à l’échelle d’un pays, par exemple l’Allemagne, on a perdu 80% des insectes. »  L’universitaire est à l’origine d’une retentissante tribune signée par 200 personnalités dans Le Monde, afin de pousser les dirigeants à agir « pour sauver la Terre »« Quand ça ne va plus, il faut des lois. Il faut que le politique intervienne pour nous limiter », martèle-t-il à la télévision.  »Aujourd’hui, un président, un Premier ministre qui ne joue pas ce rôle ne sert à rien. » « Il devrait être exclusivement orienté vers cette obsession : comment sauver le monde. Et ce n’est pas du tout ce qui se passe. »

  Pour sortir de ce cercle infernal, Aurélien Barrau estime qu’il faut prendre « des mesures coercitives« . « Il faut s’opposer à un peu de notre liberté, à un peu de notre confort mais c’est finalement pour avoir la possibilité de continuer à jouir d’une planète habitable« , explique l’astrophysicien.

Prospective-Intelligence artificielle : limite de la prédictivité des algorithmes, éthique et régulation

Prospective-Intelligence artificielle : limite de la prédictivité des algorithmes, éthique et régulation

 

Vincent Berthet, expert en IA pose les limites de prédictivité de l’intelligence artificielle et le futur cadre de sa régulation (article de la Tribune)

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« Dans les années 1950, Paul Meehl mit en exergue le fait que des formules objectives sont souvent plus performantes que le jugement humain pour des décisions et des prédictions récurrentes. Par exemple, si une université dispose d’une base de données historique comportant pour chaque étudiant des informations telles que ses résultats au lycée, son score à un test d’aptitude, son résultat final en première année, etc., un modèle statistique permettra de capturer les relations entre ces variables. On peut alors montrer qu’un modèle basé seulement sur les résultats au lycée et le score à un test d’aptitude prédit mieux la réussite des étudiants qu’un conseiller scolaire. Depuis, les progrès technologiques ont donné à ce phénomène une tout autre dimension. D’un côté, l’explosion de la quantité d’informations disponibles fait que les bases de données historiques sont devenues gigantesques, ce que l’on appelle le big data. D’un autre côté, l’intelligence artificielle (IA) rend les outils automatisés de traitement de l’information toujours plus performants. Grâce à des techniques statistiques sophistiquées telles que l’apprentissage profond (le deep learning), les algorithmes actuels sont capables de capturer les régularités cachées dans de larges bases de données historiques. Ce couplage de l’IA et du big data tend à automatiser un nombre croissant de décisions humaines récurrentes dans tous les secteurs d’activités. Cette automatisation de décisions routinières – simples et répétitives – permet notamment le recentrage des professionnels sur des tâches où leur valeur ajoutée est la plus forte.

Tout comme le modèle simple de prédiction de la réussite des étudiants, les algorithmes qui ont appris une relation critère-indices en parcourant une base de données historiques peuvent être utilisés comme des outils prédictifs. Les sociétés modernes ont ainsi fait place au recrutement prédictif, la police prédictive, la justice prédictive, la médecine prédictive, etc. qui permettent aujourd’hui d’anticiper (et peut-être demain de remplacer) des décisions humaines. En particulier, le développement récent d’algorithmes prédictifs dans le domaine du droit, où la jurisprudence constitue une base de données historiques, a bousculé les codes et les habitudes de la profession. L’ouverture des bases de jurisprudence dans le cadre de l’open data a permis à une nouvelle génération de startup (les Legal Tech) de développer des logiciels qui scannent la jurisprudence et délivrent un pronostic sur les risques et les chances de succès des justiciables (par exemple, l’évaluation des indemnisations octroyées à un salarié dans le cadre de l’application des barèmes en matière de licenciement). Cette augmentation de la prédictibilité des décisions de justice par les algorithmes de justice prédictive permet d’accélérer le règlement des litiges. Cependant, si cette approche est particulièrement adaptée aux pays de common law (comme le Royaume-Uni) où la source principale du droit est la jurisprudence, elle est moins pertinente pour les pays de droits de tradition civiliste (comme la France) où la source principale du droit est le droit codifié. Quoi qu’il en soit, les algorithmes prédictifs font et feront évoluer les pratiques, en droit comme ailleurs, et ces évolutions – inévitables – devront être encadrées afin qu’elles soient maîtrisées plutôt que subies.

L’automatisation croissante de décisions jusque-là assurées par des humains soulève des interrogations. Outre les considérations économiques, une première question importante concerne le caractère figé de telles décisions. Autrement dit, le traitement automatisé des décisions écarte la singularité de chaque décision. Dans son intervention sur la justice prédictive le 12 février 2018, Jean‑Marc Sauvé, Vice-président du Conseil d’État, attire l’attention sur ce point en soulignant que le propre de la justice est que chaque affaire soit examinée pour ce qu’elle est, avec sa part d’originalité et d’irréductible complexité qui ne saurait être systématisée par un logiciel, aussi puissant soit-il.

À son époque, Paul Meehl releva cette limite et l’illustra au travers du « cas de la jambe cassée ». Prenez une personne qui se rend tous les mardis soir au même cinéma. Une règle actuarielle simple consiste à prédire que chaque mardi soir, la probabilité que cette personne se rende dans le cinéma est très élevée. Un lundi, cependant, cette personne se casse la jambe. Dans ce cas précis, un humain pourra ajuster sa prédiction en revoyant la probabilité à la baisse alors que le modèle actuariel continuera à faire la même prédiction, qui en l’occurrence sera absurde.

Une seconde question posée par l’automatisation des décisions renvoie aux considérations éthiques. Ces considérations sont d’abord générales, elles concernent par exemple la question de l’autonomie et de l’identité humaines face aux machines, les biais et les discriminations, et le respect des droits et libertés fondamentaux. Mais les considérations morales renvoient aussi à des questions concrètes que pose l’utilisation de dispositifs automatisés. Par exemple, en cas d’accident inévitable, un véhicule autonome doit-il être programmé pour sacrifier la vie des passagers ou bien celle des piétons ? Dans le cadre du projet « Moral Machine » mené en partenariat avec des universités américaines et débuté en 2016, le psychologue Jean‑François Bonnefon et ses collaborateurs ont mis en ligne des tests qui simulent des situations où une voiture autonome doit choisir entre différents cas d’accidents inévitables.

La programmation des véhicules autonomes en cas d’accident inévitable est un exemple de cas concret qui traduit inévitablement un choix moral. La recherche scientifique sur les préférences morales des individus peut aider à identifier les critères éthiques pour fonder ce choix moral. L’automatisation des décisions grâce à l’IA peut donner lieu à de réels progrès, tels que des décisions plus transparentes et moins partiales. Aussi, se posent des questions fondamentales sur les conséquences économiques, les enjeux éthiques, et l’encadrement juridique de cette évolution. »

 

Aménagement du Territoire- : ras le bol de l’ «ultracentralisation»

Aménagement du Territoire- : ras le bol de l’ «ultracentralisation»

On ne peut que se réjouir sans doute de cette nouvelle association qui tente de réunir le maximum d’élus locaux pour protester contre l’hyper centralisation du pays qui conduit notamment à la désertification d’une grande partie du territoire. Cette association a raison de constater que l’approche exclusivement technocratique va réduire le pays à quelques métropoles qui concentrera rapidement plus de 80 % des activités économiques et de la population. Bref un véritable massacre de l’aménagement du territoire une nouvelle association qui comprend   Régions de France, associations d’élus locaux, maires de France (AMF) et départements de France (ADF) viennent de créer une nouvelle structure, parrainée par le président du Sénat Gérard Larcher : Territoires unis.  « Notre pays meurt à petit feu de son ultracentralisation ! La France ne peut se résumer à quelques métropoles, est-il dit dans cet   »appel de Marseille » signé par 1.200 élus locaux. La décentralisation est une chance. C’est le modèle qui permet de rapprocher les décisions et les investissements. Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État, nous demandons un agenda partagé des réformes et une concertation sincère entre l’État et les collectivités. L’avalanche des normes et des réglementations sur les communes doit cesser. ».

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Tassement de la croissance du commerce international

Tassement de la croissance du  commerce international

Le tassement du de la croissance commerce international rend compte de l’affaiblissement de la dynamique de croissance mondiale. Pendant longtemps la progression des échanges internationaux (sauf pendant la crise financière) a été notoirement supérieure à l’évolution du Pib mondiale. Cela en raison des modifications des processus de production et de distribution. Des processus de production très gourmands en transport et logistique et donc aussi en échanges. Pour l’année 2018 l’organisation mondiale du commerce prévoit une croissance de 3,7 % pour les échanges alors que le PIB atteindra 3,1 %. Une révision à la baisse qui traduit un ralentissement de la dynamique économique mais aussi sans doute les nombreuses interrogations face à la menace américaine d’augmenter les droits de douane non seulement vis-à-vis de la Chine mais vis-à-vis d’autres zones y compris l’Europe. Des droits de douane qui viendront renchérir la compétitivité et donc hypothéquer les capacités d’achat des entreprises et les ménages.  «Même si la croissance du commerce reste forte, ce recul (des prévisions) témoigne de l’exacerbation des tensions que l’on observe entre les grands partenaires commerciaux», commente le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo. Selon l’organisation basée à Genève, les effets économiques directs des différentes barrières douanières mises en place tour à tour par les États-Unis et la Chine, principalement, ont été jusqu’à présent «modestes», «mais l’incertitude qu’elles créent pourrait avoir déjà pour effet de réduire les dépenses d’investissement». L’OMC pointe aussi le durcissement des politiques monétaires dans les pays riches qui pèse sur les pays émergents et pourrait déstabiliser le commerce et la production dans les prochains mois.

 

Englué dans les affaires, Macron veut choisir le procureur de Paris

Englué dans les affaires,  Macron veut choisir le procureur de Paris

 

Macon veut choisir le procureur de Paris pour une raison bien simple : il veut verrouiller la justice dans la perspective d’un éventuel traitement judiciaire des affaires en cours. Ces affaires sont relativement graves et nombreuses, ce qui n’est guère étonnant compte tenu de l’entourage du président de la république. Macron avait promis de moraliser la vie publique mais depuis son élection les affaires succèdent aux affaires et les révélations ne sont sans doute pas terminées. Notons d’ailleurs que certaines affaires ont été enterrées ou classées sans suite. C’est le cas notamment de l’affaire Ferrand qui a permis à sa campagne compagne d’acquérir une belle fortune (500 000 euros) à bon compte. Une affaire qui pourrait d’ailleurs rebondir depuis que si le sulfureux Ferrand l’Assemblée nationale. Dernière affaire en cours celle  de la ministre des Sports, Laura Flessel, démissionnaire  pour “raisons personnelles”, qui seraient en réalité liées, selon Le Canard Enchaîné, à l’intérêt porté par l’administration fiscale à son ancienne société, Flessel & Co, en cours de dissolution depuis un an. Récemment c’est la ministre de la culture qui a encore été mise en cause pour  s’être affranchie des règles d’urbanisme lors de l’agrandissement des locaux parisiens de la maison d’édition Actes Sud, qu’elle a dirigée avec son mari, Jean-Paul Capitani. Epinglée par l’hebdomadaire satirique, qui avait évoqué des irrégularités lors de travaux effectués au siège d’Actes Sud, dans le centre classé d’Arles (Bouches-du-Rhône). La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est vu privée, à son arrivée au gouvernement, de la tutelle sur l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dirigé par son mari, Yves Lévy, depuis juin 2014.En juin dernier, la perspective que ce dernier brigue un nouveau mandat avait suscité des remous dans la communauté scientifique et la revue médicale britannique The Lancet avait dénoncé l’”opacité” entourant la nomination du PDG de l’Inserm. Yves Lévy a finalement annoncé le 30 juillet qu’il renonçait à briguer la direction de l’organisme de recherche. Il continue d’occuper ce poste par intérim. L’affaire la plus médiatique est sans doute celle de Benalla d’autant plus que l’Élysée s’est beaucoup contredit  dans son argumentation. La crise politique la plus grave de ce début de quinquennat du chef de l’Etat, jusqu’à la démission de Nicolas Hulot. Une autre affaire qui témoigne des liens entre la sphère financière et la politique : celle concernant le secrétaire général de l’Élysée. Le parquet national financier (PNF) a ouvert début juin 2018 une enquête sur les conditions dans lesquelles le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a pu exercer certaines fonctions publiques malgré des liens familiaux avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). La ministre du Travail, elle, a été entendue comme témoin assisté le 22 mai 2018 au pôle financier du tribunal de Paris en tant qu’ex-patronne de Business France, dans le cadre d’une information judiciaire sur des soupçons de favoritisme. La justice enquête sur les conditions dans lesquelles cet organisme de promotion de la France auprès des investisseurs étrangers a confié au publicitaire Havas l’organisation d’une coûteuse soirée autour d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, en janvier 2016 à Las Vegas. Le statut de témoin assisté a évité à Muriel Pénicaud une mise en examen synonyme de départ du gouvernement. Richard Ferrand, l’un des soutiens de la première heure d’Emmanuel Macron, a dû renoncer en juin 2017 à son portefeuille au gouvernement à la suite de l’ouverture par le parquet de Brest d’une enquête préliminaire sur ses activités passées à la tête des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012.Le parquet souhaitait alors établir s’il y avait lieu de le poursuivre pour avoir permis en 2011 à la société immobilière de sa compagne, Sandrine Doucen, d’emporter un marché lors de la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne. Richard Ferrand avait finalement bénéficié d’un classement sans suite, en octobre 2017.L’affaire pourraiat reprendre puisque transférée à Lille suite à la plainte d’Anticor.  A noter que le quinquennat de Macron avait mal débuté puisque Les éphémères ministres MoDem François Bayrou (Justice), Marielle de Sarnez (Affaires européennes) et Sylvie Goulard (Armées), ont renoncé à rester au gouvernement après les élections législatives de juin 2017 sur fond de soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen. Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, accusé de viol et d’abus de faiblesse par deux femmes dans la foulée de l’affaire Weinstein aux Etats-Unis a bénéficié de classements sans suite en février et mai 2018.Il a été définitivement blanchi des accusations de viol de la première plaignante en août 2018.Le journal Ebdo – disparu après quelques numéros – a pour sa part exhumé une plainte pour viol remontant à 2008 visant Nicolas Hulot, elle aussi classée sans suite la même année. Bien sûr dans le cadre des enquêtes les intéressés bénéficient du statut de présumé innocent. Pour autant cela fait beaucoup d’affaires en un peu plus d’un an seulement

 

«Gaulois réfractaires» de Macron : «une erreur» et…. un manque de culture

«Gaulois réfractaires»  de  Macron : «une erreur» et…. un manque de culture

Excuses maladroites et explications confuses de Macron à propos des gaulois réfractaires au changement. Ce n’est pas seulement une erreur mais un manque évident de culture. Contrairement à l’image qu’il veut donner, Macon ne s’appuie pas sur une culture très universelle. Par ailleurs, il se veut le grand réformateur économique mais la réalité c’est qu’il n’a aucune formation dans ce domaine même s’il a essayé de bricoler son CV. Ces études assez brillantes se confinent au domaine littéraire et enfin à l’ENA il est connu qu’on n’apprend à peu près rien sinon à ne pas répondre aux questions qui peuvent être posé par des contestataires de préfecture. Macron n’est pas un expert en économie il a seulement passé un court moment chez Rothschild en raison du carnet d’adresses des énarques qui monopolisent les postes dans l’administration, la politique et les entreprises privées. Macron a commis une grande maladresse pédagogique en profitant une nouvelle fois d’un voyage à l’étranger pour critiquer son propre pays. Une erreur diplomatique mais aussi politique.  Quant à ses références aux gaulois réfractaires, c’est une contrevérité totale.  En effet les gaulois défaits par les Romains ont complètement assimilé les techniques, le cadre juridique et même la langue de Rome pour constituer la société gallo-romaine.  Il y a peu d’exemples d’une telle assimilation et d’une telle capacité à évoluer. L’histoire n’est pas non plus le domaine de prédilection de Macron qui en réalité est un pur produit de cet oligarchie sans vision gavée au marketing politique et aux discussions de salon. Pour preuve de cette excuse très alambiquée cette déclaration très vaseuse : « C’était une erreur de le réduire comme ça, parce que ça nourrit toutes ces espèces de confusions. Si je pensais que nous n’étions que ça, et je me suis mis dedans, ce serait stupide. Je n’aurais pas cherché à être président…. Qu’est-ce que j’ai voulu dire en disant ça? J’opposais le Gaulois réfractaire au luthérien bien ordonné. C’est de dire qu’il y a une identité des peuples », s’est expliqué le chef de l’État dans son entretien à TMC. « Et donc c’est de dire: moi je crois que chaque peuple a son identité, mais cette identité se construit dans un dialogue avec les autres, dans le respect de nos valeurs. » « Nous sommes Français, nous avons des spécificités : des choix, un droit, une histoire, une langue qui n’est pas la même que les autres », a-t-il ajouté. Une vraie explication de représentant en aspirateurs !

 

L’ Émission politique : Édouard Philippe adopte un profil bas

L’Émission politique : Édouard Philippe adopte un profil bas

 

On ne peut pas dire que l’interview politique télévisée du Premier ministre Édouard Philippe marquera l’histoire politique. En effet sur la plupart des sujets,  le premier ministre a adopté un profil bas se contentant d’une part de justifier le positionnement du gouvernement et de l’Élysée et sur bien d’autres sujets se contentant d’indiquer qu’il était ouvert. Bref qui n’avait pas arrêté encore de position officielle. Ce fut le cas notamment sur la PMA vis-à-vis de laquelle il ce déclare personnellement assez favorable. Concernant l’indemnisation du chômage, il ne serait pas non plus opposé à une « certaine dégressivité » des indemnités. Même attitude prudente concernant son avenir politique Édouard Philippe n’est pas totalement opposé à une éventuelle candidature à la mairie de Paris (convoitée par d’autres notamment par Griveaux). Pour tout dire sur la plupart des sujets le Premier ministre ne se mouille pas trop. C’est sans doute d’abord dans son tempérament. Contrairement à Macon, Édouard Philippe ne sollicite pas la provocation pour appuyer ses analyses et ses propositions. La prudence du Premier ministre peut aussi s’expliquer par l’évolution de sa popularité dans l’opinion publique. Jusqu’à une période récente, le premier ministre se maintenait dans les sondages évitant de chuter en même temps que Macron. Désormais il semble bien que la chute soit irréversible aussi bien pour le président que pour le premier ministre. Dernier exemple de la prudence du Premier ministre à propos de   “L’affaire Benalla”», Édouard Philippe a estimé qu’il avait «assez dit tout ce qu’il (en) pensait». «Je crois que les Français ont compris plus vite que les autres que cette affaire n’était pas une affaire d’État, qu’elle ne traduisait rien d’une organisation (supposée) au plus haut sommet de l’État, mais qu’il s’agissait d’une affaire individuelle assez déplorable», a-t-il martelé. «Je veux bien que l’on dise tout ce qu’on veut sur cette affaire. D’ailleurs, tout a été dit, redit et surdit», a-t-il pesté. Estimant que «la sanction a été immédiate», il a concédé que l’on puisse considérer qu’elle n’avait «pas été suffisante». «C’est un bon débat, mais elle a été immédiate», a-t-il conclu, déplorant qu’il y ait eu «beaucoup, beaucoup, beaucoup de bruit et assez peu de choses» sur le sujet. Enfin le Premier ministre a réitéré sa soumission à Macron : Contrairement à de nombreux chefs de gouvernement sous la Ve République, le locataire de Matignon a assuré qu’il ne convoitait pas l’Élysée. «Plus je suis premier ministre, plus je vois forcément ce que c’est que d’être président de la République, et cela m’encourage à faire mon boulot», a-t-il assuré. Affirmant que le président est «un homme avec qui [il] a appris à travailler», Édouard Philippe a estimé qu’il ne s’agissait «pas d’un ami». «

 

Air France : redressement financier avant cession (Lemaire)

Air France : redressement financier avant cession (Lemaire)

  • Plusieurs raisons militent en faveur du statu quo concernant la présence de l’État au capital d’Air France (14.3%). La première raison est d’ordre financier ; en effet suite aux nombreuses actions de déstabilisation de l’entreprise depuis le début de l’année, l’action a perdu de l’ordre de 40 %. Pour le ministre des finances ce n’est donc pas le moment de vendre même si l’objectif est maintenu. Par ailleurs avec l’arrivée d’un nouveau président il n’est sans doute pas très opportun de déstabiliser le capital de la société. Pour Bruno Lemaire l’urgence est surtout au redressement financier. L’autre raison est sociale. Le climat dans l’entreprise et de ce point de vue détestable depuis des mois, les grèves et les menaces de grève se succèdent  un rythme infernal. La radicalisation est particulièrement sensible chez les pilotes mais le mécontentement s’étend aussi à l’ensemble du personnel avec cependant des contradictions entre les différentes catégories. l’enjeu central est donc de redresser la compagnie pour éviter un jour un éventuel éclatement et une éventuelle délocalisation. Une menace dont ne semble pas tout à fait conscients certains syndicats notamment ceux des pilotes.

« La Blockchain pour remplacer les Gafa » ? (Cyril Paglino, Starchain Capital)

« La Blockchain pour remplacer les  Gafa » ? (Cyril Paglino, Starchain Capital)

 

Cyril Paglino, cofondateur de Starchain  estime possible de se libérer des GAFA grâce au Blockchain (interview la Tribune)

 

 

- Quelques mois à peine après la fermeture de votre startup Tribe, vous lancez Starchain Capital, un fonds d’investissement spécialisé dans les projets utilisant la technologie Blockchain. Pourquoi un tel changement d’activité?

CYRIL PAGLINO – Mon expérience avec Tribe m’a fait réaliser ce qu’est l’impuissance face aux géants du Net. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans personne pour les en empêcher. Même si ce n’est pas la seule raison de l’arrêt de Tribe, Apple a enfoncé le clou en décidant de nous expulser de l’App Store, ce qui nous a privé de notre moyen d’accéder au public. Cette expérience est un exemple parmi d’autres de la situation monopolistique des géants du Net.

Mais il existe une solution : créer un Internet décentralisé avec la technologie Blockchain, où l’on pourra bénéficier de nombreux services dont ceux qui sont aujourd’hui monopolisés par les géants du Net, sans devoir se plier à leur domination.

Le problème est que les protocoles décentralisés ne sont aujourd’hui pas au point, loin de là. C’est pour cela qu’il faut les soutenir en les finançant, car un ou plusieurs d’entre eux seront des « winners » qui changeront le monde. Starchain Capital est donc spécifiquement dédié aux protocoles décentralisés, aux crypto-actifs et à tous les projets utilisant la Blockchain, qui est, je pense, une révolution aussi importante que l’a été Internet.

Beaucoup de connaisseurs de la Blockchain estiment que la technologie est loin de sa maturité et que les premières vraies applications ne perceront que dans cinq ou dix ans. Partagez-vous cette analyse ?

Je suis parfaitement d’accord avec cette analyse. Je pense que les applis « consumer » avec la Blockchain, comme le Twitter ou le Airbnb de la Blockchain, ne seront pas là avant au moins cinq ans. Et c’est pour cela qu’il faut entrer dans le jeu dès maintenant. La situation de la Blockchain aujourd’hui est comparable à celle d’Internet avant l’arrivée de Google, Amazon et consorts. C’est-à-dire que la technologie existe, on sent bien qu’elle va tout changer, mais la révolution n’est pas encore là. Aujourd’hui, on créé des protocoles Blockchain de bas niveau. C’est comme si on mettait le parquet dans la maison mais il n’y a ni les meubles ni la peinture donc on ne peut pas encore y habiter. C’est pour cela que nous n’investissons pas encore dans les projets destinés au grand public, car pour l’heure ils ne marchent pas et c’est trop compliqué.

En revanche, nous avons déjà réalisé six investissements et nous comptons en faire une dizaine par an. On mise vraiment sur des protocoles qui pourraient exploser demain et permettre à la technologie d’atteindre son potentiel. Dans notre portefeuille, nous avons donc le navigateur web décentralisé Orchid Lab, qui pourrait être le Google de demain. Il y a aussi le protocole GPS décentralisé FOAM Protocol, le protocole Basis créé par des anciens de Google, ou encore PolkaDot par le cofondateur d’Ethereum.

Certaines de ces entreprises ont ensuite réalisé des ICO [Initial Coin Offering ou levées de fonds en crypto-monnaie, NDLR] de plus de 100 millions de dollars, ce qui prouve qu’on a eu du nez [Orchid Lab a effectué une ICO de 125 millions de dollars, NDRL]. Ce sont ce genre de boîtes qui vont créer les smart contracts et autres applications Blockchain grand-public de demain.

Y’a-t-il suffisamment de projets à financer et ne craignez-vous pas un retour sur investissement trop lointain ?

Avec mon cofondateur Andréa Riom, on sait que les premières années vont être un peu frugales. Mais il faut investir dès maintenant pour repérer les futurs champions. Même s’il existe peu de fonds spécialisés dans la Blockchain, c’est-à-dire environ 150 dans le monde contre plus de 10.000 fonds traditionnels, il y a de la concurrence pour chaque projet car peu d’ingénieurs ou de chercheurs choisissent d’explorer la Blockchain et arrivent avec une idée qui a un vrai potentiel. Je pense que les crypto-assets sont une nouvelle classe d’actifs qui nécessitent un nouveau genre d’investisseurs. Il faut se battre sur chaque deal car il y a beaucoup plus d’argent que de projets aujourd’hui.

Pourquoi faire le grand saut d’entrepreneur à investisseur ?

La Blockchain, car elle porte en elle un nouveau modèle de société, me passionne. J’achète du Bitcoin depuis 2013. J’ai investi à titre personnel dans un peu moins d’une trentaine de startups depuis cinq ans, dont certaines dans la Blockchain. Je pense que je ne suis pas si mauvais pour comprendre la tech, car j’ai repéré des boîtes qui ont aussi tapé dans l’œil, au même moment ou plus tard, de pointures comme Peter Thiel, Sequoia Capital ou encore Ashton Kutcher. Je fréquente aussi beaucoup d’investisseurs à San Francisco, donc j’ai appris à aiguiser mon œil sur les technologies et les business model.

La force de Starchain Capital c’est d’associer mon intuition, mon réseau et mon expérience d’entrepreneur avec l’expertise technique de mes associés qui sont des ingénieurs et de véritables connaisseurs de la Blockchain, Andréa Riom en tête. Les projets qu’on soutient sont portés par des pointures, cela veut dire qu’on a cette crédibilité.

De combien d’argent disposez-vous pour trouver ces pépites de la Blockchain et qui sont vos propres investisseurs ?

Starchain Capital a été officiellement lancé dans les médias en septembre, mais le fonds est né il y a un an. Plein de copains voulaient investir des petites sommes dans la Blockchain, mais ils n’y comprennent rien et ne savent pas juger des projets. J’ai donc levé 1,5 million de dollars pour gérer leur argent et c’est comme ça que le fonds s’est lancé.

J’ai aujourd’hui une quarantaine d’investisseurs, majoritairement des copains entrepreneurs et des business angels américains et français, avec un peu moins de 10 millions de dollars en gestion, et le projet de doubler la somme dans les mois à venir. Starchain Capital est pour les investisseurs téméraires, ceux qui voient plus loin que le web d’aujourd’hui et qui croient en l’émergence d’un web 3.0 décentralisé. Trois investissements sont en cours de finalisation.

Macron : sacré de «champion de la Terre»……. Mais pas en France

Macron : sacré de «champion de la Terre»……. Mais pas en France

Il y a évidemment de quoi sourire avec ce titre de champion de la terre décernée à Macron lors de la deuxième édition du « One Planet Summit », un titre international mais en contradiction avec la politique menée sur le territoire national. De ce point de vue, il y a une grande confusion. Macron n’est pas le champion de la terre, il est le champion des discours sur la terre et sur le climat. Par contre sa politique environnementale est indigente voir en contradiction totale avec son discours. Pour s’en persuader, il suffit par exemple de constater la très mauvaise position de la France concernant la qualité de l’air même si on n’en registre une toute petite amélioration. La politique environnementale est un tissu de contradictions. C’est d’ailleurs ce qui a conduit le médiatique Nicolas Hulot a démissionné avec fracas. Il y a bien ici ou là quelques mesures qui ont été prises mais elles sont loin d’être à la hauteur des enjeux concernant par exemple la politique énergétique, la politique des transports, la prise en compte de la biodiversité ou encore l’aménagement du territoire. L’annonce de la remise de ce prix a donc suscité ironie et perplexité en France, moins d’un mois après la démission du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot et à l’heure où le bilan du chef de l’État sur la question climatique reste contrasté.  « On vit une situation ubuesque », a indiqué  Jean-François Juillard, directeur général de Greenpeace France, sur Europe 1. « On s’est dit que cela tenait plus de la blague que de la récompense sérieuse, quand on sait à quel point les actions sont loin des promesses faites par Emmanuel Macron. » Interrogé dimanche sur le titre décerné à son successeur, François Hollande, qui était au pouvoir lors de l’adoption de l’accord de Paris en 2015, a lui de son côté estimé qu’il y avait « les Champions de la Terre et ceux que l’Histoire retiendra ».

 

 

Popularité Macron : jusqu’où la chute ?

Popularité Macron : jusqu’où la chute ?

Depuis juillet, tous les instituts de sondage constatent la baisse de popularité de Macron. Cette fois c’est l’institut BVA qui enregistre la chute. En gros, tous les sondages donnent à peu près le même résultat avec de l’ordre de 70 % de la population défavorable à Macron. Mais ce n’est pas tellement le niveau de popularité qui est inquiétant mais surtout le processus de dégradation comme si Macron était désormais condamnée  une baisse tendancielle de son n’audience quoi qu’il fasse. Le problème en effet c’est que Macron a suscité au départ chez certains d’énormes espoirs, chez d’autres moins enthousiastes, on attendait les résultats. Or ces résultats il faut bien le dire sont encore pires que ce de François Hollande la croissance se tasse dangereusement (autour de 1, 5 % pour le PIB au lieu des 2,3 % espérés par les experts), la reprise du chômage, la détérioration du pouvoir d’achat et des déséquilibres financiers encore pires que précédemment. S’ajoutent à cela une personnalité et une posture que n’apprécient pas les Français. Bref le président ne réussit pas mais en plus ils se comportent davantage en monarque que comme président. Selon (*) le dernier baromètre de la politique nationale BVA pour La Tribune/Orange/RTL, la part des répondants ayant une opinion favorable a atteint 32% en septembre, soit deux points de moins que lors de la dernière enquête réalisée en août.

A l’inverse, la part des opinions défavorables s’élève à 67%, soit son niveau le plus haut depuis son accession à la fonction suprême. A titre de comparaison, il se situe au même niveau que son prédécesseur François Hollande en septembre 2013, après la même durée d’exercice du pouvoir. L’examen des résultats du sondage indique le locataire de l’Elysée est  »impopulaire dans quasiment toutes les catégories de population, même s’il l’est toujours un peu moins auprès des cadres (58%; +2) ». Chez les retraités, ils sont désormais 66% à exprimer une mauvaise opinion à l’égard du chef de l’Etat alors que cette catégorie représentait un socle important de son électorat. Et le mécontentement pourrait encore s’amplifier avec la future réforme des retraites programmée dans les prochains mois. Pour l’organisme de sondages, ces résultats marquent un renforcement du sentiment d’opposition chez les Français. « Plus problématique pour Emmanuel Macron, la proportion de personnes affichant leur opposition à l’égard de sa politique se renforce nettement depuis juillet, signe d’un durcissement des opinions à son égard : 45% des Français déclarent désormais être opposés à son action et à celle du gouvernement, soit une hausse de 6 points. »

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(*) Méthode : enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 26 au 27 septembre 2018 à partir d’un échantillon de 1011 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage et de la personne interrogée, région et catégorie d’agglomération.

 

Budget : baisse du pouvoir d’achat pour 80% de retraités (OFCE)

Budget : baisse du pouvoir d’achat pour 80% de retraités (OFCE)

Une étude de l’OFCE confirme que les grands perdants de la politique budgétaire seront les retraités. D’abord les retraités ont à subir une augmentation de la CSG et en plus les pensions ne seront revalorisées que de 0,3 % en 2009 et 2000 alors que sommes sur une tendance annuelle d’inflation de 2,3 %. En euros constants la baisse sera dont considérable. Quelques retraités seulement échapperont à la saignée notamment les 300 000 qui seront exonérés de hausse de la CSG. Le gouvernement explique que la ponction sur les retraités vise à améliorer la situation des actifs et que d’une certaine manière les retraités bénéficient d’une situation privilégiée. Faut-il rappeler que le montant moyen des retraites et de l’ordre de 1100 € avec évidemment beaucoup de dispersion autour de cette moyenne. Faut-il rappeler que nombre de retraités, surtout les plus anciens n’ont pas travaillé 35 heures mais plutôt le double et que leur retraite au regard de l’apport qu’ils ont fait à la richesse nationale est loin d’être imméritée. Selon l’étude l’OFCE, 79 % des retraités verront donc leur pouvoir d’achat amputé à l’horizon 2020 du fait des mesures du gouvernement, avec une perte moyenne de 400 euros par an au global par ménage. Les plus modestes devraient être épargnés.

 

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