Plan pauvreté : des mesurettes ?
Il ne faut sans doute pas s’attendre à un plan de grande envergure pour réduire la pauvreté. Deux principales raisons à cela, d’abord le nombre de pauvres est important selon les (environ que quelqu’un, soit autour de 7 millions de personnes en France. Parmi ceux-ci on trouve même 1 million de salariés, la plupart du temps en CDD et à temps partiel). La question centrale est de savoir comment permettre à ces catégories de vivre dignement. En réalité sur ce budget 2000 € environ il faut enlever un loyer de 600 € en moyenne. Le loyer constitue le premier poste de dépenses. Le second poste de dépenses concerne l’alimentation. En moyenne les Français dépensent de 220 à 540 € dans ce domaine pour une moyenne de 400 euros ; pas de quoi s’étonner si les dépenses d’alimentation sont de plus en plus ajustées à la baisse les plus pauvres. L’objectif de cinq fruits et légumes par jour est complètement inatteignable. Il faudrait en effet doubler le budget alimentation. Notons que parallèlement le gouvernement a quand même accordé un cadeau fiscal aux plus riches. De l’ordre de 5 milliards pour le seul ISF et en moyenne 1,5 millions pour les 100 plus riches. De quoi apporter une aide substantielle aux plus précaires. Mais comme on le sait, Macron est plus sensible aux intérêts financiers qu’à l’intérêt des plus défavorisés. Du coup le plan pauvreté va vraisemblablement se réduire à une addition de mesurettes qui ne changera pas fondamentalement la situation des intéressés et l’injustice sociale qui prévaut de plus en plus. Et que même Giscard d’Estaing dénonce lui aussi ! Ci-après) PARIS (Reuters) – Emmanuel Macron, qui peine à se départir de l’étiquette de “président des riches” qui lui est accolée depuis son accession au pouvoir, présentera jeudi sa stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, un plan qui suscite de fortes attentes dans le secteur associatif et à l’aile gauche de sa majorité.
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