Publié le
10 septembre, 2018 dans
politique.
Tags : carriériste, choix, entre, et, jeune, le, Présidence de l'Assemblée, sulfureux, un, Une, vieux.
Présidence de l’Assemblée : le choix entre un vieux sulfureux et une jeune carriériste
Pas étonnant que la macronie déçoive de plus en plus. Alors que Macron avait annoncé une révolution de la politique et de la démocratie, on assiste au retour des vieilles pratiques dans tous les domaines. Ainsi par exemple pour remplacer de Rugy à la présidence de l’assemblée nationale deux principaux candidats sont en lice dans le parti en marche. D’un côté, il y a le vieux sulfureux Richard Ferrand, transfuge du parti socialiste, qui s’y connaît pour verrouiller tout débat au sein groupe parlementaire et qui accessoirement a profité de ses fonctions pour enrichir sa campagne à bon compte pour un montant de l’ordre d’un demi million. Bref pas tout à fait la démocratie pure et transparente. En face l’ambitieuse Barbara Pompili qui, comme de Rugy, rêve depuis longtemps d’accéder aux plus hautes fonctions. Son seul atout atouts : être une jeune femme. Pour le reste, c’est une oligarque qui comme de Rugy est surtout animée par des convictions relatives à sa carrière. Comme de Rugy, elle a slalomé entre les courants écolos, le parti socialiste pour atterrir chez Macron Elle n’a pratiquement jamais travaillé. Dés son plus jeune âge, elle est entrée en politique comme assistante et ne connaît des réalités socio-économiques, et même environnementales. Macron, lui, soutient Richard Ferrand qui lui-même l’a soutenu pendant la campagne électorale. Un renvoi d’ascenseur L’association Anticor qui a déposé plainte a d’ailleurs protesté avec vigueur contre la perspective d’une mine de nomination de Richard Ferrand au perchoir. De toute manière l’élection de l’un ou de l’autre ne changera pas grand-chose au parlement complètement muselé. Il est possible cependant que les députés en marche fassent leur petite révolution en refusant de voter pour Richard Ferrand, le candidat de Macron histoire de montrer qu’ils ne sont pas seulement des courtisans et de moutons.
0 Réponses à “Présidence de l’Assemblée : le choix entre un vieux sulfureux et une jeune carriériste”