Archive mensuelle de août 2018

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Ratio dette/PIB de l’Allemagne sous les 60%

Ratio dette/PIB de l’Allemagne sous les 60%

 

Avec un excédent budgétaires de près de 50 milliards sur un seul semestre,   l’Allemagne est en position de réduire de façon significative son endettement et de passer en 2019 sous le plafond de 60% fixé par l’Union européenne, a déclaré dimanche le ministre des Finances Olaf Scholz. Notons que dans le même temps la France aura enregistré environ 50 milliards de déficits budgétaires sur un semestre.  Cette manne incite les pays voisins de l’Allemagne à demander à Berlin de dépenser davantage mais Olaf Scholz a réaffirmé dimanche sa volonté de respecter les critères de Maastricht, voire de réduire encore le niveau d’endettement. “En 1990, la dette représentait environ 40% du PIB”, a-t-il rappelé, en référence à la période précédant l’unification. Le critère de radio dette/PIB fixé par l’UE est ignoré depuis des années par nombre des pays membres. L’Allemagne n’est plus passée sous le plafond de 60% depuis 17 ans.

Prestations sociales : coup de rabot

Prestations sociales : coup de rabot  

Le gouvernemenet n’innove pas beaucoup par rapport aux anciennes méthodes. Comme on reconnaît le net recul de la croissance, pour compenser la baisse des recettes fiscales on va procéder comme d’habitude à un coup de rabot sur les dépenses notamment sociales.

“La prévision de croissance sur laquelle nous bâtirons ce budget (2019) sera de 1,7 %”, déclare le Premier ministre. Jusqu’ici l’exécutif tablait sur une croissance de 1,9% de l’économie française en 2019, alors que la Commission européenne, le FMI et la Banque de France avaient déjà revu en baisse leurs prévisions à 1,7% au début de l’été. Cette moindre croissance et la diminution des recettes fiscales qui en découle auront “forcément un impact” sur le déficit public, qui sera aussi affecté par la transformation du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) en baisse de charges pérenne, avec un impact d’environ 20 milliards d’euros sur les finances publiques. Conséquence: alors que le gouvernement prévoyait pour 2019 un déficit stable par rapport à celui attendu en 2018, à 2,3% du PIB (contre 2,6% en 2017), “il va y avoir, en 2019, un rebond du déficit”, prévient Edouard Philippe, sans donner de chiffre.“Mais ça ne nous empêchera pas d’être dans la ligne de nos engagements, sur la baisse des prélèvements obligatoires comme sur la maîtrise de la dépense publique et de la dette”, dit-il. Une déclaration qui est inexacte dans la mesure où déjà en 2018 le déficit annoncé devait être de 80 3 milliards pour 76 milliards en 2017. En réalité on dépassera et de loin les 2,6 % de déficit annoncé en 2018 et en 2019. À nouveau la France devrait tutoyer les 3 % de déséquilibre par rapport au PIB. Contrairement à ce qu’affirme le premier ministre il n’y a pas de maîtrise de la dépense publique, ni de la dette.

Budget : la preuve de l’échec de la politique économique

Budget : la preuve de l’échec de la politique économique

 

Déjà plombé par l’affaire, le gouvernemenet démontre son échec avec le budget. D’abord il revoit nettement à la baisse le niveau de la croissance, ce qui mécaniquement se traduira mais un maintien du chômage à un haut niveau et par une baisse des rentrées fiscales en 2018 mais aussi en 2019. Au lieu de 2,6 % du PIB pour le déficit en 2018, on sera plus proche de 3 %. Même chose en 2019. Le gouvernement avoue qu’il y aura une nouvelle dérive des déficits. En fait on sera plus proche de 90 milliards que des 83 prévus. Et cela en dépit de la baisse des prestations sociales comme les pensions ; autant de mesures qui marquent l’échec de la politique économique du gouvernement. Le constat c’est que ce gouvernement qui avait annoncé progrès et changement n’obtient pas de meilleurs résultats que les précédents et recoure aux bonnes vieilles méthodes de la vieille politique. Avec des affaires en prime et un comportement du président de plus en plus autoritaire et condescendant. Déjà nourri par l’affaire Benalla et les enquêtes visant le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler et la ministre de la Culture Françoise Nyssen, le feu des critiques de l’opposition a été ravivé dimanche par les annonces d’Edouard Philippe au Journal du Dimanche. Pas étonnant si la popularité de Macron s’écroule avec désormais seulement 34 % de soutien.

L’inflation sans la croissance, le pire des scénarios

L’inflation sans la croissance, le pire des scénarios

 

 

 

 

L’inflation a  atteint un pic de 2,3 % en juillet sur l’année et la hausse des prix devrait être d’environ 2 %. Parallèlement, la croissance se tasse et le chômage va se dégrader. Du coup, il ne faut guère espérer d’augmentation significative des salaires et le pouvoir d’achat devrait quasiment stagner surtout si on tient compte de la hausse réelle des prix à la consommation. Pour certaines catégories sociales les prestations vont diminuer (pensions, APL, allocs, autres prestations). L’augmentation prévue est limitée à 0.3% dans le budget.  En euros constants (de même valeur) le pouvoir d’achat va diminuer.  Un pouvoir d’achat qui a déjà perdu 0,6 % au dernier trimestre et qui explique largement le tassement de la consommation des ménages et au-delà de la croissance. Cette hausse de l’inflation n’a pas été constatée de manière aussi forte depuis 2012. ; Hausse de l’inflation et tassement de la croissance un effet de ciseau qui n’est pas particulièrement vertueux. Le gouvernement est pour une part responsable de cette inflation   Ce retour de l’inflation s’explique d’abord par la hausse de la fiscalité indirecte, puisque le gouvernement a augmenté les taxes sur le tabac et les carburants. La hausse du prix du pétrole, dont le baril frôle les 80 dollars soit son plus haut depuis près de quatre ans, renforce la tendance. La question est de savoir si les salaires pourront être augmentés afin de suivre l’inflation. Rien n’est certain puisqu’on constate un repli du taux de croissance de l’activité générale ; en cause la consommation des ménages qui stagne fautée pouvoir d’achat justement.  Outre les pensions, les salaires vont être affectés par cette mauvaise inflation car l est peu vraisemblables qu’ils seront ajustés suffisamment à la hausse e raion du tassement de la croissance. A noter que la mesure de l’inflation  est par ailleurs sous estimée en raison de la déformation de la structure de consommation des ménages qui consacrent de plus en plus de dépenses aux services et à l’énergie.  Les prix de l’énergie ont bondi de 14,3 % sur un an, celui du gaz de 17,3 % et ceux des produits pétroliers de 21,8 %. Et la facture grimpe également lorsqu’il s’agit de se nourrir, avec des produits frais en hausse de 6,4 %. Autre étude, même punition pour le budget des ménages. Le baromètre annuel de l’association Familles rurales, publié la semaine dernière, enregistre une montée sévère des prix des fruits (+ 4 % en moyenne) et légumes (+ 5 %). Le prix au kilo de fruits « bon marché » comme les pêches (3,30 euros, + 18 %) ou les nectarines (3,39 euros, + 17 %) a flambé. Bref un mauvais scénario cette inflation qui intervient alors que la croissance se tasse et que le pouvoir d’achat ne suit pas.

 

 

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Philosophie de la sérendipité pour éviter la mode de la « disruptivité »

Philosophie de la sérendipité pour éviter la mode de la « disruptivité »

Un article diffusé dans la Tribune Jean-Baptiste Canivet, directeur associé de la startup Stig.Pro qui propose la séredipidité pour échapper au néologisme de la « Disruptivité ».

 

 

 

« Désormais sur toutes les lèvres, l’innovation disruptive s’est érigée en ambition suprême des entreprises. Il faut être disruptif, ou mourir. Une injonction qui se conjugue dans un contexte d’optimisation des moyens de tous bords et de recherche de rentabilité immédiate. On ne peut pourtant pas toujours être disruptif et d’ailleurs, le faut-il vraiment ? L’innovation de rupture serait-elle forcément plus porteuse que l’innovation du quotidien ?

Ce sont pourtant les innovations ordinaires et les avantages concurrentiels, qui permettent de hisser de nombreuses entreprises sur leurs marchés. Ce prétendu impératif de disrupter à tout prix s’accompagne de difficultés d’anticipation croissantes pour les gouvernants de plus en plus contraints de naviguer à vue dans un monde mouvant.

Pourtant, l’Histoire prouve que les grands progrès comme les petites révolutions émanent souvent de découvertes accidentelles, d’expérimentations « gratuites », d’explorations périphériques… Ce processus s’appelle la sérendipité. Cet état d’esprit et son aspect désintéressé, peut-il s’appliquer à l’entreprise, royaume du ROI systématique, pour innover au jour le jour, saisir l’air du temps et favoriser la créativité, face à l’impermanence et à la difficulté de planifier ?

L’un des concepts favoris des anglosaxons, « serendipity », est introduit dans le langage en 1945 par le sociologue américain Merton, et n’entre dans le Larousse en français qu’en 2012. Il désigne le fait de trouver quelque chose qui n’était pas initialement prévu par la recherche, et d’en tirer parti. Une sorte de hasard heureux, qui ne relève pas uniquement de la chance, puisqu’il est provoqué par une démarche quelconque, et s’associe à une certaine sagacité pour en tirer le bénéfice. Nombre de grandes découvertes ne sont pas nées de fulgurances créatives, mais issues de ce processus qui mène à trouver ce qu’on ne cherchait pas à l’origine : de la tarte tatin retournée par erreur, à la pénicilline dont les propriétés antibiotiques sont observées à partir de la moisissure, en passant par le viagra initialement conçu pour traiter les angines de poitrine et dont un effet secondaire en deviendra la vertu principale… Ce fut également le cas de la grotte de Lascaux trouvée par hasard par des adolescents. La découverte, encore sans valeur historique, arrive aux oreilles du préhistorien Henri Breuil réfugié dans la région, qui s’y attardera pour en révéler le trésor archéologique. Plus récemment, les lunettes permettant de rétablir la perception des couleurs pour les daltoniens sont nées d’un projet de mise au point de lunettes de protection laser initialement destinées aux chirurgiens.

Le cas le plus connu de découverte par sérendipité -qui n’en est finalement pas vraiment un- reste la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, parti à la conquête des Indes : il mourut certainement sans réaliser qu’il avait trouvé un nouveau monde.

Ces histoires de ratages réussis, de trouvailles fortuites, sont riches d’enseignements pour les organisations. Elles permettent de relativiser l’inattendu et d’appréhender l’aléa autrement qu’une menace. Comment se servir du désordre apparent comme outil de prospective ? Si, par définition, on ne peut pas maîtriser la sérendipité, peut-on créer un cadre favorable dans l’entreprise ? Comment ne pas passer à côté d’une découverte ou d’une innovation ? Une phrase du philosophe indien J. Krisnamurti dit : « On ne peut inviter le vent, mais il faut laisser la fenêtre ouverte ». La sérendipité n’est pas une méthode, elle n’est pas une stratégie, mais une attitude à ancrer dans la culture d’entreprise.

Avant toute chose, il est indispensable d’instaurer un management propice à responsabiliser les collaborateurs, en fixant le cap de l’organisation de façon précise sans être restrictif (ses ambitions et valeurs fondatrices), et en mobilisant l’intelligence collective.

La condition sine qua none à la sérendipité est une certaine dose de liberté : les managers doivent sensibiliser les collaborateurs et éveiller leur curiosité notamment sur l’extérieur. En effet, toute découverte issue de la sérendipité est le fruit d’une quête, d’un mouvement initial. A l’entreprise de l’impulser, en offrant aux collaborateurs davantage de latitude pour explorer les sentiers hors des tâches attribuées et des objectifs immédiats. Cela peut se concrétiser par un temps consacré, comme chez Google, qui alloue 20% du temps de travail des salariés à une initiative de leur choix. Ils peuvent ainsi approfondir une idée qui les intéresse personnellement sur leur temps de travail, en contrepartie, l’entreprise s’octroie les innovations réalisées dans ce cadre pour les intégrer à son offre. Aux Pays-Bas, les chercheurs ont pour tradition de consacrer leur vendredi à des recherches personnelles. Dans certains instituts d’études avancées, on réunit des chercheurs en leur demandant d’innover, provoquant ainsi un foisonnement entre disciplines diverses et parfois très éloignées.

Second préalable indispensable : la communication. La configuration des nouveaux espaces de travail peut favoriser le partage afin que la créativité rencontre l’expertise, avec les espaces de co-working, flex-offices, et zones communes de détente. Les nouvelles technologies sociales jouent un rôle essentiel pour que ce partage soit fertile : c’est précisément la communication de non-initiés à un expert, qui a permis à la grotte de Lascaux d’être révélée pour ce qu’elle est. Utilisables hors de l’entreprise, ces outils prolongent le brainstorming en échappant au cadre de référence du bureau, et concourent à plus de porosité entre les champs d’explorations personnelles et l’entreprise.

Pour que cette émulation soit féconde, reste à savoir repérer les opportunités qui en émergent. Louis Pasteur disait : « La chance ne favorise que des esprits préparés ». L’entreprise doit mettre en place une écoute permanente et alerte, pour saisir les fruits de ces expérimentations, identifier et accueillir ce « hasard heureux », pour l’articuler avec ses intérêts ou en déceler le nouveau potentiel. Une politique de recrutement qui introduit de la diversité au sein de l’entreprise, lui permettra de s’entourer d’esprits affûtés, des profils parfois atypiques.

Enfin, il est important que l’entreprise soit capable de se remettre en question pour se réorienter, lorsque le potentiel d’une découverte est supérieur, pour son développement.

Il s’agit de sortir d’une logique de planification, pour privilégier une approche d’opportunités. Paradoxalement, c’est en sortant d’une vision court-termiste que l’entreprise trouvera le chemin le plus court vers l’innovation. Un savant équilibre de stratégie et d’improvisation face aux éléments, de liberté et de contrôle, lui éviteront, à l’instar d’un Christophe Colomb, de passer à côté, qu’il s’agisse de grandes conquêtes ou de petites trouvailles. Ces dernières demeurent de précieuses alliées dans nos économies matures où ce sont souvent les services associés et les petits « détails » qui font toute la différence.

Etats-Unis : accord avec le Mexique ? Annonce un accord imminent avec le Mexique

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Une bonne nouvelle sans doute avec cette perspective d’un nouvel accord commercial entre les États-Unis et le Mexique. Un accord qui ce suffiraient substituerait à l’ancienne traité de libre-échange nord-américain (Aléna). Un traité qui concernait aussi le Canada. Cet accord ne règle pas tout du conflit avec le Mexique notamment concernant la circulation des personnes mais il pourrait constituer un second volet le moment venu pour normaliser des relations « Notre relation avec le Mexique se renforce d’heure en heure. De très bonnes personnes dans l’ancien et le nouveau gouvernement, tout le monde travaille bien ensemble… Un grand Accord Commercial avec le Mexique pourrait arriver bientôt! », a tweeté le président américain. Qui ont été très tendu  entre le Mexique  pour l’instant, Américains et Mexicains négocient de façon bilatérale sur une réécriture de l’Aléna, le troisième pays membre, le Canada, devant les rejoindre quand ces discussions seront plus avancées. Le ministre mexicain de l’Economie Il defonso Guajardo et celui des Affaires étrangères Luis Videgaray font la navette depuis plus d’un mois entre Mexico et Washington pour rencontrer le représentant américain au commerce Robert Lighthizer.Le principal obstacle à la conclusion d’un accord reste la clause crépusculaire exigée par les Etats-Unis, qui forcerait à reconfirmer le pacte commercial tous les cinq ans, a expliqué M. Guajardo vendredi aux journalistes à Washington. Son pays, comme le Canada, est farouchement opposé à cette clause. Et les États-Unis Le ministre mexicain avait dit jeudi que les négociations étaient « très » avancées avec les Etats-Unis, mais que des problèmes trilatéraux resteraient à résoudre quoiqu’il arrive.

 

La chute de Macron, pourquoi ?

La chute de Macron, pourquoi ?

 Cette fois la chute est sévère et sans contestation possible. La raison fondamentale c’est que Macron a échoué dans sa politique économique et qu’il s’est montré injuste en matière sociale. L’échec est patent en matière d’activité puisque contrairement à l’Allemagne par exemple la France enregistrera une nette baisse de la croissance autour de 1,5 % au lieu des 2,3 % prévus. L’inverse pour l’Allemagne qui elle va dépasser ses prévisions et atteindre les 2,3 % sur l’année. Du coup le chômage est marginal en Allemagne mais il se maintient un très haut niveau en France. Macron s’est trompé il a voulu privilégier une politique de l’offre mais dans le même temps il a freiné la demande avec des mesures fiscales inadaptées. La consommation des ménages principal moteur de la croissance en France est atone. Macron n’a pas compris qu’il convenait d’équilibrer politique économique et politique sociale. En plus des erreurs d’ordre macro économiques Macron a méprisé les corps intermédiaires en adoptant une posture de monarque insupportable tout autant que ridicule. D’une certaine façon Macron a renforcé sa position de président des riches montrant beaucoup de condescendance vis-à-vis des moins favorisés («  dépenses de dingue de la protection sociale »). Par contre Macon a sans doute estimé normal d’avoir gagné des millions sur une seule affaire lorsqu’il était dans la banque Rothschild ou quand il a supprimé l’ISF sans contrepartie. Sans doute considèrent-ils aussi comme normale que les dividendes aient atteint  la somme record de 50 milliards le second trimestre alors qu’on va réduire le pouvoir d’achat de prestations sociale. Tout dans le budget 2019 et 2020 confirme que Macon est bien le président des riches. Non seulement cette injustice passe de moins en moins mais aussi  l’échec de sa politique économique sans parler de sa posture jupitérienne centralisatrice et hautaine.  

Résultats Macon et même moins populaires que Sarkozy à la même époque !

SONDAGE Macron : grosse chute

SONDAGE Macron : grosse chute

Dans le baromètre réalisé par l’Ifop pour le JDD,  quatrième recul d’affilée et 16 points de moins qu’au mois de janvier, sa cote de satisfaction s’établit désormais à 34% (66% de mécontents), son plus bas niveau depuis qu’il est au pouvoir. Ce recul de cinq points n’est pas le plus spectaculaire du quinquennat Macron puisque, outre l’été 2017 qui marquait la fin de son état de grâce (-10 points en juillet à 54%, -14 en août à 40%), le chef de l’Etat avait également chuté de six points entre janvier et février de cette année. Mais la tendance baissière n’a jamais été aussi longue et, surtout, semble ici s’accélérer. Elle rejoint d’ailleurs le constat fait par les autres instituts de sondage, qui ont tous enregistré une baisse de 8 à 12 points de popularité pour le Président depuis le début d’année.

Dans ce  baromètre, Emmanuel Macron ne semble ménager par aucune catégorie de population. Il est en fait maintenant minoritaire dans toutes les catégories socioprofessionnelles et enregistre les baisses les plus fortes chez les 25-49 ans (-9 points), les commerçants, artisans et chefs d’entreprise (-12) et les salariés (-8). Sa cote s’amenuise même chez les électeurs de son parti (87%, -6), s’effondre à droite (-14 chez les sympathisants LR à 25%, -13 à l’UDI) comme au PS (20%, -12) et reste résiduelle chez les Insoumis ou partisans du Rassemblement national (15%). A croire que l’union des oppositions contre Macron aperçue lors de l’affaire Benalla s’effectue aussi à leur base. Sondages :

Budget 2019 : baisse des pensions, des PLL et des allocs

Budget 2019 : baisse des pensions, des PLL et des allocs

Le gouvernement a ressorti la vieille martingale qui consiste à ponctionner le pouvoir d’achat pour boucher les trous d’un État qu’il est incapable de moderniser. En 2018 on avait utilisé l’arme de la fiscalité pour assommer le pouvoir d’achat et tuer la consommation, en 2019, on va directement diminuer certains revenus notamment les pensions, l’APL et  les allocations amicales. Pour ses prestations,  l’augmentation sera limitée à 0, 3 % par an en 2019 comme en  2020. Dans le même temps,  l’inflation aura progressé d’au moins 2 % chaque année. Autant dire qu’il y aura une nette diminution du pouvoir d’achat en francs constants. Pourtant Edouard Philippe assure le contraire dans le JDD : « Aucune prestation sociale ne sera réduite ». Ce qui évidemment est faux si l’on tient compte de l’inflation, c’est-à-dire du pouvoir d’achat réel. Autre mensonge quand Édouard Philippe affirme «  « Nous assumons une politique de transformation et de maîtrise des dépenses qui privilégie, je le redis, la rémunération de l’activité et qui rompt avec l’augmentation indifférenciée des allocations. C’est par le retour à l’activité et une meilleure rémunération du travail que notre pays sera plus prospère. » Une espèce de charabia qui mélange tout et qui oublie qu’il y a longtemps que l’augmentation différenciée des allocations a été mise en œuvre ce que par exemple pendant des années on a bloqué les pensions. Ces différentes mesures illustrent l’échec du gouvernement dans deux domaines d’abord celui de la modernisation de l’État puisque moins de 5000 postes seront supprimées en 2019 environ 1500 en 2018 c’est-à-dire bien loin des 50 000 annoncés par Macron sur les cinq ans de son mandat pour boucher les trous d’autant plus que la croissance n’est pas au rendez-vous. En 2018 et les années suivantes des ressources fiscales manqueront à l’appel en raison de la faiblesse de la croissance. Une faiblesse très significative de l’échec de la politique économique de Macon et qui se traduira mécaniquement par le maintien du très haut niveau de chômage en France. À noter qu’à défaut d’idées vraiment nouvelles le gouvernement reprend des propositions de Sarkozy concernant la défiscalisation des heures supplémentaires. Une mesure pas forcément pertinente quand la croissance est faible. En conclusion du bricolage qui ressemble à de la vieille politique

Des progrès rapides sur le commerce entre les Etats-Unis et l’UE

Des progrès rapides sur le commerce entre les Etats-Unis et  l’UE

 

Les États-Unis qui semblent sur le point de conclure un nouvel accord commercial avec le Mexique (ensuite avec le Canada) qui se substituera à l’ancien Alena veulent aussi avancer dans un nouvel accord commercial avec l’union économique. Cet accord fait suite a à la rencontre entre Trump et Juncker  qui avaient pour objet de mettre entre parenthèses la menace de droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens en attendant de nouvelles négociations. Reste que le contenu même des principes retenus par le président américain et par le président de la commission européenne demeurent relativement flous et qu’il n’est pas certain qu’uen conclusion soit rapidement possible. En cause,  notamment la position de la France qui souhaite exclure de cet accord l’activité agricole. L’Allemagne de son côté serait beaucoup plus favorable à un nouveau traité avec l’États-Unis pour ménager son industrie notamment automobile. Pour l’instant la position de la France est de refuser tout traité avec les États-Unis.  ce que craint la France c’est notamment qu’un éventuel accord sur l’agriculture toute contrainte en matière de normes environnementales ou de santé Un dossier supplémentaire qui risque d’empoisonner les relations entre l’Allemagne et la France. Les Etats-Unis pressent  cependant l’Union européenne d’accélérer les négociations commerciales initiées le mois dernier par le sommet entre Donald Trump et Jean-Claude Juncker à Washington, ont déclaré samedi deux responsables allemands. Les Etats-Unis pressent l’Union européenne d’accélérer les négociations commerciales initiées le mois dernier par le sommet entre Donald Trump et Jean-Claude Juncker à Washington, ont déclaré samedi deux responsables allemands.

Nouvelle errance des migrants du Diciotti

Nouvelle errance des migrants du Diciotti

Le fameux accord européen sur les migrants ne tient guère debout. Pour preuve on est incapable de trouver uen solution pour 175 migrants bloqués en Sicile. Pour des questions de politique italienne mais aussi d’incapacité des autres Etats à se répartir cette population. Le plus ridicule et le plus lamentable c’est que l’Italie menace de ne plus verser sa contribution à l’union européenne alors qu’elle a un urgent besoin du soutien financier européen pour échapper à une très grave crise financière. Ou quand le populisme montre toutes ses limites. Même sil faut reconnaitre que l’union européenne- et la France en particulier-a fait montre de beaucoup hypocrisie dans le rôle joué par l’Italie dans l’arrivée des migrants ; Luigi Di Maio, vice-président du Conseil italien, avait sommé jeudi soir la Commission européenne de trouver une solution sur leur répartition, faute de quoi la contribution italienne au budget de l’UE pourrait être suspendue à compter de l’année prochaine. L’Union a failli à ses principes de “solidarité et de responsabilité”, a déploré sur Facebook le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, dénonçant le fossé teinté d’”hypocrisie” entre les paroles et les actes après l’échec de la réunion. “L’Italie faisait pression en faveur d’une solution pour le Diciotti, mais ce n’était pas l’élément le plus important pour les autres. Ils voulaient plutôt parler de solutions structurelles pour les navires de Méditerranée. Il n’y a donc pas eu d’accord sur le Diciotti”, a annoncé un diplomate.

Le bateau à bord duquel se trouvaient 177 migrants, a pu accoster lundi soir dans le port de Catane, en Sicile. Vingt-sept mineurs ont été autorisés à débarquer tard mercredi soir, mais pas les 150 adultes qui sont toujours confinés à bord, l’Italie refusant toujours de les accueillir.

Davide Faraone, député du Parti démocrate qui est allé constater leurs conditions de vie, a annoncé vendredi qu’ils avaient entamé une grève de la faim, alors que Luigi Di Maio renouvelait ses menaces.

La trahison de Macron (Olivier Faure),

La trahison de Macron (Olivier Faure),

 

Olivier Faure encore bien du travail pour redonner un contenu crédible à la politique du parti socialiste. Il devra au préalable faire sa propre autocritique et l’analyse du bilan septennat de François Hollande. Finalement,  ce bilan de François Hollande apparaît aujourd’hui moins catastrophique qu’annoncé comparé à l’action d’un Macron qui a promis beaucoup mais n’a pas réussi grand chose. D’où sans doute son effondrement dans les sondages. Olivier Faure n’hésite pas à parler de trahison concernant Macon. :

“Le président a trahi le candidat en abandonnant toute dimension progressiste”, a-t-il déclaré. Les “affaires” impliquant le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler, soupçonné de conflit d’intérêts, et Alexandre Benalla, autre collaborateur du président, accusé de violences contre des manifestants le 1er mai, ont fait tomber “le dernier masque (…), celui de l’exemplarité”, a-t-il poursuivi. “Emmanuel Macron n’est pas seulement le président des riches, il est aussi le président d’un clan, prêt y compris à faire mentir l’Etat”, a accusé Olivier Faure. C’est eux critique inaudible il y a encore quelques mois quand Macon flirté avec les sommets dans les sondages prend aujourd’hui une certaine consistance au regard des résultats médiocres de Macon sur le plan économique et social sans parler de sa posture de monarque républicain désuète, ridicule et surtout inefficace.

Dividendes : Profits record pour les actionnaires… merci Macron

Dividendes : Profits record pour les actionnaires… merci Macron

La France détient le record de versements de dividendes au second trimestre, c’était déjà le cas précédemment : 50 milliards pour un trimestre.  Grace aux résultats économiques, aux résultats des entreprises mais aussi grâce à Macron et à sa politique fiscale défavorables aux riches.  Notamment la suppression de l’ISF. Tous les lobbys de la grande finance se félicitent de ce résultat tout à fait exceptionnel des dividendes distribués notamment en France au cours du deuxième trimestre de l’année. Ce serait une bonne nouvelle pour le pays et en particulier pour l’économie. Bref la théorie du ruissellement développé par Macron. Le problème c’est que précisément ces rémunérations assez exceptionnelles n’ont pas eu l’effet de contagion d’un point de vue économique et social. En effet dans le même temps la croissance s’est nettement tassée pour être pratiquement insignifiante sur les six premiers mois de l’année. Sur le plan du chômage,  les avancées sont aussi insignifiantes. Quant au pouvoir d’achat il a été largement plombé par les mesures fiscales du gouvernement. Les grandes entreprises qui se montrent généreuses en matière de dividendes ont surtout bénéficié d’un bon niveau de l’euro et d’un climat international assez favorable. Quant aux actionnaires grassement rétribués ils n’ont pas fait généralement bénéficier l’environnement économique. Paradoxalement il faut noter que c’est la France qui est le pays qui proportionnellement le plus de dividendes alors que la croissance et même les bénéfices sont inférieurs à la moyenne internationale mais comme la concurrence est rude pour attirer les capitaux les entreprises françaises privilégie la distribution des profits en direction des actionnaires. Cela souvent au détriment des investissements de long terme et de la rémunération des salariés. Ces résultats aux allègements fiscaux de Macron qui renforce encore son image de président des riches. Selon les données des ONG, les groupes du CAC40, qui ont réalisé un bénéfice de 93 milliards d’euros et un chiffre d’affaires de plus de 1.300 milliards d’euros en 2017, auraient redistribué les deux tiers de leurs bénéfices à leurs actionnaires, au détriment des investissements et des salariés.

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