Archive mensuelle de août 2018

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Macron et les chasseurs : «du clientélisme pathétique » (LPO)

Macron et les chasseurs : «du clientélisme pathétique » (LPO)

Allain Bougrain-Dubourg, président de la ligue de protection des oiseaux dénonce sur France info le clientélisme pathétique de Macron vis-à-vis des chasseurs.  Parmi les mesures annoncées : la création d’un permis national annuel unique à 200 euros – contre 400 euros actuellement -, l’extension de l’autorisation de chasser certaines espèces.

 

: Quelle est votre réaction à l’extension de la chasse pour certaines espèces ?

Allain Bougrain-Dubourg : C’est du clientélisme pathétique. En France, on chasse 64 espèces d’oiseaux différentes. Dans le reste de l’Europe, la moyenne est de 14 espèces. Parmi les 64 espèces chassées en France, il y en a 20 qui sont sur la liste rouge des espèces menacées, qui sont en agonie et que, pourtant, on chasse. On peut faire du cas par cas. Par exemple, les 20 espèces qui sont en mauvais état de conservation doivent être sorties immédiatement du tableau de chasse. C’est inacceptable qu’on puisse continuer à tirer sur des oiseaux qui sont à l’agonie. Nicolas Hulot a rappelé à l’Assemblée nationale que la biodiversité avait besoin d’une solidarité nationale. Il s’est appuyé notamment sur un rapport du Muséum d’histoire naturelle qui pointait certaines espèces particulièrement affectées, comme l’alouette des champs qui a perdu un tiers de ses populations. On continue pourtant d’en piéger et d’en tuer 500 000 par an.

Considérez-vous que ces nouvelles mesures menacent la biodiversité ?

La biodiversité n’a pas besoin des chasseurs pour être davantage en déclin. Elle souffre d’une agriculture intensive, de l’artificialisation, des néo-nicotinoïdes et d’autres choses. Taper sur des espèces qui sont déjà en déclin est inacceptable. J’attendais vraiment autre chose du chef de l’État. (…) Par exemple, le président de la République veut autoriser le prolongement de la chasse aux oies et à d’autres espèces au mois de février. C’est inacceptable ! Ça fait onze fois qu’on casse cette initiative devant le Conseil d’État. Vous pouvez compter sur moi pour le faire une douzième fois et, président de la République ou non, il ne pourra pas faire ce cadeau aux chasseurs. C’est indécent.

On ne découvre pas le lobby des chasseurs, qui a porte ouverte chez tous les présidents de la République depuis des décennies. Pourquoi les choses sont-elles aujourd’hui différentes d’après vous ?

C’est une mauvaise interprétation de la réalité rurale. Le président Macron veut exister dans nos campagnes et il croit que c’est par la chasse qu’il va y parvenir. Il faudrait que ses conseillers lui expliquent que les néo-ruraux sont des citadins qui, souvent pour des raisons de qualité de vie, ont choisi de s’installer à la campagne pour faire du VTT, des sentiers de grande randonnée et mener une vie harmonieuse avec la nature. Pas pour décrocher un fusil et chasser d’avantage. (…) Il m’arrive de travailler en bonne intelligence avec certains chasseurs. Fondamentalement, je ne peux pas accepter de retirer la vie pour le plaisir mais ça ne m’empêche pas de travailler avec des chasseurs qui ne sont pas des « viandards ». Or, ce que je constate, c’est qu’on veut chasser toujours plus et toujours plus longtemps. Ça commence à bien faire et l’opinion publique commence à mesurer le décalage total entre les cadeaux faits aux chasseurs et cette réalité de la biodiversité qui agonise et qui est en souffrance.

 

Startups françaises innovantes : 50% revendues aux étrangers

Startups françaises innovantes  : 50% revendues aux étrangers

 

Analyse de   Xerfi Canal diffusée par la Tribune. . Aujourd’hui, la réalité des startups françaises

souvent revendues aux étrangers du fait de l’absence de grandes entreprises mondiale du numérique en France et en Europe. 

 

Extraits :

« Présente avec la troisième délégation derrière les États-Unis et la Chine, à l’édition 2018 du Consumer show de Las Vegas, la France exhibe ses startups à fort potentiel. Fini le temps où le pays survendait son art de vivre, sa gastronomie, son luxe. Avec la French Tech, elle a clairement changé de registre. Elle a compris que l’attractivité était aussi une question de communication. Que la France devait investir dans sa marque. Et la « marque France », ce n’est pas celle de la France éternelle. C’est d’abord la French Tech, un pays pépinière qui se veut en prou de la révolution digitale. Il y a de la Com, là-dedans bien sûr. Personne n’est dupe. Il y a de la stratégie aussi : une volonté de chasser en meute à l’international. Mais il y a aussi une réalité. Oui la France a vu fleurir ces dernières années incubateurs et accélérateurs, dans les métropoles, dans les universités et les écoles, au sein même des grandes entreprises. Xerfi y a consacré une étude récemment, montrant, que derrière cette prolifération, il y avait du bon et du moins bon. Parfois de la « poudre aux yeux ». En arrière-plan, il y a aussi l’activité record du capital investissement. Aussi bien en termes de levée de fonds que d’investissement. Qui recouvre certes un décollage des LBO, mais aussi une montée en puissance des autres segments de l’amorçage et du développement.

Dans le même temps, rançon du succès, de plus en plus de jeunes pousses se font achetées. Même si le chiffre doit être pris avec des pincettes, la notion de startup n’étant pas clairement définie, on dénombre 250 rachats de startup par an, dont une cinquantaine implique des groupes étrangers. Selon l’institut Friedland, lorsque l’on resserre l’observation, sur les jeunes entreprises innovantes, 20% seraient revendues à horizon de 5 ans, et dans 50% des cas à des capitaux étrangers. Les jeunes pousses en conviennent. : entre le soutien de la BPI, l’abondance des fonds, la prolifération d’incubateurs et d’accélérateurs, le nouvel intérêt des groupes pour les parrainer ou les absorber, le contexte a significativement évolué en  10 ans.

Le capital est abondant. Il y’a de la gonflette et peut-être de la bulle. Il n’en reste pas moins, que tout cela traduit une véritable évolution de notre écosystème d’innovation. Le temps, où il s’agissait de faire grossir nos PME, pour les transformer en ETI, par croissance organique, celui du fléchage de l’épargne vers les actions non côtés, pour étoffer nos entreprises en fonds propres, paraît suranné. Le processus d’innovation se financiarise lui aussi.

L’industrie du capital investissement y joue un rôle clé. Cette dernière n’est efficace que si elle peut se déployer à tous les stades : amorçage, développement, transmission… jusqu’à la sortie par rachat ou cotation.

Les perspectives de sortie et les promesses sur la valeur terminale jouent un rôle essentiel dans l’incitation à investir au stade de l’amorçage, lorsque les profits ne sont encore qu’une promesse. Ce jeu d’enchère joue d’autant mieux que les grands groupes sont actifs en tant qu’acquéreur à la sortie. Ces derniers, compte tenu de leur surface financière, comme tenu des effets de réseau dont ils font bénéficier les entreprises en devenir, compte tenu de leur accès au financement externe, jouent un rôle décisif, pour crédibiliser les multiples en apparence délirant dont bénéficient les startups tout au long de leur développement. Autrement dit, être un pays pépinière, c’est admettre le rachat des jeunes pousses, et leur passage sous contrôle étranger, le cas échéant.

« >> Plus de vidéos sur le site Xerfi Canal, le médiateur du monde économique

 

Entreprises : report des allègements fiscaux

Entreprises : report des allègements fiscaux     Il y aura bien transformation CICE en allégement de charges pérenne. Par contre,  les mesures supplémentaires de diminution de quatre points des cotisations sociales au niveau du SMIC, elles, seront décalées au 1er octobre au lieu du 1er janvier 2019. En clair pour 2019 les allègements de charges seront assez faibles par rapport à 2018. Reste à savoir aussi si d’autres charges supplémentaires ne seront pas créées comme par exemple la prise en compte d’une partie des indemnités journalières en cas de maladie encore l’augmentation des cotisations ASSEDIC qui pourraient se combiner avec une plus forte dégressivité des indemnités.  Autre mesure, annoncée quelques heures plus tard par M. Le Maire lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef): la hausse du taux du cinquième acompte de l’impôt sur les sociétés (IS) pour les entreprises réalisant plus de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires.« Il n’y aura pas d’élargissement mais celles qui y sont soumises verront le taux augmenter par rapport aux trois tranches existantes », a expliqué le ministre, disant anticiper un gain de 1,3 milliard d’euros pour les finances publiques. Les acomptes d’impôt sur les sociétés sont des versements payés par anticipation par les entreprises sur une partie de leur chiffre d’affaires.« Il s’agit d’avances de trésorerie. Cela ne changera pas le montant final d’impôt sur les sociétés payé par les entreprises », a précisé Bercy. « Ça ne fait que résoudre un problème de très court terme pour la trésorerie de l’Etat en 2019 et ça ne résout pas les vrais problèmes structurels de ce pays, 57% de dépense publique sur le PIB » alors que la moyenne européenne est autour de 50%, a estimé Geoffroy Roux de Bézieux. Un avis partagé par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), qui a dénoncé dans un communiqué le report d’allègement de charges annoncé par Bercy.

La réforme de l’État reporté aux calendes grecques

La réforme de l’État reporté aux calendes grecques

 

Au cours de la campagne électorale, Emmanuel Macron avait indiqué qu’il procéderait à une grande réforme de l’État se traduisant notamment par la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Dans la réalité, il n’en a jusque-là supprimé que quelques milliers et la perspective est d’en supprimer seulement 15 000 d’ici 2020. On devait ainsi réaliser 60 milliards d’économies en cinq ans. Pour aider à réaliser cette réforme,  un groupe d’experts à rédigé un document d’orientation Cap 22 que Macron s’est efforcé d’enterrer, en tout cas dont il a interdit pour l’instant la sortie officielle. De fait, la grande réforme de l’État est reportée aux calendes grecques. On voit mal en effet décider de cette réforme en 2021.  L’énorme machine administrative française va donc continuer de plomber les comptes et la compétitivité. Au lieu de la réforme, le gouvernement a repris les vieilles recettes du rabot mais en épargnant pour l’essentiel l’Etat. Pas étonnant, on épargne l’Etat et les énarques comme  Macron, Philippe, Koehler ou Lemaire. Comme précédemment, Macron  place des énarques partout pour renforcer son réseau d’influence mais dont il est en même temps devenu prisonnier

 

 

 

Préparation aussi à Paris du « Brexit dur »

Préparation aussi à Paris du « Brexit dur »

 

 

La guerre psychologique continue entre Londres et l’union européenne. Récemment la Grande-Bretagne a sorti un document recensant les différentes mesures qui devraient être prises en cas de Brexit  dur. Une hypothèse qui n’est plus à exclure compte tenu de l’état des négociations. Récemment, réponse du berger à la  bergère,  le Premier ministre, Edouard Philippe, a chargé son gouvernement de préparer des “mesures de contingence” dans l’hypothèse d’un échec des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, Si le document britannique est très volumineux et recense un grand nombre de problèmes qui devront être réglés parce que dépendant en partie de la réglementation européenne par contre les solutions avancées paraissent  assez vagues. Cela d’autant plus, si on veut assurer une certaine stabilité de la vie économique, sociale et sociétale,  qu’il faudra négocier  le contenu avec Bruxelles. Les retombées en cas de « no deal » sont détaillées pour vingt-cinq secteurs et sous-secteurs, dans des notes explicatives qui vont de trois à onze pages. Et encore ne s’agit-il que d’une première série de documents : le gouvernement en publiera deux fois plus d’ici à la fin de septembre. Chacun de ces dossiers, individuellement, n’est pas nécessairement très compliqué à résoudre. Mais leur quantité rend le risque d’un chaos post-Brexit réel.

En présentant ces documents, le gouvernement britannique a toutefois de nouveau précisé qu’un « non-accord » demeure un scénario « improbable »« Ce n’est pas ce que nous voulons et ce n’est pas ce à quoi nous nous attendons », explique Dominic Raab, le ministre du Brexit. Mais les risques sont réels, alors qu’il ne reste que sept mois avant l’entrée en vigueur effective du Brexit, le 29 mars 2019 à minuit (heure de Bruxelles). De son côté le premier ministre français, Édouard Philippe, prépare un  projet de loi d’habilitation permettant d’adopter certaines de ces mesures par ordonnances sera présenté dans les prochaines semaines, précise le communiqué à l’issue d’une réunion de ministres à Matignon sur le sujet. Le gouvernement français, souligne Matignon, continue toutefois de “travailler sur une hypothèse de conclusion positive des négociations en cours de l’accord de retrait du Royaume-Uni”. “Des mesures d’adaptation seront nécessaires même dans ce scénario”, est-il indiqué. “En cas de sortie du Royaume-Uni sans accord de retrait, ce que la France ne souhaite pas, le Premier ministre a chargé les ministres de préparer les mesures de contingence qui seraient nécessaires dans leur champ de compétence pour atténuer les difficultés liées à ce défi inédit”, poursuit le communiqué. Certaines de ces mesures seraient adoptées par ordonnances, “afin par exemple de faciliter le séjour des ressortissants britanniques déjà présents en France ou pour assurer la plus grande fluidité possible des contrôles aux frontières lorsque le Royaume-Uni sera devenu un pays tiers à l’Union européenne.” Les négociations sur le Brexit, dont la date-butoir est fixée au 29 mars 2019, sont actuellement dans l’impasse entre Londres et Bruxelles.

Macron : et maintenant la réforme du G7 !

Macron : et maintenant la réforme du G7 !

 

Macon n’en finit pas de tout vouloir réformer en France bien sûr mais aussi en Europe et maintenant au plan mondial dans le cadre du G7 dont il assumera la présidence tournante. Un activisme réformateur qui se limite surtout aux discours. En effet en France,  Macon qui voulait tout bouleverser notamment concernant la cathédrale administrative de l’État n’a pratiquement rien bougé du tout interdisant même la sortie officielle du rapport Cap 22 qui proposait des orientations dans ce domaine. Pour l’Europe même résultat. Macron n’aura pas réussi les membres de l’union européenne à créer ce budget de l’euro, à nommer un ministre des finances et à lancer ce grand plan d’investissement. En cause évidemment la méfiance de l’Allemagne qui constate que la France se caractérise toujours par un verbe haut mais par une action tout à fait anecdotique. L’Allemagne se méfie surtout de cette solidarité financière qui lui ferait payer la mauvaise gestion des autres pays. Macron s’attaque maintenant au rendez-vous des plus grandes puissances qui échangent mais ne décident le plus souvent d’aucune orientation applicable. Le G7 est une sorte de club international comme le G20 : on discute, on échange mais on n’y décide rien. C’est même le principe de cette rencontre. On voit mal ce que Macron pourrait réellement réformer d’autant que  le président des États-Unis va succéder à Macron comme président du G7 et qu’il ne faut pas compter sur lui pour renforcer la multi latéralité. D’ailleurs Trump a démoli  le dernier sommet du G7 Canada.

La chasse : sport ou beuverie ?

La chasse : sport ou beuverie ?

D’après certains,  la chasse serait le deuxième sport en France avec plus d’un million de détenteurs d’un permis.  La France est d’ailleurs le premier pays de chasseurs en Europe, devant l’Espagne et l’Italie. Une activité de loisir respectable mais de la à la comparer un sport il y a un pas un peu trop vite franchi. En effet la chasse contemporaine se réduit le plus souvent à une longue attente des chasseurs dans des les abris ou postes  d’où ils ne bougent pas. Au total s’ils ont marché une centaine de mètres pendant toute la chasse pour rejoindre ces abris, c’est à peu près tout. Un peu court comme sport. En outre les chasseurs sont répartis dans 10 ou 20 postes voire davantage et le gibier a peu de chances d’échapper aux tirs. Ce n’est pas exactement de la chasse mais plutôt un exercice de tir sur des animaux par ailleurs souvent agrainés donc engraissés artificiellement,  sans parler du gibier lâché la veille du jour de la chasse. La chasse traditionnelle,  c’est-à-dire à la maraude qui contraignait le chasseur à faire des kilomètres, parfois 10 ou 20, accompagné d’un ou deux chiens demeure désormais une activité très marginale.  dans ce cas on pouvait effectivement parler de sport, de chance aussi pour le gibier. Dans leurs abris,  les chasseurs pour la plupart n’ont même pas l’occasion de tirer un seul coup de fusil. Par contre dans les rendez-vous  de chasseurs, les coups succèdent aux coups. En réalité la chasse et surtout une activité de beuverie et de restauration sans doute dans la convivialité mais qui a bien peu de rapport avec le sport et  la chasse traditionnelle.

Macron :président des chasseurs ?

Macron :président des chasseurs ?

Macron avait l’ambition d’être le nouveau De Gaulle, il pourrait bien être que le nouveau Chirac, c’est-à-dire celui qui va caresser le culs des vaches ;  hier en tout cas, il a caressé les chasseurs. Une démagogie pathétique a déclaré la ligue de protection des oiseaux. Effectivement les chasseurs sont sans doute légitimes à défendre leur hobby et le coût de celui-ci mais de toute évidence, il ne s’agit pas d’une question nationale ;  il est assez lamentable que Macron ait  voulu négocier lui-même cette affaire en justifiant de son intérêt pour la ruralité. Il faut vraiment que la popularité de Macron soit tombée bien bas pour qu’un président de la république s’abaisse à régler lui-même les questions d’un hobby. Ceci explique aussi le temps que Macron a consacré aux champions du monde de football acceptant même de se livrer à quelques pitreries de vestiaire. Conséquences de cet intérêt soudain de Macron pour le football : les supporters massés massivement au champ Élysée n’ont eu droit qu’à quelques minutes de présence des champions. Après le football et les chasseurs, il n’est pas impossible que Macron accorde du temps pour la réception des pêcheurs et des joueurs de pétanque. Une manière peut-être de remonter une cote de popularité qui s’écroule et connaît son plus bas niveau depuis l’élection de 2017.

Chômage : hausse en juillet

Chômage : hausse en juillet

 

Conséquence du net tassement de la croissance : le chômage progresse en juillet. Hasard sans doute mais les grands médias font pour la plupart l’impasse sur cette information qui constitue pourtant un indicateur fondamental pour évaluer la politique économique et sociale du gouvernement.  Le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité est en effet reparti en nette hausse en juillet en France métropolitaine après son léger repli du mois de juin, effaçant quasiment le recul enregistré depuis le début de l’année, selon les données mises en ligne lundi par le ministère du Travail et Pôle emploi.

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a progressé de 0,6% le mois dernier pour s’établir à 3.462.000, soit 19.300 inscrits supplémentaires par rapport à fin juin. Au total, depuis le début de l’année, les effectifs de cette catégorie ont connu quatre baisses et trois hausses mensuelles, qui se soldent à fin juillet par un reflux de seulement 1.400 inscrits.En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 26.200 par rapport à fin juin, soit une hausse de 0,5%, à5.645.200, un plus haut depuis le début de cette série statistique en janvier 1996. La hausse des effectifs de la catégorie A en juillet aconcerné toutes les tranches d’âge, qu’il s’agisse des jeunes (+5.800 inscrits, soit +1,2%), des 25-49 ans (+9.300 inscrits, soit +0,5%) ou des seniors (+4.200 inscrits, soit +0,5%).La Dares (Direction des études et des statistiques duministère du Travail) met en ligne chaque mois les données reflétant l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi inscrit à Pôle emploi mais ne commente ces chiffres que tous les trimestres, afin de mieux refléter les tendances sous-jacentes. Au deuxième trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 0,1% et le nombre d’inscrits à Pôle emploi tenus de rechercher un emploi (qui relèvent des trois catégories A, B et C) a enregistré une progression de même ampleur.

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Politique étrangère : Macron discrédité

Politique étrangère : Macron discrédité

Comme d’habitude, Macron devrait faire un discours fleuve sur sa politique diplomatique lors de la conférence annuelle des ambassadeurs. Et pour masquer les échecs et l’impuissance on utilisera les anglicismes comme  reporting et de l’assessment pour  rendre compte et modifier le cap en fonction de la conjoncture. Bref pour expliquer le slalom de la politique diplomatique et ses échecs. Échec d’abord vis-à-vis des États-Unis ou Macron en dépit d’une attitude particulièrement conciliante à la limite du ridicule n’a strictement rien obtenu des États-Unis : ni sur les droits de douane, ni sur l’Iran et ni sur le climat. Même chose sur l’Europe que Macron comme ses prédécesseurs voulait  bouleverser. Aucune des propositions de macro n’est soutenue par les autres pays européens y compris l’Allemagne qui se méfie évidemment comme la peste d’un processus de solidarité financière que cela pourrait entraîner. L’Allemagne ne veut surtout pas payer pour la France ou d’autres pays mal gérés. Cela d’autant plus que la France replonge dans ses travers habituels avec une croissance en net tassement, des déficits  toujours en dérive est une dette qui s’accroît l. Le président de la république est redescendu de son piédestal, en outre il s’est mis à dos un certain nombre de pays européens. Pas  budget unique, pas de ministre des finances européen et il n’y aura pas de relance des investissements encore moins une  refonte des institutions. Macron mettra aussi l’accent sur  un énième plan de soutien au développement Emmanuel Macron fera le lien entre la nécessité de protéger les intérêts de l’Europe et celle de participer de front au développement de l’Afrique. Face aux ambassadeurs et une nouvelle fois à l’ONU, il annoncera le déblocage par la France d’un milliard d’euros en 2019 en faveur de l’aide publique au développement (APD). Une somme versée aux deux tiers sous forme de dons à une quinzaine de pays incluant ceux de la zone Sahel. Des dons qui finiront dans les sables du désert pour l’essentiel en tout cas dans le fonctionnement bureaucratique des grandes institutions de coopération et dans la poche des dirigeants africains. Et d’affirmer, ce qui ne mange pas de pain mais qui paraît tout à fait illusoire, que la France soutient le projet ambitieux de créer 450 millions d’emplois en Afrique à l’horizon de 2050, chiffres qui correspond à l’évolution démographique. Ce serait évidemment souhaitable et même indispensable mais encore faudrait-il mettre un sérieux coup de balai dans la politique actuelle de développement qui profite surtout aux grandes institutions de coopération et à la corruption. Heureusement il y a les concepts de reporting ,  l’assessment et de crowdfunding pour faire moderne et masqué l’inefficacité

Trump veut financer la dette grecque !

Trump veut financer la dette grecque !

Tout ce qui peut démolir l’union européenne constitue un bon argument pour le président américain. Dernier exemple en date, la ridicule proposition de Trump de faire financer la dette italienne par les États-Unis. L’Italie est en effet dans une situation financière particulièrement délicate avec notamment une dette qui représente 130 % du PIB. En plus, une dette qui va dériver avec les mesures démagogiques du gouvernement populiste. De toute manière constitutionnellement, le président des États-Unis ne peut décider la moindre aide dans ce domaine. On sait en effet que les décisions monétaires appartiennent exclusivement à la banque centrale américaine la Fed qui dispose d’une totale indépendance. Voir par exemple récemment la décision de la Fed de continuer d’augmenter les taux d’intérêt mesure critiquée par le président américain. Pour un peu le président américain encouragerait l’Italie à quitter l’UE comme la Grande Bretagne estimant même que la première Theresa May témoignait d’une attitude trop molle dans le cadre du Brexit.  L’accord de la coalition du gouvernement populiste prévoit plusieurs mesures qui pourraient fortement creuser le déficit public, notamment la « flat tax » promise par la Ligue et une hausse des dépenses de santé. Cependant la proposition du président américain paraît tout à fait fantaisiste. « J’ai beaucoup ri lorsque j’ai vu la nouvelle », a confié à Bloomberg Jan von Gerich, stratégiste chez Nordea Bank AB. « Je ne suis pas au courant d’un quelconque portefeuille sur lequel [le président américain] aurait la main». Le Financial Times est tout aussi dubitatif sur l’éventualité d’une telle opération. Certes, la banque centrale, la Fed, achète de la dette étrangère, mais elle est indépendante vis-à-vis de la Maison Blanche. Donald Trump ne peut pas lui donner l’ordre d’acheter des bons du Trésor italien.

Réformes : le sulfureux Ferrand demande du temps aux Français !

Réformes : le sulfureux Ferrand  demande du temps aux Français !

 

Vraiment gonflé Richard Ferrand de demander aux Français d’attendre pour voir les résultats de la politique du gouvernement ; pas vraiment qualifié pour justifier les efforts demandé lui qui a mis les doigts dans le pot de confiture en permettant à sa compagne de enrichir à bon compte grâce à la politique. L’affaire est toujours en cours ! Au fait on en est où ?  On se souvient que le tribunal de Brest avait enterré l’affaire notamment aux motifs de la prescription de certaines infractions. Pas vraiment un blanchiment!  Justement. L’association Anticor conteste la prescription des faits qui ont permis de classer sans suite le dossier. L’association avait  donc déposé plainte à Paris pour relancer l’enquête sur le chef de file des députés LREM. Cette plainte avec constitution de partie civile avait  été déposée auprès du doyen des juges d’instruction du pôle financier du tribunal de Paris, avait-t-on appris jeudi auprès de l’avocat de l’association anticorruption. Elle vise à obtenir la désignation – quasi-automatique – d’un magistrat pour enquêter sur l’affaire du bien immobilier acquis par la compagne de Richard Ferrand et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. La plainte porte sur des faits présumés de « prise illégale d’intérêts », et recel et complicité de ce délit.  Le parquet de Brest avait annoncé le 13 octobre le classement de l’enquête, au regard notamment de la prescription de cette éventuelle infraction. « Nous attendons l’ouverture d’une instruction, pour qu’il y ait un procès, car nous ne sommes pas d’accord avec l’analyse du procureur de la République de Brest », avait déclaré Jean-Christophe Picard, président de l’association. Après le classement sans suite, Anticor s’est tourné vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale sur les affaires « d’une grande complexité ». Dans un des volets de l’affaire, un possible délit de prise illégale d’intérêts, le procureur de Brest Jean-Philippe Récappé reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire ». Mais il s’est avéré que « l’infraction éventuelle » était « prescrite » depuis le 19 juin 2015, selon les règles de prescription (trois ans) alors en vigueur, avait-il expliqué. Richard Ferrand, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, s’est toujours défendu de tout conflit d’intérêts. Devenu chef du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale après avoir dû quitter son poste de ministre de la Cohésion des territoires, il s’était félicité de la décision du parquet de Brest, estimant avoir été « lavé de tout soupçon ».. Dans l’affaire en question, révélée par le Canard enchaîné, Richard Ferrand, 55 ans, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général (1998-2012) des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. En 2011, cet organisme à but non lucratif, qui cherchait à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avait choisi la proposition d’une société civile immobilière (SCI) appartenant à 99 % à Sandrine Doucen, parmi trois offres. Un bien acquis pour un prix de 375 000 euros, « financé » par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne, selon la plainte d’Anticor. La promesse de location octroyée lui aurait permis d’obtenir un prêt bancaire à hauteur du prix de ces locaux,  »en mauvais état », qui ont été ensuite rénovés à grands frais par la mutuelle pour la somme de 184.000 euros. Six ans plus tard, la valeur des parts détenues par la société immobilière aurait été multipliée par 3.000 avait  écrit le journal satirique. Il serait temps qu’en marche s’interroge sérieusement sur le maintien de Ferrand dans ses fonctions et qu’il invite l’intéressé à ne pas parler de justice sociale.

 

 

Intérêts de la dette grecque : rendus par l’Allemagne …et la France ?

Intérêts de la dette grecque : rendus par l’Allemagne …et la France ?

Les intérêts perçus depuis 2010 ont rapporté autour de 8 milliards dont 3 milliards à l’Allemagne mais aussi 2 milliards à la France. L’Allemagne vient de promettre de reverser les bénéfices de ses intérêts à la Grèce.  Le montant des bénéfices de la Bundesbank, grande acheteuse d’obligations grecques à côté d’autres banques centrales, dans le cadre du programme de rachat de la dette de la Grèce, mené entre 2010 et 2011, a été confirmé par un rapport parlementaire allemand dont l’AFP avait obtenu copie en juin. « Personne ne veut profiter de la crise grecque. En réalité, l’objectif est que tous les bénéfices des banques centrales soient régulièrement rendus à l’Etat grec », affirme M. Scholz ministre des fiances allemand.   »C’est ce que nous avons décidé à l’Eurogroupe (réunion des ministres des finances de la zone euro, ndlr), lors de la fin du troisième programme grec », a-t-il ajouté. Reste avoir si la France en délicatesse avec son budget va aussi rembourser ces intérêts !

 

Téléphone : la fin des lignes fixes ? (Orange)

Téléphone : la fin  des lignes fixes ? (Orange)

 

 

C’est la fin annoncée des lignes fixes de téléphone traditionnelles  encore utilisées par environ 10 millions de personnes. Désormais on passera progressivement par  l’utilisation obligatoire d’une box avec évidemment abonnement Internet. En clair il s’agit d’une manière habile d’augmenter les prix des communications. Cela vise essentiellement des personnes âgées et où qui refuse de s’abonner à Internet, le 15 novembre prochain, Orange va cesser de commercialiser des lignes fixes, selon Le Parisien. Les fameuses prises en «T» qui ornent les murs de tous les foyers français ne serviront plus à rien. Toutefois les lignes des 9,4 millions de foyers qui utilisent encore un téléphone fixe ne seront pas brusquement coupées cet automne. La transition des réseaux d’hier à ceux d’aujourd’hui se fera progressivement et s’étalera sur plusieurs années. Mi-novembre, seuls les nouveaux clients d’Orange ou ceux qui déménagent ne pourront plus être reliés par le réseau téléphonique commuté (RTC), les lignes téléphoniques traditionnelles. Ils pourront s’abonnement. Cela vise essentiellement des personnes âgées et où qui refuse de s’abonner à Internet continuer à téléphoner via une ligne fixe, mais il faudra alors s’équiper d’une box. Ils devront donc obligatoirement souscrire à un abonnement internet. Ensuite, entre 2023 et 2028, le réseau sera coupé progressivement, groupes de communes après groupes de communes.

L’État assure que le service universel du téléphone va perdurer. «L’État est le garant de ce service afin que chaque Français ait accès à un service téléphonique de qualité à un prix raisonnable», confie Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, au Parisien. Depuis février, l’opérateur historique a d’ailleurs mené une expérimentation en Bretagne où les clients de quatorze communes devaient déjà se passer du réseau traditionnel. Un test passé avec succès, selon Orange. L’opération risque toutefois d’être un peu plus complexe pour les professionnels. De fait, une grande partie des terminaux de paiement par cartes fonctionnent encore via le vieux réseau téléphonique. Toute l’infrastructure est à remettre à plat. Il en va de même pour les systèmes de surveillance des ascenseurs, les réseaux de télésurveillance, les fax… La liste de secteurs concernés est longue.

 

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