Macron, comme Pierre, a déjà trahi trois fois !
La personnalité de Macon est sans doute complexe, pas étonnant qu’il ait choisi comme thèmes d’étude lorsqu’il était étudiant d’une part Machiavel d’autre part Hegel. À cet égard, le macronisme comme idéologie ne marquera sans doute pas l’histoire puisqu’elle s’alimente surtout d’opportunisme. Comme Pierre, Macron a déjà trahi trois fois. La première fois c’était à l’encontre des intérêts de la société des rédacteurs du Monde auxquels il a proposé ses bons offices pour négocier la reprise alors que dans le même temps il travaillait secrètement au service des intérêts du projet soutenu par Alain Minc ( l’un de ses mentors). Une belle preuve de généreuse duplicité déjà. La seconde fois c’est évidemment lorsqu’il a trahi François Hollande. Imposé par les milieux financiers auprès de l’ancien chef de l’État, Marcon n’a pas hésité à tuer politiquement celui qui avait favorisé son envol politique. Et cela sans vergogne. Bref une sorte de Brutus qui assassine César sans état d’âme et même avec une certaine délectation. La troisième trahison concerne les électeurs de Macron surtout les électeurs de gauche. Sans les voix de la gauche, Macron n’aurait jamais pu se qualifier pour le second tour. Il s’est d’ailleurs présenté comme le digne héritier de Michel Rocard dont il a retenu le modernisme mais débarrassé de tout humanisme. Maintenant qu’il est élu Macron sert sans honte et sans regret les intérêts de la droite et en particulier de ceux qui ont favorisé sa promotion politique à savoir les milieux financiers et les experts économiques qui les servent. D’une certaine manière, Macron en politique n’a pas de religion. De fait, il n’est ni de droite, ni de gauche mais ailleurs et cet ailleurs se situe du coté du manche ; du côté des plus riches qui estiment que les dépenses sociales coûtent un pognon de dingue mais qu’il est légitime de gagner des millions comme Macron chez Rotchild où son passage a été déterminant pour son parcours politique ne serait-ce que pour financer sa campagne. La dernière trahison sera celle de ses résultats en contradiction avec ses promesses. Non seulement Macron s’est renié mais en plus il a démontré ses limites pour gérer l’économie du pays. Le macronisme se réduit à une posture simulant de se mettre au service d’une cause et la trahissant ensuite. Macon a retenu la leçon de Machiavel.
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