Iran : la grande explication avec les extrémistes
En Iran il est rare que le président soit auditionné par le président Parlement ce sera pourtant le cas à la fin du mois car la situation économique du pays devient particulièrement difficile. Par exemple la monnaie iranienne a perdu la moitié de sa valeur en quatre mois, du coup l’inflation s’envole pour les produits importés et le pouvoir d’achat est gravement atteint. Il se pourrait que les extrémistes en profitent pour demander un durcissement de la politique économique mais aussi culturelle. Bref un retour au nationalisme religieux qui enfoncerait sans doute le pays encore davantage avec des risques démocratiques en plus très sérieux. C’est la première fois que le parlement convoque ainsi Hassan Rohani, président modéré, qui est pressé par les « durs » du régime de réformer son gouvernement Quelques heures plus tard, le vice-président iranien en charge des relations avec le parlement, Hosseinali Amiri, a annoncé via l’agence Irna « qu’aucune date n’avait été fixée » pour une telle intervention devant les élus. Cette tension politique résulte de la décision de Donald Trump de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015 et de rétablir des sanctions contre l’Iran. Les sanctions américaines imposées en août visent le commerce de l’or et des métaux précieux, les achats de dollars sur les marchés et l’industrie automobile. Donald Trump a dit qu’il imposerait un nouveau train de sanctions en novembre en visant les exportations pétrolières iraniennes.
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