Marché financier italien : une communication contradictoire dangereuse
La peur n’évite pas le danger pourtant les responsables politiques italiens font preuve d’une grande fébrilité qui pourrait encourager la spéculation ; en cause ; les incertitudes budgétaires entretenues par cette curieuse alliance entre extrême droite et anarchos populistes. Autre incertitude celle qui consiste qui concerne les rapports avec la monnaie unique. certains dans cette alliance se félicite de l’appartenance à l’euro tandis que d’autres la mettent en cause. Pas étonnant qu’on craigne les attaques du marché. Bien entendu, comme en Turquie,on désignr les forces étrangères comme éventuel responsable des attaques financières. Le véritable enjeu c’est de savoir si l’Italie veut nous demeurer dans la zone euro avec les contraintes que cela impose mais aussi ses avantages. S’ils devaient se confirmer que les forces reforment prennent le dessus en Italie à leur une crise financière pourraient être inévitable. “Je prévois une attaque en août”, dit Giancarlo Giorgetti, sous-secrétaire des services de la présidence du Conseil, et l’une des éminences grises de la Ligue, dans un entretien publié dimanche par Libero, ajoutant que les faibles volumes estivaux autorisent de telles attaques. “Si la tempête arrive, nous ouvrirons le parapluie. L’Italie est un grand pays qui a les moyens de réagir grâce, en particulier, à une grande épargne privée”, poursuit Giorgetti, considéré comme une force de modération au sein de la formation d’extrême-droite. Citant un rapport de la fédération bancaire Fabi, la presse italienne rapporte dimanche que l’épargne des ménages italiens totalise 4.400 milliards d’euros contre 2.200 milliards en 1998.
Les messages divergents émanant de divers ministres et membres de la coalition au pouvoir contribuent à désorienter l’investisseur et ne font qu’exacerber les craintes du marché quant au projet économique de Rome.
Alors que le ministre des Affaires étrangères Enzo Moavero Milanese déclarait samedi, dans les colonnes du journal Foglio, que la chute de la livre turque soulignait combien il était important que l’Italie reste dans l’euro, Claudio Borghi, chef économiste de la Ligue et président de la commission budgétaire de la chambre des députés, déclarait lui que Moavero ne savait pas de quoi il parlait.“Il y a de quoi s’inquiéter de l’euro et non pas de célébrer sa stabilité présumée”, dit-il au quotidien La Verita, soulignant que le projet de la Banque centrale européenne (BCE) de mettre un terme à son programme d’assouplissement quantitatif pourrait se révéler très préjudiciable pour l’Italie. Pour Giorgetti, le gouvernement ne peut peut-être pas se permettre des erreurs de communication. “Mes collègues doivent comprendre que l’ancienne classe dirigeante en Italie et en Europe veut voir ce gouvernement tomber (…) l’UE redoute que nous réussissions en Italie car d’autres pays alors nous imiteraient”, explique-t-il. En vérité l’UE redoute encore davantage que l’Italie échoue. En effet gérer en m^me temps le Brexit et uen rupture de l’Italie serait difficilement gérable.
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