Subway : une forme d’ubérisation du commerce
Il y a l’ubérisation classique qui consiste à transformer des salariés en esclave avec le statut d’auto entrepreneur. Pour résumer on impose des rémunérations dérisoires, on transfère les coûts sociaux et financiers et on impose les conditions de production. La même chose qui se produit dans certaines marques franchisées. Cette fois c’est la rémunération du franchiseur Subway qui est exorbitante avec en plus l’imposition de conditions qui contraignent des magasins franchisés à travailler une centaine d’heures par semaine. Soit pratiquement trois fois plus qu’un salarié et avec souvent une rémunération inférieure et de nombreuses faillites. L’État a donc assigné la chaîne de sandwicheries en justice. En cause : des pratiques abusives avec ses franchisés, dont plusieurs ont fini par mettre la clé sous la porte. En janvier 2017, la chaîne de sandwicheries a été assignée en justice par l’État qui, selon Capital, lui reproche une multitude de pratiques contraires au droit français. Dans le viseur: le contrat passé entre le groupe américain et ses franchisés dans l’hexagone, incluant une série de contraintes que Bercy considère comme démesurées.
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