Canicule : un risque majoré dans les villes
Selon certains scientifiques les grandes villes sont beaucoup plus exposées au risque de canicule et cela dans le monde entier. En effet ces villes constituent d’énormes accumulateurs de chaleur réexpédiée la nuit dans l’atmosphère alors que dans les petites villes et les zones rurales, la fraîcheur de la nuit rééquilibre un peu les excès de température. Pire pour se protéger, les villes utilisent la climatisation, dont les rejets d’air chaud et, surtout, la forte consommation énergétique, génèrent un cercle vicieux. Le phénomène n’est pas près de s’atténuer car la mode de l’urbanisme est à la surconcentration urbaine avec des métropoles et des grandes villes de plus en plus démentielles tandis qu’inversement dans nombre de pays et en France en particulier on assiste parallèlement à une désertification des territoires. En raison de la présence massive de ciment, de bitume et de ferraille dans le béton armé, les villes constituent une sorte d’énorme radiateur qui accumule la chaleur du jour et la restitue la nuit. La conséquence d’une folie urbanistique qui concentre les populations dans des espaces de plus en plus réduits. Selon le City risk index du Llyod’s, 279 villes dans le monde et de nombreuses villes européennes sont exposées à des risques climatiques). Abritant plus de 50% de la population mondiale aujourd’hui et 75% en 2050, responsables de 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les villes ont un poids significatif dans le changement climatique.
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