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Archive mensuelle de juillet 2018

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Guerre commerciale: des risques sérieux pour 2019

Guerre commerciale ; des risques sérieux pour 2019

La guerre commerciale entamée par le président Américains ne commencera à produire des effets significatifs que vers la fin de l’année et surtout à partir de 2019. Les organismes de prévision vont donc continuer de réviser à la baisse leurs projections. Une baisse déjà constatée avant même la décision d’augmenter les droits de douane mais  qui sera accentué. Parallèlement à ce tassement de la croissance en 2018, se produira une remontée de l’inflation en particulier du pétrole qui viendra amputer le pouvoir d’achat des ménages donc la consommation et l’activité. On comprend donc le raidissement de l’Europe vis-à-vis des intentions américaines non seulement de taxer l’acier et l’aluminium mais d’autres produits comme l’automobile. Du coup lors des du G20 des finances l’union européenne s’est clairement opposée au États-Unis refusant même d’envisager le moindre accord commercial tant que les droits de douane supplémentaire n’auront pas été supprimés. – Le secrétaire américain au Trésor a bien  tenté samedi de mettre l’Europe et le Japon de son côté dans le bras de fer commercial avec la Chine, en leur proposant des accords de libre échange, mais s’est heurté à la ferme résistance de la France, lors d’une réunion des ministres des Finances du G20 à Buenos Aires. “Si l’Europe croit au libre échange, nous sommes prêts à signer un accord en ce sens”, a déclaré Steven Mnuchin, ajoutant qu’un tel accord nécessiterait non seulement l’élimination des droits de douane, mais des barrières non tarifaires et des subventions. “Il faut régler les trois problèmes”, a-t-il insisté.

“Nous refusons de négocier avec un pistolet sur la tempe”, lui a indirectement répondu le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, excluant d’entamer des négociations commerciales avec les Etats-Unis sans une levée des droits de douane sur l’acier et d’aluminium importés de l’Union européenne, du Canada et du Mexique. Cette mesure imposée en juin par Donald Trump lui a valu une riposte commerciale des “28”. Le président américain envisage désormais de taxer les automobiles, ce qui frapperait durement les Etats membres de l’UE et le Japon. Washington a également décidé de taxer 34 milliards d’importations chinoises et Donald Trump s’est dit prêt à porter le total à 500 milliards.

Croissance France: risque de tassement

Croissance France: risque de tassement

 

 

Après la quasi surprise de 2017 qui avait vu la croissance atteindre 2,3 %, l’activité pourrait sérieusement se tasser des 2018 pour atteindre au mieux 1.7%. En cause, les mauvais résultats du premier  semestre. On a même constaté des reculs de la production manufacturière est une quasi stagnation de la consommation des ménages certains mois. Cette consommation des ménages pourrait bien être affectée par la remontée significative du prix du pétrole avec ses incidences sur le carburant et sur le fioul de chauffage. On assiste en ce moment à un mauvais effet de ciseau. En effet en 2017 on a bénéficié d’un certain dynamisme de la consommation et de la croissance avec une grande sagesse des prix. À l’inverse en 2018 l’activité se tasse tandis que l’inflation s’envole pour atteindre sans doute au moins 2 % au cours de cette année.  D’une certaine manière ces résultats pourraient entretenir des doutes sur la politique économique du gouvernement qui a largement privilégié l’offre par rapport à la demande. Une erreur sans doute ou alors un manque d’équilibre car la consommation des ménages reste le principal ressort de la croissance puisque malheureusement la balance commerciale continue de se détériorer. Par ailleurs l’environnement international se tasse également. La croissance mondiale devrait être légèrement inférieure à 4 %. Ces perspective ne sont pas réjouissantes comptes tenu de la mise en place de mesures protectionnistes notamment par les États-Unis et la Chine ; un protectionnisme qui va affecter la compétitivité mais surtout nourrir les incertitudes chez les investisseurs et les entreprises.

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Affaire Benalla : le retour des barbouzes ?

Affaire Benalla : le retour des barbouzes ?

 

On peut légitimement poser la question de la légitimité de l présence de Benalla près de Macron pur assurer sa sécurité (avec semble t-il aussi d’autres personnages du m^me type). Cela d’autant plus que l’Etat met à la disposition pour cette tâche de protection un service très compétente, à savoir  groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), déjà chargé de la protection du chef de l’Etat. Cette unité d’élite est composée à parité de policiers issus du service de la protection (SDLP) et de gendarmes de la force sécurité-protection du GIGN, spécialement entraînés pour pouvoir faire preuve d’une vigilance, d’une discrétion et d’une réactivité sans faille. Pendant les campagnes on peut comprendre qu’on fasse éventuellement appels à des gros bras de boites spécialisées mais après l’élection, il ne manque pas de services de l’Etat pour assurer de manière professionnelle la sécurité du chef de l’Etat.  Non seulement Benalla accompagnait Macron dans pratiquement tous se déplacements officiels mais y compris dans se voyages personnelles et ses vacances faisant m^me du vélo avec le président et son épouse. Benalla était ainsi présent pendant une balade à vélo lors d’un week-end au Touquet (Pas-de-Calais) ou juste après Noël pour des vacances au ski à La Mongie (Hautes-Pyrénées), rapporte L’Express. Du coup on imagine forcément que des liens se sont établis avec le chef de l’Etat. Dune certaine façon Benalla était aprrié mais aussi protégé par Macron. Lequel d’ailleurs a pris connaissance de la vidéo montrant les violences de Benalla mais sans ‘s’indigner davantage puis que Benalla a continué sa mission de protection notamment le 14juillet. Il était ainsi présent pendant une balade à vélo lors d’un week-end au Touquet (Pas-de-Calais) ou juste après Noël pour des vacances au ski à La Mongie (Hautes-Pyrénées), rapporte L’Express.

Le contraste entre son parcours et celui du personnel d’élite du GSPR interpelle les spécialistes de la protection des personnalités importantes. Interrogé par franceinfo, Alain Le Caro, fondateur du GSPR, s’interroge sur le rôle d’Alexandre Benalla dans le dispositif qui entoure le chef de l’Etat.

En cas d’intervention, vous avez déjà le GIGN et la police. Si, en plus, quelqu’un qui ne fait pas partie du sérail s’en occupe… Même si je ne sais pas comment tout cela était organisé, cela me semble aberrant vu de l’extérieur.

 

Affaire Benalla : « La majorité s’enfonce » (Danièle Obono)

Affaire Benalla : « La majorité s’enfonce »  (Danièle Obono)

 

Sur France info, Danièle Obono, députée La France insoumise de Paris et membre de la commission des Lois estime  que « la majorité s’enferre dans le déni et dans la tentative d’obstruction » (relative à la création d’une commission d’enquête ^te parlementaire), à propos de l’affaire Benalla. franceinfo : Comment s’est déroulée la session de la commission samedi matin ?

Danièle Obono : Dans une situation aussi grave, on aurait aimé voir plus d’humilité de la part des députés LREM et surtout un peu plus de rectitude dans l’organisation des débats. Lors de la réunion de cette commission d’enquête, les élus de la majorité ont, semble-t-il, enfin reçu des consignes. Pendant 48 heures, ils étaient tétanisés, ils n’avaient plus d’ordres, plus de direction. Désormais, les consignes sont de tout faire pour éviter que cette commission d’enquête ne travaille avec les moyens et la latitude qu’il faut.

Avez-vous obtenu satisfaction, avec l’audition publique de Gérard Collomb et du préfet de police de Paris, Michel Delpuech ?

Nous avions demandé à recevoir monsieur Collomb aujourd’hui, ce samedi matin à 9h30. La majorité a fait capoter la réunion d’hier soir, où ces propositions ont été faites, en refusant également la publicité des débats. Nous avons dû siéger ce matin pour qu’ils acceptent enfin que les débats aient lieu, comme il est coutume, de manière publique. Sur ces questions, tous les groupes d’opposition ont dû arracher le minimum respect de l’Assemblée nationale et des parlementaires de la part de la majorité. Dans cette histoire, comme disent les Américains à propos du Watergate, « it’s not the crime, it’s the cover up » : ce ne sont pas tant les faits, même s’ils sont graves, mais la manière dont on essaie de camoufler la vérité. Là, on voit une majorité, de l’exécutif à la majorité parlementaire, qui s’enferre dans le déni et dans la tentative d’obstruction, qui veut empêcher les parlementaires de faire leur devoir, qui est de contrôler l’action du gouvernement sur un sujet particulièrement grave.

Pourquoi vous êtes-vous abstenue ce matin sur la question de la publicité des débats ?

Nous désapprouvons la manière dont la majorité a tenté de saboter cette commission. Hier soir, le bureau de la commission des Lois, où ont été acceptés tous les représentants des groupes parlementaires, avait fait un certain nombre de propositions. C’est la majorité qui a claqué la porte de cette commission, en refusant tout net la majorité des débats et les propositions soutenues par tous les autres groupes. La présidente, Yaël Braun-Pivet, a décidé de convoquer la commission des Lois dans son ensemble, ce qui signifie que désormais s’applique la loi de la majorité. Les députés LREM, en majorité, peuvent donc faire entériner ce qu’ils veulent. Ce matin, elle nous a fait la liste de ce qui était acceptable de leur point de vue, en décidant que monsieur Collomb serait convoqué lundi et a levé la séance sans autre forme de procès, en empêchant une partie des députés de parler. Notre abstention marque notre désaccord sur les méthodes utilisées par la majorité, qui veut faire jouer le fait majoritaire pour dicter la loi de cette commission.

Macron, « un système autocratique « (Guillaume Larrivé)

Macron, « un système autocratique « (Guillaume Larrivé)

 

  •  Guillaume Larrivé (LR) dénonce dans un article du JDD le système autocratique de Macron. Extrait :

Guillaume Larrivé : « Emmanuel Macron s’est emparé de la France en 2017 comme Machiavel s’est introduit au cœur du pouvoir à Florence en 1498 : à la tête d’une brigata, un commando de jeunes gens entièrement dévoués à leur prince. À l’Élysée, dans les ministères, au sein du parti LREM, il y a un État Macron, un système autocratique de confusion des pouvoirs dans les mains d’un seul homme et de ceux qui le servent », estime dans une interview au JDD celui qui a été nommé co-rapporteur de la commission d’enquête à l’Assemblée. Concernant le travail de cette commission d’enquête sur l’affaire Benalla, Guillaume Larrivé dit qu’il « n’accepter[a] pas [qu'elle] soit entravée par l’exécutif ou ses relais partisans à l’Assemblée nationale, qui veulent verrouiller le système Macron. » « Concrètement, comme co-rapporteur de la commission d’enquête, je tiens à ce que toute la chaîne hiérarchique, allant de MM. Benalla et Crase jusqu’à leurs maîtres, soit convoquée : la chaîne hiérarchique de l’Élysée jusqu’au secrétaire général, Alexis Kohler, et celle de La République en marche jusqu’à son délégué général, Christophe Castaner », explique-t-il. »

 

 

Bulgarie : 20 ème pays de la zone euro ?

 Bulgarie : 20 ème pays de la zone euro ?

 

Après la Croatie qui veut entrer dans l’union européenne, c’est la Bulgarie qui veut entrer dans la zone euro.

Plus on  est de fous plus on rit doit sans doute estimer la commission européenne qui fait le forcing pour agrandir toujours l’Union économique et la zone euro. En plus avec des pays comme la Bulgarie dont le fonctionnement économique, politique et social pose problème. Un peu comme la Roumanie par exemple et avec les mêmes mes problèmes de corruption récurrente sans parler de la fragilité de son système bancaire.  ; Une adhésion évidemment irresponsable car l’union européenne est déjà dans sa composition actuelle ingérable socialement et politiquement avec nettement des ex pays de l’est qui refuse la solidarité et les règles européennes mais pas les subventions. En outre,  la première priorité serait de reformer la zone euro avec les membres actuels. De voir ensuite les conséquences sur le reste de l’union européenne. En gros ce qu’il convient intégrer très fortement chez ceux qui adhèrent à l’euro, ensuite de déterminer  l’espace juridique des autres.  – Le ministre des Finances bulgare a pourtant rencontré jeudi ses homologues de l’Eurogroupe pour discuter de l’accession de son pays à la monnaie unique européenne. La Bulgarie pourrait lancer une procédure officielle d’adhésion ce samedi. Le ministre des Finances bulgare Vladislas Goranov a rencontré jeudi ses homologues de l’Eurogroupe (la réunion mensuelle des ministres des Finances des États membres de la zone euro) pour discuter de l’accession de son pays à la monnaie unique européenne. En juin, Sofia avait demandé à rejoindre l’Union bancaire et le mécanisme de taux de change (ERM), c’est-à-dire le cadre de régulation bancaire de la zone euro et le système de parité fixe dans lequel un État doit rester un certain temps avant d’entrer dans la zone euro. En contrepartie, Sofia aimerait acter l’entrée en juin 2019. Le délai semble réaliste mais les Européens préfèrent ne pas s’engager sur une date précise à ce stade.

Affaire Benalla : un nouveau Watergate” ?

Affaire Benalla : un nouveau  Watergate” ?

 

L’affaire Benalla n’a pas pris encore la dimension d’un Watergate ; Un affaire qui  a abouti en 1974 à la démission du président américain Richard Nixon. En attendant la majorité s’enfonce dans ses contradictions, ses dénis et se mensonges. Premier mensonge, le pseudo suspension de Benalla, second mensonge l’enterrement de la procédure judiciaire, dernier mensonge en fait la poursuite des activités de Benalla alors qu’il était supposé suspendu. Depuis sous la pression l’intéressé a été licencié mais il aura fallu attendre plus de 2 mois et demi.  Et ce ne sont pas des députés d’en Marche comme le psychorigique Gilles Legendre qui donne beaucoup de crédibilité à la défense de l’Elysée.  Gilles Le Gendre, porte-parole des députés LaREM, qui a pour sa part dénoncé sur France Inter ce qu’il qualifie de “tentative de nos oppositions depuis 48 heures de bloquer le travail parlementaire en instrumentalisant cette affaire”. Depuis la découverte par les médias de certains dessous de l’affaire b, m’assemblée nationale este paralysée. Les travaux sont restés au point mort vendredi, l’opposition multipliant les rappels au règlement pour demander des comptes sur ce que certains ont qualifié de “scandale l’Etat”, appelant une explication du Premier ministre devant la représentation nationale. Et Edouard Philippe leur a répondu après avoir assisté à une étape du Tour de France à Valence (Drôme), renvoyant aux questions au gouvernement de mardi “ou avant, dès lors que dans le cadre des procédures normales on me demandera de m’exprimer”. Dans une lettre, le président du groupe Les Républicains (LR), Christian Jacob, lui a demandé de faire “une déclaration” à l’Assemblée au titre de l’article 50-1 de la Constitution. Quant au président de LR, Laurent Wauquiez, il considère cette affaire comme “un désastre pour l’autorité” d’Emmanuel Macron. “Le vrai scandale, ça n’est pas Benalla, c’est l’Élysée, l’Élysée qui fait le choix de la dissimulation”, déclare-t-il dans un entretien au Figaro. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a fait savoir que son collègue de l’Intérieur Gérard Collomb, dont le rôle dans cette affaire est l’objet de spéculations, répondrait à la commission des Lois de l’Assemblée constituée en commission d’enquête après une démarche engagée dans l’urgence jeudi soir. Une première réunion du bureau visant à organiser le travail de cette commission n’a débouché sur aucun accord vendredi soir, a fait savoir la présidente Yaël Braun-Pivet, déplorant une “absence de sérénité”. Les désaccords ont notamment porté sur la date d’audition de Gérard Collomb et sur le caractère public ou privé des auditions. Gérard Collomb sera entendu mardi à 17h45 en séance publique au Sénat, où la commission des Lois va elle aussi être transformée en commission d’enquête pour une durée de six mois. Ce même jour, ses rapporteurs entendront à huis clos le préfet de police de Paris, le directeur général de la police nationale, le chef du service de la protection, les représentants des organisations professionnelles de policiers, le Défenseur des droits et “toute personne susceptible d’apporter des informations utiles”, a annoncé la chambre haute A l’Assemblée, majorité et opposition ont bataillé toute la journée dans l’hémicycle sur cet unique sujet. Discuter de la réforme des institutions “en laissant un scandale d’Etat se préparer à côté de nous. Mais êtes-vous à ce point déconnecté des réalités de notre pays ?”, a lancé le député (LR) Aurélien Pradier. Richard Ferrand, lui aussi pas très crédible après son affaire d’enrichissement,  président du groupe La République en marche, a accusé l’opposition de “saboter consciencieusement, cyniquement, les travaux de l’Assemblée nationale.”. ce n’est pas encore Watergate mais on se demande bien comment Benalla est parvenu à devenir un des proches de Macron, en plus un courtisan protégé. A moins qu’il ne détienne certaines informations sur Macron ?

CAP 22 : activités des ministères transformés en agences

CAP 22 : activités des ministères transformés en agences

 

Il  n’est pas surprenait que le rapport CAP 22 n’ait pas été rendu public car il propose notamment une réorganisation totale de plusieurs ministères avec des transferts d’activités aux agences.  Extrait :

 

 

« ►Pour aller encore plus loin, nous avons identifié cinq ministères clés où la grande majorité des missions n’ait pas été publié par le gouvernement car il indique les secteurs qui pourraient être confiés à des agences ou au privé. Extrait

 

«  Par défaut, seule la conception des politiques publiques continuerait à relever des administrations centrales dans ces ministères et les autres activités seraient assurées par des agences.

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Dans les ministères économiques et financiers, la politique règlementaire de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF), la législation fiscale, la politique industrielle, la politique économique et financière, le budget, continueraient à être exercés dans une administration centrale.

Toutes les autres missions pourraient être conduites dans des agences : par exemple, le recouvrement de l’impôt et le contrôle, aujourd’hui exercés par la direction générale des finances publiques, le conseil aux entreprises exercé par la direction générale des entreprises, les statistiques ou les études économiques de l’Insee, l es missions de la direction générale des douanes et des droits indirects…;

 

 

 

; concernant le ministère de la transition écologique et solidaire, la politique de l’énergie et de la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique, les politiques de l’urbanisme, de la construction, du logement, des paysages, de la biodiversité, de l’eau, des substances minérales

non énergétiques, seraient exercées par l’administration centrale. Toutes les autres missions pourraient être prises en charge par une agence et par exemple, la régulation du trafic aérien, la mise en œuvre des mesures de contrôle et de répartition

des produits et matières premières énergétiques ; la mise en œuvre de la politique d’aménagement sur le territoire…

 

;pour le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, la politique des formations supérieures, la stratégie nationale de recherche et la tutelle des organismes de recherche continueraient à être assurés par l’administration centrale alors que l’ensemble des autres missions seraient prises en charge par des agences ;

 

dans le domaine de la culture, nous appelons à une refonte de l’organisation administrative des musées pour leur laisser davantage d’autonomie. Nous proposons de faciliter la gestion des établissements publics en leur confiant de nouvelles responsabilités (notamment en matière de gestion de leurs personnels), de donner de nouvelles perspectives aux musées nationaux constitués sous forme de service à compétence nationale (SCN), afin d’assurer leur autonomie et de centrer le rôle de l’administration centrale vers ses missions fondamentales de conception, de normalisation et de tutelle ;

 

dans le domaine des sports, nous proposons de créer une Agence nationale du sport, établissement public cogéré avec le mouvement sportif, en charge du sport de haut niveau et de la préparation sportive pour les grandes compétitions7. Le soutien au mouvement sportif serait redéfini à travers la remise en cause du soutien financier aux fédérations les mieux dotées, la mise en extinction progressive du corps des conseillers techniques sportifs (CTS) et l’attribution d’une subvention aux fédérations les moins dotées pour le recrutement de leurs cadres techniques. …. »

 

Comité Action Publique 2022 : nouvelles méthodes de management

Comité Action Publique 2022 : nouvelles méthodes de management

 

Pas étonnant que le rapport n’ai pas été publié par le gouvernemenet car il propose des méthodes de management du service public largemenet inspiré du privé. Extrait :

 

 

 

« ►permettre l’innovation et engager les managers à être force de proposition. Pour cela, il faut valoriser ceux qui osent prendre des risques. Cette valorisation peut être financière, notamment via l’utilisation systématique de la part variable. Mais elle  passe aussi  par la mise en place d’une communication interne beaucoup plus efficace et qui accompagne les réformes. L’idée est de valoriser celui qui ose mais aussi de le faire savoir, pour encourager un mouvement d’ampleur ;

 

►passer d’une logique de contrôle sa priori à une logique de contrôles a posteriori centrés et plus efficaces. Cela évitera les lourdeurs liées à des contrôles a priori  peu ciblés car systématiques. Bien sûr, ce changement doit être assorti de mécanismes de sanctions en cas de manquements. L’allègement des contrôles passe par la suppression de la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables, au profit de dispositifs de contrôle et d’audit internes, mais par la responsabilité financière des ordonnateurs aussi en cas de présentation de comptes insincères, de dissimulation d’informations financières ou de manipulation de résultats, etc. Dans ce cadre, le rôle, les missions et le positionnement des contrôleurs budgétaires et comptables ministériels doivent nécessairement évoluer vers un métier plus proche du contrôle de gestion et de l’appui aux gestionnaires ;

 

►sortir d’une culture de la norme encadrant toute décision, pour permettre aux agents de prendre des décisions adaptées au cas par cas. Ceci constitue un changement majeur et ne doit pas conduire à un service public à plusieurs vitesses, en fonction de la bienveillance de tel ou tel agent. Des lignes de conduite proposées par l’administration centrale et des contrôles a posteriori limiteront ce risque. Cela impose également d’échanger en profondeur le rôle attendu de l’administration, pour aller, dans la lignée du projet de loi pour un État au service d’une société de confiance, vers une administration plus bienveillante, qui accompagne et qui conseille. Cela implique de sortir de la culture de la norme pour l’ensemble de la relation entre l’État et la société et repenser, en ce sens, la production législative « 

Benalla : le témoignage des caprices du prince Macron

Benalla : le témoignage  des caprices du prince Macron

 

 

 

 

Bavure mais pas encore une affaire d’État mais elle pourrait le devenir. D’une certaine manière, elle est  du caractère un peu autocratique de la gouvernance de Macron. Macron s’est affranchie de toute intermédiation qui pourrait de freiner voire de remettre en cause ses décisions. C’est le cas évidemment de ses collaborateurs à l’Élysée mais aussi du gouvernement, du Parlement et du parti En marche. Toutes ces institutions sont complètement cadenassées, que la terreur règne lorsqu’une oreille dépasse. Pas étonnant que la politique de communication des conseillers  de Macron, des ministres ou des députés se limite à la langue de bois. Par contre, le monarque républicain s’autorise quelques libertés dans ses expressions dont certaines dérapent comme dans ses décisions, voir l’exemple de cette piscine de Brégançon d’un montant de 30 000 €. Sans parler du rituel couteux qu’impose le président pour redonner sa Majesté à la fonction. En réalité, le président de la république ne dispose d’aucun filtre, d’aucun intermédiaire, d’aucun conseiller susceptible de l’éclairer car l’éclairage est pour lui symbole de  contrariété. Macron joue  avec les instruments de la république comme un ado prolongé ;  il manque de toute évidence de maturité et d’équilibre. Dernier exemple en date, quand l’Élysée a limité le parcours des bleus sur les Champs-Élysées à 12 minutes quand Macron, lui, s’est accaparé l’équipe de France pendant plusieurs heures se livrant  à des mimiques de vestiaire peu compatibles avec la fonction. Un peu hors sol, macro, décide de tout, tout le temps et seul. Il en a été ainsi avec Benalla avec lequel forcément il a établi des liens non seulement dans les voyages officiels mais aussi pendant les vacances. L’ordre de ne pas inquiéter Benalla est donc venu d’en haut et on comprend mieux l’embarras des autorités administratives, du cabinet présidentiel ou encore du ministre de l’intérieur. Il y aura  sans doute d’autres bavures car le profil psychologique de macro s’accommode mal de la modération que pourrait lui suggérer des conseillers un peu avisé. Ces derniers préfèrent se taire  plutôt que de prendre le risque de contrarier le monarque.

PIB: la France recule à la 7ème place mondiale

PIB: la France recule à la 7ème place mondiale

 

2582 milliards de dollars de produit intérieur brut (PIB en France), contre 2597 milliards à l’inde selon les dernières données de la Banque mondiale. Du coup, la France se retrouve à la 7 ème place mondiale.  Cependant le produit par habitant n’y culmine encore qu’à 7055,6 dollars annuels, contre 42.778,9 dollars en France. Un écart certes vertigineux, pourtant la France n’a pas particulièrement à s’enorgueillir de cette statistique: elle se situe au 28ème rang, loin derrière de nombreux micro-États et pétromonarchies, et juste devant l’Italie (39.817,2$) et l’Espagne (38.090,9$). L’indice de Développement Humain (IDH) va plus loin et prend en compte, en plus du PIB par habitant, l’espérance de vie et le niveau d’éducation des jeunes générations. Là encore, la différence est flagrante, la France se classe 21ème sur 188, dans le groupe des pays au développement humain «très élevé», quand l’Inde est encore au 131ème rang avec un développement «moyen». Une seule satisfaction la France pourrait devancer la Grande Bretagne. Mai se retrouver quand m^me rétrogradé vers la 10mè place assez rapidement.

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Audiovisuel public: 400 millions d’économie

Audiovisuel public: 400 millions d’économie

Officiellement le gouvernemenet demande 200 millions mais ce serait plus proche de 400 millions avec toutes les réformes (fermetures de chaines, concentration et basculement sur internet). Soit très grossièrement 10% d’un budget de l’ordre de 4 milliards. Une somme considérable quant on sait qu’un très grande partie de l’audiovisuel public produit uen offre assez peu différente de celle du privé ; cette dernière en moyenne  10 fois moins chère si l’on rapporte cela au volume de production, à la qualité aussi. . Sur ces 190 millions d’euros, qui s’entendent par rapport à 2018, France Télévisions devra réaliser 160 millions d’économies et Radio France 20 millions (sur 400 millions) de budget, précisent les services du Premier ministre dans un communiqué. L’exécutif souhaite dans le même temps le maintien des investissements dans la création, tripler la programmation régionale sur France 3 et 150 millions d’euros d’investissement supplémentaire dans l’offre numérique d’ici 2022.Selon le quotidien Les Echos, le montant réel des économies demandées serait proche de 400 millions, en comptant le glissement de certaines charges et l’audiovisuel extérieur pour lequel les économies s’élèveraient à une cinquantaine de millions d’euros. Le ministère de la Culture n’a pas confirmé ces informations. La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, évalue pour sa part l’effort global demandé à l’entreprise à 400 millions d’euros en comptant “la baisse de dotation” imposée par l’Etat, “le glissement naturel”, soit la hausse des salaires, et “les investissements supplémentaires de 100 millions d’euros que nous devons faire dans le numérique”.

Cela correspond au total à “15% de nos ressources”, précise-t-elle dans une interview aux Echos à paraître dans l’édition de vendredi. “En tant que dirigeante d’entreprise, je peux vous dire que c’est un effort conséquent. C’est une trajectoire réaliste mais qui sera difficile”.

Elle ajoute ne pas savoir encore s’il y aura des réductions d’effectifs. “Entre 2012 et 2018, nous avons réduit nos effectifs de 10%, soit 800 personnes, en particulier en ne remplaçant pas un départ en retraite sur deux”, dit-elle. “On sait qu’il y a encore des efforts à faire. Ce sera évidemment discuté avec les salariés.”

Le gouvernement liste des “orientations”, fixées à partir des conclusions d’une mission de concertation, parmi lesquelles figure l’arrêt de la diffusion hertzienne de la chaîne des Outre-mer France Ô “au plus tard en 2020”.

Le canal hertzien de France 4 sera libéré au plus tard en 2020, précise également le communiqué.

 

Cap 22-Service public : privatiser et externaliser

Cap 22-Service public : privatiser et externaliser

 

Il n’est pas étonnant que le document sur le fonctionnement du service public n’ait pas été publié car il constitue uen véritable révolution (avec les risques sociaux liés !). En gros l’Etat doit concentrer son action sur son rôle de régulateur, externaliser le reste sur des agences ou le privé.  Extrait du document :

 

« Produire le service public avec les citoyens et les acteurs du secteur privé

 

Produire les services publics en commun avec la société n’est pas un phénomène nouveau: c’est ce que font les parents dans es crèches parentales, certaines associations d’intérêt général, certaines cliniques ou écoles privées. De la même manière, l’Etat comme les collectivités peuvent déléguer à d’autres la mise en œuvre des services publics. L’externalisation a ainsi toujours constitué l’une des manières de rendre le service public. Mais les évolutions technologiques et les nouvelles appétences des citoyens pour une société moins verticale devraient permettre d’amplifier ce mouvement d’ouverture et de décloisonnement.

Nous pensons en effet que les citoyens, le monde associatif, les entreprises et les startups constituent une force d’innovation et une capacité d’action. À ce titre, il faut les associer plus étroitement à la conception même des politiques publiques. Ils peuvent également être encouragés à proposer des offres complémentaires à celle du secteur public.

Quand ils s’engagent dans des missions d’intérêt général, ils son chance pour une les citoyens: ils augmentent l’offre, favorisent l’innovation et constituent un aiguillon qui pousse le service public à toujours s’améliorer.

Pour que ce mouvement prenne de l’ampleur, la puissance publique doit l’accompagner et l’encourager fortement. Elle devra ‘assurer que les nouveaux services soient effectivement  accessibles à tous, pour éviter une segmentation de la société. En ce sens, l’État devra renforcer son rôle de régulateur, qui sera d’autant plus important que conception et production du service public seront ouvertes. La puissance publique doit aussi veiller à cheque le cadre normatif existant ne bloque pas les initiatives. L’ouverture des données et la transparence que nous préconisons devraient ainsi permettre d’encourager la société à participer au service public »

 

 

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