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Archive mensuelle de juillet 2018

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CAP 22 : le Sénat exige le rapport

CAP 22 : le Sénat exige le rapport

Le Sant exige maintenant la publication officielle du rapport Cap 22 sur la réforme de l’Etat. Il n’est pas étonnant que le document sur le fonctionnement du service public n’ait pas été publié car il constitue une véritable révolution (avec les risques sociaux liés !). En gros l’Etat doit concentrer son action sur son rôle de régulateur, externaliser le reste sur des agences ou le privé.  Extrait du document :

 

« Produire le service public avec les citoyens et les acteurs du secteur privé

 

Produire les services publics en commun avec la société n’est pas un phénomène nouveau: c’est ce que font les parents dans es crèches parentales, certaines associations d’intérêt général, certaines cliniques ou écoles privées. De la même manière, l’Etat comme les collectivités peuvent déléguer à d’autres la mise en œuvre des services publics. L’externalisation a ainsi toujours constitué l’une des manières de rendre le service public. Mais les évolutions technologiques et les nouvelles appétences des citoyens pour une société moins verticale devraient permettre d’amplifier ce mouvement d’ouverture et de décloisonnement.

Nous pensons en effet que les citoyens, le monde associatif, les entreprises et les startups constituent une force d’innovation et une capacité d’action. À ce titre, il faut les associer plus étroitement à la conception même des politiques publiques. Ils peuvent également être encouragés à proposer des offres complémentaires à celle du secteur public.

Quand ils s’engagent dans des missions d’intérêt général, ils son chance pour une les citoyens: ils augmentent l’offre, favorisent l’innovation et constituent un aiguillon qui pousse le service public à toujours s’améliorer.

Pour que ce mouvement prenne de l’ampleur, la puissance publique doit l’accompagner et l’encourager fortement. Elle devra ‘assurer que les nouveaux services soient effectivement  accessibles à tous, pour éviter une segmentation de la société. En ce sens, l’État devra renforcer son rôle de régulateur, qui sera d’autant plus important que conception et production du service public seront ouvertes. La puissance publique doit aussi veiller à cheque le cadre normatif existant ne bloque pas les initiatives. L’ouverture des données et la transparence que nous préconisons devraient ainsi permettre d’encourager la société à participer au service public »

Électricité : Leclerc veut vendre de l’électricité verte !

Électricité : Leclerc veut vendre de l’électricité verte !

 

 

 

Que Leclerc se lance dans la vente d’électricité pourquoi pas. Jusqu’à maintenant fois les Français se sont montrés particulièrement réticents pour passer un contrat avec les sociétés concurrentes d’EDF. En cause surtout la qualité du service notamment en matière d’après-vente. C’est une chose que de commercialiser l’énergie électrique et évidemment autre chose que d’être en capacité de faire face aux dysfonctionnements. C’est sans doute pourquoi environ 85 % des abonnés sont fidèles à EDF. Là où on peut s’étonner c’est que Leclerc promet de vendre une électricité verte. La grande marque de distribution nous a habitué à des annonces tonitruantes et sulfureuses. C’était la marque de fabrique du fondateur de Leclerc, une communication de camelot qui continue avec le fils Leclerc actuellement responsable du groupe. On voit mal comment Leclerc pourrait assurer la commercialisation d’énergies vertes dans toute la France dans la mesure où l’électricité provenant de sources non nucléaires est réinjectée pratiquement de façon systématique dans le réseau global. Cette annonce est une fumisterie qui récupère la mode écolo avec des arguments particulièrement mensongers. Le pire c’est sans doute l’offre tarifaire particulièrement intéressante de Leclerc qui permettrait d’obtenir des tarifs réduits de la de 25 % mais traduits en bons d’achat chez Leclerc uniquement. De quoi rendre de vieux clients nettement dépendants.

«Les clients porteurs de notre carte fidélité (14,2 millions, NDLR) bénéficieront de la plus importante réduction avec des remises sous forme de bons d’achat, sachant que tous nos futurs clients profiteront d’un tarif compétitif par rapport à la concurrence», précise son PDG sans vouloir dévoiler ses tarifs. Afin de proposer de l’électricité verte, la coopérative compte acheter des certificats d’électricité «Garantie d’origine» certifiant que chaque kilowattheure (KWh) d’électricité acheté a été produit à partir d’une source d’énergie renouvelable (hydraulique, éolien et solaire). En phase de test auprès de 1500  salariés du groupe, cette nouvelle offre proposera des tarifs «garantis un an». Elle pourra être souscrite en ligne et gratuitement comme chez les 27 fournisseurs référencés. À terme, le groupe Leclerc compte créer environ 200 emplois nets en France et s’appuyer sur un centre d’appels à Tourcoing.

Brexit : le Royaume-Uni envisage de ne pas payer la facture !

Brexit : le Royaume-Uni envisage de ne pas payer la facture !

Décidément le gouvernement britannique pris dans ses contradictions ne cesse de miner le terrain de la négociation du Brexit avec l’union européenne. Le nouveau négociateur britannique, l’eurosceptique Dominic Raab, qui a remplacé le 9 juillet David Davis, a brutalement déclaré que faute d’accord commercial la Grande-Bretagne ne réglerait pas ce qu’elle doit à l’union économique. Un chantage évident avec en plus une menace de non-respect des conditions d’adhésion à l’union économique. C’est évidemment un nouveau caillou dans la chaussure de la première ministre Theresa May écartelée entre europhiles  et europhobes et qui doit composer car elle ne dispose pas d’une majorité claire au Parlement. La vérité c’est qu’on ne sait toujours pas quelle est la stratégie exacte de la Grande-Bretagne avec des positions qui évoluent entre un brexit dur et un autre mou. Du coup, chaque responsable en fonction de sa sensibilité avance des propositions et des solutions tout à fait contradictoires. Jusqu’à présent, le gouvernement britannique a envoyé des messages contradictoires concernant le règlement financier du Brexit dans le cadre d’un accord sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l’UE à compter de fin mars 2019. La Première ministre britannique, Theresa May a accepté en décembre un accord financier d’un montant total de 35 à 39 milliards de livres sterling (39-44 milliards d’euros) qui, selon les ministres, dépendait de l’établissement des futures relations commerciales. Le Royaume-Uni doit quitter l’UE le 30 mars, mais les deux parties sont censées parvenir à un accord de divorce d’ici la fin octobre afin d’organiser la séparation, jeter les bases de leur relation future et donner le temps au Parlement européen et aux Parlements nationaux de ratifier le texte. Dominic Raab a rencontré pour la première fois vendredi Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE, alors que les Européens s’inquiètent de l’enlisement des discussions et des remises en cause constantes en interne de la stratégie de Theresa May.

Révision de la constitution : Reportée à plus tard !

Révision de la constitution : Reportée à plus tard !

Il est peu surprenant que le débat parlementaire sur la future constitution soit reportée à plus trad. En effet le climat politique actuel se prête mal à une révision qui renforce notamment les pouvoirs de l’Élysée et du gouvernement au détriment du Parlement. La discussion pourrait reprendre à l’automne si toutefois l’environnement s’y prête, c’est-à-dire si l’affaire Benalla ne se transforme pas en véritable affaire d’État. Ce qui n’est pas impossible compte tenu des informations régulières concernant le sulfureux personnage devenu intime de Macron et qui par exemple est passé brutalement du grade de brigadier de réserve à celui de lieutenant colonel dans la réserve spéciale sans parler de ses autres avantages et habilitations.

Le gouvernement avait annoncé dimanche la suspension de l’examen du texte à l’Assemblée jusqu’à nouvel ordre, estimant que des “conditions sereines” n’étaient pas réunies dans l’hémicycle.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a accusé lundi sur RTL l’opposition de droite et de gauche d’”obstruction” dans les débats sur la réforme voulue par Emmanuel Macron (“ils veulent protéger leur place”) et estimé qu’il s’agissait là du véritable “scandale d’Etat”, en référence à l’affaire Benalla.

La réforme se déclinera en trois textes distincts : constitutionnel, organique et ordinaire.

Macron : copinages malsains

Macron :  copinages malsains

 

 

Le préfet de police auditionné par la commission d’enquêtes de l’assemblée n’a pas fait dans la dentelle pour se défendre. D’abord, il a reporté la responsabilité sur son ministre ensuite il a accusé Macron de tolérer un entourage malsain.  - “Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables sur fond de copinage malsain”, a-t-il déclaré. En cause évidemment cet espèce de service de sécurité parallèle composé de sulfureux personnages comme Benalla et d’autres.  Selon lui, ce n’était pas à lui qu’appartenait de sanctionner Alexandre Benalla ni de saisir la justice, mais plutôt à la présidence de la République, dont relevait Alexandre Benalla, alors chef de cabinet adjoint. C’est d’ailleurs un conseiller de l’Elysée, a-t-il dit, qui lui a signalé, le 2 mai au matin, l’existence d’une vidéo montrant le chargé de mission, coiffé d’un casque de police et entouré de CRS, malmener deux manifestants sur la place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. “J’ai été informé de cette affaire par le palais de l’Elysée, je me suis retourné vers le ministère de l’Intérieur, le cabinet, qui m’a dit qu’ils étaient déjà informés et qu’ils traitaient ça avec l’Elysée”, a déclaré Michel Delpuech. “Partant du moment et du constat que le dossier était pris à ce niveau, j’ai considéré qu’il relevait de l’initiative du responsable hiérarchique”, a-t-il poursuivi, qualifiant le cabinet présidentiel de “niveau hiérarchique pertinent”. Devant les députés, Michel Delpuech a également dit ne pas avoir personnellement autorisé Alexandre Benalla à se mêler aux forces de l’ordre le 1er mai et avoir découvert “avec surprise” sa présence lors d’une réunion organisée ce soir-là en présence du ministre de l’Intérieur. “M. Alexandre Benalla ne bénéficiait d’aucune autorisation de la préfecture de police pour être sur cette manifestation”, a renchéri devant la commission parlementaire Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation de la préfecture.

Benalla: le pouvoir cherche des bouc- émissaires

Benalla: le pouvoir cherche des bouc- émissaires

 

 

 

Faute pouvoir mettre en cause le président de la république, le pouvoir cherche des boucs-émissaires. Il y aura sans doute le préfet de Paris qui d’ailleurs à été « chargé » par le ministre de la défense (et réciproquement) lors de l’audience de Colomb. Oui j’étais au courant a dit le préfet mais on m’a dit que l’affaire était gérée par l’Elysées. Autre personnalité visée, le directeur de cabinet de Macron qui a aurait infligé une sanction symbolique à Benalla. Ce dernier atteint d’ailleurs l’âge de la retraite. Sans doute à terme, le ministre de l’intérieur devra sauter tellement sa prestation a été lamentable devant la commission d’enquête de l’assemblée. Colomb a vraiment démontré qu’il n’avait pas le profil d’un ministre de l’intérieur surtout en matière d’autorité. On le verrait mieux à l’agriculture. On espère donc coté du pouvoir que cela suffira pour apaiser le climat politique car  l’onde de choc de l’affaire Alexandre Benalla a continué lundi à secouer la classe politique avec les premières auditions de la commission d’enquête parlementaire qui ont vu les autorités pointer du doigt les fautes individuelles de subalternes, sans apaiser une opposition bien décidée à en découdre. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, se sont longuement exprimés devant la commission des Lois de l’Assemblée, dotée pour l’occasion de pouvoirs d’enquête sur ce dossier à l’origine de turbulences politiques sans précédent sous le quinquennat. Alexandre Benalla, un jeune conseiller d’Emmanuel Macron omniprésent pour tout ce qui concerne la sécurité du candidat et, dans la foulée, du président, a été filmé, coiffé d’un casque de police, en train de frapper un jeune homme et de malmener une jeune femme lors d’une manifestation le 1er mai. “Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables sur fond de copinage malsain”, a déclaré Michel Delpuech en visant explicitement trois policiers mis en examen dans cette affaire. Gérard Collomb, dont une partie de l’opposition demande la démission, a lui aussi rejeté toute responsabilité en affirmant que c’était à la préfecture et à l’Elysée de prendre des sanctions — Alexandre Benalla n’avait écopé en mai que de deux semaines de mise à pied après que l’Elysée eut été informée.

Macron : un entourage sulfureux

Macron : un entourage  sulfureux

 

L’affaire Benalla révèle en fait  des interrogations sérieuses sur les proches de Macron et ceux qui ont permis sa victoire. En cause,  le fait sans doute que Macron est sorti de nulle part. Plus exactement de la volonté de quelques grands financiers et grands patrons avec la médiation notamment de Minc, et Attali. Il a fallu organiser à la hâte un parti. Un parti particulièrement hétéroclite avec des arrivistes, des convaincus de la 25ème heure, des oligarques qui ont tourné leur veste et des individus un peu troubles. Témoins le fait qu’on a recruté les députés sur CV par petite annonce. La plupart sont sans doute compétents dans leurs domaines mais la question est surtout de savoir s’ils sont convaincus de l’intérêt général…. ou de leur carrière.  Avec le temps avec un tel mode de recrutement, on se prépare à découvrir certaines affaires car il est bien difficile de ne pas mettre les doigts dans le pot de confiture du pouvoir ; Dans l’  entourage de Macron, il y a eu d’abord l’affaire Bayrou qui comme le FN a fait financer son parti par les fonds européens. Ce qui lui a valu de démissionner de son poste de ministre de la justice. Ensuite l’affaire Ferrand, un rallié de première heure en provenance du PS qui a largemenet profité de ses fonctions pour enrichir sa compagne. Lui aussi a dû démissionner de son poste  de ministre. Mais on lui a donné le hochet de président du groupe parlementaire d’en Marche qui en l’occurrence n’a pas renforcé sa crédibilité. Dernièrement, il y a eu cette affaire Solère qui lui aussi s’est enrichi de manière illégale. Un responsable stratégique dans la victoire de Macron, il a été  un artisan de la démolition de son ancien parti Les républicains, avant de rejoindre en Marche. On est loin de la république exemplaire et nouvelle de Macron candidat. Finalement les méthodes sont le mêmes que sous les autres gouvernements : le pouvoir s’entoure de personnages très sulfureux, souvent de arrivistes sans trop de scrupules. On objectera qu’il y a des responsables honnêtes, sans doute mais c’est quand même le minimum quand on sert l’intérêt général. Et ce n’est pas une garantie de compétence !

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L’examen du projet de réforme constitution reporté

L’examen du projet de réforme constitution reporté

Il est évident qu’il n’était pas très opportun de poursuivre le débat parlementaire sur la réforme de la constitution. Une réforme dont l’objet est de renforcer les pouvoirs du président de la république et de son gouvernement au détriment notamment du Parlement. Or justement ce qui est en cause actuellement avec l’affaire Benalla, c’est la toute-puissance jupitérienne de la présidence de la république. De toute manière le débat de cette question s’éternisait et y rester encore plus de 1000 amendements à discuter. Notons aussi toujours le maintien d’une forte opposition du côté du Sénat qui a empêché jusqu’à maintenant de trouver une orientation commune. Toute la philosophie de cette réforme de la constitution repose sur le renforcement du caractère présidentiel du régime politique français. Une sorte d’anachronisme par rapport à d’autres pays au contraire depuis des années on ne cesse de développer les espaces de liberté d’autonomie des régions et une grande indépendance des institutions non gouvernementales Alors que l’Assemblée nationale est paralysée depuis trois jours par l’affaire Alexandre Benalla, le gouvernement a donc annoncé suspendre jusqu’à nouvel ordre l’examen du projet de réforme constitutionnelle, qui était en cours d’examen par les députés. C’est Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, qui a fait cette annonce.

Brexit : un cout de 1000 eurospour les ménages

Brexit : un cout de 1000 euros pour les ménages

Les ménages britanniques devront en effet faire face à des prix plus élevés, en raison des coûts liés notamment aux droits de douane et aux formalités administratives, tandis que les fabricants de biens de consommation pourraient voir leurs bénéfices amputés de 1% à 4%. L’étude, menée par le cabinet de conseil Oliver Wyman a envisagé cinq scénarios de Brexit, avec un impact allant de 245 et 960 livres par an par ménage. Le scénario le plus coûteux est celui dans lequel le Royaume-Uni, quittant l’Union douanière et le marché unique, revient tout simplement à la clause de la nation la plus favorisée (NPF) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette clause stipule que tout avantage commercial accordé par un pays à un autre doit être immédiatement accordé à la totalité des membres de l’organisation. Les prix à la consommation pourraient être aussi affectés par une dévaluation de la livre et la probabilité que les accords de libre-échange avec les pays en dehors de l’Union européenne ne parviennent pas à atténuer suffisamment l’impact sur les ménages du Brexit, indique l’étude. Il y a deux mois, un rapport d’une commission de la Chambre des Lords indiquait que les prix alimentaires augmenteraient probablement après le Brexit si aucun accord commercial avec l’UE n’était conclu, et qu’il pourrait même y avoir des pénuries de certains produits.

 

Attention aux risques de taux de change (Sébastien Oum)

Attention aux risques de taux de change (Sébastien Oum)

Dans la Tribune, Sébastien Oum, Président-fondateur d’Ambriva, services et solutions de change attire l’attention sur les risques de taux de change. Un point de vue intéressant dans une période ou les devises sont un peu bousculées.

Un ne entreprise engagée dans des transactions en devises étrangères, est exposée à un risque dont ses dirigeants n’ont pas pleinement conscience : le risque de change. Lors de l’émission ou de la réception d’un paiement en devises étrangères, une opération de conversion est nécessaire : l’opération de change. Or, tout comme les actions d’entreprise cotées en bourse, les monnaies ont leur propre marché : le marché des changes. Le taux de change retenu pour une opération de conversion dépend donc du  »prix » (i.e. de la cotation) proposé sur le marché des changes. Ce marché des changes étant soumis à la loi de l’offre et de la demande, ses variations peuvent être particulièrement soudaines et extrêmement fortes. Dans certains cas, la cotation obtenue sera meilleure qu’anticipée et favorable à l’entreprise, dans d’autres cas en revanche, elle sera nettement défavorable. Le risque de change, c’est l’éventualité qu’une variation des taux de change affecte négativement l’entreprise. D’ailleurs, pour être tout à fait précis, il n’existe pas un mais plusieurs risques de change que nous allons passer en revue. D’après les données d’une étude Deloitte, 56% des entreprises manquent de visibilité sur leur exposition aux risques de change…

 Le risque de change transactionnel concerne l’entreprise si elle vend ou achète, dans une devise étrangère. Dans ce cas, le taux de change retenu lors de l’opération de change (cours effectif) peut être différent du cours comptabilisé lors de l’émission ou de la réception de la facture (cours comptable).

.Le risque de change consolidation Groupe concerne l’entreprise si elle regroupe les bilans de filiales étrangères en un bilan national consolidé. Cette fois-ci ce sont les revenus réalisés par les filiales qui peuvent être affectés par les mouvements du marché des changes lors de leur rapatriement vers la maison-mère.

.Enfin, le risque de change économique concerne l’entreprise si les variations du marché des changes affectent le pouvoir d’achat des clients (secteur touristique par exemple), ou si elles ont un impact sur sa compétitivité vis-à-vis de ses concurrents.

De bonnes pratiques permettent de se prémunir de ces trois risques de change, le plus souvent en ayant recours à des produits financiers capables de vous protéger des variations du marché des changes sans tomber dans la spéculation. Appelées politiques de change, ces bonnes pratiques permettent aux entreprises d’éviter simplement des risques méconnus bien que potentiellement mortels.

Par Sébastien Oum, Président-fondateur d’Ambriva, services et solutions de change

Affaire Benalla : mea culpa à la manière de Macron

Affaire Benalla : mea culpa à la manière de Macron

Ce n’est pas vraiment un mea culpa mais quand même un premier pas vers la reconnaissance d’une responsabilité de l’Élysée. La contrition n’est pas chez Macron une discipline très le appréciée mais en la circonstance il a bien été contraint d’admettre un dysfonctionnement dans les services de l’Élysée. Ceci étant,  il n’a pas cogné trop fort sur ses collaborateurs dans la mesure où lui-même ayant de été informé de l’affaire à largement contribué à essayer d’enterrer le dossier. Une curieuse attitude qui révèle un certain isolement du  pouvoir et la toute-puissance d’un monarque républicain un peu hors sol. Pour l’extérieur, l’Élysée a laissé fuiter l’information selon laquelle l’affaire n’est  pas acceptable pour Macron. Lors d’une réunion avec Édouard Philippe, Gérard Collomb, Benjamin Griveaux et Christophe Castaner, le chef de l’État a jugé que l’attitude de son ancien garde du corps était «choquante et inacceptable». Il a également annoncé qu’il allait charger le secrétaire général du Palais, Alexis Kohler, de formuler des propositions de réorganisation interne afin que ce type d’incident ne se reproduise plus.

Sa parole était attendue. Alors qu’Alexandre Benalla a été mis en examen ce dimanche soir, après plusieurs heures de garde à vue, Emmanuel Macron ne s’est toujours pas exprimé publiquement sur cette affaire. Mais, en coulisses, le chef de l’État s’attelle toutefois à préparer sa riposte. Selon nos informations, le président a réuni plusieurs proches à l’Élysée ce dimanche soir, parmi lesquels le premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, et le patron de La République en marche Christophe Castaner.

Lors de cette réunion en petit comité, le président a reconnu «des dysfonctionnements à l’Élysée» dans la gestion de l’affaire Benalla. Il s’est également exprimé sur l’attitude de son ancien garde du corps, jugée «choquante et inacceptable». Selon l’un de ses proches, il aurait déclaré en substance qu’il «n’est pas question de laisser accréditer l’idée d’une quelconque impunité»

Taxes douanières américaines : grosses craintes des industriels

Taxes douanières américaines : grosses craintes des industriels

 

Les  acteurs des pays  visés par les nouveaux droits de douane sont inquiets car inévitablement cette mesure va renchérir le cout des produits. Cette inquiétude est partagée tout autant par les industriels américains dont nombre de productions incluent des importations taxées. Du coup eux aussi verront leur compétitivité affectée ainsi que leurs profits.  Les industriels américains redoutent aussi les retombées des droits de douane même si la croissance américaine s’est poursuivie à un rythme de “modéré à modeste”, est-il ainsi écrit dans le Livre beige de la Réserve fédérale publié mercredi dernier. Deutsche Bank estimait en juin qu’une aggravation du contentieux commercial entre les Etats-Unis et la Chine et d’autres grandes puissances commerciales, allant par exemple jusqu’à des droits sur 200 milliards de dollars d’importations, pourrait retrancher 1% à 1,5% à la croissance des bénéfices. “Si le discours politique du moment s’échauffait et se traduisait dans les faits par des politiques protectionnistes, ce serait négatif pour toutes les entreprises aux Etats-Unis et ailleurs”, a dit mardi dernier Hamid Moghadam, directeur général de la société de logistique Prologis. Washington avait fait savoir en mars que des droits de douane seraient imposés sur l’acier et l’aluminium importés. Le 1er juillet, les Etats-Unis et la Chine se sont mutuellement infligés des droits de douane sur 34 milliards de dollars d’importations respectives. Donald Trump menace d’appliquer de nouveaux droits, peut-être sur plus de 500 milliards de dollars d’importations de Chine, soit la totalité des importations chinoises des Etats-Unis en 2017.

Affaire Benalla : sanction à prévoir de l’opinion publique

Affaire  Benalla : sanction à prévoir de l’opinion publique

 

 

Il ya aura bien les suites judicaires de l’affaire Benalla avec  5 personnes inculpées pour l’instant. Aussi des suites politiques car le pouvoir va se trouver affaibli pour un temps. Ainsi par exemple, il y a peu de chance pour qu’on termine avant la fin de l’été le débat sur l’évolution de la constitution qui précisément renforce le pouvoir du président au détriment du parlement.  Pour la dimension judicaire, le parquet de Paris a annoncé dimanche l’ouverture d’une information judiciaire sur les violences qu’Alexandre Benalla, ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, est accusé d’avoir commises lors des manifestations du 1er-Mai. Le parquet précise qu’Alexandre Benalla et les quatre autres personnes déférées dans le cadre de cette affaire, un employé de La République en Marche et trois policiers, ont été placés sous contrôle judiciaire.   L’affaire plonge l’exécutif dans une tourmente politique sans précédent depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui a fait de l’exemplarité et de la transparence les maîtres-mots de son mandat. En fait c’est la dérive du pouvoir jupitérien qui est en cause car Benalla a forcément bénéficié de la bienveillance de Macron qui souhaitait enterrer l’affaire. La conséquence la plus néfaste sera la réaction de l’opinion publique. Cette affaire tombe mal car depuis plusieurs mois la popularité de Macron ne cesse de diminuer et la coupe du monde n’a eu aucun effet bénéfique de ce point de vue. Macron devrait perdre encore plusieurs points d’ici la rentrée qui s’annonce déjà difficile avec des dossiers explosifs comme la reforme de l’Etat, l’indemnisation du chômage et surtout les retraites.

Une baisse de la croissance internationale de 0.5 à 1%.

Une  baisse de la croissance internationale de 0.5 à 1%.

A juste titre,  Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde samedi contre les risques que la  guerre commerciale fait peser sur la croissance économique mondiale. Christine Lagarde, directrice générale du Fonds, a présenté aux ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G20 un rapport selon lequel les tensions commerciales pourraient faire baisser le PIB mondial de 0,5% Un chiffre cependant aléatoire d’une  part parce qu’il bien difficile de mesurer les effets d’un relèvement général des taxes douanières internationales , d’autre part parce que le Fmi ne veut pas installer trop d’incertitudes qui viendraient peser sur le moral des acteurs économiques. Or aujourd’hui dans les économies développées l’économie est internationalisées à hauteur d’environ 50% (imports plus export par rapport à la valeur de la production nationale) ; Le risque est donc de perdre beaucoup plus que les 0.5% évoqués par le FMI.

Dans une note rédigée à l’attention des ministres des Finances, le FMI estime en effet  que la croissance mondiale devrait atteindre 3,9% en 2018 et 2019.En réalité on pourraiat être plus proche de ù et la croissance mondiale pourraiat être limitée à 3% au lieu de 4%. Steven Mnuchin a quant à lui affirmé devant la presse qu’il n’y avait pour l’instant pas d’effet macro-économique sur l’économie mondiale. Les conséquences micro-économiques de ce bras de fer commercial ne devraient pas empêcher les Etats-Unis de connaître une croissance de 3% cette année, a-t-il ajouté. Lors de leur dernière réunion, fin mars, les ministres des Finances du G20 s’étaient contentés de promettre de “poursuivre le dialogue”, faute d’accord sur la politique commerciale. Selon le brésilien Eduardo Guardia, ils ont cette fois reconnu que les risques pesant sur l’économie mondiale s’étaient accrus depuis leur dernière entrevue. Le communiqué final, a-t-il poursuivi, reflétera la nécessité, en particulier pour les marchés émergents qui ont été perturbés par la faiblesse des devises, d’entreprendre des réformes pour faire face à la volatilité. “Je ne m’attends pas à ce que des progrès tangibles soient accomplis lors de cette réunion”, a quant à lui déclaré le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, dans l’avion qui le conduisait à Buenos Aires.

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