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Archive mensuelle de juillet 2018

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Amazon : la pieuvre toujours plus puissante et plus riche

Amazon : la pieuvre toujours plus puissante et plus riche

 

De tous les GAFA de toutes, les grandes plateforme américaines ou chinoise, Amazon est peut- être la plus dangereuse car elle ubérise l’économie de tous les pays ; En gros, elle a détourné les catalogue de vente des producteurs et des distributeurs constituant un énorme annuaire de références et en développant des pratiques qui rendent souvent le client captif. Bref une intermédiation de plus en plus obligée. Les chiffes concernant Amazon rendent compte de cette puissance.  Amazon, , a enregistré un bénéfice net record de 2,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, il a réalisé un chiffre d’affaires de 52,9 milliards de dollars (+39%) au deuxième trimestre, pour un bénéfice net record de 2,5 milliards de dollars. C’est presque autant que celui dégagé sur 2017.

C’est douze fois plus que celui dégagé il y a un an à la même période. Et c’est presque autant que celui dégagé sur l’ensemble de l’année dernière. En 2017, son bénéfice net s’élevait à 3 milliards de dollars.

Trump accuse le procureur Mueller !

Trump  accuse le procureur  Mueller !

 

 

 

Comme d’habitude Trump pratique l’art du contre-pied en accusant le procureur chargé de l’enquête sur l’influence de la Russie dans  les élections présidentielles d’être inapte à la fonction. Il faut dire que le filet se resserre Trump qui semble bien avoir eu des contacts avec la Russie lors  des élections afin notamment d’enfoncer un peu plus la candidate démocrate. Le procureur semble se montrer particulièrement efficace  dans cette enquête conduite avec courage et une grande indépendance. Ces accusations du  résident américain sont bien évidemment scandaleuses  et n’ont d’autre but que de déboulonner le procureur fait son travail d’enquête. Pour cela Donald Trump a accusé dimanche le procureur spécial Robert Mueller d’avoir des « conflits d’intérêt » qui devraient lui interdire de mener l’enquête sur les soupçons d’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016.

Dans une série de tweets dans lesquels il attaque la crédibilité du procureur spécial, Donald Trump déclare avoir eu au cours des années « une relation d’affaires très mauvaise et conflictuelle » avec Robert Mueller. Dans le passé, le président américain avait déjà évoqué l’existence de conflits d’intérêt concernant Robert Mueller, mais c’est la première fois qu’il détaille publiquement ses accusations. « Robert Mueller va-t-il révéler un jour ses conflits d’intérêt avec le Président Trump, dont le fait que nous avons eu une relation d’affaires très mauvaise et conflictuelle, je l’ai refusé comme chef du FBI (un jour avant sa nomination comme procureur spécial) et Comey est son ami proche », a déclaré Donald Trump dans l’un de ses tweets. Des accusations qui ne constituent pas une preuve  mais visent  à salir l’intéressé afin de discréditer. Bref la dialectique habituelle de trame un jour le travail d’un collaborateur ou d’un homme politique étranger tout à fait exceptionnel et qui le lendemain est capable de qualifier d’incapables et le pire ennemi. Reste à savoir si cette dialectique de la contradiction permanente pourra durer encore longtemps dans un pays qui n’est pas habitué à une gouvernance de type bananière.

La monnaie iranienne plonge

La monnaie iranienne plonge

 

  

Conséquence des sanctions  américaines, la monnaie iranienne commence à plonger sérieusement. En cause, les restrictions imposées par les États-Unis sur le commerce de l’Iran notamment le pétrole. Or on sait que le pétrole est une ressource fondamentale- le pétrole selon les années représente environ 50 % des ressources publiques. Il y aura également d’autres conséquences avec des désengagements de certaines grandes firmes internationales qui se retirent de l’Iran et qui refusent désormais de faire du commerce avec ce pays, exemple en France Total ou PSA. Le plus grave ce sont les incertitudes de la politique américaine qui évoluent entre la perspective d’un blocus total la renégociation d’un accord comme l’a annoncé avec beaucoup de contradictions Trump  récemment. Le décrochage de la monnaie iranienne s’est poursuivi dimanche, le rial touchant un nouveau point bas historique et franchissant le seuil des 100.000 pour un dollar alors que le pays s’apprête à subir à partir du 7 août la restauration de sanctions économiques américaines.

La présidence américaine a dénoncé au mois de mai l’accord conclu à l’été 2015 entre la république islamique et les grandes puissances et qui avait permis la levée de sanctions en contrepartie d’un encadrement strict de ses activités nucléaires.

Accusant Téhéran de constituer une menace globale, les Etats-Unis ont averti les autres pays de la planète qu’ils devraient cesser d’importer du pétrole brut iranien à partir du 4 novembre sous peine d’être à leur tour visés par des sanctions financières américaines.

G20 Agriculture, danger du protectionnisme

G20 Agriculture, danger du protectionnisme

 

Les ministres de l’Agriculture s’inquiètent à juste titre des dérèglements de certains marchés agricoles. Il faut dire que la période de sécheresse, un protectionnisme rampant,  sans parler des menaces globales de guerre commerciale sont inquiétants  Bref les mois à venir les marchés pourraient connaître une évolution erratique des prix avec notamment des mouvements haussiers significatifs. Des pays du G20, réunis à Buenos Aires en Argentine, se sont donc déclarés samedi préoccupés par le recours de plus en plus fréquent à des mesures de protectionnisme incompatibles avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les ministres, parmi lesquels ceux des Etats-Unis et de la Chine, ont dans un communiqué commun affirmé leur volonté de ne pas dresser des “obstacles inutiles” au commerce et souligné les droits et les obligations découlant des accords conclus dans le cadre de l’OMC. Cette réunion ministérielle du G20 se déroulait sur fond de tensions commerciales qui troublent les marchés des produits agricoles. La Chine et d’autres importants partenaires commerciaux des Etats-Unis ont imposé des droits de douane aux agriculteurs américains, mesure de rétorsion face aux tarifs douaniers décidés par l’administration Trump sur des produits chinois ainsi que sur l’acier et l’aluminium importés de l’Union européenne, du Canada et du Mexique. La semaine dernière, l’administration Trump a annoncé qu’elle verserait jusqu’à 12 milliards de dollars d’aides aux agriculteurs américains pour faire face à cette guerre commerciale.

« Union sacrée » sur le climat : Hulot amuse encore la galerie

« Union sacrée » sur le climat : Hulot amuse encore la galerie

 

 

Sans doute pour rappeler qu’il existe,  Nicolas Hulot lance un cri dont l’objectif serait de réaliser l’union sacrée en matière de lutte contre le changement climatique. Ce n’est pas le premier discours, ce n’est pas le dernier, la France s’est même spécialisée en production de discours sur le climat. Par contre, le gouvernement est moins performant concernant la pratique témoin le fait que la France utilise encore davantage de pesticides que précédemment alors qu’on avait prit l’engagement de réduire l’utilisation de 50 % en 2018 ou encore la mauvaise qualité de l’air à Paris ; une situation  condamnée par des autorités européennes. Ces grand discours  sur l’environnement vont se perdre dans les sables du désert médiatique car il ne s’accompagne d’aucune mesure réellement concrète. Un seul exemple la multiplication des bouteilles d’eau en plastique qui envahisse les magasins, les particuliers et les poubelles. Leur fabrication, leur transport et leur destruction constituent  un scandale écologique quand on sait quel’eau  du robinet est mille  fois moins chère et tout aussi bonne pour la santé. Faute de pouvoir agir, Hulot se recentre donc sur la production de discours. Autre exemple récent,  on ne l’a pas entendu lors de l’annonce de la fermeture de la seule usine française de production d’hydroliennes  énergiquement plus productives que les éoliennes et plus respectueuses de l’environnement. Hulot  appelle cependant les partis politiques à “faire la paix” sur la question de la lutte contre le changement climatique et plaide pour “une union sacrée” dans ce domaine, dans une interview accordée au Journal du Dimanche.

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Retour de l’Europe à trois vitesses (Macron)

Retour de l’Europe à trois vitesses (Macron)

Macron se réapproprie la théorie des cercles pour la réforme de l’Europe. Il constate sans doute que l’Europe est aujourd’hui paralysée par les contradictions des pays qui la composent avec notamment la montée des populismes un peu partout et des replis nationalistes. Du coup,  on n’imagine un groupe de cinq ou six pays dont la France et l’Allemagne avec une intégration économique et sociale très avancée et de grands projets d’investissement. Le second cercle  comprendrait la totalité des pays de la zone euro. Le dernier certes regrouperait tous les membres de l’union économique (et d’autres)  et constituerait une sorte de sas d’entrée dans les deux autres cercles. Reste à savoir cette réforme a des chances d’aboutir car pour le premier cercle qui conviendrait d’abord de convaincre l’Allemagne, c’est encore loin d’être évident concernant notamment une éventuelle solidarité financière des membres de l’avant-garde européenne.  A Lisbonne, le président de la République est donc  revenu sur son projet européen. Il participait à une consultation citoyenne, des rencontres européennes qu’il souhaite multiplier sur tout le continent, en compagnie du Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa. Interrogé lors de son voyage au  Portugal sur sa vision de la construction européenne, Emmanuel Macron a détaillé sa proposition d’une Europe à plusieurs vitesses annoncée dès son discours de la Sorbonne. Le Président a dit envisager une Europe construite en trois cercles d’ici 10 à 15 ans.

« Je vois un cercle large qui est peut-être au-delà des 27, quelque chose entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe actuel », qui formera « une Europe large, moins intégrée que l’UE mais très exigeante sur ses valeurs », a-t-il déclaré devant un public d’environ 500 personnes. Il comptera « soit en son sein, soit avec des accords d’association étroite, la Turquie et la Russie », car « si on veut la paix on doit stabiliser ces deux puissances ».

Le deuxième cercle sera « sans doute quelque part entre l’Union européenne actuelle et la zone euro », selon lui. Elle représentera « un marché unique fort, avec une politique de souveraineté, commerciale, de recherche, d’innovation » et « une vraie liberté de circulation en son sein ». Le troisième cercle sera « le cœur du réacteur », avec « une monnaie commune, un marché du travail beaucoup plus intégré » et « une vraie convergence sociale ». Ça te vision de Macron a notamment aussi pour objet de contourner les vives oppositions de certains pays de l’Est qui bloque intégration européenne.

Yaël Braun-Pivet : langue de bois et incompétence

Yaël Braun-Pivet : langue de bois  et incompétence

Comme on pu le constater nombre de téléspectateurs, la présidente de la commission d’enquête de l’assemblée nationale a mis en évidence son incompétence à mener les débats et le caractère autoritaire de la majorité. Une présidente qui aura réussi à tuer la commission qu’elle présidait en se réfugiant dans une langue de bois  type 4 ème république. Un bel exercice de vieille politique comme en témoigne ses déclarations ci-dessous dans le JDD.

La commission d’enquête sur le 1er-Mai a siégé vendredi sans l’opposition. N’est-ce pas un fiasco?
La commission a procédé à toutes les auditions utiles à la recherche de la vérité. Tous les groupes, ainsi que les non-inscrits, y ont participé. C’est dommage que l’opposition ait fait ce choix de l’instrumentalisation politique, d’autant qu’ils sont partis à la veille d’une audition qu’ils avaient tous demandée [celle du commandant des CRS déployés le 1er mai place de la Contrescarpe]. Nous avons continué nos travaux car cette audition était prévue.

 

Pourquoi avez-vous refusé les auditions réclamées par l’opposition?
L’opposition a fourni des listes de personnes à auditionner dès le 21 juillet. J’ai toujours dit qu’il fallait entendre d’abord ce que les premières personnes avaient à nous dire. Nécessairement, nos travaux allaient ouvrir ou fermer des pistes d’investigation au fur et à mesure. Une fois entendus le ministre de l’Intérieur, son directeur de cabinet, celui du Président, il n’était pas utile de procéder à d’autres convocations. Notamment celle d’Alexis Kohler [le secrétaire général de l'Elysée] : son audition au Sénat, dans une commission pilotée par l’opposition, n’a pas apporté d’éléments nouveaux. Nous avons bien fait de ne pas l’interroger. Et nous avons interrogé le commandant militaire de l’Elysée et le chef du GPSR [Groupe de sécurité de la présidence de la République] : ça n’est pas rien, ce sont les autorités compétentes pour nous apporter la vérité.

Et Christophe Castaner?
Nous avons très clairement établi que Vincent Crase était sur place en vertu de ses relations avec Alexandre Benalla et de son statut de gendarme réserviste, pas de ses fonctions au sein de LREM. Nous n’avions donc aucune raison d’auditionner M. Castaner. !!!!!!!

 

 

Dérive monarchique de Macron (Christian Jacob)

Dérive monarchique de Macron (Christian Jacob)

Ce que dénonce le président du groupe parlementaire LR dans un article du JDD.

« L’affaire Macron-Benalla, qui met directement en cause le président de la République, révèle chaque jour un peu plus, la dérive monarchique du président Macron. » Dans une tribune publiée par le JDD, le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale Christian Jacob se montre très critique à l’encontre du pouvoir exécutif et sa gestion de l’affaire Benalla. Il reproche notamment à Emmanuel Macron d’interférer dans le fonctionnement de la commission d’enquête parlementaire et de « se comporter en bonimenteur » face au trouble que suscite la crise politique actuelle. Le député de la 4e circonscription de Seine-et-Marne justifie également la motion de censure déposée par son groupe contre Edouard Philippe et qui sera débattue mardi. « Nous entendons profiter de cette motion pour exiger des explications de ce gouvernement et faire la démonstration des graves dysfonctionnements qui ont eu cours au plus haut sommet de l’État », écrit le président du groupe LR. »Face à la dérive monarchique du président de la République, le gouvernement a failli. Il a failli car il n’a pas été capable de défendre l’équilibre des pouvoirs fixé ».

Sondage-popularité Macron : au plus bas

Sondage-popularité Macron : au plus bas

D’après le  baromètre Ifop/JDD, 39% seulement des personnes se disent satisfaites « satisfaites » de Macron qui perd un point par rapport au mois précédent. Il bat ainsi ses scores les plus bas, mesurés à 40% en juin dernier et en août 2017. Dans le détail, c’est un vrai coup de tabac : le Président perd des plumes surtout auprès des 35 – 49 ans et des 50 – 64 ans. Il perd 7 points chez les commerçants et artisans, 4 au sein des professions intermédiaires, 2 chez les ouvriers… Il perd également 6 points chez les sympathisants socialistes et 8 chez ceux des Républicains. Surtout, il voit s’évaporer 12 points chez les sympathisants MoDem, passant de 58 à 46% entre juin et juillet. Ce n’est pas encore la catastrophe pour autant : au même moment dans leur quinquennat, les côtes de popularité de Nicolas Sarkozy et de François Hollande étaient plus basses : 38% pour le premier, et 27% pour le second. Pour autant, ce n’était donc pas une simple tempête dans un verre d’eau indique le JDD.

 

 

Sondage Harris: Macron remonte !!!!

Sondage Harris: Macron remonte !!!!

 

Curieusement un sondage Harris fait état d’une remontée de la popularité de Macron  alors que la plupart des autres instituts constatent  contraire une chute assez sévère. Ce ne serait pas la première fois qu’on bidouille des sondages dans l’intérêt de certains groupes économiques. En la circonstance dans certains milieux financiers puissants, on commence à s’inquiéter justement de la perte de popularité de Macron qui est en train de poser une sérieuse hypothèque sur sa future réélection. On voit même mal comment Macron pourrait maintenant remonter car malheureusement les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous de 2018, ils ne le seront pas davantage en 2019 et 2020. Le phénomène d’usure du pouvoir va donc agir de façon  sur  le jeune chef de l’État qui devait révolutionner et qui finalement ne fait pas mieux que ses prédécesseurs. D’où sans doute la production de certains sondages douteux visant à faire remonter de manière artificielle la position du président de la république dans l’opinion. Ce curieux sondage de l’institut Harris indique que 42% des personnes interrogées font confiance au chef de l’Etat, un score en hausse de deux points de pourcentage par rapport au mois dernier. Le Premier ministre Edouard Philippe bénéficie exactement de la même progression, à 42%.

Mea culpa Benalla: chapeau l’artiste

Mea culpa Benalla: chapeau l’artiste

Benalla a fait  au journal de 20 heures de TF1 vendredi un numéro médiatique de très haut niveau. Il a manifesté une exceptionnelle maîtrise médiatique. A la fin de son interview,  on aurait pu lui donner l’absolution totale voir même lui envoyer des fonds pour assurer sa défense. L’intéressé est apparu très propre sur lui, d’un calme étonnant et d’une grande habileté dialectique. Il a réussi en même temps à se disculper personnellement encourageant même le public à se comporter comme lui et à nier toute responsabilité de Macron. Son argumentation ne manquait pas de pertinence mais il s’est évertué à dépolitiser complètement cette affaire. Or c’est surtout la dimension politique qui est en cause c’est-à-dire la dissimulation par l’Élysée des faits qui sans l’intervention des médias auraient été complètement enterrés. D’une certaine manière Benalla a quand m^me replacé  son action dans son contexte et il est clairement apparu qu’il était un très proche de Macron. Or l’entourage du président de la république le gouvernement et le parti en marche fondent toute leur argumentation sur le fait que Benalla était  un collaborateur très  subalterne voir même inconnu d’après le ministre de l’intérieur. Le problème c’est que Benalla n’a fait  que des réponses partielles quant à son rôle exact mais il l’a fait avec un tel brio qu’il a pu faire oublier le fait que l’Élysée a clairement voulu enterrer l’affaire avec une pseudo punition qui n’a jamais existé quant à sa suspension et à sa privation de salaire. Benalla s’est montré autrement plus brillant que la plupart des responsables du gouvernement. Cela n’enlève rien à sa responsabilité et à ses actes violents. Mais après cette prestation,  on ne peut dire que chapeau l’artiste, il pourra aussi se reclasser dans la communication voir la politique !

Panne de croissance : pourquoi

Panne de croissance : pourquoi

Comme il faut trouver un responsable à la panne croissance du premier semestre, certains comme l’INSEE et d’autres instituts évoquent les conséquences de la grève de la SNCF et d’Air-France. Pourtant les mêmes instituts considéraient  que les effets négatifs évoqués auraient seulement un impact de 0,1 % sur la croissance. On ne peut nier évidemment les conséquences négatives sur l’économie de ces conflits sociaux pour autant des facteurs plus structurels  permettent en pourquoi la croissance française est à peu près à plat. En réalité,  la principale responsabilité en incombe au gouvernement qui a voulu seulement privilégier l’offre au détriment de la demande. Les mesures économiques étaient sans doute nécessaire mais elles auraient dû être accompagnées socialement pour ne pas affecter comme ça été le cas le pouvoir d’achat. Un pouvoir d’achat qui a baissé de 0,6 %. Conséquence immédiate,  la consommation des ménages est atone à cette consommation des ménages est le principal moteur de la croissance. Il s’agit d’une erreur stratégique du gouvernement dans le pilotage de la politique économique.  Le rythme de croissance de l’économie française est donc resté inchangé à 0,2% au deuxième trimestre, un niveau inférieur aux attentes, du fait de la faiblesse de la consommation des ménages qui a notamment été affectée par les grèves dans les transports, selon la première estimation publiée vendredi par l’Insee. Après la hausse de 0,2% du premier trimestre, la plus faible enregistrée depuis l’été 2016, les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un léger mieux (+ 0,3%) pour le PIB de la période avril-juin, un niveau anticipé également par l’Insee dans sa dernière note de conjoncture comme par la Banque de France. L’acquis de croissance pour 2018, à savoir l’évolution du PIB si l’activité stagnait au cours des deux prochains trimestres, se situait à 1,3% au 30 juin. La consommation totale des ménages, traditionnel moteur de l’économie française, accuse une rare baisse (-0,1% après +0,2% au 1er trimestre), la première depuis le 3e trimestre 2016

L’affaire Benalla n’intéresse pas les Français d’après Macron……. mais fait le buzz

L’affaire Benalla  n’intéresse pas les Français d’après Macron…….  mais fait le buzz

 

 

Macron, le gouvernement ne cessent d’affirmer que l’affaire Benalla est uen tempête dans un verre d’eau et que cela n’intéresse pas les Français. Ce que contredisent exactement les audiences des medias qui traitent le sujet. ‘L’intérêt a m^me  été supérieur à celui de la coupe du monde de foot.  Ainsi par exemple

En huit jours, 3 051 609 tweets ont été publiés par 203 858 internautes, déclare à franceinfo Visibrain, plateforme de veille des réseaux sociaux. À titre de comparaison, environ 500 000 tweets avaient été publiés, une semaine après le début de l’affaire Fillon, à quelques mois de la présidentielle de 2017.

La plateforme note qu’Emmanuel Macron et son gouvernement sont directement pris à partie sur les réseaux sociaux puisqu’un tiers des messages publiés sur l’affaire interpellent directement le président de la République. De son côté, le spécialiste de l’étude des réseaux sociaux Nicolas Vanderbiest précisait, le 23 juillet, sur son blog que « le volume déployé est tout simplement gigantesque puisque 1,5 million de tweets [autour de Benalla] [ont] été échangé[s] en moins d’une semaine. À titre de comparaison, #MeToo, #BalanceTonPorc et #JeSuisCharlie sont inférieurs ».

Sur Google, les recherches autour du terme « Benalla » dans la catégorie « Actualités » rattrapent presque celles opérées sur « Coupe du monde » réalisées le soir de la finale. Et le 18 juillet, jour des révélations du Monde, la recherche « Alexandre Benalla » était largement en tête avec plus de 500 000 recherches – 10 fois plus que l’accident mortel de l’A7, deuxième actualité du jour. A noter aussi des  records d’audience pour BFMTV, franceinfo et LCP à l’occasion du traitement du sujet Benalla.

Le FMI demande davantage de rigueur budgétaire à la France

Le FMI demande davantage  de rigueur budgétaire à la France

De manière très diplomatique mais ferme le fonds monétaire international invite le gouvernement français à engager  réellement des efforts pour la réduction du déficit public. En effet,  contrairement aux déclarations tonitruantes, rien n’a été fait dans ce domaine en 2017 et de déficit a même légèrement encore dérivé. En 2018, il sera sans doute de même car le gouvernement s’est trompé sur ses prévisions de croissance. On comptait sur une hausse du produit intérieur brut de 2 % alors qu’on devrait être autour de 1,6 %. Le manque de rentrées fiscales sera considérable et le gouvernement n’aura pas le courage d’engager des réformes pour  réduire le déficit.  La restructuration évoquée dans le rapport CAP 22 ne pourrait pas prouver provoquer d’effet  positif avant 2019 et de toute façon pouvoir se montre très prudent par rapport à cette réforme et jusque-là a même refusé de publier officiellement le rapport. Sans doute conscient de cette situation le fonds monétaire international rappelle donc alors la France qui sur le sujet se contente surtout de promesses et cela depuis très longtemps. «Pour atteindre les objectifs (de réduction du déficit), de profondes réformes de la dépense publique sont nécessaires à tous les niveaux du gouvernement», a expliqué la cheffe de mission du FMI pour la France, Delia Velculescu, à l’occasion de la publication de l’évaluation annuelle de l’économie française. «Le succès de la stratégie dépendra avant tout de sa crédibilité», a-t-elle ajouté. «La France a déjà bien avancé dans la réparation de la toiture (…), mais le gouvernement devrait profiter de la fenêtre d’opportunités actuelle pour poursuivre les réformes, s’assurer que la reprise est durable et renforcer la résistance aux chocs», a assuré Delia Velculescu. En attendant, le FMI a revu à la baisse sa prévision de croissance pour l’Hexagone cette année, à 1,8%.Dans un communiqué, Bercy retient que le FMI «accueille tout particulièrement favorablement» les réformes menées par le gouvernement depuis le début du quinquennat (ordonnances sur le marché du travail, réforme fiscale, réformes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance chômage). «Le FMI relève le rythme élevé des réformes, estimant à cet égard que la France compte parmi les pays les plus actifs en Europe en termes de réformes structurelles. Cette appréciation du FMI conforte le gouvernement dans sa volonté de poursuivre la transformation économique du pays engagée depuis plus d’un an», écrit le ministère de l’Économie.

 

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