Chômage : pas d’effet Macron au second trimestre
Le chômage est pratiquement stable au second trimestre et on attend toujours l’effet Macron. La réalité c’est que la croissance ne repart pas réellement lourdement handicapée par une consommation des ménages atone plombée elle-même par les hausses de fiscalité. S’ajoute aussi un environnement international mois dynamique. Mais la France sur la croissance comme sur le chômage fait moins biens que ses principaux voisins de l’Europe. Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0,1% au deuxième trimestre en France métropolitaine, une hausse qui touche essentiellement les femmes, les plus jeunes et les chômeurs de longue durée, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail et Pôle emploi. Il s’agit de la deuxième diffusion de ces chiffres au format trimestriel désormais adopté par Pôle emploi et la Direction des études et statistiques du ministère du Travail (Dares) pour mieux refléter les tendances sous-jacentes du marché du travail, auparavant occultées par les évolutions mensuelles en dents de scie de cet indicateur. La légère hausse enregistrée sur la période avril-juin fait suite à deux trimestres de baisse. Le nombre moyen de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élevait à 3,441 millions au deuxième trimestre, soit 4.600 de plus qu’au trimestre précédent. Mais sur un an, il est en recul de 1,3%. En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a également progressé de 0,1% sur le trimestre, à 5,628 millions, un nouveau record (5,941 millions en incluant les départements d’Outre-mer hors Mayotte). Il progresse de 1,4% sur un an.
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