« Qu’ils viennent me chercher » (Macron)
Sans doute une expression malheureuse de plus de Macron qui là ne peut s’empêcher de monter son dépit d’être sur la défense et qui tente de bomber le torse monarchique et autocratique pour impressionner comme un gamin dans une cour d’école. Macron menace donc d’en découdre mais son entourage s’empresse d’indiquer qu’il est hors de question que le chef de l’Etat se rende dans la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla. La constitution s’y opposerait en raison de la séparation des pouvoirs. Or rien ne figure de ce point de vue dans la constitution. Il n’est peut-être pas opportun que le chef de l’Etat réponde éventuellement à une conviction de la commission d’enquête parlementaire mais s’appuyer sur des éléments juridiques relatifs à la constitution est un mensonge. De ce point de vue, l’exégète bienveillante Marlène Schiappa déclare »Moi, ce que j’entends quand le président de la République dit ‘le responsable, c’est moi, qu’ils viennent le chercher’, je pense qu’il parle de tous ces gens qui établissent des listes. ». Un éclairage qui n’éclaire pas grand-chose. Plus tard, l’entourage du chef de l’Etat a cependant précisé: « Rien dans les propos du Président de la République ne doit laisser penser qu’il va se faire auditionner. Ça n’est pas son souhait et ça n’est pas possible d’un point de vue constitutionnel ».
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