Transports propres : encore un plan
Comme sur d’autres sujets, la France n’en finit as d’additionner les plans, cette fois sur les transports. De ce point de vue la France est mal placée en matière de pollution. On sait que les transports sont de loin le premier émetteur d’émission polluante. En cause, uen politique des transports qui n’a pas été réellement révisée depuis 40 ans et qui fait la part belle à l’automobile. Pra ailleurs en matière de mobilité des marchandises, le transport par fer est en voie d’extinction. Du coup on ressort les gadgets avec une petite avancée pour le transport collectif. Il y a fort à parier que tout cela ne changera pas grand-chose et que la France risque encore d’être condamnée dans ce domaine par les autorités européennes pour faute de lutte significative contre la pollution du transport.
Le gouvernement présente donc vendredi une série d’engagements en faveur des transports plus respectueux de l’environnement avec l’ambition d’améliorer la qualité de l’air, un sujet qui vaut à la France d’être placée sous surveillance de l’Union européenne. Transports en commun, covoiturage, véhicules économes en carburant : le train de mesures que doivent dévoiler conjointement les deux ministres chargés du dossier, Elisabeth Borne et Nicolas Hulot, a pour but de faciliter l’usage des modes concurrents de la voiture individuelle classique. L’exécutif souhaite par exemple offrir aux collectivités locales la possibilité – à la fois sur le plan légal et opérationnel – de créer des voies réservées au covoiturage, dit-on au ministère de la Transition écologique. Une expérimentation en ce sens est en cours depuis le mois de mai sur un tronçon de l’A86, en Ile-de-France. Le gouvernement doit également confirmer le maintien d’un bonus-malus écologique sur la vente de voitures pour toute la durée du quinquennat, avec un abaissement graduel du seuil de déclenchement du malus.
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