Déchets nucléaires : que de mauvaises solutions
Chaque année, 2 kg de déchets par Français viennent s’ajouter au 1,5 million de mètres cubes déjà recensés en 2015. Pour 91% de leur volume, une solution a été trouvée. Mais les 9% restant, concentrent 99,8% de la radioactivité. . Le flou persiste en revanche pour les 9% de déchets restant, pour lesquels l’Andra (organisme de gestion des déchets) a justement la mission de trouver des solutions. Un premier groupe, représentant 5,8% du volume total, est constitué des déchets de faible activité à vie longue (FAVL) Mais ce qui concentre l’attention de l’agence comme de l’opinion publique, ce sont surtout les déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) qui représentent 3,3% du volume de l’ensemble des déchets radioactifs, mais en concentrent 99,8% de la radioactivité. Après avoir été respectivement vitrifiés et compactés, ils sont aujourd’hui entreposés à La Hague, à Marcoule et à Cadarache, dans des conteneurs censés en garantir la stabilité pendant plusieurs dizaines de milliers d’années. Le site de La Hague, qui continue d’en accumuler environ 1.500 par an, doit régulièrement augmenter ses capacités d’entreposage. En 2000, ont commencé les travaux pour installer un laboratoire d’études sur le stockage souterrain à Bure, en Haute Marne. L’enfouissage est supposé de contenir la contamination des lieux en dessous des seuils autorisés pendant le million d’années nécessaires à ce que la radioactivité s’estompe, et compatible avec tous les risques scientifiquement possibles (perte de contrôle institutionnel, météorite, inondation, etc.). Quant aux autres solutions, les points de vue sont très divergents surtout pour le stockage en surface. . L a vraie solution : espérer qu’un jour on soit capable de trouver uen technologie qui élimine les déchets y compris les plus dangereux.
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