Diffamation France 2 : Bolloré débouté
C’est connu Bolloré n’aime pas la contestation, ni dans son groupe, ni à l’extérieur. C’est le capitaine d’industrie à l’ancienne où le coup de pied au cul fait office de pédagogie. Une pratique qui a permis au groupe de se développer en Afrique où il réalise en général l’essentiel de ses profits. Le processus de développement du groupe avait fait l’objet d’un reportage sur France 2 peu apprécié par Bolloré qui a intenté plusieurs procès. Réclamant notamment 50 millions au tribunal de commerce : En attendant le tribunal correctionnel de Nanterre a relaxé mardi le journaliste Tristan Waleckx et la chaîne de télévision France 2, poursuivis en diffamation par l’homme d’affaires Vincent Bolloré après la diffusion d’un portrait dans l’émission Complément d’Enquête. Le PDG du groupe Bolloré a déposé plusieurs recours à la suite de la diffusion en 2016 de l’enquête, récompensée par le prix Albert Londres. Dans ce portrait intitulé “Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien”, le journaliste retrace le parcours du milliardaire depuis la reprise de l’usine familiale de fabrication de papiers Bible en Bretagne à la constitution d’un empire présent dans les médias, la publicité, le transport, la logistique et le stockage d’électricité. Il expose en particulier les multiples activités du groupe en Afrique, en s’intéressant notamment aux conditions de travail dans une palmeraie de la société Socapalm, filiale camerounaise de la société luxembourgeoise Socfin dont Vincent Bolloré est actionnaire minoritaire. Le groupe Bolloré, qui dénonçait une enquête à charge, réclamait 450.000 euros de dommages et intérêts.
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