Migrations : une question globale (Macron)
Macron en réponse au nouveau gouvernement italien qui veut bloquer toute immigration illégale réplique que la question est globale et qu’elle ne peut être réglée qu’au niveau de l’Europe. Reste que jusqu’à maintenant cette Europe a laissé l’Italie (et la Grèce) se dépatouiller seule de cette question qui a largemenet facilité la montée des populismes en Italie (et ailleurs). Finalement, la France qui bloque les immigrés notamment à Vintimille est mal placée pour donner des leçons de coopération sur la question migratoire. Le sempiternel discours de Macron sur le sujet n’est guère convaincant ; il reste très théorique “Le sujet des grandes migrations ne se traitera que si ensemble nous nous engageons pour lutter d’abord contre ses causes, que si ensemble nous nous engageons pour lutter contre l’insécurité, le terrorisme et les trafics dans la bande sahélo-saharienne”, a réagi le chef de l’Etat français interrogé sur les déclarations italiennes. “Nous ne parviendrons à régler ce sujet qu’en œuvrant ensemble à la protection des frontières de l’Europe, au rapprochement de nos droits d’asile et de nos règles, et que dans la coopération au sein de l’UE et de l’espace Schengen”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’Elysée. Le problème c’est que l’Italie est devenue la principale route des migrants économiques et demandeurs d’asile qui tentent de rejoindre l’UE, après la quasi-fermeture de la route de la Turquie et de la Grèce, par laquelle plus d’un million de personnes ont transité jusqu’en 2016. La Ligue estime que la grande majorité des migrants en Italie n’ont pas droit au statut de réfugié et que l’Italie n’a pas les moyens de les aider.
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