Archive mensuelle de mai 2018

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Infrastructures: le retour de la vignette pour les transporteurs ?

Infrastructures: le retour de la vignette pour les transporteurs ?

 

 

« La fiscalité transport sert à beaucoup de choses pas suffisamment au financement et à l’entretien des routes. Même les amendes des radars ne reviennent  pas en totalité aux routes mais servent au désendettement d’après la Cour des comptes. Du coup, on va ajouter de la fiscalité à la fiscalité. On se souvient de la vignette pour le vieux, de l’écotaxe, retour maintenant à uen vignette normalement (pour l’instant !)  uniquement sur les PL. Une vignette »temporelle », comme la vignette des vieux mais qui va aussi durer. Il serait si simple d’augmenter de quelques centimes les taxes sur le carburants ; justement, ce qui est fait mais les recettes sont détournées !   Le gouvernement français travaille à  donc une « vignette » pour que les transporteurs routiers contribuent au financement des infrastructures, a déclaré lundi la ministre des Transports Elisabeth Borne. Cette contribution, évoquée depuis l’été 2017 par le gouvernement, devrait être abordée dans la loi orientation mobilité. Le texte doit être présenté « dans les prochaines semaines » en Conseil des ministres, a précisé la ministre lors d’une rencontre à Paris avec des journalistes de la future Association des journalistes des transports et des mobilités. « On est plutôt sur une vignette temporelle », au jour, semaine, mois ou année, a précisé la ministre. Pourquoi pas journalière aussi ? Aucune mesure n’est décidée à ce jour », indique-t-on dans l’entourage de Mme Borne.

Lycées professionnels : une réforme urgente

Lycées professionnels : une réforme urgente

La problématique est simple, le lycée professionnel forme trop d’élèves dans des spécialités qui ne débouchent sur rien et le niveau de certains bacs pro ne vaut pas un CAP obtenu dans la filière apprentissage. En plus on ne parvient pas à satisfaire les demandes d’emploi dans certaines filières tendues ; D’où une première remise en ordre voulue par le ministre de l’éducation nationale.  Jean-Michel Blanquer s’attaque au lycée professionnel qui concerne 700 000 élèves, soit un tiers des lycéens de France. Le maître-mot du ministre : « revaloriser » la filière. L’hiver dernier déjà, il avait laissé entendre qu’il suivrait les grandes lignes dessinées par le rapport du chef étoilé Régis Macron et de la députée (LREM) Céline Calvez. Parmi les pistes proposées : mieux répartir et mieux orienter les élèves. C’est-à-dire ne pas tous les réunir dans des filières professionnelles qui recrutent peu mais plutôt les orienter vers des métiers qui embauchent aujourd’hui et qui embaucheront demain. Le rapport préconise aussi de diminuer le nombre d’intitulés de bacs pro, de les regrouper par secteurs et familles de métiers. Au cours des trois années de lycée, les élèves se spécialiseraient progressivement. »L’autre projet évoqué régulièrement par Jean-Michel Blanquer, c’est celui de créer des « Harvard du pro », des campus des métiers en quelque sorte, où sont réunis sur un même site professionnel, des centres de formation et des entreprises, à l’image de l’Aérocampus Aquitaine, le pôle aéronautique qui existe à Latresne près de Bordeaux. Là-bas, les (très bons) candidats se pressent. L’an dernier, le lycée a reçu en moyenne six candidatures pour une place.  “De trop nombreux emplois ne sont pas pourvus, c’est autour de 300.000. Ce chiffre n’est pas acceptable. S’il y avait des formations plus insérantes pour nos élèves, ces offres trouveraient preneurs”, a dit Jean-Michel Blanquer à la presse. Les lycées professionnels, qui forment chaque année 665.000 élèves, dispensent un enseignement en alternance. Cette formation est toutefois moins axée sur le monde de l’entreprise que l’apprentissage. Les taux de réussite y sont par ailleurs moins bons: un lycéen professionnel sur dix sort sans qualification et 51% des titulaires d’un CAP sont sans emploi sept mois après l’obtention de leur diplôme, selon le ministère de l’Education. Pour les apprentis, ce taux arrive à 31% à diplôme comparable. Jean-Michel Blanquer a donc annoncé une refonte complète des diplômes pour qu’ils correspondent d’avantage aux besoins des entreprises, avec une volonté de développer les formations insérantes et transformer les moins performantes.

 

 

Parlement européen : enfin un contrôle des investissements étrangers

Parlement européen : enfin un contrôle des investissements étrangers

 

 

C’était le paradoxe, les pays de l’UE étaient fortement contraints pour certains investissements à l’étranger ( en Chine par exemple) par contre les capitaux étrangers pouvaient investir librement en Europe y compris sur des aspects stratégiques ; Le futur “règlement établissant un cadre pour le filtrage des investissements directs étrangers dans l’Union européenne” a été présenté en septembre 2017 par la Commission européenne en réponse à une demande conjointe de la France, l’Allemagne et l’Italie. La commission du Commerce international du Parlement européen a approuvé lundi le projet de règlement sur le contrôle des investissements étrangers touchant à des secteurs stratégiques de l’Union européenne. Ce règlement également droit de regard à la Commission européenne lorsque les entreprises concernées ont bénéficié d’un certain niveau de fonds européens. Les investissements étrangers devront être évalués selon des critères relatifs à la sécurité et à l’ordre public. Le Parlement a établi une liste non exhaustive des activités susceptibles d’être concernées, dont les infrastructures de transport, de fourniture d’énergie ou de stockage de données, les réseaux de communication, les matières premières, les technologies de pointe, les industries automobiles, aérospatiales ou de la Défense, les terres agricoles ou encore les médias.

Le patron de la SNCF spectateur du conflit

 Le patron de la SNCF spectateur du conflit

 

Pepy tente d’exister dans le conflit en cours mais force est de constater qu’il ne joue qu’un rôle de spectateur. On objectera que les décisions visant l’entreprise nationale concernent la collectivité. Il n’empêche que le patron de la SNCF ne peut se limiter à un rôle de spectateur ou de commentateur. Ce qu’il lui a réussi dans le passé. Grand communiquant, le patron de la SNCF jusque là surtout compté sur cette qualité pour éviter d’engager des réformes trop significatives. En gros, il a avalé toutes les couleuvres du pouvoir considérant que toutes les orientations passées ou présentes allaient dans le bon sens. La dernière mascarade est sans doute celle de la fausse réforme de 2015 qui voulait faire croire qu’on avait séparé les différentes activités de la SNCF alors qu’elles dépendaient toutes du même holding toujours dirigé par…. Pepy. Impuissant face au confit qui se déroule, Pepy, comme madame soleil, fait des pronostics et pense qu’il n’y aura pas de grève durant l’été. On attendrait de lui autre chose, un plan d’entreprise par exemple pour prévoir les efforts de compétitivité, l’amélioration de la qualité et le redressement des comptes. Si la SNCF veut vraiment se reformer, il lui faudra un vrai patron, pas un énarque qui a fait toute sa carrière dans les cabinets. Pour l’instant, il se contente d’être la voix de son maitre du gouvernement :   « Parmi les Français, personne ne supporterait que la grève morde sur les grandes vacances, et je pense que les cheminots eux-mêmes n’ont pas envie de gâcher les vacances des Français », a déclaré Guillaume Pepy« Ça n’est pas imaginable », a même appuyé le patron, qui n’a pourtant pas le pouvoir de mettre un terme ou empêcher le mouvement social des cheminots en réaction à la réforme de la SNCF. En fait, comme souvent Pepy parle pour ne rien dire et surtout ne rien faire.

Interdiction des plastiques pollueurs des mers (UE)

Interdiction des plastiques pollueurs des mers (UE)

L’UE a décidé d’interdire les plastiques à usage unique qui  représentent 70 % des déchets marins en Europe. Avec ces nouvelles règles, ces produits plastiques à usage unique seront bannis et remplacés par des matériaux plus durables et moins nocifs pour l’environnement. Les États membres devront atteindre un objectif de collecte de 90% pour les bouteilles en plastique à usage unique d’ici à 2025, en mettant en place, par exemple, des systèmes de consigne, peut-on lire dans un communiqué de la Commission. « Les déchets plastiques constituent indéniablement un dossier de premier ordre. Les Européens doivent s’y attaquer de concert, car les déchets plastiques finissent dans l’air que nous respirons, dans notre sol, dans nos océans et dans nos aliments », a déclaré le vice-président de la Commission, Frans Timmermans. Ces propositions vont être transmises au Parlement européen et au Conseil pour adoption. « La Commission exhortera les autres institutions à traiter ce dossier en priorité et à fournir des résultats concrets pour les Européens avant les élections de mai 2019″, précise le communiqué. Chaque année, huit millions de tonnes de plastique – bouteilles, emballages ou autres déchets- sont jetés dans l’océan, tuant la faune marine et affectant la chaîne alimentaire de l’homme, selon le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

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Réforme filière pro ( Blanquer)

 Réforme filière pro ( Blanquer)

 

Jean-Michel Blanquer s’attaque au lycée professionnel qui concerne 700 000 élèves, soit un tiers des lycéens de France. Le maître-mot du ministre : « revaloriser » la filière. L’hiver dernier déjà, il avait laissé entendre qu’il suivrait les grandes lignes dessinées par le rapport du chef étoilé Régis Macron et de la députée (LREM) Céline Calvez. Parmi les pistes proposées : mieux répartir et mieux orienter les élèves. C’est-à-dire ne pas tous les réunir dans des filières professionnelles qui recrutent peu mais plutôt les orienter vers des métiers qui embauchent aujourd’hui et qui embaucheront demain. Le rapport préconise aussi de diminuer le nombre d’intitulés de bacs pro, de les regrouper par secteurs et familles de métiers. Au cours des trois années de lycée, les élèves se spécialiseraient progressivement. »L’autre projet évoqué régulièrement par Jean-Michel Blanquer, c’est celui de créer des « Harvard du pro », des campus des métiers en quelque sorte, où sont réunis sur un même site professionnel, des centres de formation et des entreprises, à l’image de l’Aérocampus Aquitaine, le pôle aéronautique qui existe à Latresne près de Bordeaux. Là-bas, les (très bons) candidats se pressent. L’an dernier, le lycée a reçu en moyenne six candidatures pour une place.

 

Italie : déjà la crise politique !

Italie : déjà la crise politique !

 

Le président de la république italien a refusé de nommer un ministre des finances anti européen, du coup le Premier ministre a du renoncer à former un gouvernement ; retour au point de départ car non seulement il faudra trouver un ministère des  finances consensuel mais aussi un nouveau premier Ministre  suffisamment neutre pour être accepté pat la ligue et le mouvement 5 étoiles qui revendiquent chacun ce poste. Bref ça commence mal pour ce gouvernement hétéroclite de forces d’extrême droite et d ‘anarchistes populistes ; La crise politique se poursuit donc en Italie. Giuseppe Conte, qui était pressenti pour le poste, a renoncé à être nommé Premier ministre, annonce, dimanche 27 mai, la présidence italienne. Giuseppe Conte, 53 ans, un juriste novice en politique, avait été désigné mercredi mais il devait encore confirmer cette nomination et présenter une liste de ministres que le chef de l’Etat accepte pour que celle-ci soit effective. Sa décision de renoncer au poste a été annoncée en début de soirée, après un entretien avec le président italien Sergio Mattarella.

« Je peux vous assurer que j’ai fourni le maximum d’efforts et d’attention pour mener à bien cette tâche et l’avoir fait dans un climat de pleine collaboration avec les responsables des forces politiques qui m’ont désigné », a déclaré Giuseppe Conte devant la presse. Le nom de Giuseppe Conte avait été proposé par le Mouvement 5 étoiles et la Ligue, les deux partis arrivés en tête lors des dernières élections législatives. Depuis plusieurs jours, les discussions achoppaient notamment sur l’identité du futur ministre des Finances. Le chef de l’Etat refusait de nommer à ce poste Paolo Savona, 81 ans et eurosceptique déclaré.

 

 

La régularisation pour le jeune immigré qui a sauvé un enfant ?

La régularisation pour le jeune immigré qui  a sauvé un enfant ?

Non seulement le jeune sans papier, Mamoudou Gassam,a qui a escaladé 4 étages pour sauver un enfant mérité d’être régularisé mais il mérite aussi d’être honoré par le pays tout entier pour son courage exceptionnel. On distribue des légions d’honneur pour beaucoup moins que cela par exemple au aux showbiz par ou encore à des chefs d’Etat étrangers corrompus voire sanguinaires.  Dans une vidéo relayée samedi soir sur les réseaux sociaux, on pouvait voir un homme escalader avec une grande agilité la façade du bâtiment de balcon en balcon, jusqu’à parvenir à côté de l’enfant, grimper sur la balustrade et le faire basculer à l’intérieur. Les témoins de la scène n’ont pas hésité à qualifier le grimpeur de héros. Une pétition en ligne sur chang.org a été lancée pour faciliter sa régularisation.  Un autre jeune Malien, Lassana Bathily s’était illustré en janvier 2015. Le jeune homme depuis naturalisé français avait sauvé des otages de l’Hyper Cacher en les cachant dans la chambre froide de la supérette de la Porte de Vincennes. 

Baisse des dépenses publiques : salaires et transferts sociaux visés

Baisse des dépenses publiques : salaires et transferts sociaux visés

Ce n’est sans doute pas un hasard si après les propos du ministre des finances et ceux du Premier ministre lui même, France stratégie qui dépend du Premier Ministre  reprend la thématique de la réduction des dépenses sociales. La dépense publique doit théoriquement diminuer d’au moins 3 points d’ici à 2022, date à laquelle devrait atteindre 52% du PIB. Un objectif « loin d’être inatteignable » France Stratégie qui a fit uen étude comparative sur le sujet.  Le niveau des dépenses publiques s’est élevé à 56,4% du PIB en 2017« C’est 10 points de plus que la moyenne de l’Union européenne », souligne la note. Les auteurs expliquent néanmoins que « notre niveau de dépenses publiques, très élevé lorsqu’on le compare à la moyenne européenne, n’est pas en soi une anomalie ». En France, de nombreux services et dépenses sont socialisés comme les retraites ou l’éducation alors que, dans d’autres pays, ces dispositifs sont financés sur des fonds privés. Le centre de réflexion rattaché au Premier ministre note que dans des pays voisins « ont fait porter une part substantielle de leurs ajustements sur la masse salariale publique et sur les transferts sociaux (y compris crédits d’impôt) ». Dans les cas de la Suède et de la Finlande, les ajustements les plus importants, se sont accompagnés de réformes touchant les procédures budgétaires elles-mêmes. Enfin, les rédacteurs soulignent que l’objectif de la baisse structurelle du poids des dépenses publiques, de 2 à 3 points sur cinq ans n’est pas un objectif irréaliste. « 21 pays de l’UE sur 27 y sont parvenus au moins une fois, les pays européens y sont parvenus au moins une fois au cours des vingt dernières années, et certains d’entre eux l’ont fait dans un contexte de croissance potentielle modérée, hors toute période de crise aiguë. » 21 sur 27, car quatre pays n’y sont pas parvenus : l’Italie, la Belgique, le Danemark et… la France. En dépit de ces trois leçons, l’étude conclut qu’il n’y a pas de « recette magique » pour réduire la dépense,  « tant les choix opérés dans les ajustements budgétaires reflètent en réalité des inefficiences ou des préférences collectives propres à chacun des pays considérés. »

Edouard Philippe: « Notre modèle social ne fonctionne pas bien » (E. Philippe)… ah bon !

Edouard Philippe: « Notre modèle social ne fonctionne pas bien » (E. Philippe)… ah bon !

Le Premier ministre découvre un peu la lune en affirmant que notre modèle social ne fonctionne pas bien et qu’il ne suffit pas d’indemniser pour insérer. Le premier ministère prend la thématique de Bruno Lemaire qui avait souhaité qu’on revoit le niveau des aides sociales. . En gros, le gouvernement aimerait bien diminuer les aides sociales. Bref,  le coup de rabot habituel. Globalement le fonctionnement du modèle social n’est pas satisfaisant  surtout parce qu’on applique à la moyenne des mesures générales qui devraient être affinées de manière individuelle. C’est-à-dire de manière très fine en fonction des situations très concrètes. Ceci vaut pour le chômage, les aides aux handicapés et nombre d’autres mesures. Il faudrait aussi faire le lien avec la fiscalité car certaines personnes n’ont aucun intérêt à travailler à mi –temps pour 600 ou 700 euros par mois. Le Premier ministre en exemple les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) qui, pour beaucoup, “attendent plus de six mois un rendez-vous pour pouvoir être accompagnés vers le retour à une activité”. “C’est absurde”, dit-il. En fait des allocataires qui attendent plutôt plusieurs années ! Le Premier ministre sort des lapalissades quand il affirme “On a trop longtemps cru qu’il suffisait d’indemniser des personnes sans ressources pour les réinsérer. On raisonne trop souvent en termes de distribution d’argent, pas assez en termes d’accompagnement”, ajoute-t-il. “C’est vrai pour les aides sociales comme pour les aides aux entreprises.” Le problème c’est qu’un responsable politique n’est pas élu pour commenter des évidences mais pour changer le système.

 

La défense des droits de l’homme pauvre

La défense des droits de l’homme pauvre

 

Un nouveau concept, celui de la défense des droits de l’homme pauvre mis en avant par le porte parole du gouvernement  Benjamin Griveaux. Une pauvreté qui se manifeste surtout par le chômage, la déstructuration économique mais aussi sociale voire sociétale. L’objectif est cependant de passer un coup de rabot sur les aides sociales comme l’ont annoncé Lemaire et Philippe. Le gouvernement aura cependant du mal à se faire reconnaître comme celui qui incarne la lutte contre la pauvreté après notamment les cadeaux faits aux plus riches, l’ISF mais récemment la suppression de la fiscalité pour les exilés fiscaux. En outre sociologiquement, personne ne peut incarner cette cause au gouvernement où ce sont les classes sociales supérieures qui dominent (les fameux experts). « Dans le pays des droits de l’Homme, nous remettons au cœur de notre combat les droits de l’homme pauvre. Cet homme pauvre, sans doute, n’a pas voté aux dernières élections. Mais c’est pour lui que nous nous battons », écrit le porte-parole du gouvernement.  Pour appuyer ses dires, Benjamin Griveaux a défendu de « nouvelles protections pour chacun », comme « seule solution qui soit à la fois juste et efficace ». Et de dénoncer au contraire la « faillite de notre modèle sociale » qui, selon lui « aide à survivre plutôt que permettre de vivre ». Tout comme des politiques « limitées à l’achat de la paix sociale à coup de subventions, d’allocations, de compromissions ».

 

Banques : pas d’accord sur la solidarité financière

Banques : pas d’accord sur la solidarité financière

 

 

Pour résumer les Allemands ne veulent toujours pas payer pour le système bancaire défaillant des autres ; Il y a Accord sur le renforcement des fonds propres mais toujours pas d’accord sur la solidarité au sein de l’Union européenne. Les Allemands en particulier refusent de s’engager pour payer les dettes des Etats du sud. Après 18 mois de discussions houleuses, les ministres des finances des 28 pays de l’Union européenne, réunis ce vendredi à Bruxelles, sont parvenus à un accord sur le « paquet bancaire », les règles régissant les exigences de fonds propres imposées aux banques, qui reprennent les principes discutés au Comité de Bâle au niveau international. Sur le renforcement du ratio  »d’exigence minimale de fonds propres et passifs exigibles » (MREL), qui sera fixé à 8% des engagements totaux et des fonds propres des grandes banques, et l’obligation, pour les établissements d’importance systémique mondiale, de détenir un niveau minimum de « capacité totale d’absorption des pertes » (TLAC, pour total loss-absorbing capacity),  Ce compromis était nécessaire pour que les pays du Nord de l’Europe, Allemagne en tête, acceptent de commencer à discuter d’une mutualisation du risque bancaire Les Allemands sont très réticents à l’idée de partager le risque bancaire, redoutant de devoir payer, en cas de faillite, pour les banques du Sud, en particulier les italiennes, aux bilans grevés de créances douteuses. Deux sujets sont particulièrement sensibles dans les discussions à venir : la création d’un système européen de garantie des dépôts et la mise en place d’un filet de sécurité (« backstop ») au sein du Fonds de résolution unique (FRU), dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce filet de sécurité doit rendre possible la mobilisation d’argent public, en dernier recours, si une banque rencontre d’insurmontables difficultés financières.

Ces plateformes numériques qui vont tuer l’économie

 Ces plateformes numériques qui vont tuer l’économie

 

On peut évidemment se perdre dans la technique numérique pour ignorer les vrais enjeux qui consistent en fait à  créer une intermédiation entre le consommateur et le producteur, cela avec des milliers de références, des milliers de producteurs et des milliards de consommateurs. Produire  conduit rarement à la richesse, ce qui enrichit c’est le détournement de la valeur ajoutée. Ce que font les plateformes qui se mettent comme intermédiaire en position oligopolistique, bref qui domine par les données les marchés, c’est à dire les producteurs et les consommateurs. Dans un premier temps, les plateformes passent des accords avec la grande distribution pour récupérer les données clients et progressivement s’affranchissent pour distribuer leur propre produit (en fait des produits d’autres producteurs). En l’état de la compétitivité français peu de productions pourront résister à cette concurrence accrue qu’il s’agisse de l’agriculture mais aussi de l’industrie ou des services ( banques , assurances, commerces). Pour toute répons,e les gouvernements –très divisés sur la question- étudient une taxe européenne  de 3% sur le chiffre d’affaire des GAFA et autres. Une mesure fiscale mieux que rien mais qui ne répond pas aux risques de domination qui va d’abord faire disparaître ce qui reste du petit commerce puis la grande distribution classique enfin les producteurs. Curieusement alors que les normes pullulent aussi bien dans la production que dans la distribution (hygiène, sécurité, environnement etc.), les plates formes elles ne sont soumises à aucune contrainte réglementaire. Il suffit simplement de disposer des milliards nécessaires pour s’installer (et en plus sans payer d’impôt). Et ce ne sont pas les microscopiques startups françaises qui peuvent faire le poids face au Gafa et autres. L’enjeu n’est pas technologique, il est économique et il serait temps que les responsables politiques arrêtent de faire joujou avec la technique pour mesurer les vrais enjeux économiques.

Manif de samedi : une marée plutôt basse

 

 

Manif de samedi : une marée  plutôt basse

 

Il est toujours difficile de prévoir l’évolution sociale et politique mais on reteindra sans doute que cette manif du 26 mai constitue une sorte de cérémonie d’enterrement de la convergence des luttes. Il y plusieurs manières de tuer la mobilisation mais la plus sûre est d’en abuser pour user les manifestants ; Trop de mobilisation tue la mobilisation surtout quand elle repose sur un amalgame politique et syndical ambigu.  Les chiffres de mobilisation varient selon la police et les organisateurs mais globalement la journée a été un échec.  A Paris, la manifestation a réuni 21.000 personnes selon la préfecture de police, 80.000 selon les organisateurs.  Ces derniers annoncent une participation de 280.000 personnes sur l’ensemble du territoire (Paris compris). Les chiffres du ministère de l’Intérieur n’étaient pas disponibles samedi en début de soirée.  A Lyon, la mobilisation a rassemblé 1.600 personnes, selon la police, 2.000, selon les organisateurs. A Marseille, 4.200 manifestants ont été recensés selon la police et 65.000 selon les organisateurs. La “marée populaire” était convoquée par des syndicats comme la CGT, Union solidaires et la FSU; des partis politiques, comme La France insoumise, le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) ou le PCF (Parti communiste français) ainsi que par des associations comme Attac et la Fondation Copernic. Découplée officiellement du Parti communiste (PCF) en 1996 dans le sillage de la chute de l’URSS, la CGT a défilé pour la première fois en plus de vingt ans aux côtés de partis politiques, au risque de voir ces derniers lui porter ombrage, estiment certains analystes. Force ouvrière et la CFDT n’ont pas participé à cette journée “par souci d’indépendance”.

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