Hulot : l’arlésienne
Un coup, je pars, un coup, je reste. C’est environ la dixième fois qu’Hulot annonce son départ possible. « D’ici l’été’ a-t–il déclaré sur RMC. « Si on avance je reste, si ça recule je pars ». En cause d’abord, sans doute l’inefficacité d’une personnalité taillée davantage pour la télé pour dénoncer que pour construire. Hulot n’a pas pu influencer en quoi que ce soit la politique nucléaire du gouvernemenet. On lui a seulement donné des gadgets comme les éoliennes pour faire du vent, cacher la vraie politique énergétique aussi permettre à des sociétés douteuses d’engranger des profits sur le dos des clients et des contribuables. Sans parler de la dévalorisation du patrimoine. Sur la plupart des sujets Hulot n’a guère eu droit à la parole ; Sur le glysophate il a dû reculer. Sur la SNCF ou Air France, ministère dont il a la tutelle, il n’a pas dit un mot ; Sur l’agriculture il a été en conflit avec le ministre intéressé. Sur la biodiversité, son action a été complétement anecdotique. Du coup, Hulot a perdu 20 points dans les sondages de popularité. Depuis sa mise en cause dans plusieurs affaires, il s’exprime beaucoup moins sans doute parce qu’il se rend bien compte de sa quasi paralysie. A sa décharge, le ministère de l’écologie n’a jamais constitué un vrai ministère, les décisions se prennent dans les grands ministères régaliens. Il pourra retourner faire de la télé et le l’écologie business ; peu le regretteront sauf Macron qui l’utilise comme caution écolo.
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