Archive mensuelle de avril 2018

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Livret A : 0,5% taux plancher ou plafond ?

Livret A : 0,5% taux plancher ou plafond ?

Officiellement le ministre de l’économie annonce que le futur taux du livret A sera la moyenne de l’inflation et des taux d’intérêt mais sans jamais descendre sous les 0.5%. La question est de savoir si ce taux de 0.5% sera un plancher ou un plafond car on sait que les banques, la banque de France ou la caisse des dépôts militent pour un abaissement du taux du livret A peu rémunérateur pour les établissements financiers. Par ailleurs, on sait aussi que le taux est actuellement bloqué à 0.75% jusqu’en 2020. Après 2020, le gouvernement aura le temps de changer de position. Bref pour l’avenir le livret A serait mieux rémunéré d’après le ministre mais en attendant, il restera bloqué. Le ministre de l’Economie et des Finances a déclaré qu’il souhaitait « une règle beaucoup plus simple de calcul de ce taux, ce sera la moyenne du taux d’inflation et des taux d’intérêt« . Et il y aura un taux minimum « absolu« . « Quelle que soit la situation des taux, quel que soit le niveau de l’inflation, la rémunération du Livret A ne baissera jamais en dessous de 0,5%. Nous nous étions engagés avec le Premier ministre à ce que le taux reste bloqué à 0,75% pour les deux prochaines années : cet engagement sera tenu », a-t-il insisté dans une interview sur BFMTV. En novembre dernier, le gouvernement a en effet décidé de geler le taux de rémunération du Livret A au niveau auquel il est fixé depuis août 2015, soit 0,75%, jusqu’au 31 janvier 2020.  L’encours total du Livret A s’élevait à 276 milliards d’euros à fin février 2018 selon la Caisse des Dépôts qui centralise l’essentiel de la collecte. L’an passé, le livret A a connu sa meilleure année de collecte nette depuis 2013, à plus de 10,2 milliards d’euros. 

Énergies renouvelables : inefficaces et coûteuses (Cour des comptes)

Énergies renouvelables : inefficaces et coûteuses (Cour des comptes)

La cour des comptes porte un regard très critique sur les énergies renouvelables concernant leur efficacité et leurs couts.  De 9,2% en 2005, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français est passée à 15,7% en 2016. Mais  23% prévus pour 2020 ne seront pas atteints, et il faudrait un sérieux coup d’accélérateur pour respecter les 32% en 2030.

Pourtant le pays a trop et mal dépensé.  Selon la Cour des comptes. Depuis l’instauration des tarifs d’obligation d’achat en 2005, ce sont 5,3 milliards d’euros qui ont été dépensés en 2016, un montant qui passera à 7,5 milliards en 2023 si rien ne change. L’essentiel des dépenses aujourd’hui engagées l’a été avant 2011, date du moratoire imposé aux tarifs de rachat dans le solaire. Depuis, les appels d’offres remplacent peu à peu les tarifs d’achat, et les prix se rapprochent petit à petit des prix de marché.  En plus de résultats globalement insatisfaisants en termes de volumes installés, ces dépenses ont été faites de façon très déséquilibrée. Ainsi, alors qu’elles représentent 60% de la production française, les EnR thermiques n’ont bénéficié que d’un dixième des subventions distribuées, quand l’électricité en mobilisait les neuf-dixièmes. À lui seul, le solaire photovoltaïque devrait absorber 2 milliards d’euros par an d’ici à 2030, alors qu’il ne représente que 0,7% du mix énergétique français. La Cour déplore en outre qu’en dépit des sommes englouties par les énergies vertes, la France ne soit parvenue à faire naître aucun grand champion national dans aucune des technologies explorées. L’éolien offshore est l’archétype de ces dysfonctionnements. Aux tarifs accordés en 2012 et 2014, les six parcs d’ores et déjà attribués au large des côtes françaises devraient coûter 2 milliards d’euros par an sur 20 ans, soit un montant total de 40,7 milliards, pour une part de 2% du mix énergétique. Alors que les parcs ne verront pas le jour avant 2020 ou 2021, ces tarifs (de 190 euros/MWh en moyenne) apparaissent aujourd’hui exorbitants au regard des prix proposés ces derniers mois par les développeurs de nouveaux projets en mer du Nord. Une partie du surcoût est liée aux exigences des pouvoirs publics en termes de création d’emplois et de valeur sur le sol français. Las ! Depuis, les deux principaux fabricants d’éoliennes ont soit, pour Alstom, été racheté par un groupe étranger (GE, qui en l’espèce honore pour l’heure les engagements pris à l’époque par le français) soit, pour Areva, disparu totalement de cette industrie après son absorption par Gamesa ensuite marié à Siemens. Tout en reconnaissant la nécessité de soutenir les énergies renouvelables, d’autant plus en période baissière sur le pétrole et les énergies fossiles, et en saluant la réforme de la contribution au service public de l’électricité (CSPE) et la création du CAS (compte d’affectation spécial), la Cour des comptes suggère plus de transparence et de coordination sur l’élaboration de la politique énergétique française et de son coût, et notamment d’y associer le Parlement. Il recommande également que soient publiés les coûts et des prix de production de toutes les composantes du mix énergétique ainsi que leur évolution, et insiste pour que les décisions prises soient cohérentes, estimant au passage que tel n’était pas le cas de la baisse du nucléaire à 50% du mix énergétique en 2025.

 

 

Grève à la SNCF : jusqu’à quand ?

Grève à la SNCF : jusqu’à quand ?

Dans le Figaro,  on indique que le mouvement SNCF s’essouffle en se fondant sur la baisse de participation qui affecte cependant encore 66% des conducteurs (dans les faits plus de 80% avec ceux qui sont en repos). . Les autres cheminots comme c’est la tradition laissent les roulants conduire le mouvement. Ce qu’explique deux spécialistes des mouvements sociaux : Bernard Vivier (directeur de l’Institut supérieur du travail)  et Christian Chevandier – professeur d’histoire contemporaine à l’université du Havre dans une  interview au quotidien.

 

 

D’après les chiffres de la SNCF, la mobilisation des cheminots diminue tendanciellement depuis le début du mouvement. Pourquoi?

Bernard Vivier - Il y a deux explications. Tout d’abord, l’opinion publique n’est pas massivement derrière les grévistes, à l’inverse de la grève de 1995. L’opinion publique approuve plutôt la nécessité de cette réforme, ce qui joue sur la mobilisation des cheminots. Deuxièmement, la mobilisation a été décidée par la CGT et à part le syndicat SUD, personne ne s’y est joint. Il n’y a pas de vraie coordination syndicale.

Christian Chevandier - Si on se place d’un point de vue historique, la participation à un mouvement social régresse toujours au bout d’un moment. Le premier point, c’est que chaque jour de grève coûte de l’argent aux cheminots et qu’il leur reste moins pour la part de leur budget qui n’est pas incompressible. Cependant, depuis la fin du 19ème siècle, on nous explique à chaque mouvement social: ‘Il est impopulaire et il est sur le point de s’arrêter’. Mais cela ne se vérifie pas toujours. Il y a aussi la bataille de l’opinion publique à gagner, le gouvernement y est très attaché, comme c’était le cas sous Sarkozy ou Hollande.

«Il y a une forte solidarité entre les cheminots, c’est une profession qui se sent attaquée»

Christian Chevandier (historien, spécialiste des mouvements sociaux)

Le mouvement peut-il vraiment tenir sur la durée, notamment si la grogne de l’opinion publique monte?

Bernard Vivier - La stratégie de la CGT, c’est de faire le maximum de perturbation avec peu de moyens. L’enjeu, c’est d’installer le mouvement dans la durée. À cet égard, la bataille de l’opinion publique est primordiale. Jusque-là, les Français ont fait le dos rond et ont trouvé des solutions, comme le covoiturage ou le télétravail, qu’il n’y avait pas il y a dix ans mais cela n’a pas réglé tous les problèmes. Les voyageurs sont fatigués et voient que cette grève leur cause des soucis pour aller au travail. On ne sait pas comment l’opinion peut évoluer mais à un moment donné elle pourrait être tentée de dire au gouvernement: ‘Dépêchez-vous de réformer, nous, on veut voyager’».

Christian Chevandier - Il est difficile de dire dans quelle mesure le mouvement va se poursuivre. Il faut en tout cas avoir en tête qu’il y a une très forte solidarité entre les cheminots car c’est une profession qui se sent attaquée. Tous les groupes sociaux réagissent de cette manière mais il y a une spécificité les concernant. Le métier de cheminot est dangereux et il peut y avoir des accidents: cela nécessite de l’entraide et de la solidarité. Il est intéressant de noter que les cheminots qui manifestent actuellement ne sont pas concernés par la fin du statut (NLDR: la SNCF n’embauchera plus au statut de cheminot à partir du 1er janvier 2020), ce qui montre que la solidarité fait partie de leur identité professionnelle. Si une grande majorité du pays devient hostile au mouvement, cela risquerait d’être fatal aux cheminots à terme mais pourrait aussi entraîner un durcissement de la mobilisation. Ce qui sera aussi essentiel à mon avis, c’est ce qui va se passer au niveau de la région parisienne, notamment avec le RER. Une grève qui durerait longtemps pourrait faire jouer le rapport de force en faveur d’une négociation accélérée et d’un règlement rapide du conflit. La situation est très complexe et on ne sait pas sur quoi elle peut déboucher.

Hausse des matières premières : attention à l’inflation et aux taux

Hausse des matières premières : attention à l’inflation

 

 

La hausse des matières premières semble se confirmer ce qui témoigne de la bonne tenue de la croissance. Une crainte toutefois une remontée significative de l’inflation (et des taux d’intérêt). Ce qui mécaniquement fait aussi remonter les rendements obligataires  mais pourrait aussi alimenter les demandes de hausse de pouvoir d’achat.   Sur le marché pétrolier, le Brent a atteint 74,44 dollars le baril, un niveau sans précédent depuis novembre 2014, porté par la baisse des stocks aux Etats-Unis et par les informations de Reuters selon lesquelles l’Arabie saoudite souhaiterait voir les cours atteindre 80 voire 100 dollars. Du côté des métaux de base, les sanctions américaines contre des groupes et des hommes d’affaires russe continuent d’alimenter les craintes de tension sur l’offre mondiale: le cours de l’aluminium (+3,02%) a atteint son plus haut niveau depuis 2011, celui de l’alumine un plus haut historique. Le nickel (+3,01%) évolue quant à lui au plus haut depuis six ans et demi, soutenu par des rumeurs prêtant aux Etats-Unis la volonté de sanctionner Nornickel, deuxième producteur mondial. Quant au minerai de fer, il bondit de 6,5%. Cette tendance générale à la hausse rapide des prix des matières premières (l’aluminium a pris 30% en deux semaines, le nickel près de 20%) est évidemment de nature à alimenter les tensions inflationnistes, ce qui favorise la remontée des rendements obligataires. Celui des bons du Trésor américain à deux ans, à 2,4275%, est au plus haut depuis 2008, et son équivalent allemand a atteint, à -0,537%, son plus haut niveau depuis le 16 mars. Les rendements longs ne sont pas en reste, le dix ans allemand évoluant lui aussi sur des plus hauts d’un mois tandis que l’américain se rapproche de 2,9%.

Air France : grèves encore en mai

Air France : grèves encore en  mai

Rejet par l’intersyndicale de  l’”accord final” soumis par la direction, nouvelles grèves les 23 et 24 avril mais aussi en mai. Le groupe de dix syndicats précise dans un communiqué qu’il se réunira jeudi prochain pour annoncer à l’ensemble des salariés d’Air France ces nouveaux jours de grève. “La direction d’Air France déplore l’appel de l’intersyndicale à la poursuite du mouvement, alors même qu’une proposition d’accord pluriannuel permettant une revalorisation des salaires de 7% sur quatre ans est toujours ouverte à la signature jusqu’à demain 12h”, fait savoir la compagnie dans une déclaration envoyée à Reuters. “Chaque jour de grève supplémentaire dégrade encore la situation économique d’Air France, met à mal la confiance de ses clients et accentue la pression sur ses personnels majoritairement non grévistes.” Les réservations pour les ponts de mai et les vacances estivales restent “soutenues” pour l’instant dans un marché favorable mais l’enchaînement des grèves va peser lourdement sur les résultats trimestriels de la compagnie, a dit Franck Terner, directeur général d’Air France, dans un entretien publié mercredi par latribune.fr.

Création d’un outil d’évaluation des politiques publiques : enfin !

Création d’un outil  d’évaluation des politiques publiques : enfin !

 

Grande découverte, les députés découvrent l’intérêt dévaluer les politiques publiques. Cela dans un cadre disposant de l’indépendance nécessaire vis-à-vis des lobbies et de l’administration. Il s’agit d’évaluer les dispositions budgétaires mais de façon plus générale l’ensemble des décisions législatives. De fait jusque là on ajoute des lois aux lois. La France compte ainsi plus de 10 000 lois et plus de 100 décrets auxquels il faut ajouter les circulaires et autres arrêtés. Bref de quoi tuer n’importe quelle économie. Du coup faute d’évaluation, n’importe quel gouvernemenet commence par ajouter de nouvelles mesures législatives avant de vérifier l’impact des anciennes. D’où cette cathédrale législative et administrative qui paralyse l’initiative et autorise toutes les contradictions.  Des députés français de tous bords politiques, parmi lesquels Eric Woerth (LR), Eric Coquerel (LFI), Valérie Rabault (PS) et Amélie de Montchalin (LaRem), demandent la création d’un office d’évaluation des politiques publiques. Dans une tribune intitulée “Pour un débat budgétaire responsable et libéré de l’arbitraire” publiée jeudi soir sur le site internet du Monde, 14 députés plaident pour un “contrat de transparence réciproque entre les administrations et les parlementaires sur les données économiques et budgétaires”. “Nous partageons tous le constat, quelle que soit notre appartenance politique, du déficit criant de moyens d’évaluation économique et financière du Parlement, qu’il s’agisse tant des textes budgétaires qui lui sont soumis par le gouvernement que de ses propres propositions législatives”, écrivent-ils. Dans le cadre de la réforme des institutions actuellement en cours d’élaboration, ces élus demandent la naissance d’”un office indépendant de chiffrage et d’évaluation transpartisan, indépendant des lobbies et des administrations au Parlement”, a expliqué à Reuters l’entourage d’Amélie de Montchalin.

Sondage blocage université : 55% contre

Sondage blocage université : 55% contre

 

Selon une enquête Odoxa-Dentsu Consulting. Une majorité de Français (55%) est hostile à l’actuelle mobilisation étudiante contre le système Parcours Sup’ de sélection sur dossier à l’entrée à l’université, que 52% des sondés soutiennent. D’après ce sondage réalisé les 18 et 19 avril pour franceinfo et Le Figaro et publié jeudi, le résultat est différent selon que l’on interroge les Français dans leur ensemble ou les jeunes âgés de 18 à 24 ans. Ces derniers sont en effet à la fois hostiles (61%) à Parcours Sup’ et favorables (62%) au mouvement de contestation dans les universités. L’enquête a été réalisée via internet auprès d’un échantillon de 1.017 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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Nouvelle journée pour les « vieux » : 74% des Français contre

Nouvelle journée pour les « vieux » : 74% des Français contre

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Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi, 74% des Français sont  opposés à une telle mesure Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi,  alors que le président Emmanuel Macron l’a récemment qualifiée de « piste intéressante« . Les sympatisants LREM  sont 61% à être en désaccord sur ce point. En cause, le fait que le financement va encore peser sur les seuls salariés et pas sur les autres revenus. Une mauvaise idée car souvent les entreprises payent quand même les salariés pour la première journée Raffarin, une sorte de double peine. En fait on ne peut pas financer un risque universel  avec ce type de bricolage fiscal pas adapté aux enjeux. Cette mesure est rejetée par la CFDT, qui la qualifie d’«injuste et loin d’être à la hauteur des enjeux». La centrale considère que ce risque «universel» doit être financé par des impôts reposant sur «tous les revenus». Comprendre: son financement ne doit pas reposer uniquement sur le salariat. «Est-ce que c’est normal que seulement les salariés paient pour l’ensemble de la population? J’ai un petit souci aussi avec ce sujet-là, même si je pense que ça peut faire partie d’une palette de solutions», a également déclaré le président du Medef, Pierre Gattaz, mardi.  .   »Arrêtons de charger la barque, le président de la République se fiche du monde », a ainsi pesté Christian Jacob (LR), tandis que le PS a dénoncé du « bricolage ». « C’est la cerise sur le gâteau du président des riches », a quant à lui dénoncé le PCF.

 

 

Le marché européen automobile : baisse des ventes

Le marché européen  automobile : baisse des ventes

Le marché automobile européen a baissé de 5,3% en mars sur un an, pénalisé par des reculs au Royaume-Uni, en Italie et en Allemagne, selon des statistiques publiées mercredi. Le Royaume-Uni affiche à lui-seul une baisse de 12% de ses immatriculations sur le trimestre. La tendance s’est accélérée en mars puisque la baisse atteint les 15% sur ce mois. Tandis que l’Allemagne enregistre une baisse circonscrite au seul mois de mars (-3,4%). Ce marché reste positif de 4% sur l’ensemble du trimestre. L’Italie enregistre une baisse de quasiment 6% en mars (-1,5% sur les trois mois). La croissance de la France (+2,2%) et de l’Espagne (+2,1%) a permis de limiter la baisse. Au total, 1,79 millions d’automobiles neuves ont été mises sur les routes de l’UE (Union européenne) le mois dernier. Sur l’ensemble du premier trimestre, le marché européen reste en légère progression (+0,7%), totalisant 4,17 millions de voitures particulières neuves. Il a été tiré par l’Espagne (+10,5%), l’Allemagne (+4%) et la France (+2,9%) alors que l’Italie (-1,5%) et le Royaume-Uni (-12,4%) ont pesé sur la tendance. Les immatriculations de PSA ont bondi de 59,7% grâce à la consolidation d’Opel/Vauxhall avec Peugeot, Citroën et DS. Le deuxième groupe européen, PSA, a une nouvelle fois profité du rachat d’Opel qui était comptabilisé l’an dernier dans le giron de l’américain General Motors. Opel lui permet de renforcer considérablement son poids en passant de 9,4% à 15,9% du marché européen. La marque à l’éclair lui apporte plus de 65.000 véhicules supplémentaires, soit 6% des immatriculations dans l’UE. Peugeot (+1,4%), qui est toujours porté par le très gros succès de son SUV 3008, et Citroën (-3,8%) ont fait mieux que le marché alors que DS, dans des volumes très inférieurs, a fait à peine moins bien (-5,6%). Le groupe Renault gagne aussi des parts de marché, passant de 9,5% en mars 2017 à 9,8% le mois dernier. Il bénéficie de la très bonne forme de sa marque roumaine à bas coûts, Dacia (+10,5%), qui vient de lancer une nouvelle version de son 4×4 Duster. La marque au losange a en revanche reculé de 7,5%, voyant apparemment s’essouffler l’effet des nouveaux modèles lancés les années précédentes. Le groupe Renault a fait mieux que la moyenne, en enregistrant une baisse de 3,2%, d’après les chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). Du côté des constructeurs, Volkswagen a gagné des parts de marché grâce à une progression de 0,3% en mars. Il a ainsi renforcé sa position de numéro Un en Europe, avec une part de marché de 22,6% (+1,3 point). Parmi les douze marques du géant allemand, Audi baisse de 9,1%, mais le label Volkswagen progresse de 2,2% alors que Skoda (+4%) et Seat (+9,7%) enregistrent de belles performances.

 

Climat : six fois plus vite pour les énergies renouvelables ?

Climat : six fois plus vite pour les énergies renouvelables ?

65% d’énergies renouvelables en 2050 ce devrait être l’objectif pour faire baisser le température de 2 degré, affirme l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena, pour International Renewable Energy Agency) dans son rapport « Global Energy Transformation : a Roadmap to 2050 », Or la part des énergies renouvelables est de 18% ( 2015) dans le monde et il n’en est prévu que 25% en 2050. On voit que le défi est immense voire impossible à réaliser. Pour espérer contenir la hausse des températures sous la barre des 2°C, il faut multiplier ce rythme de développement des renouvelables par six, à la fois directement et via l’électrification des transports et de la chaleur. Solaire thermique, géothermie, bioénergie et carburants alternatifs seront également nécessaires. La réduction de la température sera difficile à réaliser sans le nucléaire notamment en France., la France produit une électricité décarbonnée à près de 95 % en 2014, avec 77 % de nucléaire, 12,6 % d’hydraulique, 3,1 % d’éolien et 1,1 % de photovoltaïque. C’est la raison principale de l’écart considérable des émissions de CO2 dues à l’énergie avec l’Allemagne : 5,52 tonnes par habitant et par an en France, 9,32 en Allemagne, selon des chiffres de 2012 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). D’où proviennent ces émissions ? En 2013, l’Allemagne a importé 76 milliards de mètres cube de gaz, 93 millions de tonnes de pétrole et brûlé 241 millions de tonnes de charbon dont 191 millions produites dans le pays. La même année, la France a importé 43 milliards de mètres cube de gaz, 57 millions de tonnes de pétrole et 19 millions de tonnes de charbon. Hors effet démographie, la différence entre les deux pays tient surtout au charbon et au gaz utilisés pour générer de l’électricité. Pour l’ensemble du monde, L’AIE estime nécessaire de passer d’un  investissement total de 93.000 milliards de dollars prévu aujourd’hui à 120.000 milliards de dollars, dont 18.000 milliards de dollars investis dans les réseaux et les outils de flexibilité. Ainsi, le surcoût annuel représenterait en 2050 quelque 1.700 milliards de dollars. Au-delà des investissements, cette stratégie impliquerait aussi de nouvelles approches en termes de planification, d’organisation des marchés de l’électricité, de régulation et de politiques publiques, mais aussi dans l’invention de nouveaux modèles économiques, où l’innovation est tout aussi nécessaire que dans la technologie. A noter que la m^me  Agence internationale de l’énergie (AIE), tablent sur une hausse de la demande de pétrole qui pourrait passer de 93,9millions de barils par jour (mbj) en 2016 à… 104,9 mbj en 2040 !

Sondage simulation élections présidentielles: Macron encore davantage en tête

Sondage simulation élections présidentielles: Macron encore davantage en tête

Selon un sondage Ifop-Fiducial, Macron  réaliserait même un meilleur score que l’an passé, passant de 24% à 33%., Marine Le Pen conserverait tout de même sa seconde place, augmentant même légèrement son score avec 23% des suffrages contre 21, 3% en avril 2017. Par ailleurs, le match pour la troisième place serait moins serré: Jean-Luc Mélenchon distancerait nettement François Fillon. Le leader de La France insoumise récolterait 16,5% des voix (contre 19,6% en avril 2017) et l’ancien premier ministre s’effondrerait à 12% (contre 20%). Le sondage Ifop-Fiducial a également testé un premier tour d’élection présidentielle avec Laurent Wauquiez, à la place de François Fillon. Si le premier tour avait lieu dimanche, le président des Républicains ne récolterait que… 8% des voix. Constat difficile pour la droite: une candidature du patron de LR ferait par ailleurs augmenter le score d’Emmanuel Macron à 36% (contre 33%, scénario avec François Fillon).

Grèves Jeudi : pas une convergence mais une chienlit qui s’installe

Grèves Jeudi : pas une convergence mais une chienlit qui s’installe

 

 

Ce jeudi ce ne sera pas la première tentative ni sans doute la dernière pour faire converger les luttes sociales ; Pas sûr d’ailleurs que cette stratégie de convergence se réalise jeudi ou plus tard. Il est plus vraisemblable qu’on va assister à une multiplication de conflits sociaux jusqu’au moins au début de l’été. Une sorte de chienlit pire qu’une grève globale plus limitée dans le temps. La CGT, qui organisera jeudi sa première journée de “convergence des luttes”, affirme cependant  qu’elle parviendra à inscrire dans la durée la contestation des réformes d’Emmanuel Macron, même si cette idée suscite peu d’adhésion dans le milieu syndical. Certaines sont organisées par plusieurs syndicats comme la FSU, Solidaires, ou encore les organisations étudiantes UNEF et UNL. Sur le plan confédéral, cependant, seul Solidaires et l’UNEF ont appelé à rejoindre le mouvement. Les syndicats représentatifs de la RATP (CGT, FO, SUD RATP et UNSA) ont pour l’occasion déposé un préavis de grève – pour certains reconductible – entraînant davantage de perturbations sur le trafic à Paris et en Ile-de-France. La journée coïncide par ailleurs avec une nouvelle journée de grève à la SNCF. Cet appel à la mobilisation trouve toutefois peu d’écho auprès des autres syndicats représentatifs du secteur privé (FO, CFDT, CFE-CGC et CFTC), qui ont tous décliné l’invitation, estimant que les conditions n’étaient pas réunies. S’exprimant lors d’un débat sur l’avenir des syndicats réformistes lundi, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a déclaré au sujet de la convergence des luttes: “les travailleurs ne suivent pas forcément et ça ne marche pas”. Le numéro un de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, n’en est pas si sûr. Il estime que beaucoup de Français s’interrogent sur l’impact de la reprise économique sur leur pouvoir d’achat. “L’emploi, on ne voit pas l’effet. Le pouvoir d’achat, on ne voit pas l’effet. Ça commence à peser ce genre de chose”, a-t-il dit mardi sur BFM Business.

Ne pas confondre écologie et anarchie (Hulot) …..Et écologie et fric ?

Ne pas confondre écologie et anarchie (Hulot) …..Et écologie et fric ?

 

 

 

Hulot qui maintenant plusieurs mois ne sert pas à grand chose et met la pédale douce sur tous les dossiers a été fortement invité par le Premier ministre à se rendre à Nantes à la place de son secrétaire d’Etat sur le dossier chaud de la ZAD de NDDL. Finalement, une intervention qui n’a pas servi à grand-chose chacun demeurant sur ses positions. L’Etat a fixé un ultimatum au 23 avril ce que refusent les zadistes et qui veulent davantage de temps pour monter leur dossier. Visiblement gêné et mécontent Hulot a déclaré qu’il ne fallait pas confondre écologie et anarchie. Les zadistes auraient pu répondre que Hulot confond, lui, écologie et business.  Que fait en effet Hulot au gouvernement lui qui n’a aucune compétence économique, sociale, politique  ou même environnementale ? Il sert de caution à Macron. Certes l’ancien animateur télé a réalisé d’intéressants reportages sur l’environnement mais ça ne suffit pas pour avoir une vision écologique cohérente et encore moins une  vision sociétale. En outre et  surtout le champ de réflexion et d’action de Hulot est étroitement cadrée par les soutiens financiers d’entreprises les plus polluantes qui lui ont permis de construire son immense fortune sur le dos de l’écologie. Hulot, l’ancien animateur télé est populaire, c’est certain comme Mimi Mathis ou Michel Drucker mais ses compétences et ses convictions sont comme les montres de Salvador Dali : molles. Par contre, il sait gérer son image et surtout sa fortune  réalisée garce à son business écolo. Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyle salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.- Il n’y a vraiment pas grand-chose de commun entre Hulot et les écologistes  !

Record de la dette mondiale (FMI)

Record de la dette mondiale (FMI)

Selon le FMI, l’ensemble de la dette mondiale a atteint 164.000 milliards de dollars en 2016 et représente 225% du PIB mondial. « Le monde est désormais 12% plus endetté que lors du précédent record en 2009″, a déploré le FMI, qui attribue notamment cette hausse de l’endettement à la Chine, qui, à elle seule, représente 43% de l’augmentation de la dette depuis 2007. Avec la remontée de l’inflation vers 2018 mais plus sûrement en 2019, la bulle de l’endettement comporte des risques accrus d’éclatement. Pour atténuer au maximum les effets de la crise financière de 2008, les Banques centrales des plus grandes puissances du monde (la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon), ont fait chuter leur taux directeurs, pour relancer la machine du crédit et soutenir la croissance mondiale. Si bien qu’aujourd’hui, les taux sont sinon proches de zéro (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Israël, Danemark), carrément nuls (les 19 pays membres de la zone euro et le Japon) voire… négatifs (Suisse et Suède).Prudemment, la FED a cependant augmenté ses taux …en attendant la suite et surtout la politique de Trump.  Le fonds monétaire international s’inquiète à juste titre de l’emballement de la dette mondiale qui atteint un record historique Une dette de l’ordre de 200 000 milliards. En excluant le secteur financier, l’endettement global s’élevait fin 2015 à 152.000 milliards de dollars et 164 milliards en 2016 soit 225% du produit intérieur mondial exprimé en nominal. On se demande bien pourquoi le fonds monétaire international exclut un secteur financier aujourd’hui en danger du fait de ses investissements spéculatifs. Les politiques monétaires et budgétaires ont montré leurs limites pour réduire la bulle de ses dettes qui présentent un sérieux risque d’éclatement. D’après l’économiste allemand Claus Vogt, auteur du livre « The Global Debt Trap », « La situation actuelle est bien pire que celle de 2000 ou 2007, et avec des taux d’intérêt proches de zéro, les banques centrales ont déjà épuisé leurs munitions. De plus, l’endettement total, en particulier celui des gouvernements, est bien plus élevé qu’il ne l’a jamais été ». « Lorsque la confiance dans la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et les institutions similaires ailleurs commencera à disparaître, il y aura un exode massif hors des marchés d’actions et d’obligations. Je pense que nous sommes très proches de ce moment clé de l’histoire financière », ajoute-t-il. Mais pour le moment, les marchés actions poursuivent leur envolée, et des sociétés de l’Internet qui n’existaient même pas il y a 10 ans sont supposées valoir des milliards de dollars, alors qu’elles ne réalisent parfois aucun bénéfice. L’exemple le plus significatif étant sans doute Uber en déficit chronique mais  valorisée à 65 milliards mais cependant protégé parce que non côté en bourse.  De nos jours, Wall Street récompense même les entreprises qui enregistrent régulièrement des pertes conséquentes. Le réveil sera dur, prédit Snyder. Il pense que nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes sont sur le point de s’effondrer, et chaque homme, femme ou enfant de cette planète éprouvera la douleur de ce désastre », conclut-il. Ce que dit d’une autre manière le FMI « De hauts niveaux de dette sont coûteux parce qu’ils conduisent souvent à des récessions financières qui sont plus marquées et plus longues que les récessions normales », a estimé Vitor Gaspar, directeur du département des affaires budgétaires au FMI. Cette flambée de l’endettement tient principalement au secteur privé, qui a profité à plein de l’ère de « l’argent pas cher » alimentée par les politiques monétaires ultra-accommodantes des grandes banques centrales. Sur fond de croissance atone, cet endettement se révèle toutefois aujourd’hui un lourd handicap pour de nombreuses entreprises, notamment en Chine. « Une dette privée excessive constitue un grand frein à la reprise mondiale et un risque pour la stabilité financière », a estimé Victor Gaspar. Les pays ont également vu leur dette publique gonfler et souffrent eux aussi de la conjoncture économique morose, qui les empêche de réduire ce fardeau, souligne le FMI. La dette du Japon devrait ainsi atteindre 250% de son produit intérieur brut cette année, celle de la Grèce 183% tandis que celle de la France devrait frôler les 100%, selon le FMI.  Selon les chiffres de l’Insee dévoilés cette semaine, la dette publique française s’établit à 2148 milliards d’euros à la fin de 2016. Rapportée à la richesse nationale, cette dette de l’ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 98,4% du PIB. La dette publique correspond à la somme des soldes des comptes publics enregistrés chaque année par un État. Or la France n’a pas affiché une seule année budgétaire positive depuis… 1975! Voilà donc bientôt 41 années consécutives que la dette publique française file de record en record. Le risque central étant que le monde s’installe dans une croissance assez molle pour très longtemps.

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