Archive mensuelle de avril 2018

Page 6 sur 21

La véritable réforme de la SNCF : changer les dirigeants

La véritable réforme de la SNCF : changer les dirigeants

 

Il est clair que la SNCF a besoin de réforme car sa gestion n’est pas réellement un modèle d’efficacité. Le problème n’est pas nouveau. Nombre d’éléments de la problématique méritent d’être examinés (dette, financement des investissements, conditions de concurrence, effet aménagement du territoire, organisation et conditions sociales notamment).Pour autant, on néglige sans doute l’élément essentiel à savoir le management. Le problème c’est que la SNCF s’inscrit dans un environnement de plus en plus concurrentiel (surtout de nature intermodale) et qu’elle est dirigée par des fonctionnaires. Plus exactement par des ingénieurs des ponts sortant de l’école sans aucune expérience et de plus en plus maintenant aussi par des énarques. De ce point de vue la SNCF n’a gère gagné au change. La SNCF n’a pratiquement jamais eu de dirigeants à la hauteur des enjeux de l’entreprise. Son conseil administration est un organe d’enregistrement de la direction et rares sont ceux qui osent contester une orientation. L’incurie de ces dirigeants est patente en termes d’efficacité, concernant la gestion économique, financière et commerciale. Certes,  certains parviennent à faire un peu de com. mais c’est un vernis qui cache mal les défaillances de gestion. Une telle entreprise a besoin de vrais patrons, de responsables d’expérience, de gestionnaires pas de fonctionnaires ou assimilés. Les grands corps trustent littéralement tous les postes ; leur inefficacité vient surtout du fait qu’ils entrent très tôt dans l’entreprise et se fondent dans la culture molle ambiante. Les cheminots de base  ont sans doute des responsabilités mais ce ne sont pas eux qui dirigent l’entreprise, loin s’en faut car les innombrables structure de concertation sont surtout de pure forme et traitent souvent des questions très secondaires. Les cheminots appliquent les directives de leur direction (exemple la fuite en avant du financement des TGV principale responsable de la situation financière catastrophique, la réduction de l’entretien du réseau, une politique commerciale en perpétuel changement et contradictoire). L’urgence pour la SNCF c’est de trouver un vrai patron, pas un commis de l’Etat qui ne connait rien à la gestion d’uen entreprise bousculée par son environnement concurrentiel. L’urgence c’est que ce patron s’entoure lui-même de dirigeants  ayant une  expérience économique et sociale au profil de gestionnaire. On ne change pas une  entreprise par les textes uniquement, loin s’en faut. L’entreprise en général vaut que par la valeur de ses  dirigeants et leur capacité à mobiliser les ressources humaines  de leur société.

 

SNCF : grève cet été ?

SNCF : grève cet été ?  

La déclaration de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, sur BFM Politique peut paraître comme une provocation. Pourtant hypothèse n’est pas à exclure. Si le gouvernement continue de faire du pourrissement du conflit actuel la seule perspective, il se pourraiat alors que les syndicats décident d’économiser leurs forces afin de les utiliser plus tard, en été par exemple.  Pour l’instant en effet il n’ya aucune perspective de sortie du conflit négociée entre les partenaires sociaux. La grève ne pourra pas s’éterniser. Peut être durer encore 2 ou 3 semaines mais pas plus. Un autre rendez-vous pourrait être donné plus tard quand la mobilisation affectera d’autres secteurs comme celui des hôpitaux par exemple.   »Contrairement à Guillaume Pepy et au gouvernement, les cheminots sont très responsables », a attaqué Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT invité de BFM Politique ce dimanche, soulignant que  »les cheminots sont allés à toutes les réunions, ont fait des propositions soit séparément soit ensemble » sur le projet de réforme de la   »Monsieur Pepy n’est pas en grève aujourd’hui. Je ne vois pas pourquoi il serait en grève au mois de juillet. Par contre, c’est aux cheminots de décider » s’ils poursuivent ou non leur mouvement entamé début avril », a déclaré Philippe Martinez, précisant qu’il y a « des assemblées générales organisées à chaque fin de journée pour savoir si le processus (de grève, ndlr) est maintenu. » Le secrétaire général de la CGT a d’ailleurs adressé un avertissement au gouvernement, l’appelant « à changer urgemment de ton vis-à-vis des cheminots. » À l’image des autres confédérations (Unsa, SUD rail et CFDT) avec qui la CGT est réunie en intersyndicale, Philippe Martinez a, une nouvelle fois, dénoncé le climat dans lequel sont menées les négociations avec les représentants de l’État. « Une négociation ce n’est pas: ‘je dis, j’impose et vous êtes obligés d’obéir’ », a-t-il rappelé.

La grève se tasse mais tient à la SNCF et à Air France

La grève se tasse mais tient  à la SNCF et à Air France

Ça se tasse (moins cependant que ne le disent les directions qui habillent chiffres et graphiques) mais ça tient. Les déclarations s’ajoutant aux déclarations, gouvernement et directions laissent entendre que les grèves vont rapidement s’arrêter. Par sûr cependant car la résistance est forte dans les catégories stratégiques que sont les conducteurs de train et les pilotes qui ont l’habitude de faire grève par délégation pour l’ensemble des personnels. Du coup, la grève pourraiat encore se prolonger pendant des semaines quitte à s’effriter. C’est le scénario possible car il ne s’agit pas seulement du contenu des revendications mais aussi un bras de fer pour faire plier les syndicats. La victoire est symbolique pour la direction mais surtout pour Macron. Le prolongement de l’action est possible car le champ des négociations est très restreint voire inexistant surtout  la SNCF.  La mobilisation des syndicats contre la réforme ferroviaire s’érode lentement, a déclaré dimanche le président du directoire de la SNCF et PDG de SNCF Mobilités, Guillaume Pepy, en annonçant une amélioration du trafic pour les deux nouvelles journées de grève, les neuvième et dixième du mouvement, lundi et mardi. « Le trafic sera en amélioration. On aura 40% des TER et 40% des trains en région parisienne, les transiliens et les RER. Il y aura 30% d’intercités, c’est mieux que lors de la dernière grève, et 35% des TGV. Ça veut dire que la grève s’érode, elle s’érode lentement » « , a-t-il dit lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. « Les voyageurs, ils en ont tout simplement assez », a-t-il ajouté avant d’indiquer que, au total, quatre employés de la SNCF sur cinq « sont au travail. « En même temps, ceux qui conduisent les trains sont en grève à 60%. C’est beaucoup moins qu’au début de la grève où on était à 77% », a encore déclaré Guillaume Pepy. C’est un peu la même chose à Air France. Pour la grève de ce lundi, la participation des pilotes est de 28,1%, en légère baisse de 1,5 point par rapport au 17 avril mais en baisse beaucoup plus importante (8-points) par rapport à la journée du 11 avril, où la mobilisation dépassait les 36

Jean-Michel Clément, premier député macronien à quitter la majorité

Jean-Michel Clément, premier député macronien à quitter la majorité

Jean-Michel Clément opposé à la loi immigration n’a pas attendu d’être expulsé par Richard Ferrand, il a démissionné de la macronie.  Chez Macron comme à LREM, on ne tolère pas la contestation. Le parti du président est tellement ficelé qu’on a du mal à citer un nom de député ayant un peu d’originalité et de charisme. Un vrai parti de godillots avec la menace d’expulsion pour les contestataires. Certains sont en désaccord mais ils ses taisent. La quasi totalité des députés ne sont redevables de leur mandat qu’envers Macron qui les a recrutés par petites annonces. Et le chef des députés Richard Ferrand (lui aussi ficelé mais en plus avec un affaire politico financière sur le dos)  obéit et avait déclaré  que l’exclusion du député sera nécessaire en cas de vote négatif de l’intéressé.Pour le chef du groupe LREM à l’Assemblée, Richard Ferrand, seule l’abstention est tolérée: « Si s’abstenir était un péché véniel, voter contre un texte était un péché mortel qui méritait l’exclusion », avait-il déclaré, comme le rappelle Le Parisien. « Mourir pour ses idées, il y a pire comme sanction », a rétorqué Jean-Michel Clément ; « Les règles statutaires sont claires: tout le monde peut faire valoir ses raisons mais ensuite c’est la position majoritaire du groupe qui prévaut. Sinon c’est l’anarchie », explique l’entourage de Richard Ferrand. «On parle pour rien, c’est une mascarade», lâche, dépité, le parlementaire La République en marche (LaREM) de la Vienne. Cet ancien avocat de 63 ans a été le premier à annoncer qu’il voterait contre le texte, dès son examen en commission des lois. Rétention des mineurs, vidéo audience, raccourcissement des délais… Cet ex-socialiste, député depuis 2007, critique depuis plusieurs mois «l’hypocrisie» d’un texte qui selon lui «ne réglera rien» et fragilisera les personnes qui ne seraient «ni expulsables ni régularisables». Clément a signé plusieurs amendements personnels. Aucun n’a été retenu. Dimanche, il a donc annoncé qu’il quittait le groupe LaREM après avoir, comme promis, voté contre le projet de loi asile et immigration, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale.

Grèce: allègement de la dette

Grèce: allègement de la dette

 

 

Finalement ce qu’a  toujours refusé l’Union Economique pourrait bien se produire : à savoir un allégement de la dette quitte à la soumettre à certaines conditions budgétaires. De toute manière, cette dette n’était pas soutenable et les aides européennes ont surtout servi à en rembourser une partie. En contrepartie, la Grèce a été soumise à des conditions budgétaires drastiques qui ont d’ailleurs en partie tué la croissance. Du coup Moscovici verrait bien un allégement de la dette en fonction de la dynamique de la croissance. Bref un changement de philosophie.  La Grèce doit en effet  en finir avec son troisième programme d’aide international le 20 août et revenir sur les marchés de capitaux après huit années passées à vivre de prêts à bon marché de la zone euro en échange d’une sévère politique d’austérité. Les investisseurs n’ont plus voulu prêter à la Grèce en 2010 en raison du gonflement de son déficit budgétaire et de sa dette. Une fois sortie de la procédure d’aide internationale, la Grèce pourra mettre en œuvre sa propre politique économique, ce que veut à tout prix un pays qui a dû imposer des réformes douloureuses à sa population, dictées par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI).  Mais bon nombre de responsables politiques redoutent qu’avec le temps, le gouvernement soit pressé de toutes parts de relâcher les cordons de la bourse et c’est pourquoi ils cherchent une solution de compromis alliant générosité et prudence. Des responsables jugent que la proposition de la zone euro devrait instaurer un premier allègement immédiat puis un allègement étalé dans le temps. Dans la mesure où la Grèce n’aura pas utilisé tout l’argent dispensé par le dernier plan de renflouement, le reliquat pouvant atteindre les 27 milliards d’euros, la zone euro pourrait l’employer à substituer aux prêts du FMI ses propres crédits qui auraient l’avantage d’être bien moins coûteux pour la Grèce.  Alors qu’une réduction de la valeur faciale de la dette grecque ne semble pas à l’ordre du jour, Athènes pourrait en revanche se voir rétrocéder les bénéfices engrangés par les banques centrales de la zone euro sur leurs avoirs en dette grecque, tout en bénéficiant d’une prolongation des échéances et des délais de grâce des crédits octroyés par la zone euro. Dans la perspective d’une proposition d’allègement de la dette, le gouvernement grec doit présenter la semaine prochaine à l’Eurogroupe, soit l’ensemble des ministres des Finances de la zone euro, son propre plan de stimulation de la croissance économique. Le dernier obstacle à franchir pour pouvoir prétendre à un allègement de la dette est de mettre en œuvre 88 “actions prioritaires”, soit des réformes définitives convenues avec les créanciers, d’ici la fin mai, de façon à ce que l’Eurogroupe puisse faire le point et donner son quitus lors de sa réunion du 21 juin. “Lorsque nous aurons conclu ce chapitre, cela signifiera la fin non seulement matérielle mais aussi symbolique de 10 années de crise”, a observé Moscovici.

Macron, président à l’américaine de la start-up France

Macron, président à l’américaine de la start-up France

 

Il ya le fond qui différencie la politique des Etats Unis sur certains aspects mais sur la forme, la gestion politique de Macron se rapproche de celle des Etats Unis. Le président français n’utilise pas les tweets comme Trump mais intervient à peu prés en permanence et sur tout. Il dirige comme un manager de start-up, le gouvernemenet exécute. L’intermédiation des syndicats ou du parlement est réduite à pas grand-chose. Le dialogue est direct avec les Français. « C’est une culture entrepreneuriale. Le patron donne sa vision, son cap, et le directeur général dévoile sa stratégie », analyse Thierry Herrant, spécialiste de la communication d’entreprise, qui avance l’idée d’une « présidence managériale ». L’importation assumée d’un « spoil system », inventé aux Etats-Unis au début du XIXe siècle, qui vise à écarter les directeurs d’administrations centrales et hauts fonctionnaires susceptibles de ne pas appliquer devant le programme du président, est une autre marque de ce management à l’américaine. Emmanuel Macron, qui s’est juré de faire de la France une « start-up nation » d’ici la fin de son quinquennat ne se contente pas de reprendre les codes et les mots de la nouvelle économie née aux Etats-Unis. Il en épouse depuis longtemps la mythologie de la réussite individuelle et de l’ascension sociale par le libéralisme. « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires », avait-il osé en 2015.  Et Macron larde ses discours de locutions anglaises pour faire moderne, jeune,  dynamique. Mais la nouveauté a aussi ses contradictions car il adopte une posture finalement assez étatiste et se comporte en monarque républicain chef d’une  démocratie qu’il veut impériale et qui ne tolère pas la contestation y compris dans ses propres rangs. Du coup les autres leaders de la macronie ont du mal à émerger faute de personnalité, d’originalité et surtout de liberté d’expression. LREM n’est pas un véritable parti à la française mais plutôt une sorte de parti à l’américaine, de club de supporters uniquement mobilisé lors des élections et réduit au silence entre deux échéances. La force de la Macronie américaine, c’est Macron, son dynamisme et son culot mais c’est aussi sa faiblesse.

Développer l’économie circulaire

Développer l’économie circulaire

 

Ce que souhaite le gouvernemenet qui va s’exprimer sur ses intentions dans les jours prochains. Il s’agit notamment de valoriser encore davantage les déchets et de réduire obsolescence programmée.  Cette obsolescence programmée constitue un des moteurs du développement économique. L’objectif est d’inciter le consommateur à remplacer un produit avant qu’il ne soit usé en justifiant de progrès techniques, de la mode tout simplement de l’impossibilité de réparer. Ainsi des équipements qui duraient précédemment 10 ou 15 ans sont considérés hors d’usage après  deux à trois ans pour certains ; d’une certaine façon ; le consommateur est aussi largement complice  puisqu’il ne résiste guère à l’effet de mode. Pour ceux qui ignorent cet effet de mode, de toute façon, il est pratiquement impossible de réparer un équipement en panne. Pour deux raisons la première c’est que tout a été fait dans le processus de production pour que ces biens ne soit pas réparables ensuite parce que le coût de la main-d’œuvre en France est tellement élevé que le prix de la réparation dépasse assez souvent l’achat d’un équipement neuf. Observons par exemple qu’en Afrique que la plupart des équipements que nous jetons ici, sont là-bas systématiquement réparés. Pour en rajouter sur le phénomène on impose de prendre en compte des aspects écologiques (par exemple consommation d’énergie) ou encore l’empreinte carbone en oubliant volontairement qu’un équipement réparé  réduit forcément les gaspillages et même l’empreinte carbone. Selon l’UFC-Que Choisir, la durée de vie moyenne des appareils électroménagers courants oscillerait aujourd’hui entre 6 à 8 ou 9 ans contre 10 à 12 ans auparavant. Par exemple :

  • un ordinateur portable aurait une durée de vie comprise entre 5 et 8 ans,
  • une télévision de 8 ans,
  • un téléphone portable de 4 ans,
  • un réfrigérateur de 10 ans.

D’autres produits sont connus pour faire l’objet d’une conception prévoyant leur obsolescence programmée : les imprimantes, et les smartphone sans parler des voitures qui ne sont plus réparables par le mécanicien du coin.

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Grève SNCF : 57% contre, 43% pour

Grève SNCF : 57% contre, 43% pour

 

 

57% contre et 61% d’entre eux souhaitent que le gouvernement mène son projet à bien, selon un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche.

A l’inverse, 43% des personnes interrogées soutiennent le mouvement de grève intermittente, à raison de deux jours d’arrêt de travail par tranche de cinq jours, entamé le 3 avril. Le taux de soutien fluctue de 42% à 47% depuis la mi-mars, selon les précédentes enquêtes réalisées par l’Ifop. Les quatre syndicats représentatifs de la compagnie ferroviaire – CGT, Unsa, Sud et CFDT – protestent contre la volonté du gouvernement de mettre fin au statut de cheminot pour les futures recrues, contre les modalités de l’ouverture du secteur à la concurrence et contre les méthodes du gouvernement.

L’étude publiée dimanche a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne, vendredi et samedi, auprès d’un échantillon de 1.009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Corruption: la France 23 ème

Corruption: la France 23 ème

 

 

C’est un peu mieux mais il reste du chemin à parcourir estime  Transparency International, un an après l’élection d’Emmanuel Macron. L’ONG, qui dénonce la corruption des Etats et institutions officielles, salue « les mesures déjà adoptées par le gouvernement en matière d’éthique et de transparence de la vie publique », mais ne les estime « pas suffisantes ». « Le sujet était au sommet de l’agenda présidentiel en début de mandat, rappelle le président de Transparency, Marc-André Feffer, mais il est un peu sorti des priorités gouvernementales. Il reste du chemin à parcourir. »

L’ONG se félicite de l’adoption l’été dernier de la loi pour la confiance dans la vie politique, qui a mis fin aux emplois familiaux à l’Assemblée nationale et au Sénat et réglementé les frais de mandat des parlementaires. « On observe un changement de culture au Parlement, souligne Elsa Foucraut, chargée du plaidoyer vie publique chez Transparency. Les questions de déontologie sont davantage prises en compte. » Marc-André Feffer estime néanmoins que « la confiance entre les politiques et les citoyens est toujours gravement abîmée ». Transparency International observe donc de près l’élaboration de la future réforme constitutionnelle en espérant que ses « recommandations ne seront pas dénaturées ». L’association insiste sur deux sujets : l’indépendance de la justice et le non-cumul des mandats dans le temps. Pour l’heure, les maires de communes de moins de 9.000 habitants ne seraient pas concernés. « Nous allons être très attentifs au seuil retenu », indique Marc-André Feffer. L’ONG se dit « préoccupée par l’absence de débat public sur la question du financement de la vie politique ». « Il est urgent de mettre ce sujet à l’agenda. En moins de vingt-cinq ans, trois campagnes présidentielles [1995, 2007, 2012] ont été entachées de soupçons de corruption », rappelle Marc-André Feffer. Transparency publiera « dans les prochaines semaines » un rapport et des propositions. La France se classe 23e mondiale dans l’indice de perception de la corruption établi par l’ONG, « dans la moyenne des pays de l’UE ». Un classement dominé par la Nouvelle-Zélande et les pays d’Europe du Nord.

Popularité : Macron stoppe sa baisse

Popularité : Macron stoppe sa baisse

 

Emmanuel Macron progresse dans l’opinion, passant de 42% à 44% de satisfaits par rapport au mois dernier, selon le baromètre Ifop-JDD. Minoritaire depuis février, le chef de l’Etat enregistre une remontée significative chez les retraités (+ 5), à qui il a dit publiquement « merci » pour les efforts qu’il leur impose, et plus encore chez les personnes âgées (+ 7 chez les 65 ans et plus). Il gagne 6 points chez les sympathisants du MoDem, 3 chez ceux des Républicains.  L’équation macroniste reste inchangée : le Président fait l’unanimité dans son camp (93% des partisans de La République en marche se disent satisfaits), convainc largement les centristes et près d’un électeur de droite sur deux (45%), est plus apprécié par les salariés du privé (44%) que par les fonctionnaires (35%). Le Premier ministre Edouard Philippe progresse aussi (+ 2 points à 45% de satisfaits), mais lui fait un bond dans l’électorat de droite, sa famille d’origine (56%, + 12).

Gérald Darmanin :  » l’impôt à la source, c’est clair » !

Gérald Darmanin :  » l’impôt à la source, c’est clair » !

Pour Darmanin c’est clair comme de l’eau de source. En plus presqu’indolore. Bref,  une vraie martingale pour Bercy qui pourra discrètement augmenter l’impôt  en faisant porter la responsabilité aux entreprises doublement punies  par la lourdeur du dispositif et par le manque à gagner sur les salaires qui leur sera imputé. Bref, les entreprises vont faire ce qui était de la responsabilité d’une banque.  Darmanin s’explique dans le JDD :

« L’impôt s’adaptera à votre vie, assure-t-il ainsi. C’est une grande simplification. Désormais, le contribuable paiera l’impôt sur le revenu au moment où il le percevra. » Le ministre explique également pourquoi il faut choisir entre trois taux d’imposition sur la déclaration de revenus reçus par les foyers ces derniers jours : « Ceux qui veulent la simplicité choisiront le taux qui leur est proposé par défaut, c’est-à-dire le taux qui prend en compte leurs revenus et leur situation familiale. C’est ce taux qui permet d’ajuster l’impôt à votre situation. Mais vous aurez aussi la possibilité – facultative – de choisir un taux individualisé (qui ne prend pas en compte la situation familiale) ou un taux neutre (qui ne prend pas en compte l’ensemble des revenus). »

Gérald Darmanin précise également que 2018 sera bien une année blanche (« les Français ne paieront jamais les impôts de cette année »), à moins d’un « revenu exceptionnel », une prime par exemple. En revanche, insiste le ministre, « rien ne change » concernant les réductions d’impôts : « L’impôt à la source n’est pas une réforme du calcul de l’impôt, mais de la façon de le payer. »

Réforme immigration : JM Clément (LREM contre)

Réforme immigration : JM Clément (LREM contre)

Jean-Michel Clément  menacé d’expulsion  du groupe LREM explique sur Franceinfo  pourquoi il votera contre ce projet de loi.


« Alors que le projet de loi était initialement baptisé « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif », l’expression  »intégration réussie » s’est, au terme des premiers débats parlementaires, invitée dans l’intitulé de la loi.

Cette nouvelle formulation résume l’idée que l’on se fait du phénomène migratoire :

- la France serait « submergée » par une vague migratoire ;

- la France accueillerait mal ceux qui cherchent chez nous une protection ;

- la France intégrerait mal ceux qui recherchent cet ailleurs protecteur.

Nombre d’avis vont dans ce sens, comme celui, éclairé, du Conseil d’Etat qui remet en cause l’opportunité d’un nouveau texte, alors que le dernier remonte à moins de… deux ans ! Un temps bien trop court pour en mesurer les effets, les bons comme les mauvais.

Le rapport d’évaluation, que j’ai rédigé avec mon collègue Guillaume Larrivé (LR), a été présenté le jour même où le nouveau projet de loi était examiné en Conseil des ministres ! Interrogeons-nous, à cette occasion, sur la considération accordée au travail parlementaire… Au caractère prématuré s’ajoute « une absence de stratégie publique éclairée par l’exacte mesure des défis à relever », constate le Conseil d’Etat dans son avis.

Tout cela fait de ce texte un problème de police, alors qu’il s’agit d’un problème de société pour Jacques Attali, mais aussi d’humanité ou d’inhumanité pour Etienne Pinte, président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Pour Louis Gallois, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, c’est un texte inutile et inefficace, qui risque, en plus, aux yeux de Benjamin Stora, président du conseil d’orientation du Musée national de l’histoire de l’immigration, de stigmatiser des personnes d’origine étrangère installées en France depuis longtemps !

Contrairement à une idée trop répandue, la France n’est pas « submergée » ; le solde migratoire est le même depuis 1975. Ceux qui frappent à notre porte sont vingt fois moins nombreux qu’au Liban, dix fois moins qu’en Allemagne. Notre pays de 67 millions d’habitants pourrait parfaitement prendre sa part et l’assumer, si nous le décidions ; et si nous décidions d’allouer « le budget du non-accueil » à un traitement digne des personnes arrivant sur notre sol.

Nous allons continuer de transformer de très nombreux exilés en des personnes instables, insécurisées sur le plan juridique. Beaucoup, non expulsables, resteront trop longtemps avec des droits incomplets, sans possibilité de travailler, ni de se loger ou d’apprendre le français. Cette clandestinité nourrira les simplismes et les amalgames inhumains.

Au-delà de l’accueil dont ne traite pas ce texte, nous réduisons les droits des demandeurs d’asile en raccourcissant les délais dont ils disposent pour solliciter une protection et en écartant le caractère suspensif du recours devant la Cour nationale du droit d’asile. Sans parler du placement en centre de rétention administrative 90 jours durant, pour des individus dont nous ne sommes pas sûrs d’obtenir le laissez-passer consulaire nécessaire à leur renvoi dans leur pays d’origine. Ils resteront enfermés dans des conditions de promiscuité comparables

Intégrer, nous ne savons pas le faire non plus. Les non-nationaux en France sont inférieurs à ceux d’Espagne, d’Allemagne ou d’Angleterre… Et le nombre de naturalisations a baissé en 2017. Il faut également dire la vérité sur ce sujet.

La vérité est que nous sommes engagés dans une spirale tragique.

Qu’est-ce que la France d’aujourd’hui ? Est-elle toujours fidèle à la tradition d’accueil qui a fait son histoire et son honneur ? »

Faculté de Tolbiac : nouvel usage de la force

Faculté de Tolbiac : nouvel usage de la force

Une opération e police inspirée par le gouvernement qui n’a pas beaucoup de sens comme à NDDL. En effet la FAC a été évacuée mais les cours ne reprendront pas avant septembre. De toute manière les examens étaient prévus en dehors de la Fac. Une opération qui ne répond pas à la question : que fait-on des 30 ou 40%  des étudiants auxquels on refusera un cursus universitaire.  Il aurait sans doute été souhaitable parallèlement de prévoir une filière apprentissage pour ces recalés des FAC. De 100 à 200 policiers ont participé aux opérations, qui ont commencé aux alentours de 5h00 du matin (03h00 GMT) dans le centre Pierre-Mendès France – son nom officiel – situé dans le 13e arrondissement, a-t-on dit de source policière. Une centaine de personnes ont été expulsées, selon la préfecture qui précise, dans un communiqué, qu’un seul suspect a été interpellé, pour “outrage et rébellion”. Globalement, l’opération s’est déroulée “dans le calme et sans aucun incident”, malgré “quelques jets de projectiles” dans la rue de Tolbiac, et aucun blessé n’est à déplorer, peut-on lire dans ce même communiqué.

“Désormais, le site Tolbiac sera repris par l’Université qui le fermera pour des raisons de sécurité et de remise en état, suite aux dégradations des occupants”, peut-on lire dans un communiqué du ministère. Depuis le début de la contestation, qui a pris racine notamment à Montpellier, d’autres facultés ont été occupées entièrement ou partiellement, comme à Nanterre (Hauts-de-Seine), Toulouse et Bordeaux. Le bâtiment historique de Sciences Po dans le VIIe arrondissement, occupé depuis mercredi, était par ailleurs de nouveau accessible vendredi, a annoncé la direction de l’établissement. Les cours devaient reprendre en début d’après-midi.

Loi alimentation : très insuffisant

Loi alimentation : très insuffisant

.

Une loi qui prévoit un encouragement au bio et à l’économie circulaire mais qui demeure très théorique sur la formation des prix où là aussi les agriculteurs seront seulement encouragés à pratiquer la réalité des couts. La commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a adopté vendredi le projet de loi pour une meilleure rémunération des agriculteurs et une alimentation plus saine, avec notamment une obligation de 20% « de bio » dans la restauration collective Le texte permet notamment d’inverser la construction du prix des produits pour permettre une meilleure rémunération des agriculteurs. Il rend ainsi aux exploitants la possibilité de proposer leurs tarifs aux acheteurs et de ne plus se laisser imposer des prix trop bas par rapport aux coûts de production. Le texte renforce également le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles en mettant en place la pratique du “name and shame”, le fait de nommer les mauvais élèves. Sur la partie dédiée à l’alimentation saine, le projet de loi “renforce la qualité et le suivi des produits”, notamment dans la restauration collective, comme les cantines, où il impose “un quota de 50 % de produits locaux ou labellisés, dont 20 % de bio d’ici janvier 2022”, explique la commission des affaires économiques dans un communiqué. Le texte encadre également davantage la vente des pesticides et interdit certaines pratiques commerciales trompeuses. “Certaines mesures n’ont pour l’instant pas été retenues et nous y reviendrons lors de l’examen en séance, notamment les questions autour de la programmation de la fin du glyphosate et le déploiement de ses alternatives, ou encore la généralisation du ‘doggy-bag’ (fait de remporter les restes, NDLR) dans les restaurants”, a précisé le député du Maine-et-Loire, La République en Marche (LaRem), Matthieu Orphelin, par communiqué.

1...45678...21



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol