Archive mensuelle de avril 2018

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Service national obligatoire : un mois…. peut-être

Service national obligatoire : un  mois…. peut-être

Plus la réflexion avance et plus le concept du service national se réduit à pas grand-chose. En cause surtout le lobby militaire qui défend sa vision très corpo de la défense. En clair qui ne veut pas qu’on s’attaque à son budget.

Le groupe de travail chargé de définir les contours du futur service national universel (SNU) voulu par Emmanuel Macron. Présidé par le général Daniel Ménaouine, il a remis jeudi son rapport définitif, le service national serait d’un mois …peut être avec uen partie en internat. Et d’ajouter les arguments budgétaires. « Même pour un mois, il s’agirait d’une ­organisation très lourde, nécessitant des hébergements et des dizaines de milliers d’encadrants, souligne le député LR François Cornut-Gentille, rapporteur spécial des crédits de la Défense. Qui s’en chargerait? Les militaires? » C’est bien là que le bât blesse. Le 18 février, les sénateurs Jean-Marie Bockel (Union centriste, Haut-Rhin), Jean-Marc Todeschini (PS, Moselle) et Christian Cambon (LR, Val-de-Marne), membres de la commission des affaires étrangères et de la défense, avaient relayé les inquiétudes des militaires et affirmé leur « volonté de protéger les moyens des forces armées » dans cette affaire. Si l’on se fie  à ce rapport et à celui au rapport des  inspections générales qui ont planché sur la question, le service national universel pourrait bien avoir du plomb dans l’aile. Rappelons d’ailleurs d’abord que ces inspections générales surtout composées de hauts  fonctionnaires en fin de carrière qui forcément entretiennent  des relations assez approximatives avec les réalités sociétales. Le principal reproche fait au service national serait son cout évalué autour de 3 milliards par an. Ce coût serait jugé excessif à la fois par les finances mais aussi par les  armées, ministère  qui a tellement peur qu’on ampute encore son budget. Un ministère des armées devenue par ailleurs très corporatiste depuis qu’il n’est composé que de personnels engagés. Pourtant ce coût serait  à mettre en relation avec le cout des dérives sociétales et républicaines constatées dans de nombreuses zones de non-droit, un coup économique mais aussi social qui doit dépasser et de très loin les 3 milliards évoqués. Certes le service national à lui seul ne pourra combler les déficiences civiques de ceux qui vivent en dehors des règles républicaines. Mais il peut contribuer avec l’école, avec la formation permanente avec les familles, avec l’entourage à réinsérer le concept de citoyenneté républicaine chez des jeunes marginaux devenus sauvageons voir délinquants. Le rapport des inspections générales remet en cause d’une certaine façon l’utilité de ce service national réduit à un mois. En cause notamment aussi l’impossibilité de l’internat faute de locaux disponibles (l’armée a déjà vendu nombre de casernes et autres locaux). Un argument très spécieux dans la mesure où dans les dernières années du service obligatoire nombre d’appelés rentraient directement chez eux chaque soir. Il ne manque pas d’équipements sportifs insuffisamment utilisés qui pourraient servir à la formation des appelés. Sur le plan stratégique,  maintenant la professionnalisation d’une grande partie de l’armée est sans doute nécessaire compte tenu de la sophistication des outils de défense. Ceci étant,  la principale menace n’est sans doute plus, ou en tout cas moins, la guerre conventionnelle entre deux pays mais vraisemblablement le développement du terrorisme. Pour preuve 10 000 militaires assurent dans la rue des missions de sûreté qui  pourrait parfaitement être confiées  à des appelés. Pour résumer le rapport des inspections générales souligne surtout les contraintes de cet éventuel service national. « Les positions exprimées à ce jour sur le service universel d’un mois font ressortir d’importantes réserves tenant à la fois au caractère obligatoire de ce service, à l’importance des moyens matériels et humains à mobiliser pour accueillir et encadrer toute une classe d’âge, pendant plusieurs semaines, aux doutes exprimés sur la possibilité d’entretenir un résultat significatif, en un mois, au regard des objectifs affichés », conclut le rapport.

Afrique : Bolloré s’explique ….mal

Afrique : Bolloré  s’explique ….mal

Bolloré tente de s’expliquer dans le JDD après sa mise en examen pour corruption en Afrique. Mais il s’explique mal puisqu’il nie  même  toute existence de corruption dans un continent qui pourtant souffre de cette tare majeure encouragée en plus par les entreprises étrangères comme celles de Bolloré. Chacun sait pourtant que les sommes détournées par les responsables africains et placées aux Etats Unis ou en Europe représentent à peu près l’équivalent de la dette africaine. Rares sont les anciens chefs d’Etat africain qui ne sont pas concernés par des enquêtes pour détournement de fonds publics ; Une situation que nie

 l’industriel breton qui  dénonce en premier lieu la suspicion portée sur cette « terre de non-gouvernance, voire de corruption » : « On y imagine des chefs d’États décidant seuls d’accorder des contrats mirobolants à des financiers peu scrupuleux… » Après deux jours de garde à vue, Vincent Bolloré a été mis en examen, jeudi, pour « corruption d’agent public étranger », « complicité d’abus de confiance » et « complicité de faux » dans l’enquête sur les conditions d’attributions de ses concessions portuaires en Afrique de l’Ouest. Les juges Serge Tournaire et Aude Buresi soupçonnent le groupe Bolloré d’avoir utilisé les activités de conseil politique de Havas, filiale du groupe, afin de décrocher la gestion des ports de Lomé, au Togo, et de Conakry, en Guinée, via une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV. Celui qui s’apprête à passer la main à son fils Yannick à la tête du conseil de surveillance de Vivendi défend dans sa tribune au JDD les réalisations de son groupe en dépit d’un climat proche de la « chasse aux sorcières » en Afrique.

« Le développement de salles de cinéma que réalise Vivendi dans des pays qui n’en avaient plus depuis trente ans, le développement d’expériences d’électrification grâce aux technologies exceptionnelles de nos batteries, vont-ils être considérés comme des cadeaux ayant une finalité corruptrice? Toute embauche peut-elle être requalifiée comme un service rendu? » Dans sa tribune, Vincent Bolloré s’interroge surtout sur l’avenir de son groupe : « Faut-il abandonner l’Afrique? ». Vincent Bolloré dresse malgré tout le portrait élogieux d’un continent tourné vers l’avenir : « Loin des clichés d’une Afrique misérabiliste, je vois les buildings, les réseaux informatiques se créer, le souhait d’une vigoureuse jeunesse pour dessiner un futur démocratique et serein. »Un constat réel mais qui oublie l’autre coté du miroir avec la pauvreté et la maladie.

 » Système de santé : à bout de souffle »(Patrick Bouet)

 » Système de santé : à bout de souffle »(Patrick Bouet)

Patrick Bouet, généraliste et président de l’ordre des médecins dresse un tableau très critique de la situation de la santé en France dans uen interview au JDD. En fait comme le craint le président de l’ordre des médecins, on risque de s’attaquer davantage aux questions de couts qu’aux questions de qualité des soins. Sans surprise, la réforme du financement des hôpitaux sera sur la table, après une dégradation des comptes sans précédent en 2017: le déficit est estimé à 1,5 milliard d’euros pour les seuls établissements publics. Le gouvernement s’en tient sur ce sujet à la promesse d’Emmanuel Macron de « plafonner à 50% » la tarification à l’activité des hôpitaux, qui « pousse à une activité sans qualité », selon la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Un constat unanimement partagé, y compris par le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui a qualifié mardi d’ »impasse » cette tarification à l’activité qui a conduit « l’hôpital au bord du burn-out ». Mais ce changement prendra du temps: une équipe d’experts devra proposer d’ici fin 2019 plusieurs nouveaux modèles de financement. Leurs travaux devront aussi tenir compte d’indicateurs de qualité commandés à la Haute autorité de santé (HAS) et englober les médecins et paramédicaux libéraux.  En parallèle, le gouvernement veut ouvrir la chasse aux actes « inutiles », qui représentent, selon Agnès Buzyn, 30% des dépenses de l’Assurance maladie. Les différentes spécialités médicales devront soumettre des propositions en ce sens d’ici l’été. Dans l’immédiat, toutefois, les tarifs des hôpitaux « seront en baisse » à nouveau cette année, a annoncé le Premier ministre. « Les bonnes intentions ne sont pas suivies d’effet », a regretté le président de la fédération des établissements privés (FHP), Lamine Gharbi, dont « l’inquiétude reste très forte ». Sur ce point comme sur d’autres, le gouvernement s’inscrit dans les pas de ses prédécesseurs. Ainsi, les regroupements d’hôpitaux vont être « approfondis » et le « virage ambulatoire » (soins sans hospitalisation) sera élargi à d’autres activités que la chirurgie. Autre cap maintenu, le « virage numérique » doit s’ »accélérer », soutenu par cinq milliards d’euros issus du Grand plan d’investissement annoncé en octobre. Le gouvernement y intègre également la généralisation du dossier médical partagé (DMP) et l’essor de la télémédecine. Par ailleurs, la formation des futurs soignants sera remaniée: en plus du « service sanitaire » obligatoire dès la rentrée de septembre, Edouard Philippe a promis « une réflexion sans tabou sur le numerus clausus », qui fait office de quota d’étudiants admis en deuxième année. Agnès Buzyn et sa collègue de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal devront aussi se pencher « sur l’avenir des épreuves classantes nationales qui précèdent l’internat » des étudiants et décident de leur spécialisation. Ces deux sujets feront l’objet de « mesures législatives dès le début de l’année 2019″, a assuré le Premier ministre.

Ne cédez-vous pas au catastrophisme en parlant d’une « explosion programmée » du système de santé?
Ce n’est pas un énième cri d’alarme mais l’aboutissement d’une réflexion de cinq ans. Une réflexion basée sur une connaissance du terrain – l’institution que je préside est présente dans chaque département – et aussi sur ma propre expérience : je suis généraliste en Seine-Saint-Denis depuis quarante ans. Dans mon cabinet, j’ai vécu toutes les évolutions, toutes les réformes successives qui ont conduit notre système, un bien commun, à l’impasse actuelle : il est à bout de souffle! Nous sommes vraiment arrivés à la fin d’un cycle. Si la machine continue de tourner, c’est grâce à l’engagement des aides-soignantes, des infirmiers, des kinés et des médecins, étudiants, libéraux ou salariés du public et du privé. C’est miraculeux qu’ils continuent de croire en leur mission!

Pourquoi sortir du bois avant les annonces du gouvernement, qui prépare justement une réforme?
Emmanuel Macron s’était engagé à réformer les retraites, mais il n’avait pas prévu de s’attaquer au système de santé. Aussi nous craignons que le projet en préparation au ministère de la Santé soit plus un cataplasme que la réforme globale attendue par l’ensemble de la population. Nous disons au président de la République que nous ne pouvons pas croire que la santé puisse être l’oubliée de sa volonté réformatrice.

 

Etats-Unis : tassement de la croissance et inflation

Etats-Unis : tassement de la croissance et inflation

Léger tassement de la croissance et crainte de l’inflation  caractérisent  les inquiétudes américaines. On craint en retour une hausse des taux. Le département du Commerce a annoncé vendredi que la croissance de l’économie américaine s’était élevée à 2,3%, un ralentissement  par rapport au quatrième trimestre 2017 (+2,9%) sous l’effet d’un fléchissement des dépenses de consommation, de l’investissement des entreprises et du logement. Sur la période, l’indice de consommation des ménages (PCE dit “core”) au premier trimestre est ressorti à 2,5% sur un an contre 1,9% sur les trois derniers mois de 2017 et les salaires ont augmenté de 0,9%, leur rythme le plus élevé depuis 11 ans. “Pour moi, la hausse des salaires est l’élément inflationniste qui a le plus d’impact sur les marchés actions”, commente Chuck Carlson, directeur général d’Horizon Investment Services. Ces risques inflationnistes, qui font craindre une accélération de la hausse des taux par la Fed, interviennent alors que les entreprises ont déjà prévenu que la hausse de leurs coûts pourrait éroder leurs marges. Le comité de politique monétaire de la banque centrale se réunit mardi et mercredi. Sur le front obligataire, le rendement du 10 ans américain, qui a atteint dépassé les 3% cette semaine, a reflué pour la deuxième journée consécutive et évolue autour de 2,9605%. Sur le front pétrolier, les cours évoluent peu, sur fond de craintes de renforcement des sanctions américaines contre l’Iran. Le baril de Brent se traite au-dessus des 74 dollars et le brut léger américain des 67 dollars.

Droits de douane US : les patrons allemand déçus de la rencontre de Merkel et de Macron avec Trump

Droits de douane US : les patrons allemand déçus de la rencontre de Merkel et de Macron avec Trump

Les patrons allemands n‘ont guère été sensibles l’opération de charme de Macron vis-à-vis de Trump, pas plus qu’à leurs « zamours » ou à la rencontre plus soft entre Merkel et le président américain. Ce qu’ils retiennent c’est que ni Macron, ni Merkel n’ont obtenu la moindre concession sur les futurs droits de douane américains. – Les milieux d’affaires allemands ont exprimé samedi leur déception après ces rencontres  faisant part de leurs craintes de voir l’administration américaine appliquer les tarifs douaniers annoncés sur les importations d’acier et d’aluminium. Washington avait décrété en mars l’adoption de droits de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium mais avait octroyé un moratoire à l’Union européenne jusqu’au 1er mai. “Je regrette que la visite de la chancelière à Washington n’ait produit aucun progrès tangible sur les questions contentieuses entre l’Allemagne et les Etats-Unis”, a déclaré Dierter Kempf, président de la fédération des industries allemandes (BDI). Lors de la conférence de presse commune avec la dirigeante allemande, Donald Trump s’est plaint du déficit commercial des Etats-Unis à l’égard de l’Union européenne. Lors de sa visite d’Etat de trois jours à Washington, le président français Emmanuel Macron a, lui aussi, plaidé en faveur d’un assouplissement de la position américaine. Aucun des deux dirigeants ne semble avoir convaincu Donald Trump. “Malheureusement, il semble que l’UE ne sera pas exemptée des droits de douane américains injustes”, a déploré Volker Treier de la chambre allemande de l’industrie et du commerce.

UE- taxation des Gafa : c’est pas pour demain !

UE- taxation des Gafa : c’est pas pour demain !

 

La question de la taxation des Gafa révèle ce qu’est réellement l’Europe,  une espèce de kaléidoscope de pays sans véritable ligne politique commune. Ces géants du numériques réalisent d’énormes bénéfices en Europe mais ne payent que des impôts très marginaux. Cela en raison de la délocalisation théorique de leur lieu de production. Du coup, la France avait pris l’initiative d’instituer une  taxe sur le chiffre d’affaire puisqu’il est impossible de cerner avec précision le bénéfice réalisé dans chaque pays.  .Lemaire avait annoncé récemment un  taxe de 2% à6 du chiffre d’affaires sur les GAFA mais qui sera en fait plus proche des 3%. Ou même rien du tout.  En cause, les différences d’appréciations des différents pays européens dont certains font du dumping fiscal un atout de compétitivité pour attirer les sièges sociaux. Compte tenu des montages juridiques des GAFA pour favoriser l’optimisation fiscale, il est à peu près impossible de cerner ‘le montant des bénéfices réalisés dans chaque pays. Du coup c’est sur le chiffre d’affaires que porterait la nouvelle fiscalité.  Quel sera le taux de taxation? « La fourchette va de 2% et 6% ; on sera plus près de 2 que de 6″, confiait Lemaire-t-il. À ceux qui jugeraient la mesure trop modeste, Le Maire répond d’avance : « C’est un point de départ. Je préfère un texte applicable très vite plutôt que des négociations interminables. On l’améliorera par la suite. » Le ministre veut croire que les résistances faiblissent en Europe, même en Irlande et au Luxembourg, pour qui l’optimisation fiscale est une manne. Mais  le projet de taxation des géants du numérique présenté le mois dernier par la Commission européenne a été accueilli avec scepticisme par certains Etats membres et par le secrétaire général de l’OCDE, qui ont plaidé pour une approche à l’échelle internationale plutôt qu’européenne. Autant dire uen renvoi à la St Glinglin. E plus maintenant même l’Allemagne met des réserves par peur de se voir imposer en retour des taxes sur les exportions vers les Etats-Unis. Et l’OCDE qui émet des réserves !  Ces réserves se sont manifestées lors d’une réunion de l’Ecofin samedi à Sofia, au cours de laquelle les ministres de l’Economie européens se sont penchés première fois sur ce projet. Cependant  le ministre des Finances allemand Olaf Scholz, qui a pris ses fonctions le mois dernier, n’a pas pris position clairement sur le sujet. Cette attitude pourrait indiquer une évolution de la position de l’Allemagne, qui avait dans un premier temps soutenu l’initiative lancée par la France en septembre dernier pour aboutir à une taxation plus équitable des “Gafa”. Olaf Scholz, qui n’a pas pris la parole pendant la réunion ministérielle, a simplement déclaré à la presse qu’il était nécessaire de traiter la “question morale” de la taxation des groupes numériques, sans préciser la façon de résoudre le problème. Des responsables européens ont dit que Berlin craignait que plusieurs entreprises allemandes ne soient concernées par cette taxe et s’inquiétait d’éventuelles mesures de représailles susceptibles de pénaliser les exportations allemandes. Présent à la réunion, le secrétaire général de l’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques) Angel Gurria avait auparavant mis en garde les ministres contre toute précipitation.

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Tricheries sur les tarifs télécoms : amendes de 315.000 euros pour Orange et Bouygues

Tricheries sur les tarifs télécoms : amendes de 315.000 euros pour Orange et Bouygues

Une amende justifiée par le fait que les deux opérateurs ont  « oublié » de signaler dans leurs documents de promotion commerciale le cout de l’abonnement mensuel de leurs boxs respectives. Une méthode commerciale classique qui consiste à minorer le vrai coûts pour attirer les gogos.  Orange et Bouygues ont donc été condamnés ce vendredi 27 avril à payer une amende de 315.000 euros chacun par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), pour avoir affiché leurs tarifs d’abonnement à l’internet fixe de manière incomplète. Dans sa décision, la répression des fraudes reproche aux deux opérateurs de ne pas intégrer « le coût de la location de la box« , un outil indispensable pour l’accès à Internet, au prix porté à la connaissance du consommateur. Le prix de location mensuelle de la box était généralement mentionné avec une astérisque dans les petites lignes des conditions générales de vente. En août 2017, la DGCCRF avait mis en garde Orange et Bouygues sur cette question et leur avait demandé de modifier leurs pratiques avant le 1er février 2018.

Agences de notation : l’Allemagne dans le vert, le Royaume-uni dans l’orange

Agences de notation : l’Allemagne dans le vert, le Royaume-uni dans l’orange

Triple A confirmé pour l’Allemagne par L’agence de notation financière S&P Global Ratings et félicitations pour sa gestion. La perspective attribuée à la note est stable, ce qui veut dire qu’elle ne devrait pas devoir être abaissée dans les deux prochaines années. La note « reflète notre opinion que les finances publiques allemandes restent en bonne position pour affronter des chocs économiques et financiers potentiels et que le consensus en faveur du maintien de politiques économiques prudentes va perdurer ». « Nous nous attendons à ce que ces facteurs contribuent à contenir le ratio de dette du gouvernement ainsi que la formidable position créditrice extérieure estimée à 63% du PIB ».A l’inverse, l’avertissement pour le Royaume Uni est aussi confirmé.   Les agences de notation Standard and Poor’s et Fitch ont confirmé vendredi la perspective négative de la note de la dette du Royaume Uni, au vu des incertitudes persistantes autour de ses relations avec l’Union européenne après le Brexit. La note de SP Global Ratings « AA/A-1+ » et la note « AA » de Fitch ont été confirmées, mais toutes deux sont susceptibles d’être abaissées. Cela « reflète les risques d’une faiblesse économique persistante si les exportations britanniques de marchandises et de services perdent accès aux marchés européens » ou bien si le financement extérieur du pays « devenait plus étroit en raison d’une perte de confiance dans les perspectives économiques », dit SP. L’agence avait privé le pays de son précieux « AAA » quelques jours à peine après le vote pour le Brexit en juin 2016. « Nous pourrions abaisser cette note si nous considérons que le risque d’un Brexit désordonné devient plus certain », ajoute l’agence de notation, qui prévoit que l’économie britannique va enregistrer « une sous-performance » par rapport aux pays comparables. SP prévoit une croissance du PIB à 1,3% cette année.

Fitch, pour sa part, justifie aussi le maintien de sa perspective négative par « les risques, toutefois réduits, d’une sortie acrimonieuse et perturbatrice de l’UE, qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le commerce britannique, les investissements et les perspectives économiques à court et moyen terme ». Pour Fitch, la croissance britannique atteindra 1,4% du fait de la stagnation des investissements et des exportations plus faibles. L’expansion économique du Royaume-Uni a sévèrement freiné à 0,1% au premier trimestre 2018, sa pire performance depuis cinq ans et un signe inquiétant à onze mois du Brexit.

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Une fondation pour la mémoire de l’esclavage

Une fondation pour la mémoire de l’esclavage

 

Création cette année de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, chargée notamment de missions d’éducation et de culture et de porter l’engagement de la France pour l’abolition de l’esclavage partout dans le monde. Elle sera présidée par l’ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, qui porte le projet depuis des mois, et sera logée à l’Hôtel de la Marine, où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848. “La Fondation aidera également à replacer l’esclavage dans le temps long de l’histoire de la France, du premier empire colonial français à nos jours”, écrit le président français dans un texte publié à l’occasion du 170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage. “Car il est impossible de parler de la France d’aujourd’hui sans parler de son passé colonial, sans dire en particulier le rapport singulier qu’elle entretient avec le continent africain, cette relation complexe et profonde qui est devenue une part inaliénable de nos identités respectives”, ajoute-t-il. Emmanuel Macron précise qu’il soutient le projet d’ériger un mémorial national pour rendre hommage aux victimes de l’esclavage, dans le Jardin des Tuileries, à Paris. La présidence de la fondation reviendra à l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault, ex-maire de Nantes, qui fut l’une des villes centrales de la traite négrière entre le XVIIe et le XIXe siècle. «La fondation sera logée à l’Hôtel de la Marine où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848. Elle sera dotée de moyens humains et financiers mais aussi scientifiques pour mener des missions d’éducation, de culture, de soutien à la recherche et aux projets locaux», a promis Emmanuel Macron.

Macron se voit en héros du roman politique français !

Macron se voit en héros du roman politique français !

 

De toute évidence,  Macron déraille encore en se voyant comme un héros du roman  politique qu’aiment tant les français et qu’il incarnerait aujourd’hui. Le président réitère dans la NRF sa tendance à s’enivrer de son propre parfum. Un président certes dynamique et plein de culot mais qui n’a exercé le pouvoir que depuis un an et qui déjà n’est plus soutenu que par une  minorité. (44% en avril dans les sondages de popularité).  « Les Français sont malheureux quand la politique se réduit au technique, voire devient politicarde. Ils aiment qu’il y ait une histoire». Et le chef de l’État d’estimer être «la preuve vivante» de ce rapport particulier qu’entretiennent les Français avec la politique. Une vraie vision jupitérienne qui transforme le chef de l’Etat en monarque républicain qui s’appuie sur une  démocratie impériale. . Dans un entretien accordé à La Nouvelle Revue française et reproduit ce vendredi dans les colonnes du Monde , le chef de l’État déclare assumer «totalement la “verticalité” du pouvoir». Il répond, par ce biais, au procès en autoritarisme qu‘il subit quasiment depuis son élection. «J’assume les choix qui sont faits, et je hais l’exercice consistant à expliquer les leviers d’une décision», affirme-t-il.

Ces propos font inévitablement écho à ceux qu’il avait tenus auprès de Challenges durant la campagne présidentielle, regrettant le fait que François Hollande ne croit pas au «président jupitérien».  Dans l’interview accordée à la NRF, Macron le président évoque également les «deux dimensions» intrinsèques à son rôle: «L’exercice du pouvoir et l’incarnation du pays». Deux dimensions qui «entrent en tension lorsqu’il n’y a pas une histoire, un drame, le sentiment pour la société d’une destinée qui se joue. Pour conclure, la modestie n’est pas la tasse de thé de Macron.

 

L’UE interdit trois pesticides tueurs d’abeilles

L’UE interdit trois pesticides tueurs d’abeilles

 

Trois  insecticides seront interdits pour toutes les cultures en plein champ mais autorisés dans les serres, a précisé la Commission européenne dans un communiqué (l’imidaclopride, produit par l’allemand Bayer CropScience, du clothianidine de Takeda Chemical Industries et Bayer CropScience, ainsi que du thiaméthoxame du suisse Syngenta.) L’UE avait déjà imposé en 2013 des restrictions pour ces trois insecticides, décision contestée en justice par Bayer et Syngenta devant la Cour européenne de justice qui rendra sa décision le 17 mai. Le groupe Bayer a déploré “une journée noire pour les agriculteurs «. Pourtant les résultats d’études, conduites au Canada et en Europe  publiées jeudi dans la revue américaine Science, révèlent aussi que l’environnement local et l’état de santé des ruches peuvent moduler les effets des néonicotinoïdes, dits pesticides « tueurs d’abeilles » et largement utilisés dans l’agriculture. Mais ces substances chimiques, qui agissent sur le système nerveux des insectes, ont dans l’ensemble « des effets nettement délétères » sur ces pollinisateurs essentiels à de nombreuses récoltes, dont une nette réduction de leur taux de reproduction et une forte augmentation de leur mortalité, concluent ces travaux. Après ces études, « on ne peut plus continuer à affirmer que les néonicotinoïdes dans l’agriculture ne sont pas nuisibles aux abeilles », a réagi David Goulson, professeur de biologie à l’université britannique de Sussex. La première expérience, conduite sur un total de 3.000 hectares au Royaume-Uni, en Allemagne et en Hongrie, a exposé trois espèces d’abeilles à des récoltes de colza d’hiver dont les semences avaient été traitées avec de la clothianidine de Bayer Crop Science, ou avec du thiaméthoxame de Syngenta. Il s’agit de deux des trois néonicotinoïdes interdits temporairement dans l’Union européenne en 2013 en raison des craintes de leurs effets sur la santé des abeilles. Le nouveau projet européen prévoit de les bannir complètement dans les champs mais pas dans les serres !

Hollande: « président des pauvres »

Hollande: « président des pauvres »

De toute évidence,  l’ancien président n’a pas renoncé à la vie politique et hausse le ton vis-à-vis de Macron qu’il a qualifié non pas de président des riches mais de présidents des super riches. Et pour bien enfoncer le clou, Hollande estime que lui a été le président des pauvres !   »Oui », a-t-il affirmé. « On a fait un plan pauvreté. Des mesures sur la santé, sur leur couverture, sur leurs droits sociaux,  sur le revenu minimum d’activité » ont été prises. « Je ne vais pas juger un quinquennat (celui du président Macron), il vient seulement de commencer. Mais moi, durant mon quinquennat, les inégalités se sont réduites », a insisté François Hollande, qui vient de publier Les leçons du pouvoir. Avec Emmanuel Macron, « il y a des décisions qui n’auraient pas dû être prises. C’est ma liberté de le faire et ma responsabilité » de le dire. « Je ne considère pas que ce soit un progrès quand on demande aux plus modestes, notamment les retraités, de payer davantage avec la CSG, quand on accorde aux plus fortunés un avantage qui est la suppression de l’impôt sur la fortune », a-t-il ajouté. Hollande n’a pas non plus apprécié les manifestations amoureuses de Trump vis-à-vis de Macron.   »On a vu un Donald Trump multiplier les manières de faire qui ne correspondent pas à mon sens à ce que doit faire un président ». Reste à savoir si ce titre de président des pauvres est cependant justifié pour Hollande qui, lui non plus, n’a gère respecté sa feuille de route électorale, en tout cas a fait le grand écart entre son slogan «  l’ennemi, c’est la fiance » et les mesures fiscales consentie sans doute nécessairement aux entreprises. Pendant le mandat de Hollande par ailleurs le pouvoir d’achat a été relativement bloqué.

 

 

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Croissance : net coup de frein au premier trimestre

Croissance : net coup de frein au premier trimestre

0.3% au lieu de 0.7% le trimestre précédent.  La conséquence de ce qu’avait pronostiqué l’INSEE. Avec les meures fiscales, mécaniquement la consommation devait être affectée et peser sur la croissance. Une prévision qui avait été contredite par le gouvernemet mais qui se confirme pourtant. Selon la première estimation publiée ce vendredi par l’Insee, le PIB affiche en effet une hausse de 0,3% entre janvier et mars. Loin du rythme atteint lors du dernier trimestre 2017 (0,7%), c’est aussi sa plus faible augmentation depuis l’automne 2016.  La hausse de la CSG, entrée en vigueur en début d’année, pourrait expliquer, en partie, la perte de dynamisme observée de la consommation des ménages – les mesures en faveur du pouvoir d’achat, comme la suppression de la taxe d’habitation, n’intervenant qu’en fin d’année. Les  dépenses des ménages, n’ont augmenté que de 0,2% sur les trois premiers mois de l’année, soit le même rythme qu’au dernier trimestre 2017, malgré un rebond marqué de la consommation en énergie lié à la baisse des températures en février et mars (+1,4% après −0,6%). Le ralentissement s’explique également par de moindres investissements, tant au niveau des entreprises (+0,5% après +1,6% fin 2017) que des ménages (+0,5% après +0,6%), ajoute l’organisme public. Les exportations sont quasi stables au premier trimestre 2018 après le fort dynamisme observé au quatrième trimestre (−0,1 % après +2,5 %), notamment en matériels de transport. Dans le même temps, les importations sont stables (0,0 % après +0,4 %). Au total, les échanges extérieurs ne contribuent pas à la croissance, après une contribution de +0,6 point au trimestre précédent. Dans ce contexte, la production totale de biens et services a nettement ralenti, avec une croissance de 0,3% contre +0,9% au trimestre précédent, avec un repli marqué dans le secteur manufacturier (−1,1 % après +1,5%). Le problème c’est que le second trimestre sera affecté par les grèves SNCF et qu’il ne fait pas espérer uen compensation pour les trois mois en cours.

 

Face à Trump, comme Macron , Merkel, n’obtient rien

Face à Trump, comme Macron , Merkel, n’obtient rien

Finalement la rencontre de Merkel a donné le même résultat que celle avec Macron : rien. Trump n’a fait aucune concession en particulier concernant  l’économie, l’Iran,  la défense et bien sûr le climat qui a été à peine été abordé. La seule différence entre les deux rencontres, c’est le cirque des « zamours »  Macron-Trump en moins. Un cirque destiné à usage interne pour les deux protagonistes qui se font la courte échelle pour conforter leur image dans leurs opinions publiques.  Les grands médias auront surtout retenu le décorum et les bisous de la rencontre Macron-Trump mais en fait il n’a rien obtenu de différent par rapport à Merkel ; encore une fois à peu près rien. Trump avait de raisons supplémentaires pour ne pas faire de concessions, il n’apprécie pas le très fort déséquilibre des échanges extérieurs au profit de l’Allemagne ; Merkel avait aussi des divergences supplémentaires, elle veut absolument conserver l’accord avec l’Iran. S’y ajoutent le critiques récurrente de Trump vis-à-vis du manque d’engagement de l’Europe et en particulier de l’Allemagne vis-à-vis des dépenses de l’ »OTAN.  Donald Trump estime que ses partenaires de l’Otan n’en font décidemment pas assez : « Nous portons un fardeau beaucoup plus lourd que nous le devrions. Les autres pays devraient payer plus. Je ne dis pas seulement l’Allemagne, d’autres pays aussi doivent payer plus. Nous protégeons l’Europe et nous dépensons plus que n’importe qui d’autre. L’Otan est formidable mais aide l’Europe plus qu’elle ne nous aide. Pourquoi payons-nous la vaste majorité des coûts ? ». Angela Merkel a tenté de rassurer le président américain : « Nous avons beaucoup fait au cours des dernières années, sans doute pas assez rapidement du point de vue du président américain. Mais en tant que chancelière allemande, je dirais que nous avons fait des pas importants dans la bonne direction et nous allons poursuivre cet effort. Si un conflit survient à nos portes nous ne pouvons pas nous reposer sur les autres sans apporter notre contribution. Et cette contribution va augmenter au cours des années à venir ». Le part du produit intérieur brut consacré par l’Allemagne à ses dépenses militaires devrait atteindre 1,3% en 2019. Un chiffre en augmentation, mais nettement inférieur à l’objectif de 2% fixé par l’Otan.

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