Archive mensuelle de avril 2018

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Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Le lanceur d’alerte Falciani arrêté par une Espagne aux relents fachos

Le lanceur d’alerte Falciani arrêté par une Espagne aux relents fachos

 

L’Espagne qui vient d’arrêter Hervé Falciani, le lanceur d’alerte français renoue avec la fâcheuse tradition aux relents fachos . Déjà la question catalane lui a permis de mette en prison nombre d’anciens responsables régionaux. Des élus qui certes avaient commis des erreurs en lançant un référendum illégal mais qui ne sont pas des criminels qui justifient 30 ans de prisons ; Puigdemont, l’ancien président , lui, vient d’être arrêt en Allemagne à la demande de l’Espagne. L’objectif est de le mettre en prison pour qu’il ne puisse briguer la présidence de la catalogne ; Rajoy le premier ministre espagnol essaye ainsi de masquer d’uen par ses difficultés politiques à trouver uen majorité et de camoufler aussi les affaires de son parti. En France, HSBC Private Bank Suisse SA avait  accepté de régler 300 millions d’euros à l’Etat français pour clore des poursuites engagées par Paris, qui lui reprochait d’avoir aidé des contribuables français à soustraire au fisc plus de 1,6 milliard d’euros d’avoirs. HSBC Private Bank Suisse SA avait été mise en examen en France le 18 novembre 2014 pour démarchage bancaire et financier illicite et blanchiment aggravé de fraude fiscale en 2006 et 2007. En arrêtant un lanceur d’alerte qui a permis de démasquer nombre de fraudeurs fiscaux , Rajoy franchit uen nouvelle étape anti démocratique. Notons que la condamnation émane de la Suisse qui évidemment protège se banques y compris dans leurs excès.  À l’origine de révélations sur un système d’évasion fiscale organisé par la filiale suisse de HSBC a donc été arrêté en Espagne, a annoncé le ministère espagnol de l’Intérieur. Ancien informaticien de la banque HSBC, Hervé Falciani a quitté la banque en 2008 en emmenant avec lui des fichiers confidentiels qu’il a divulgués. Hervé Falciani a été condamné par contumace en 2015 par la Suisse à cinq ans de prison pour soustraction de données, espionnage économique aggravé, violation du secret commercial et violation du secret bancaire.

 

Air France : nouvelles grèves les 17, 18 23 et 24 avril

Air France : nouvelles grèves les 17, 18 23 et 24 avril

 

 

Les dix organisations syndicales, mobilisées en faveur d’une augmentation générale des salaires de 6 %, ont en effet décidé de déposer un préavis de grève pour les 17, 18, 23 et 24 avril. Elles coïncideront avec trois journées d’arrêt de travail à la SNCF. Au total, onze journées de grève ont été égrenées par les syndicats de la compagnie aérienne en un mois et demi. À raison de 20 millions d’euros de pertes par jour pour l’entreprise, la facture atteint déjà 220 millions d’euros. La décision a été prise à l’issue d’une réunion infructueuse mercredi avec la direction sur les salaires. «Quelle cohérence économique y a-t-il à préférer dilapider des centaines de millions d’euros en conflit social plutôt que de reconnaître qu’après six années de blocage, la demande des salariés est légitime ?», s’interroge l’intersyndicale en faisant écho aux propos de Philippe Evain, le président du Syndicat des pilotes (SNPL) d’Air France dans Libération.

 

Etats -Unis: hausse de l’emploi en mars

Etats -Unis: hausse de l’emploi en mars

Signe de la solidité de la reprise, le secteur privé aux Etats-Unis a créé 241.000 emplois en mars, un nombre supérieur aux attentes des économistes, montre l’enquête mensuelle publiée mercredi par ADP.Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 205.000 créations d’emploi.Le nombre du mois de février, lui aussi déjà supérieur aux attentes lors de sa première publication, a en outre été révisé en hausse de 11.000 à 246.00, a ajouté ADP, un spécialiste de l’externalisation de la gestion des ressources humaines qui réalise son enquête conjointement avec Moody’s Analytics. Les chiffres officiels des créations d’emploi en mars aux Etats-Unis seront publiés vendredi par le département du Travail et portent à la fois sur le secteur privé et le secteur public. Les économistes interrogés par Reuters s’attendent en moyenne à 195.000 créations de postes en mars aux Etats-Unis, après 313.000 en février. Le taux de chômage est prévu en baisse à 4,0% contre 4,1% le mois précédent.

SNCF : Premiers votes d’une réforme bâclée

SNCF : Premiers votes d’une réforme bâclée

 

 

En commission,  on a adopté à l’assemblé les premiers articles de concernant la future SNCF. Premier aspect le statut de l’entreprise transforme en SA.

« L’idée est de transformer la SNCF en société nationale à capitaux publics – qui était d’ailleurs son statut entre 1937 à 1983 – ce qui permettra de sortir du “piège d’une dette sans limite”, a expliqué la ministre. » qui aurait pu ajouter que cela n’a nullement empêché la dérive de l’endettement ! Deuxième aspect, le transfert aux régions du difficile problème des fermetures de lignes. Pour cela  Le principe de l’ouverture à la concurrence a été acté en commission. A partir de décembre 2019, les régions pourront ainsi “attribuer leurs contrats de service public de transport ferroviaire de voyageurs après mise en concurrence ou fournir elles-mêmes ces services en régie”, précise un amendement. On devrait ajouter ou fermer les lignes pour leur substituer uen service de car, comme c’est probable dans de nombreuses régions incapable de fiancer totalement ces services. L’ouverture sera étendue aux TGV à partir de décembre 2020. La transition sera progressive, jusqu’en décembre 2023. L’Ile-de-France fait exception en raison de la complexité du réseau et du volume des trafics. L’ouverture à la concurrence s’y fera donc sur une période plus large, entre 2023 et 2039 ! Notons que la plus grande partie du trafic sera donc exemptée de concurrence. Or c’est précisément dan ce champ que la qualité est la moins bonne.  Pour ne pas défavoriser les lignes moins rentables, notamment celles à grande vitesse, le texte envisage une “péréquation entre les marchés rentables et ceux qui le sont moins via la modulation des conditions de péage». le problème c’est qu’il  n’y a pratiquement pas de lignes rentables !   “Nous avons aussi voté hier soir l’arrêt du principe de recrutement au statut du cheminot, assorti de garanties sociales fortes en matière de retraites, de rémunération et d’emploi”, a expliqué Jean-Baptiste Djebbari. Le problème tant de définir ce qu’on entend par garanties sociales fortes. Quant à la garantie de l’emploi à vie c’est complètement illusoire.

Réforme des institutions

Réforme  des institutions

 

 

Parmi les orientations de cette reforme, il faut surtout retenir la réduction de 30% du nombre de parlementaires ; finalement une bonne mesure qui pourra peut-être permettre de ralentir  la progression régulière de la cathédrale législative et donc administrative. Le nombre de mandats limité à trois. Enfin la proportionnelle mais à une dose infime qui ne changerait pas les rapports de force. Et de fragilisera pas les institutions Sur le volet constitutionnel, le projet de loi du gouvernement prévoit la disparition du statut de membre de droit du Conseil constitutionnel pour les anciens chefs de l’Etat, une réforme du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et la suppression de la Cour de justice de la République. Seront ajoutés comme des cheveux sur la soupe, la mention de la corse mais sans contenu, la lutte contre le changement climatique (aussi le service national universel). . Toute réforme de la Constitution doit en effet être votée dans les mêmes termes par les deux assemblées puis obtenir une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés au Parlement réuni en Congrès à Versailles. Dans un communiqué co-signé par les membres du comité de coordination parlementaire LR, Gérard Larcher prévient que ce “projet ne peut être accepté par les Républicains” et que “seul le débat parlementaire permettra maintenant de le corriger”. Cette réforme est “éloignée des préoccupations” des Français et conduit à “éloigner encore plus les élus des électeurs”, peut-on lire. “L’introduction de la proportionnelle est une lourde erreur”. Faute d’accord, Emmanuel Macron pourrait avoir recours au référendum comme le prévoit la loi, une option qui n’a jamais été écartée mais qui n’est pas la piste privilégiée, selon l’Elysée. Et pour cause car le référendum présente uen grands danger politique surtout en cette période d’agitation sociale.

Sondage Grève SNCF: 44% pour, 41% contre

Sondage Grève SNCF: 44% pour, 41% contre

Selon un sondage pour BFMTV, 44% des Français approuvent la mobilisation des cheminots, et 41% y sont opposés. La tendance s’est inversée en deux semaines.

Un sondage qui montre que l’opinion est partagée mais qui met en évidence la montée de ceux qui approuvent. La preuve que le message, par ailleurs très brouillé du gouvernement, n’est pas passé. On ne voit toujours pas en quoi cette réforme, au demeurant assez floue serait de nature à relancer le développement ferroviaire. De ce point de vue l’argumentaire adressé aux « adhérents »LREM n’est  guère plus éclairant. En gros, on reprend la même argumentation, il y a 50 milliards de dettes, c’est la faute au statut ! Un raisonnement simpliste qui ne passe pas dans l’opinion.  Alors que l’opinion publique était plutôt défavorable à cette mobilisation il y a deux semaines, elle semble désormais plus partagée: 44% des sondés approuvent ainsi l’action des grévistes, soit une hausse de 6 points. Et ils ne sont plus que 41% à y être opposés, alors qu’ils étaient encore 49% il y a deux semaines.  A noter que la part de ces électeurs soutenant la mobilisation augmente: + 3 points chez les soutiens d’Emmanuel Macron, en outre la moitié des électeurs de Macron estime que le gouvernemenet doit revoir sa réforme.   En revanche, une majorité de Français se disent favorables à certaines propositions gouvernementales, notamment la fin du régime spécifique de retraite des agents de la SNCF nouvellement embauchés (69%) et la fin de l’emploi à vie pour ces derniers (64%). Mais dans l’ensemble, 56% d’entre eux estiment que le gouvernement doit modifier sa réforme, en tenant compte de la contestation actuelle.

 

Thierry Mariani (LR)° au FN pour retrouver un siège de parlementaire

 Thierry Mariani (LR)° au FN pour retrouver un siège de parlementaire

On ait que Mariani prône depuis un moment un rapprochement avec le FN. De ce point de vue,  il dit peut-être tout haut ce que certains à LR pensent tout bas. Il faut reconnaitre à Marinai d’avoir toujours défendu des thèses très réactionnaires voisines de celles de Marine Le Pen. Mais la vraie raion, c’est que le temps politique est inexorable et que Mariani battu lors des dernières élections a besoin de retrouver un poste de parlementaire. Il n’est pas certain de figurer en bonne place sur la liste LR car les places seront chères pour être élu avec le discrédit de Vauquiez. Du coup en 3è position sur la liste FN, Mariani serait assuré de ne pas se retrouver au chômage ! le responsable LR devra assumer publiquement son changement de cap, lui qui expliquait au JDD en 2013 que Marine Le Pen n’avait « aucune chance d’arriver au pouvoir » et qu’elle ne racontait « que des bêtises ». En 2015, il assurait encore que le FN avait « des positions de gauche archaïque sur le social ». Dans son interview du mois dernier, il notait plus sobrement des divergences de fond, « essentiellement le programme économique ». I ne serait pas le premier homme politique à vendre ses convictions pour un poste. Mariani et Le Pen se sont donc bien  rencontrés « 1h30″ fin février, précisait Le Parisien. Soit quelques jours avant le congrès de Lille du Front  et la diffusion de l’interview de l’élu de droite dans nos colonnes. « Pourquoi ne pourrait-on pas avoir au moins des discussions? », interrogeait-il. A Lille, un haut responsable du FN précisait déjà au JDD que ce dialogue avait commencé. Mais lundi, l’intéressé mettait en garde sur Twitter contre tout « emballement »… Sans démentir toutefois : « Tout est possible, rien n’est sûr… », glisse-t-il au Dauphiné.

 

 

SNCF –Infos-télé on ressort les vieux crocodiles

SNCF –Infos-télé on ressort les vieux crocodiles 

 

Il ne faut pas généraliser mais force est de constater que la plupart du temps les tables rondes des médias (radio et télé) ressemblent fort à des discussions du café du commerce. On ressorts quelques vieux tenants de l’ultralibéralisme, avec en face quelques experts en retraite depuis longtemps avec le piment d’un gauchiste. Du coup,  le débat prend des allures de guerre idéologique et on passe allégrement sur les réalités. Les chaines d’infos en continu en particulier font un usage excessif de ces vieux crocodiles qui parlent du futur en se fondant sur un passé vieux de plusieurs dizaines d’années. Pourquoi un tel recrutement et pourquoi une telle médiocrité ? La première raison c’est que les experts transport sont assez rares, du coup on fait appel à de vieux chercheurs, de vieux journalistes, des pseudos spécialistes capables de parler un jour des Ehpad, le lendemain des prisons, le surlendemain des conséquences de l’intelligence artificielle. Toujours à peu près les mêmes. L’intérêt c’est que ces vieux crocodiles ne coûtent rien aux chaînes alors qu’un éventuel véritable expert devrait être  payé, au mois défrayé de ses frais. Dernier facteur explicatif de la médiocrité, celle des animateurs eux mêmes qui tentent vainement de surnager. De temps en temps quand même, quelques éclairs de lucidité, quelques éléments pertinents damais noyés dans une mer d’approximations et de contrevérités ; à part BFM et encore pas toujours, les télés pataugent dans l’a peu près.  

SNCF : L’argumentaire gnangnan de LREM

SNCF : L’argumentaire gnangnan de LREM

 

On savait que LREM n’était pas vraiment un parti politique mais plutôt un club de fans sans structure  et sans débat. Cette fois, la start-up de supporters de Macron adresse un argumentaire gnan-gnan sur la SNCF qui témoigne sans doute de l’idée qu’on se fait du militant : un consommateur de pub politique (en plus très mal faite). A noter en particulier l’amalgame entre les 50 milliards de dettes et le statut.

 

 

Document adressé aux « adhérents »

«Chères adhérentes, chers adhérents,

Comme 4 millions de Français, vous êtes peut-être touchés depuis lundi soir par la grève qui perturbe fortement la SNCF et nous vous adressons notre soutien plein et entier si tel est le cas.

Nous sommes tous attachés au service public ferroviaire. Il est essentiel pour assurer nos déplacements quotidiens, le développement économique et l’aménagement de nos territoires.

Mais nous ne devons pas nous voiler la face. Depuis des années ce service public coûte de plus en plus plus cher sans que la qualité  soit à la hauteur pour les usagers.

Face à cette situation, le plus grand danger aurait été de faire comme avant : ne rien changer, opter pour le statu quo. Nous avons fait le choix de mettre le sujet sur la table et de défendre une réforme indispensable pour la SNCF.

Que va permettre cette réforme ?

1️⃣ La réforme va permettre d’investir massivement dans le réseau

L’État va investir 10 millions d’euros par jour pendant 10 ans pour remettre à niveau le réseau et éviter retards, incidents, ralentissements qui pénalisent lourdement et mettent en danger les usagers. Ces investissements ont trop tardé. Ils sont indispensables.

Ces investissements auront un effet très concret pour les usagers. Par exemple, la ligne Brest-Quimper vient d’être rénovée. Résultat ? Le temps de trajet sur les 75 km est passé de 1h45 à 1h15 avec davantage de gares desservies.

2️⃣ La réforme va permettre de préparer  l’ouverture à la concurrence pour davantage de trains et de nouvelles offres

L’ouverture à la concurrence est actée. Elle est connue de tous, depuis presque 10 ans. Elle permettra de diversifier les offres, les services et de proposer aux voyageurs davantage de petits prix, en particulier à tous ceux pour qui prendre le train est aujourd’hui un service inaccessible.

La simple perspective de l’arrivée de la concurrence a d’ailleurs poussé la SNCF à créer les TGV OuiGo. Résultat ? Des voyageurs qui ne prenaient pas le train avant peuvent désormais profiter de ce service pour leurs déplacements.

La réforme donne les moyens à la SNCF de préparer cette ouverture à la concurrence. À l’avenir, les personnes recrutées ne le seront plus sous le statut de cheminot qui coûte trop cher à l’entreprise. Avec une dette de  50 milliards d’euros, la SNCF ne peut pas rester la seule entreprise à recruter au statut alors que le secteur s’ouvre à de nouveaux acteurs.

3️⃣ La réforme permet de réorganiser la SNCF

Savez-vous qu’aujourd’hui dans une gare, ce n’est pas la même direction de la SNCF qui gère les quais, la verrière ou les panneaux d’informations. Ce n’est pas non plus la même direction qui gère le grand panneau d’informations dans le hall et celui sur le quai.

La réforme permet de remettre de la cohérence dans  l’organisation de la SNCF. Les trois entités actuelles (SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau) vont être réunies pour créer un seul groupe plus uni et plus efficace.

 

 

Et nous, que pouvons nous faire pour défendre cette réforme indispensable ? Certains relaient des contre-vérités pour alimenter les peurs et justifier la grève. Rétablissons les faits :

  • · Cette réforme n’est pas la privatisation de la SNCF
    La SNCF deviendra une Société Anonyme dont les capitaux seront à 100% publics et incessibles, c’est-à-dire que l’Etat ne pourra pas vendre ses parts au capital de la SNCF.
  • · Cette réforme ne “casse pas le service public”
    Jamais un Gouvernement n’aura autant investi dans le service public ferroviaire : ce sont 36 milliards d’euros qui seront investis pour la décennie à venir.
  • · Cette réforme n’est pas la fermeture des petites lignes
    Le Gouvernement ne suivra pas un rapport indépendant (le rapport “Spinetta”) qui avait proposé cette mesure. L’avenir des petites lignes ne sera pas décidé depuis Paris mais sera décidé au plus près des réalités du terrain.
  • · Cette réforme ne “stigmatise” pas les cheminots
    La réforme assure au contraire leur avenir en renforçant leur entreprise. En l’état actuel des choses, l’attitude de certains met en danger l’avenir de la SNCF et des cheminots qu’ils prétendent défendre.
  • · Cette réforme n’est pas “un passage en force”
    La grève a débuté lundi alors même que les concertations entre le Gouvernement et les syndicats sont en cours pour préparer le débat parlementaire à venir »

Macron :un déficit de justice et de négociation

Macron :un  déficit de justice et de négociation

 

Les Français étaient en position d’attente par rapport à la volonté réformatrice de Macron ; en fait, ils attendaient les résultats pour se prononcer. Pour l’instant, ils ne s’opposent pas à cette nécessité de moderniser le pays en particulier dans le domaine économique mais ils récusent le manque d’équilibre des orientations gouvernementales et le manque évident de négociation. Depuis la reforme du code du travail, la négociation se réduit le plus souvent à des séances de concertation voire seulement d’information ne laissant pratiquement pas de place au compromis. Sur le terrain économique, Macron a beaucoup lâché aux plus aisés et aux entreprises. Pour les entreprises,  il le fallait sans doute afin qu’elles reconstituent leurs margent et recommencent à investir, ce qu’elles font. Mais Macron a arrosé large les plus aisés tout en serrant la vis aux moins nantis. Témoin des différentes hausses de fiscalité. Du coup d’ailleurs la consommation n’a pas été aussi dynamique qu’attendu au premier trimestre. Sur le terrain social, l’ insuffisance porte surtout sur le pouvoir d’achat. Le rapport de Macron est de son équipe vis à vis de la problématique sociale est assez technocratique. Elle manque sérieusement d’inscription dans une vision globale. En outre elle n’est  pas discutable tellement les tecnos sont persuadés de la pertinence de leur analyse. Le gouvernement devra progresser dans ces deux domaines, l’équilibre social des orientations et la négociation s’il ne veut pas s’isoler et se retrouver rapidement au fond des sondages de popularité. La suffisance -voire la condescendance- qui caractérise cette majorité de technos passe de moins en moins bien d’autant qu’elle n’est pas soutenue par une grande légitimité sociale et sociétale.

 

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Investissements étrangers : forte hausse

Investissements étrangers : forte hausse

 

Près de 1.300 décisions d’investissements étrangers ont été prises en France en 2017, représentant plus de 33.000 emplois. Un record selon l’agence Business France. Si les États de l’Union européenne restent prédominants, les États-Unis sont redevenus le premier pays investisseur malgré le protectionnisme revendiqué du président Trump. L’attractivité de la France s’est sérieusement renforcée en 2017. Selon le dernier rapport de Business France publié ce mardi 3 avril, le nombre d’investissements étrangers a progressé de 16% l’an dernier pour atteindre un niveau inédit en 10 ans. Une bonne nouvelle pour l’économie française qui illustre la confiance renouvelée des investisseurs étrangers et une conjoncture mondiale très favorable. S’il est réducteur d’attribuer l’ensemble de ces prises de décision à l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, l’économie tricolore a pu profiter de l’effet Brexit, de l’instabilité politique en Allemagne à la suite des élections législatives de l’automne dernier, et de la montée des populismes en Italie pour améliorer son attractivité à l’échelle européenne. L’année dernière, l’agence publique en charge de la promotion de l’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers a enregistré 1.298 décisions d’investissement contre 1.117 en 2016, ce qui fait une moyenne de 25 décisions en moyenne par semaine. Ces décisions d’investissement ont permis la création ou le maintien de 33.489 emplois. Les emplois crées ont connu une hausse de 6% pour atteindre 26.399 emplois et les emplois maintenus, une hausse de 34% pour atteindre 7.090 emplois.

Élisabeth Borne : sanctionnée par Matignon

Élisabeth Borne : sanctionnée par Matignon

Elisabeth Borne qui visiblement n’a pas vraiment le profil d’un ministre (trop techno, et trop psycho-rigique)  a été sanctionnée par Matignon pour une interview que les Echos ont refusé de difuser.  La relecture des entretiens politiques est une habitude tolérée dans le monde de la presse à condition que les corrections demandées ne transforment pas le fond des propos. Le journal Les Échos a connu cette mésaventure le 13 mars dernier après avoir interviewé Élisabeth Borne. Dans le contexte de la réforme sous tension de la SNCF, marquée par les grèves, la ministre des Transports se retrouve en première ligne… Et se voit projetée sous les radars de Matignon. Avant la publication de l’interview dans le quotidien économique, les services du premier ministre ont retouché les propos d’Élisabeth Borne, à tel point que le journal refuse de la publier.

Une décision justifiée dans un article publié lundi par le quotidien. «À Matignon, la volonté de contrôle sur cette ministre technique peut être vexatoire. Une interview, pourtant prudente, de cette dernière a été tellement réécrite par les services du premier ministre que Les Échos refusent de la publier le 13 mars», peut-on lire.

 

Capital investissement : record en 2017

Capital investissement : record en 2017

Une nouvelle qui conforme la reprise de l’investissement en France. Y compris des PME. Selon France Invest,  les quelque 300 acteurs français du “private equity” ont ainsi levé 16,5 milliards d’euros l’an passé, contre 14,7 milliards en 2016, dont près des deux tiers (63%) auprès d’investisseurs hexagonaux. Dans le même temps, ils ont investi 14,3 milliards d’euros (+15%) dans 2.142 entreprises (+13%). Les start-up et les PME ont représenté 72% du total et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) 26%, mais près de 20% des entreprises ont concentré environ 90% des investissements. De plus, les montants investis dans les seules entreprises françaises ont progressé de +32% entre 2016 et 2017, la France représentant 85% des entreprises investies, une proportion stable. Cité dans un communiqué, Olivier Millet a estimé que l’accélération des investissements “traduit le rôle croissant pris par les 300 investisseurs en capital, membres de France Invest, tiers de confiance entre les investisseurs institutionnels et privés et les start-up, les PME et les ETI qui désirent financer leurs projets de croissance et accélérer leur transformation.” “Nous sommes sur la bonne trajectoire pour, d’ici à 2020, atteindre l’objectif collectif de 20 milliards d’euros de capitaux levés par an”, a-t-il dit. Le capital investissement devrait en outre bénéficier des dispositions de la future loi Pacte en matière de financement des entreprises pour faciliter l’investissement dans les sociétés non cotées via l’assurance vie et le plan d’épargne en actions-PME.

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