Archive mensuelle de avril 2018

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Déficit Commerce extérieur : la réforme oubliée !

Déficit Commerce extérieur : la réforme oubliée !

Encore 5,2 milliards d’euros de déficit, contre 5,4 milliards le mois précédent selon les chiffres publiés par les douanes ce vendredi. Sur les deux premiers mois de 2018, le déficit cumulé- en données corrigées de variations saisonnières et des jours ouvrés – atteint 10,6 milliards contre 13,5 milliards un an plus tôt. La France est repartie sur un rythme de 50 à 60 milliards de déficit annuel alors que l’Allemane, elle dégage 200 milliards d’excédents annuels. Or cette balance extérieure des échanges est le vrai thermomètre de la compétitivité française. Il y a de nombreux facteurs explicatifs mais parmi eux le fait surtout que nos PME-PMI sont peu présentes sur les marchés infranationaux. Le gouvernemenet a prévu quelques mesures mais assez anecdotiques.  Le gouvernement d’Édouard Philippe a annoncé quelques mesures relatives au regroupement des acteurs de l’exportation comme l’agence publique Business France et les Chambres de commerce et d’industrie, au sein de guichets uniques placés sous l’autorité des régions en France. Mais ces décisions pourraient être insuffisantes pour rétablir une balance commerciale en déficit depuis 2003. La grande reforme, lap lus urgente serait de s’attaquer à cette balance commerciale et non de traiter à la va vite d’autres sujets notoirement moins prioritaires comme la réforme de la SNCF ou encore la réforme des institutions.  En février, les importations ont effacé leur gain du mois précédent, s’inscrivant en recul de 1,4% (après une progression de 1,0% en janvier) sous l’effet d’une importante contraction des approvisionnements aéronautiques, pour atteindre un montant de 44,9 milliards d’euros. Les exportations ont quant à elles enregistré un nouveau recul (-0,9% après -4,1%), à 39,7 milliards d’euros, mais cette diminution limitée « tient essentiellement à quelques replis conjoncturels », soulignent les Douanes dans le communiqué.  La balance commerciale s’améliore surtout pour l’industrie aéronautique. Cette situation repose avant tout sur une chute des importations et des ventes plus fermes. « En février, les livraisons d’Airbus atteignent 2,161 milliards d’euros pour 25 appareils, contre 1,174 milliard d’euros pour 13 appareils en janvier. Comme il y a un an, la reprise est progressive après un creux des ventes en janvier, lui-même consécutif à un pic des livraisons en toute fin d’année précédente. » Mais le secteur de l’industrie aéronautique est un des rares à ne pas avoir délocalisé une partie importante de sa production à l’étranger contrairement à d’autres poids lourds de l’industrie comme l’automobile. Ce qui peut expliquer en partie ces bonnes performances. Le déficit énergétique se réduit quant à lui légèrement avec des achats d’hydrocarbures naturels à la baisse ce mois-ci. Plusieurs branches industrielles voient cependant leur solde se détériorer en février, à l’image des produits chimiques ou les matériels électriques et de téléphonie où le « reflux des ventes est déterminant« . Par zones géographiques, le déficit avec les pays hors Europe s’est réduit à 3,40 milliards d’euros (3,91 milliards en janvier). Celui avec les pays de l’Union européenne s’est également réduit, à 3,11 milliards (contre 3,29 milliards). Avec la seule zone euro, il s’est inscrit à 3,47 milliards contre 3,53 milliards un mois plus tôt.

S&P : note stable pour la France

S&P : note stable pour la France

L’agence est comme les Français dans une situation attentiste, elle espère surtout une croissance encore plus forte qui mécaniquement améliorerait les équilibres financiers et souhaite une gestion plus rigoureuse. Pour l’instant, c’est le  maintien par Standard & Porcs  des notes  respectivement AA et A-1+ pour   la France en les assortissant d’une perspective  “Les institutions et la prospérité de la France, avec de solides perspectives de croissance, viennent appuyer l’opinion que nous avons de la qualité de sa signature”, explique l’agence de notation dans un communiqué. S&P projette pour la France une croissance qui accélère à 2,2% cette année, portée notamment par la consommation privée (le gouvernement table sur une croissance de 1,7%). La croissance devrait ensuite décélérer autour de 1,8% sur la période 2019-2020, ajoute l’agence de notation. Elle anticipe également de nouveaux progrès dans la consolidation des finances publiques, “à la suite des nettes améliorations observées en 2017” et dans les réformes permettant de développer la croissance. La dette à long terme de la France est notée “AA” par S&P depuis novembre 2013, assortie d’une perspective stable depuis octobre 2016. Pour justifier cette perspective stable, l’agence explique que “dans un contexte de croissance économique soutenue durant les deux années à venir”, elle s’attend à ce que le “gouvernement français continue de mettre en œuvre son programme de mesures de réforme structurelle, budgétaire et économique”. Standard & Poor’s considère enfin qu’un relèvement de note pourrait intervenir si la croissance économique se développait encore, permettant une réduction du rapport de la dette au PIB, durablement et sensiblement et “au-delà de nos attentes”, ou si, “contrairement à nos prévisions”, les comptes courants de la France devaient dégager des excédents substantiels et durables, même avec l’accélération de la demande intérieure. En revanche, une réduction de note serait possible si les déficits budgétaires ne diminuaient pas “comme nous le pensons actuellement”, que ce soit en raison de dérapages budgétaires ou d’un ralentissement de la reprise économique, ou si “nous avions le sentiment que le gouvernement est incapable de mettre en oeuvre les réformes structurelles, débouchant sur une croissance économique plus faible que ce que nous envisageons actuellement”.

Droits de douane américains : nouvelles sanctions contre Pékin

Droits de douane américains : nouvelles sanctions contre Pékin

 

Le cycle des sanctions réciproques est engagé entre Pékin et Washington. Trump a pris une première série de mesures pour taxer les imports chinois portant sur 50 milliards. La Chine a risposté en augmentant à son tour les droits de douane sur certains produits. Du coup Trump annonce une  novelle série de taxation portant sur 100 milliards d’échange. On s’attend évidemment à une riposte de la Chine. Ce processus parait particulièrement dangereux non pas par son ampleur mais par sa dynamique négative qui ne peut que détériorer le climat des échanges internationaux. Notons aussi que cette augmentation des droits de douane pèsera finalement sur e consommateur et aussi sur la croissance.  Dans un communiqué, le président américain présente cette nouvelle étape de la guerre commerciale entre les deux pays comme une réaction “aux représailles injustes” de Pékin après une première série de mesures américaines qui comprenaient 50 milliards de dollars de droits de douane sur les produits chinois. Donald Trump ajoute que Pékin s’était livrée “de manière répétée à des pratiques visant à s’octroyer injustement des droits de propriété intellectuelle” américains. “Plutôt que de remédier à sa mauvaise conduite, la Chine a choisi de nuire à nos agriculteurs et à nos fabricants”, accuse le président américain. Le ministère chinois du Commerce a de son côté prévenu qu’il prendrait immédiatement de nouvelles mesures si les Etats-Unis mettaient en œuvre les mesures annoncées par Donald Trump.

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SNCF: une mobilisation importante lundi

SNCF: une mobilisation importante lundi

La mobilisation lundi pourraiat être très importante lundi. D’une certaine façon,  elle serait renforcée par l’intransigeance voire les provocations de la ministre des transports visiblement pas à la hauteur dans ce conflit. En effet la réunion de vendredi a été jugée particulièrement contreproductive par les syndicats non seulement parce qu’il y a été affirmé que le statut serait supprimé pour les entrants mais qu’en outre le statut actuel subirait aussi des réformes. De quoi alimenter le mécontentement. Sur les autres sujets notamment la question fondamentale de l’endettement là, c’est le grand silence du gouvernement.  “Aujourd’hui, l’élément central, c’est l’annonce par la direction de l’entreprise de la remise en cause du statut pour les cheminots qui resteraient dans l’entreprise”, a dit Erik Meyer de Sud rail  à la presse. “On nous enfume, l’objectif est bien de démanteler l’entreprise et les cheminots”, a-t-il ajouté. Après des grèves très suivies mardi et mercredi, le mouvement reprendra dimanche et lundi. Erik Meyer a confirmé que Sud-Rail appellerait lundi à “durcir le mouvement”. “Nous allons tenir un marathon si le gouvernement nous l’impose”, a dit Laurent Brun. “Ce calendrier pourrait bien aller au-delà du mois de juin.” Le responsable CGT a dénoncé “du dumping social à tous les étages”. “L’entreprise SNCF veut revenir en arrière sur le contenu du statut”, a-t-il expliqué, évoquant la remise en cause de la reconnaissance des diplômes et de la tenue d’examens dans le cadre des promotions. “On voit se dessiner le modèle social qu’on nous promet : d’un côté on supprime votre statut, de l’autre, pour ceux qui le conservent temporairement, on va le vider sur ses éléments les plus importants.”

Grèves SNCF : des conséquences pour les vacances et le tourisme

Grèves SNCF : des conséquences pour les vacances et le  tourisme

Alors que les vacances commencent vendredi soir pour les académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, et Poitiers, la grève à la SCNF doit reprendre samedi soir. D’ importantes perturbations sont donc à prévoir dimanche, mais également dans la journée de samedi où un important afflux de voyageurs est à prévoir.  Les vacanciers de la zone C, des académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, et Versailles seront les plus impactés. Les vacances s’y étendent du samedi 14 au dimanche 29 avril, or les jours de départs, les 13 et 14, sont des jours de grève, tout comme les samedis et dimanche de retour, les 28 et 29 avril. . Si les perturbations à prévoir inquiètent les Français, dont 33% d’interrogés se disent pénalisés par la grève que ce soit pour aller au travail ou pour préparer leur départ en vacances, dans un sondage de Franceinfo, il en va de même pour les professionnels du secteur du tourisme.  « Rien qu’au mois d’avril, nous avons déjà observé un recul de 10% du taux d’occupation de nos établissements », s’alarme dans La Croix Rolland Héguy, président de l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie (UMIH), avant d’évaluer les pertes du secteur hôtelier à 150 millions d’euros rien que pour le mois d’avril. Toujours dans ce quotidien, Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme, évoque quant à lui 500 millions d’euros de manque à gagner » dans la restauration, les transports, et l’hôtellerie, sur les trois mois.

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EDF : « surcoûts faramineux » (Que Choisir)

EDF : « surcoûts faramineux » (Que Choisir)

 

 

L’UFC-Que Choisir a accusé jeudi EDF de faire payer aux Français des « surcoûts faramineux » sur leur facture d’électricité en sous-utilisant volontairement son parc nucléaire, influençant ainsi les prix du marché. « La sous-utilisation des capacités de production d’EDF, qui a la mainmise sur le nucléaire, affecte lourdement les consommateurs », a dénoncé Alain Bazot, le président de l’association de consommateurs, lors d’une conférence téléphonique.  Selon l’UFC, l’électricien sous-utilise ses capacités nucléaires lorsque cela l’arrange, par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays européens comme l’Allemagne et le Royaume-Uni, avec pour effet d’augmenter les prix. L’association estime en effet qu’EDF fait moins tourner ses réacteurs lorsque les prix de marché diminuent. « Cette sous-utilisation du parc nucléaire français est généralement compensée par l’emploi de centrales plus coûteuses (gaz, fioul, charbon), qui font augmenter les prix sur le marché de gros », remarque l’UFC Que Choisir. EDF profiterait alors de cette augmentation des prix pour vendre son électricité plus cher sur les marchés à terme (pour une livraison plus tard). « Cela permet à EDF de vendre sa production future, donc vendue maintenant par anticipation sur le marché à terme, à un bien meilleur prix que s’il avait utilisé 100% de son parc nucléaire », explique Nicolas Mouchnino, spécialiste de l’énergie à l’UFC.  Cela se traduit ensuite par un alourdissement de la facture des particuliers: ce sont « 2,4 milliards d’euros de surcoût qui ont été supportés par l’ensemble des consommateurs particuliers, entre 2012 et 2016″.

 

L’Allemagne refuse d’extrader Puigdemont

L’Allemagne  refuse d’extrader Puigdemont

 

Finalement l’Allemagne n’est pas tombée dans le piège de l’Espagne qui veut emprisonner les anciens responsables du gouvernement catalans. En cause, un motif d’accusation, trahison et rébellion, complètement déconnectés des faits. II est exact que Puigdemont ancien président de la Catalogne a organisé un référendum illégal mais sans aucune violence. Puigdemont ne saurait donc être assimilé à un criminel ou à un terroriste justifiant de 30 ans de prison comme l’indique le gouvernement espagnol. Un gouvernement espagnol qui tente de masquer ses difficultés internes en jettent de l’huile sur le feu de l’affaire catalane. En effet la fragilité du gouvernement de Rajoy, le Premier ministre, est patente, difficulté à trouver une majorité et affaires qui ternissent le parti au pouvoir. D’une certaine manière Rajoy instrumentalise la crise catalane. Puigdemont est responsable d’avoir organisé uen consultation mais il n’a tue, ni blessé personne, ni appelé à l’insurrection. Par dupe,  l’Allemagne a donc refusé de l’extrader. Le tribunal de l’Etat régional du Schleswig-Holstein, où été incarcéré l’indépendantiste catalan depuis le 25 mars, a décidé de le remettre en liberté sous contrôle judiciaire. La justice a estimé que le motif de poursuite, « rébellion », n’était pas recevable au regard du droit allemand. La justice allemande a décidé de remettre en liberté l’ancien dirigeant catalan, Carles Puigdemont, et de le placer sous contrôle judiciaire. Ne suivant pas les réquisitions du parquet, les juges ont refusé de l’extrader vers l’Espagne qui a délivré le 23 mars dernier un mandat d’arrêt européen à l’encontre de l’ex-leader catalan. « J’ai toujours eu confiance en la justice allemande », a déclaré sur Twitter son avocat.

Sondage confiance des patrons : tassement

Sondage confiance des patrons : tassement

 

Selon le cabinet Markit, l’indice qui synthétise l’activité dans les services ralentit pour le deuxième mois consécutif pour atteindre son plus bas niveau depuis août 2017. La même tendance est également visible dans l’industrie manufacturière. Ce fléchissement du secteur privé intervient alors le gouvernement traverse une séquence difficile. La grogne sociale s’envenime dans le monde du travail avec la multiplication des grèves dans des secteurs économiques majeurs, comme le transport aérien ou le rail. L’indicateur composite final de l’ensemble de l’activité (PMI) s’est établi à 56,3 points, a détaillé IHS Markit. Ce chiffre est légèrement supérieur à une première estimation publiée le 22 mars, qui évoquait un PMI à 56,2 points. Ce léger ralentissement s’explique principalement par une modération de la demande  Malgré ces signes de ralentissement, les entrepreneurs interrogés restent confiants sur les perspectives d’activité. Cet optimise repose avant tout sur des prévisions de forte croissance économique et de hausse des investissements. À ce sujet, la dernière note de conjoncture de l’Insee vient assombrir ces prévisions. En effet, les économistes de l’institut de statistiques envisagent un ralentissement de la croissance au cours du premier semestre marqué par une baisse du pouvoir d’achat des Français.

5 G : guerre les États-Unis et la Chine

5 G : guerre les États-Unis et la Chine

Une véritable guerre économique est engagée entre la Chine et les Etats-Unis pour la maitrise de la technologie 5G qui permettra de nombreuses applications de l’IA et fera émerger les nouveaux leaders du numérique au plan mondial. . Comme la  Chine envisage de consacrer des sommes colossales, les Etats-Unis n’écartent pas l’hypothèse d’un financement public. Ce qui n’est guère dans la doctrine Trump. . Selon Reuters, qui cite un document d’études prévisionnelles du ministère de l’Industrie et des technologies de l’information, les investissements cumulés de la Chine  dans la 5G s’élèveront, d’ici 2025, à 1.650 milliards de yuans (environ 214 milliards d’euros) ! Toujours d’après l’agence économique, les équipementiers télécoms chinois comme ZTE et Huawei en sont parmi les principaux bénéficiaires. Ce dernier, qui se rêve par ailleurs en futur leader du marché des smartphones, dépense chaque année une bonne dizaine de milliards de dollars en recherche-développement, dont une part importante va dans la 5G. Ces dernières années, le groupe a même ouvert un labo dédié à cette technologie en France, avec à sa tête Mérouane Debbah, un cador des communications radio. En parallèle, Huawei multiplie les collaborations avec les industriels de la robotique, de l’automobile, de l’industrie du futur ou des acteurs de la ville intelligente pour trouver aussi vite que possible des débouchés à la 5G. Remporter la course à la 5G est aussi devenu la priorité des priorités aus Etats-Unis. À la Maison-Blanche, on ne songe, désormais, qu’à faciliter les investissements dans cette technologie des géants maisons des télécoms, à l’instar des opérateurs AT&T ou Verizon. Sous ce prisme, la décision récente de l’administration Trump de mettre fin à la neutralité du Net constitue un moyen d’inciter les géants du mobile à accélérer dans la 5G. Car en mettant fin à ce principe - au grand dam de ses défenseurs -, les États-Unis permettent au secteur de doper ses revenus. Concrètement, les FAI ont désormais la possibilité de faire payer leurs clients plus cher pour certains services gourmands en bande passante, ou avec une meilleure qualité de service. Ce qu’ils n’avaient pas le droit de faire jusqu’à présent.  Selon le site d’information Axios et le Wall Street Journal, qui citent une note confidentielle, des responsables de la Maison-Blanche en charge de la sécurité nationale ont poussé l’exécutif à investir dans un grand réseau 5G américain sur deniers publics pour contrer la Chine.

 

Très haut débit par satellite pour les zones isolées

Très haut débit par satellite pour les zones isolées

 

Exit sans doute le câble promis pour toute la France y compris les zones isolées. Ces dernières pourraient être desservies par satellite (en plus de la 5G) suite à un accord entre Eutelsat, Orange et Thales.  Mais les usagers devraient s’équiper notamment en parabole dont le cout ne sera pas négligeable même s’il sera aidé.  Cet accord « confirme le rôle incontournable du satellite dans l’essor des services très haut débit a indiqué, le directeur général d’Eutelsat, Rodolphe Belmer. Complément indispensable des réseaux de télécommunications terrestres, le très haut débit par satellite représente, pour Eutelsat, un vecteur de croissance crucial à compter de 2020″. « La mise en orbite de ce satellite permettra de proposer en 2021 une offre d’internet fixe très haut débit pour les habitations les plus isolées de notre territoire », a confirmé la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Delphine Gény-Stephann. Ainsi, l’Etat va accompagner les Français qui ne disposent d’aucune solution de très haut débit filaire via la création, dès 2019, d’un guichet « cohésion numérique » doté de 100 millions d’euros et destiné notamment à financer les équipements nécessaires à la réception du très haut débit par satellite (paraboles et technologies hertziennes). Ce projet va contribuer à l’atteinte des objectifs définis par Emmanuel Macron : l’accès au très haut débit fixe pour tous les Français en 2022.

 

SNCF- encore une réunion pour rien avec la ministre

SNCF- encore une réunion pour rien avec la ministre

 

La ministre des transports ne brille pas par sa pédagogie et son charisme, elle donne souvent ‘impression de réciter seulement son catéchisme de tecno. Ce qui a encore été le cas hier avec les syndicats. A la décharge de la ministre, elle n‘a rien à négocier et c’est Matignon et l’Elysée qui dirigent  la manœuvre. par exemple,  sur le problème fondamental de la dette où le gouvernemenet fait un pas un avant et deux pas en arrière. Or c’est l’une des questions fondamentales car si la dette est uen nouvelle fois en partie ou en totalité réaffectée à la SNCF,  aucune chance de survie de cette entreprise d’entrée plombée par les charges financière non seulement des 50 milliards de dettes mais par les investissements à venir en particulier pour entretenir le réseau des liaisons quotidiennes travail-domicile. Aucune entreprise SNCF ou autre ne peut partir avec un handicap de 50 milliards de dettes ou même de la moitié. Le gouvernement estime en effet que cette question se posera dans un second temps seulement, une fois que la compagnie ferroviaire aura entamé sa mue, comme l’a répété le Premier ministre, Édouard Philippe, jeudi sur France Inter Les syndicats de cheminots reçus jeudi par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, ont donc quitté la table des négociations sur un constat d’échec, estimant n’avoir avancé sur aucun des points à l’ordre du jour, dans une ambiance tendue. Visiblement déçus par la réunion qualifiée de “mascarade” par la CGT, les leaders syndicaux ont, pour plusieurs d’entre eux, prédit un durcissement de la grève face à un gouvernement déterminé à jouer la montre sans négocier sur le fond. La table ronde de plus de six heures a été “pénible et inutile”, a déclaré à sa sortie Laurent Brun, de la CGT Cheminots. “Nous sommes donc fondés à dire que cette réunion a été une véritable mascarade dans laquelle la ministre s’est contentée de critiquer ou de faire des remarques sur les propositions des organisations syndicales, sans apporter elle-même de propositions et de contenu”, a-t-il ajouté. “Nous sommes donc extrêmement déçus de cette réunion et extrêmement mécontents que les revendications des cheminots n’aient pas été entendues”. Une nouvelle table ronde entre les syndicats et la ministre des Transports est prévue vendredi.

Baisse de popularité : Les faiblesses de Macron

 

 

La nette baisse de popularité de Macron, constatée encore en avril,  justifie qu’on s’interroge sur ses faiblesses. Indéniablement, ce président rompt avec les postures politiques précédentes en refusant notamment le clivage artificiel droite gauche. Son principal atout est sa jeunesse, sa compréhension du monde moderne et sa volonté réformatrice. Pour autant l’intéressé ne manque pas d’insuffisances.

 

1-Une vision trop centraliste

 

Bien que libéral, Macron ne peut se débarrasser de sa vision d’énarque. Du coup,  tout procède de Paris, doit être décidé à Paris et la loi est l’outil suprême de modernisation. Une vision finalement très jacobine.  Macron a notamment raté la décentralisation de la négociation au niveau de l’entreprise que réclamait la CFDT il a aussi manqué la régionalisation car les nouveaux espaces territoriaux sont surtout administrés par les préfets)

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2-Une vision trop techno

Macron connait la problématique économique et financière. Mais une vision macro économique qui n’est pas articulée avec une approche micro. Ces réformes globales souffrent d’un manque d’adaptation aux réalités économiques et sociales notamment des PME

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3-un président des riches.

 C’est l’image qui lui colle à la peau du fait qu’il n’a pas su équilibrer les mesures prises en faveur des catégories aisées et des mesures destinées aux moins favorisés. Le dernier exemple en date est évidemment celui de retraité avec les ponctions fiscales de la CSG qui atteignent bien au-delà des catégories aisées.-

 

 

 

4-Un président méprisant  la concertation.

 

Le président a largement affaibli l’immédiat toute opposition politique, dans ce domaine pour l’instant, l’horizon est complètement dégagé. Par contre dans les champs sociaux et sociétaux, Macron utilisent la même stratégie du bulldozer en marchant sur le ventre des corps intermédiaires y compris du Parlement. D’ailleurs le gouvernement ne parle pas de négociation mais de concertation à chaque réforme. En gros, les interlocuteurs convoqués ne sont pas là pour modifier une orientation mais pour être informé éventuellement faire part de contre propositions  mais dont il ne sera pas tenu compte.

 

5-Un président des villes, pas des champs

 

Elevé  au lait  anglo-saxon (avec des expressions anglaises en toutes circonstances pour manifester cette modernité), pétri de technologie d’information et nourri de cultures hyper urbaines,  Macron ne  voit le développement de la France qu’à travers les grandes métropoles. Cela accentue la désertification du  territoire. La crise de l’agriculture, la suppression des bureaux de poste, des petits hôpitaux, des lignes SNCF, la limitation de vitesse idiote à 80 km/h partout et surtout l’objectif général de super Métropolisation font émerger un mécontentement grandissant dans les petites villes et les zones rurales

 

6- Un président politiquement hors-sol

 

Dernière faiblesse celle qui consiste pour Macron à adopter davantage une posture de monarque républicain que d’un président  d’Etat démocratique. Macron décide seul et de tout. Il ne tolère aucune contestation au sein du gouvernement ou au sein de la majorité parlementaire. Son parti en marche est une illusion. Ce parti n’a aucun rôle, aucune structure, aucune fonction de proposition. De ce fait,  le pouvoir central manque de retour de l’opinion locale, d’où des  orientations  trop technocratiques.

Macron et son gouvernement doivent  non seulement entendre mais écouter les critiques, les sujétions, les propositions sinon il court le risque de retomber lourdement et aussi vite qu’il est monté au zénith. La réussite de Macron et de son gouvernement est un impératif temps car sinon il est vraisemblable que la France sera livrée en cas d’échec aux extrémistes. C’est rendre service à Macon et à la France que de souhaiter que son gouvernement reprenne contact avec la terre. De ce point de vue Les élections européennes risquent de constituer un rappel à l’ordre utile pour Macron.

 

7- un président condescendant

 

Le président est sans doute un bon technicien de l’économie mais sa dimension sociétale et affective manque d’épaisseur. Le président n’est pas un amoureux de l’introspection. Bref, il est un peu trop sûr de lui d’autant qu’il s’enivre un peu de son propre parfum. Il a tendance à prendre le français moyen avec une certaine condescendance  et il adopte uen profil donneur de leçons un peu limite. Dernier exemple en date quand il dit hier à une aide soignante hier à propos de la baisse des effectifs «  vous dites des bêtises » ! Un défaut général chez les techno d’en Marche qui ont un peu tendance à considérer qu’ils ont  seuls raison et que les autres ne comprennent rien.

 

Popularité Macron : nouvelle baisse

Popularité Macron : nouvelle baisse

 

.C’est la quatrième baisse consécutive de Macron qui paye sans doute  sa gestion approximative de plusieurs conflits. La cote de confiance du chef de l’Etat aurait  reculé de 2 points ce mois-ci, à 39 %. L’écart entre son score auprès des cadres (65 %) et des classes populaires (27 %) n’a jamais été aussi élevé depuis le début du quinquennat. C’est un grand écart qui n’en finit pas de s’étirer. Jamais, depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, l’archipel des cadres et celui des classes populaires n’ont été aussi éloignés l’un de l’autre sur leur perception de la politique du chef de l’Etat. Dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique, la cote de confiance d’Emmanuel Macron s’érode légèrement en avril, de 2 points en un mois, à 39 %, après avoir déjà diminué depuis le début de l‘année. Macron se retrouve à peu près avec la même confiance que Hollande à la même époque du mandat. .Comme annoncé, les conflits sociaux en cours ne feront que des vaincus, chez les syndicats qui n’obtiendront pas satisfaction sur tout ce qu’ils demandent mais aussi au gouvernement qui sera contraint de lâcher des points importants. C’est politiquement que les conséquences seront graves. Lee  sondage des Echos est  cependant à prendre avec des pincettes car on se souvient que les Echos avaient annoncé que Macron regagnait 3 points en mars quant en fait tous les autres  sondages constataient une baisse. Et avec ce titre douteux : « macro regagnent… grâce à son annonce sur la SNCF » ! Le journal économique par ailleurs très pertinent dans son domaine d’activité n’hésitait pas à manipuler des résultats erronés. En clair,  nombre de médias de droite n’ont pas apprécié la baisse de Macron au cours des deux derniers mois. Notons d’ailleurs que cette baisse a été peu commentée. On constate que la guerre de com passe aussi par la guerre des sondages ; Dommage car sur l’info économique Les Echos demeure un journal sérieux, il ferait mieux d’éviter le terrain politique !

Réforme des institutions : beaucoup de bruit pour pas grand-chose

Réforme des institutions : beaucoup de bruit pour pas grand-chose

 

 

 

Finalement,  la proposition de réforme des institutions ne satisfait pas grand monde et ne change pas  grand monde. Certes, il y a la réduction du nombre de députés de 577 à 404 mais la grande nouveauté concernant la proportionnelle relève du gadget ; Avec 15% de proportionnelles, cela ne change guère la carte de la représentation des organisations politiques. De toute manière,  cette réforme est encore loin d’être adoptée car il faudra les 3/5 ème du parlement (Sénat et assemblée). Or le gouvernement devra donc composer avec en particulier le sénat très opposé aux mesures de réduction du nombre de parlementaires et aux limitations dans le temps du mandat (3 maximum). Même le Modem de Bayrou n’est pas enthousiaste considérant que Macron n’a pas tenu sa promesse en matière de proportionnelle. Cette reforme risque finalement de n’aboutir à pas grand-chose compte tenu du nécessaire compromis avec le sénat. On voit mal en effet le gouvernement proposer un référendum sur le sujet. Ce serait rendre un risque politique énorme car les référendum sont souvent détournés de leur objet et pourraient se transformer en pour ou contre Macron. Dans une  période d’agitation sociale, le résultat serait incertain. Bref une réforme pour pas grand  qui semble utilisée pour tenter de dissimuler la réforme SNCF autrement plus conflictuelle.

 

 

 

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