Archive mensuelle de avril 2018

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Dette SNCF : une très vieille affaire (Clémentine Maligorne AFP agence)

Dette SNCF : une très vieille affaire   (Clémentine Maligorne  AFP agence)

 

Dans une intreview du Figaro,  Clémentine Maligorne  AFP agence)  fait le point sur la problématique de la dette SNCF, une très vieille affaire qui n’a jamais été réglée et qui ne le sera que partiellement.

 

 

• De quelle dette parle-t-on?

 

On parle de la «mauvaise dette» de SNCF Réseau, l’entité du groupe public chargée des infrastructures ferroviaires (entretien, création des lignes…): 46,6 milliards d’euros au 31 décembre 2017. Soit plus que le budget de l’Éducation nationale, premier budget de l’État. Cette dette colossale devrait avoir dépassé la barre des 50 milliards au 1er janvier 2020, date annoncée pour la naissance de la future version de la SNCF. Elle s’alourdit d’environ 3 milliards par an et représente une charge annuelle de 1,5 milliard d’euros (le remboursement des seuls intérêts). C’est cette dette qui pose problème, à cause de son poids faramineux, mais aussi de son évolution.

Il existe une deuxième dette, qui ne doit pas être additionnée à la première. Elle est estimée à 7,9 milliards d’euros pour SNCF Mobilités, l’entité du groupe public chargée de la circulation des trains, dont les comptes sont sains.

• D’où vient la «mauvaise» dette?

C’est un vieil héritage. La dette de la SNCF remonte même à avant la création de la compagnie. Après la Première Guerre mondiale, les différentes compagnies ferroviaires privées s’enfoncent dans les difficultés financières. En 1921, l’État décide alors de les soutenir financièrement en contribuant à un fonds commun. Mais après la crise financière des années 30, ce fonds commun voit ses recettes baisser. En 1937, lorsque l’État décide de nationaliser les chemins de fer en créant la SNCF, il hérite déjà d’une dette de près de 30 milliards de francs, soit environ 23 milliards d’euros. La Seconde Guerre mondiale puis l’extension du rail empêcheront tout retour à l’équilibre.

En 1991, une directive européenne «relative au développement de chemins de fer communautaires» demande aux États membres de réduire l’endettement des entreprises ferroviaires avant l’ouverture à la concurrence. En 1997 est créé RFF, Réseau ferré de France, une nouvelle entité qui a en charge la gestion des infrastructures ferroviaires, mais aussi la gestion financière du réseau. L’essentiel de la dette de la SNCF (20 milliards d’euros) est alors transféré à RFF, afin qu’elle ne soit pas considérée comme de la dette publique au sens des critères de Maastricht. Rebaptisé SNCF Réseau en 2015, RFF est un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) chargé à la fois de la gestion des infrastructures ferroviaires, mais aussi de la gestion financière du réseau. Ce statut donne à cette société une garantie illimitée de l’État, c’est-à-dire permet à la société d’emprunter à taux réduit sur les marchés financiers pour financer sa dette et s’endetter sans problème.

• Pourquoi la dette a continué à gonfler?

Ces dernières années, la SNCF s’est massivement endettée pour développer le réseau ferroviaire français. La construction des lignes à grande vitesse – le prolongement vers Strasbourg de la LGV Est, celui vers Bretagne-Pays de la Loire, le contournement Nîmes-Montpellier et la LGV Sud-est Atlantique vers Bordeaux -, décidées par l’État, représentent, selon la direction, grosso modo les deux tiers de la dette de SNCF Réseau. Les importants efforts consentis ces dernières années pour rénover le réseau continuent d’alourdir la facture, car ils sont en partie financés par de l’endettement supplémentaire. Entre 2010 et 2016, la dette de SNCF Réseau a augmenté de 15 milliards d’euros pour atteindre la somme astronomique de 45 milliards. Et les bons résultats financiers affichés par la SNCF ne suffisent pas à redresser la situation financière déséquilibrée de SNCF Réseau.

• Pourquoi pose-t-elle problème?

La dette de SNCF Réseau est jugée insoutenable au vu des capacités financières du groupe. Au rythme prévu par le contrat de performance signé l’an dernier – que la réforme en cours va rendre caduc -, elle doit dépasser les 62 milliards d’euros en 2026. Elle est par ailleurs incompatible avec la future transformation de la SNCF. Le statut actuel d’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) donne en effet la garantie illimitée de l’État et permet à SNCF Réseau de s’endetter sans problème, tandis que celui de société anonyme, approuvé par l’Assemblée nationale, en fera une entreprise comme les autres – ou presque – sur les marchés. Une fois devenu une société anonyme, SNCF Réseau ne pourrait survivre avec un tel endettement. A contrario, ses marges de manœuvre seraient améliorées après une reprise de la dette, du simple fait de la baisse des frais financiers.

• Quel montant l’État pourrait-il prendre en charge?

L’État s’est engagé sur une reprise progressive d’une partie de la dette. L’exécutif reste assez vague sur la question, se contentant de dire qu’il «prendra ses responsabilités». Jeudi sur TFI, Emmanuel Macron s’est borné à dire que la dette «sera pour partie progressivement reprise à mesure que les réformes» de la SNCF se feront. Il n’a toutefois avancé aucun chiffre. Une prudence également de mise au sein du gouvernement, où cette question est systématiquement éludée. Selon plusieurs acteurs du monde ferroviaire, le montant qui pourrait être repris – ou du moins qui serait nécessaire pour garantir la viabilité de la nouvelle SNCF – avoisinerait les 30 à 35 milliards d’euros.

• Sous quelles conditions l’État prendrait-il en charge cette dette?

Là encore, le flou est maintenu. Recapitalisation du groupe ferroviaire? Rachat d’une partie de la dette? Transfert sur une structure de cantonnement? «Il faudra regarder les modalités techniques», s’est contenté de répondre le chef de l’État lors du JT de 13 heures jeudi. Seules certitudes à ce stade: la reprise de la dette se fera «progressivement», à «mesure que les réformes se font», et commencera «dès le début», a-t-il indiqué. C’est-à-dire dès la transformation de la SNCF en société anonyme, prévue au 1er janvier 2020. Les syndicats ne sont pas de cet avis. Pour eux, cette reprise de la dette doit être un préalable à toute réforme.

• Qu’implique une reprise de la dette?

Tout dépendra du montant repris par l’État. Mais une chose est sûre: cette opération sera compliquée pour le gouvernement, qui s’est engagé à baisser durablement le déficit public, attendu à 2,3% du PIB cette année, et la dette publique, actuellement proche de 97% du PIB. Absorber 30 milliards d’euros, par exemple, ferait bondir le déficit de 1,5 point de PIB. Ce dernier dépasserait alors la barre des 3% exigée par Bruxelles, sous laquelle la France est repassée en 2017 après dix ans de dérapage. Une partie de la dette de la SNCF (environ 10 milliards) est toutefois déjà considérée comme de la dette publique, ce qui réduit la part devant être absorbée. En outre, la trajectoire budgétaire prévue à partir de 2020 est plus accommodante (0,9% de déficit prévu cette année-là). Le fait d’étaler sur plusieurs années la reprise de la dette pourrait-il lui aussi faciliter la tâche de Bercy? Pas sûr. Car les organismes statistiques, Eurostat en tête, risqueraient de comptabiliser ces décaissements sur une seule année…

 

 

 

Visite ridicule du champ de bataille de Notre Dame des Landes par Philippe

Visite ridicule du champ de bataille de Notre Dame des Landes par Philippe

 

 

 Il faut vraiment que le pouvoir n’ait pas grand-chose à se mettre sous la dent pour permettre au Premier Ministre d’aller visiter le champ de bataille de Notre Damme des Landes. Un peu comme si c’était un très haut fait de guerre ? Si la France ne gagne que ce type de guerre alors dans la bataille économique mondiale, elle,  ne pèsera pas lourds. Ce dont témoigne malheureusement le déséquilibre chronique de la balance de nos échanges, toujours sur de l’ordre de 50 milords par an quand l’Allemagne dégage 200 milliards de profits. (Notons que l’Allemagne vient de refuser de s’allier à Trump pour bombarder symboliquement la Syrie). Drôle de victoire pour le gouvernement à Notre Dame des Landes 2500 gendarmes, des engins blindés, des grues pour combattre à peine 200 écolos marginaux et des gauchistes venus renforcer «  l’ennemi ». Bref une opération ridicule. L’Etat a utilisé la force pour une  évacuation collective alors qu’une évacuation individuelle aurait été plus efficace mais certes moins médiatique. Ne resteront à terme que ceux qui ont des projets agricoles et ruraux. Les autres iront rejoindre d’autres lieux de constatation. Philippe le premier ministre a sans doute voulu marquer sa spécificité déterminée dans cette affaire. Après histoire des  80 km/h, ce n’est pas encore uen grande réussite. Notons qu’en plus l »le forces armées se retirent » alors que 39  baraques ont été démolies sur la centaine qui excitait. Malgré les heurts et les débordements constatés en début et en milieu de semaine, une accalmie relative a regagné la zone depuis que la préfète des Pays-de-la-Loire a appelé les occupants, même expulsés, à déclarer leurs projets agricoles sous dix jours pour amorcer un «processus de régularisation». Sur place, le premier ministre a annoncé que «l’ensemble des objectifs» d’évacuation «que nous nous étions assignés a été atteint», et assuré que «l’État n’acceptera pas la réoccupation des sites évacués». «L’opération est arrivé au point où tout ce qui était évacuable a été évacué», avait-il ajouté, assurant qu’il laisserait «les projets agricoles légaux se faire». «Nous faisons ce que les citoyens attendent», avait-il finalement martelé.

Syrie : frappes symboliques par forcément très heureuses des trois chefs d’Etat affaiblis

Syrie : frappes symboliques par forcément très heureuses des trois  chefs d’Etat affaiblis

 

Ce qui caractérise les frappes sont quelles sont très ponctuelles, très ciblées et émanent de trois pays où les chefs d’Etat ont un besoin urgent de popularité. Le phénomène est assez classique, certains chefs d’Eat choisissent en quelque sorte les terrains extérieurs pour redorer leur blason un peu terni en intérieur. De toute évidence,  cela ne changera pas grand-chose en Syrie. La guerre a été gagnée par Assad, le dictateur, par la Russie, l’Iran et la Turquie. L’occident est exclu du champ politique de cette zone. On peut espérer que l’utilisation gaz militaires sera freinée voire abandonnée ; Rien n’est sûr pas même l’existence de l’utilisation de ces gaz. En outre,  reste à savoir si cette attaque va ou on servir la paix ou le terrorisme. Pour la France déjà largemenet visée par le terrorisme l’intervention n’est pas forcément heureuse et politiquement pas très pertinente. Notons que l’Allemagne toujours très prudente dans ces domaines a refusé d’associer à ses bombardements.  Le président américain qui a un sérieux problème de popularité a présenté sa décision comme une réponse au gazage de la population civile le 7 avril à Douma, dans la banlieue de Damas, un «massacre» qui «n’est pas l’œuvre d’un homme mais le crime d’un monstre». «L’objectif de nos actions ce soir est d’établir une forte dissuasion à la production, à la dissémination et à l’usage d’armes chimiques», a-t-il dit, affirmant que «cette dissuasion est dans l’intérêt vital de la sécurité nationale» américaine. Il a assuré que les trois alliés étaient «prêts à poursuivre leurs actions jusqu’à ce que le régime abandonne son recours à ces agents chimiques prohibés.» La réponse mesurée aux crimes d’Assad correspond aux annonces prudentes d’Emmanuel Macron, mais elle apparaît en deçà des déclarations guerrières de Donald Trump. «Tiens-toi prête Russie!, avait-il tweeté mercredi. Les missiles arrivent, beaux et neufs et ‘intelligents’.» Cet enthousiasme avait paru embarrasser les responsables militaires américains, qui ont mis en garde contre le risque d’escalade avec la Russie lors de plusieurs réunions du cabinet de sécurité. La pondération a finalement prévalu. Reste à savoir si elle atteindra l’objectif de dissuasion.

Macron : une mauvaise image Odoxa-Dentsu Consulting pour France info et Le Figaro.

Macron : une mauvaise image Odoxa-Dentsu Consulting pour Franceinfo et Le Figaro.

 

Macron a beau faire des efforts son discours manque de compassion et même d’émotivité. C’est un  discours certes brillant, clair, déterminé mais sans chaleur, sans pédagogie qui manque cruellement humanité. Le discours d’un brillant technocrate qui ne comprend pas ce que ressent la France profondes les lus fragilisés. Dans le sondage Odoxa pour le Figaro et France-info, les sondés l’ont jugé “pas humble” (75%, +3 points par rapport à décembre), “pas proche des gens” (70%, +8). Ils sont 65% (-2) à le considérer comme le “président des riches” alors qu’Emmanuel Macron se présente en “président de tous les Français”. Une personnalité qui affaiblit sa popularité.  La nette baisse de popularité de Macron, constatée encore en avril,  justifie qu’on s’interroge sur ses faiblesses. Indéniablement, ce président rompt avec les postures politiques précédentes en refusant notamment le clivage artificiel droite gauche. Son principal atout est sa jeunesse, sa compréhension du monde moderne et sa volonté réformatrice. Pour autant l’intéressé ne manque pas d’insuffisances.

 

1-Une vision trop centraliste

 

Bien que libéral, Macron ne peut se débarrasser de sa vision d’énarque. Du coup,  tout procède de Paris, doit être décidé à Paris et la loi est l’outil suprême de modernisation. Une vision finalement très jacobine.  Macron a notamment raté la décentralisation de la négociation au niveau de l’entreprise que réclamait la CFDT il a aussi manqué la régionalisation car les nouveaux espaces territoriaux sont surtout administrés par les préfets)

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2-Une vision trop techno

Macron connait la problématique économique et financière. Mais une vision macro économique qui n’est pas articulée avec une approche micro. Ces réformes globales souffrent d’un manque d’adaptation aux réalités économiques et sociales notamment des PME

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3-un président des riches.

C’est l’image qui lui colle à la peau du fait qu’il n’a pas su équilibrer les mesures prises en faveur des catégories aisées et des mesures destinées aux moins favorisés. Le dernier exemple en date est évidemment celui de retraité avec les ponctions fiscales de la CSG qui atteignent bien au-delà des catégories aisées.-

 

 

 

4-Un président méprisant  la concertation.

 

Le président a largement affaibli l’immédiat toute opposition politique, dans ce domaine pour l’instant, l’horizon est complètement dégagé. Par contre dans les champs sociaux et sociétaux, Macron utilisent la même stratégie du bulldozer en marchant sur le ventre des corps intermédiaires y compris du Parlement. D’ailleurs le gouvernement ne parle pas de négociation mais de concertation à chaque réforme. En gros, les interlocuteurs convoqués ne sont pas là pour modifier une orientation mais pour être informé éventuellement faire part de contre propositions  mais dont il ne sera pas tenu compte.

 

5-Un président des villes, pas des champs

 

Elevé  au lait  anglo-saxon (avec des expressions anglaises en toutes circonstances pour manifester cette modernité), pétri de technologie d’information et nourri de cultures hyper urbaines,  Macron ne  voit le développement de la France qu’à travers les grandes métropoles. Cela accentue la désertification du  territoire. La crise de l’agriculture, la suppression des bureaux de poste, des petits hôpitaux, des lignes SNCF, la limitation de vitesse idiote à 80 km/h partout et surtout l’objectif général de super Métropolisation font émerger un mécontentement grandissant dans les petites villes et les zones rurales

 

6- Un président politiquement hors-sol

 

Dernière faiblesse celle qui consiste pour Macron à adopter davantage une posture de monarque républicain que d’un président  d’Etat démocratique. Macron décide seul et de tout. Il ne tolère aucune contestation au sein du gouvernement ou au sein de la majorité parlementaire. Son parti en marche est une illusion. Ce parti n’a aucun rôle, aucune structure, aucune fonction de proposition. De ce fait,  le pouvoir central manque de retour de l’opinion locale, d’où des  orientations  trop technocratiques.

Macron et son gouvernement doivent  non seulement entendre mais écouter les critiques, les sujétions, les propositions sinon il court le risque de retomber lourdement et aussi vite qu’il est monté au zénith. La réussite de Macron et de son gouvernement est un impératif temps car sinon il est vraisemblable que la France sera livrée en cas d’échec aux extrémistes. C’est rendre service à Macon et à la France que de souhaiter que son gouvernement reprenne contact avec la terre. De ce point de vue Les élections européennes risquent de constituer un rappel à l’ordre utile pour Macron.

 

7- un président condescendant

 

Le président est sans doute un bon technicien de l’économie mais sa dimension sociétale et affective manque d’épaisseur. Le président n’est pas un amoureux de l’introspection. Bref, il est un peu trop sûr de lui d’autant qu’il s’enivre un peu de son propre parfum. Il a tendance à prendre le français moyen avec une certaine condescendance  et il adopte uen profil donneur de leçons un peu limite. Dernier exemple en date quand il dit hier à une aide soignante hier à propos de la baisse des effectifs «  vous dites des bêtises » ! Un défaut général chez les techno d’en Marche qui ont un peu tendance à considérer qu’ils ont  seuls raison et que les autres ne comprennent rien.

 

 

TFI- Macron : audience record mais déception record aussi

TFI- Macron : audience record mais déception record aussi

 

En choisissant une mission  particulièrement regardée notamment par la France périphérique, Macron a voulu frapper fort. Effectivement cette émission a enregistré une  audience record. (6.4 Millions de spectateurs) et des reprises partout dans les médias.  Malheureusement  l’intervention de Macron a fait un flop surtout chez les retraités. 72% des retraités pas convaincus à propos de la CSG selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro. Selon cette enquête parue vendredi, l’intervention dans le journal de 13-Heures de Jean-Pierre Pernaut a été un succès d’audience, avec 70% des Français interrogés exposés d’une manière ou d’une autre à la parole présidentielle.  Par ailleurs les Français n’ont pas été non plus convaincus par les explications présidentielles sur la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires : 68% des sondés et 75% des ruraux, les plus concernés, sont dans ce cas. En ce qui concerne le conflit à la SNCF, 56% des Français soutiennent la réforme voulue par le gouvernement et 55% jugent “pas justifié” le mouvement de grève, qui en est à sa troisième période de deux jours. Interrogés sur les traits de personnalité d’Emmanuel Macron, les sondés l’ont jugé “pas humble” (75%, +3 points par rapport à décembre), “pas proche des gens” (70%, +8). Ils sont 65% (-2) à le considérer comme le “président des riches” alors qu’Emmanuel Macron se présente en “président de tous les Français”.

L’enquête a été réalisée les 12 et 13 avril auprès d’un échantillon de 1.011 Français interrogés via internet. Selon Mediamétrie, 6,4 millions de téléspectateurs ont regardé le président sur TF1, un record d’audience à cette heure, avec un pic à sept millions en début d’émission. Environ un million de personnes supplémentaires l’ont regardé en vidéo. Les sondés l’ont jugé “pas humble” (75%, +3 points par rapport à décembre), “pas proche des gens” (70%, +8). Ils sont 65% (-2) à le considérer comme le “président des riches” alors qu’Emmanuel Macron se présente en “président de tous les Français”.

 

Social : pas mai 68 mais un climat pourri pendant des mois

Social : pas mai 68 mais un climat pourri pendant des mois

 

L’histoire ne ressert jamais les mêmes plats y compris en matière sociale. Du coup,  la perspective d’un nouveau 68 est sans doute à exclure car le contexte a beaucoup changé notamment les aspirations. Mai 68 se situait dans un contexte économique relativement favorable, en 2008 le chômage est encore massif et la France sort tout juste de la crise. Le risque dans la période actuelle c’est de voir se multiplier pendant des mois des conflits dans des secteurs ou catégories tendues. Il y a évidemment les étudiants  avec le dispositif de sélection qui ne dit pas son nom, 20 à 30% des étudiants ne pourront pas entrer dans en université et mais on a n’ a rien prévu comme autre filière de substitution (la filière apprentissage bac+ par exemple).  Le secteur le plus fragilisé est sans doute celui des hôpitaux qui ne cesse d’accumuler les réformes en vain, ; les Ephads posent  le problème du rapport à la vieillesse (pas seulement les Ehpad, le maintien à domicile aussi). Certaines catégories ne vont pas manifester dans la rue mais fabriquer des opposants au gouvernemenet c’est le cas des retraités et des résidents de la France profonde où emplois et services publics fuient vers les grandes métropoles. Dans les prisons, la justice, l’agriculture rien n’est réglé. Des reformes, oui mais homéopathiques. D’une  façon générale,  il faut aussi s’attendre à une  montée de revendications concernant le pouvoir achat bloqué depuis des années su l’on tient compte du cout réel de la vie (et non de l’indice obsolète de l’INSEE),  Exemple qui prend en compte la baisse des prix dans l’habillement mais par le fait que les Français réduisent leurs achats dans ce domaine. (À l’inverse des services dont les prix explosent). Sans doute n’y-a-t-il aucune  similitude entre 68 et la période d’agitation sociale actuelle. La grande question est cependant celle de la faisabilité d’une grande coagulation, souhaitée notamment par l’extrême gauche. Certains pensent que cette convergence des luttes est possible quand d’autres considèrent que cette hypothèse est peu vraisemblable. Mais on peut aussi se demander s’il est davantage  souhaitable de connaitre une généralisation de grèves éparses mais nombreuses dans de nombreux secteurs tendus pendant des mois et des mois. Bref, une autre chienlit sociale qui pourrait d’abord ternir sérieusement une mage de la France qui venait tout juste de se rénover un peu. Les dommages pour l’économie, la croissance, l’emploi et les grands équilibres seraient désastreux. Surtout cela affecterait le moral des investisseurs, des acteurs économiques, des consommateurs dans la capacité de la France à se réformer. Il serait peut- être urgent que le gouvernemenet boucle très rapidement les conflits sociaux pour retrouver uen peu de sérénité économique, sociale et économique. Car le crédit politique risque de sortir très affecté d’une série de grèves qui durerait des mois. En dessous d’une certain seul de popularité, qu’il le veuille ou non,  le pouvoir sera paralysé. De ce point de vue la chute de popularité de Macron et de son gouvernemenet est inquiétante.

 

Yaourts : des additifs et du sucre…..et du lait

Yaourts : des additifs et du sucre…..et du lait

 

Des yaourts bourrés ingrédients, d’additifs, de sucres ou d’édulcorants présumés cancérigènes. Ils contiennent aussi du lait mais jusqu’à 30% d’ajouts divers et variés. D’après une étude faite auprès d’internautes, en moyenne, les yaourts contiennent  3,8 additifs. Ce sont les yaourts aromatisés (au moins jusqu’à 4 fois plus chers évidemment) qui sont visés. Théoriquement les additifs sont interdits dans la production française de yaourts, mais un décret de 1988 autorise l’ajout d’arômes au lait fermenté et, dans la limite de 30% du produit fini, de « sucres et autres denrées alimentaires conférant une saveur spécifique ».  En particulier, certains produits destinés aux enfants se révèlent bourrés d’acidifiants, d’épaississants et autres colorants. Ainsi, les M&M’s Mix de Danone contiennent pas moins de 16 additifs différents. Méfiance également sur les produits minceur: ils recourent aux édulcorants pour remplacer le sucre. Les yaourts aux fruits à 0% de matières grasses de JanJac utilisent ainsi 16 additifs dans leur composition, dont de l’aspartame et de l’acésuflame. Ce dernier est classé comme « probablement cancérigène » par l’Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (ARTAC). L’acésuflame est présent dans près de 5% des yaourts de notre échantillon. A noter l’acide carminique, issu de chenilles, un allergène notable. Les laitages sont pleins de bonnes bactéries, mais attention aux sucres. À l’exception des yaourts natures, les yaourts aux fruits ou aromatisés sont remplis de sucres ajoutés. Ils représentent entre 4% et 11% du produit fini des yaourts de notre échantillon. Par exemple, les 268 yaourts aromatisés recensés sur le site comptent en moyenne 14,6g de sucre pour un pot classique de 125g. Cela revient à avaler deux morceaux de sucre et demi par dessert. Pour rappel, l’OMS recommande de limiter l’apport en sucres à moins de 5% de la ration énergétique totale, soit à 25 grammes. Prendre des yaourts diététiques sans matières grasses ne garantit pas non plus l’absence de sucres ajoutés. Les 133 produits de cette catégorie affichent neuf grammes de sucre par pot en moyenne, l’équivalent d’un morceau de sucre et demi. Pour éviter de manger trop sucré, il faut donc privilégier les yaourts natures.

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Ehpad : on va changer les choses (Macron)

Ehpad : on va changer les choses (Macron)

 

Il n’y a pas si longtemps Macron affirmait lors d’une visite dans un établissement hospitalier que les Ehpad étaient composé de nombreuses personnes non dépendantes justifiant sans doute ainsi la réduction des moyens budgétaires affectés. Dans son intervention sur TFI, Macron change son raisonnement sans doute informé que pour la très grosse partie, les résidents d’Ehpad sont effectivement surtout dépendants.  Alors que le système d’accueil des personnes âgées en Ehpad est en difficulté, Emmanuel Macron promet: « on sera au rendez-vous, on va changer les choses ». « On a besoin d’une vraie transformation et vous avez ma parole qu’on fera ce qu’il faut », ajoute le chef de l’Etat lors de son interview sur TF1. Il note que « le système a changé »: E de citer des chiffres qu’on a dû lui fournir récemment « On y entre autour de 85 ans, on y reste environ deux ans. Ce n’est plus comme avant, lorsqu’on y entrait à une soixantaine d’années! Les personnes sont de plus en plus dépendantes, on doit davantage les médicaliser. On va changer les choses ». La question c’est quoi, quand et comment !

 

Croissance zone euro : un potentiel sous-estimé

Croissance  zone euro : un potentiel sous-estimé

(Benoit Coeuré )

 

Benoit Coeuré de la banque de France, membre de la BCE, estime que la zone euro dispose encore de capacités de production qui pourraient gonfler la croissance. En 2017,  les bons indicateurs se sont diffusés à la plupart des secteurs et se sont généralisés à l’ensemble des Etats membres.  La zone euro a profité du redémarrage de l’économie mondiale. Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le commerce mondial a augmenté de près de 3,6 % l’an passé, en volume. Les échanges de marchandises ont nettement rebondi par rapport à 2016 (1,3 %), tirés par la demande américaine et chinoise. D’après les prévisionnistes, la tendance devrait se poursuivre en 2018, où la croissance de la zone euro devrait s’établir à 2,1 %, selon la Commission européenne.  Il se pourrait que les capacités de production aient été moins affectées par la crise que ce qui était estimé jusqu’ici, ce qui se traduit donc maintenant par une augmentation moins importante que prévu. « Si on révise à la hausse les estimations de croissance potentielle dans la zone euro, on révise aussi à la hausse la cible qui devrait être celle de la politique monétaire (…) et le taux d’intérêt d’équilibre pourrait être plus élevé que ce qu’on pensait », a-t-il expliqué. Si cette théorie se vérifie, cela « donne de l’espoir » parce que « cela veut dire qu’on n’a pas besoin de mettre l’économie en surchauffe, d’avoir des périodes longues de croissance supérieure à son niveau potentiel si on veut corriger les effets de la crise », a-t-il poursuivi. Corollaire de cette démonstration, le stimulus appliqué actuellement pourrait être plus généreux que prévu et par conséquent un resserrement de la politique monétaire n’empêcherait pas la BCE de soutenir l’inflation. Il a cependant précisé que ce constat ne constituait « pas du tout un message sur l’orientation à court terme de la politique monétaire » de la BCE. A ses yeux, cela justifie le fait que la BCE mène une politique monétaire très accommodante ainsi que son choix d’avoir une politique monétaire « très accommodante pendant une longue période ».

Le président de la BCE Mario Draghi a estimé fin février que malgré une croissance économique robuste, la zone euro pourrait connaître une sous-utilisation des capacités plus importante que prévu qui ralentit temporairement le redressement de l’inflation.

Affaire Tapie : nouveau sursis !

Affaire  Tapie : nouveau sursis !

Une curieuse décision de la cour d’appel de Paris qui décide de sursoir à la liquidation des sociétés de Tapie. Celles-ci avaient été placées par Tapie en procédure de sauvegarde justement pour éviter leur liquidation. La cour considère que cette société ne dispose pas suffisamment de liquidités suffisantes pour cette liquidation ; L’affaire est renvoyée devant le tribunal de commerce. Finalement et feuilleton continue depuis 25 ans !    La cour d’appel de Paris a en effet  refusé jeudi la liquidation judiciaire des sociétés de Bernard Tapie réclamée par ses créanciers afin qu’il rembourse les millions d’euros perçus en 2008 dans l’arbitrage censé solder son litige avec le Crédit lyonnais et invalidé depuis, selon l’arrêt consulté par l’AFP. Les magistrats ont néanmoins rejeté, pour « défaut de financement », le plan de sauvegarde des sociétés de l’homme d’affaires, qui lui permettait d’étaler sur six ans le remboursement et d’éviter la saisie de ses biens. La cour a renvoyé la procédure devant le tribunal de commerce.

« Le plan ne prévoyant aucune cession d’actif (…), aucune rentrée de fonds ne viendra à ce titre fournir des liquidités pour exécuter le plan » de remboursement qui devait commencer en 2018, écrivent les juges dans leur décision. Les sociétés de M. Tapie « GBT et FIBT ne disposant pas de liquidités disponibles significatives (…), leur projet souffre d’un défaut de financement » et « la probabilité d’exécution du plan n’apparaît pas sérieuse ». « Il appartiendra au tribunal de se prononcer sur la clôture de la procédure de sauvegarde », conclut la cour. L’avocat de Bernard Tapie, Me François Kopf, a réagi dans un communiqué à l’AFP :

« Bernard Tapie avait mis l’ensemble de son patrimoine (…) en garantie pour l’exécution du plan, nous allons aller plus loin en précisant les conditions de cession desdits actifs, comme nous y invite la Cour. »

Il ajoutait que « Bernard Tapie remboursera l’intégralité des sommes qu’il doit. Son patrimoine, constitué bien avant le versement des fonds de la sentence arbitrale, le permet ». On se demande alors pourquoi tapie ne rembourse pas  ce qu’il doit !

 

Loi Pacte : forfait social sur l’intéressement supprimé pour les moins de 250 salariés

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Cest à peu près la seule annonce concrète de Macron lors de son interventin télé sur TFI. Un mesure qui n’est pas négligeable mais pour l’instant ne concerne qu’une très faible minorité de salariés de PME, en encore moins de TPE. La suppression de ce forfait encouragera peut-être davantage les  entreprises à développer les formules d’intéressement et de participation.»Je le dis à la fois aux salariés et aux employeurs : au 1er janvier prochain, dans toutes les entreprises en-dessous de 250 salariés, il n’y aura plus de forfait social sur l’intéressement distribué », a- dit  le Chef de l’Etat sur TF1. Le chef de l’État ajoutait : « On a permis qu’il y ait plus de flexibilité (dans les entreprises), on doit permettre aussi quand ça va mieux que tout le monde puisse en profiter. » La décision annoncée par le président de la République sera intégrée au futur projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), dont un des objectifs est de renforcer l’intéressement et la participation des salariés des entreprises. Le coût du forfait social, dont le taux était de 20% depuis 2012, avec un taux réduit de 8% pendant six ans pour les plus petites entreprises, était considéré comme un obstacle au développement de l’intéressement dans les TPE-PME, où les salariés couverts par de tels accords sont très minoritaires. Sur Europe 1, le ministre de l’Économie Bruno le Maire a déclaré que la suppression du forfait social qui pèse sur l’intéressement versé aux salariés, va créer un manque à gagner de près d’un demi-milliard d’euros pour l’État.

 

Syrie : guerre de tweets ou de missiles ?

Syrie : guerre de tweets ou de missiles ?

 

Dans sa rhétorique habituelle, Trump souffle le chaud et le froid, la provocation et le compromis. Après avait annoncé une pluie de missiles sur la Syrie, menacé la Russie, le chef de l’Etat américain semble se raviser (sans doute sur les conseils du pentagone).  - Dans un message matinal publié sur son compte Twitter, le président américain affirme “ne jamais avoir dit quand une attaque contre la Syrie pourrait avoir lieu. Peut-être bientôt, ou peut-être pas si tôt que ça.” Donald Trump a prévenu la Russie mercredi que les Etats-Unis pourraient intervenir d’ici peu en Syrie après l’attaque de Douma, qui est tombée jeudi aux mains des forces gouvernementales. Le président américain répondait ainsi aux mises en garde de Moscou qui a averti Washington que tout missile tiré contre la Syrie serait abattu et que les sites de lancement seraient détruits. A Londres, la Première ministre Theresa May a réuni son gouvernement pour étudier une possible participation britannique à une opération militaire contre la Syrie. Le ministre chargé du Brexit, David Davis, a souligné que toute décision devrait être savamment pesée, avec une extrême prudence et en se fondant sur des preuves solides. Le président français Emmanuel Macron a déclaré que la France avait la preuve d’une attaque chimique du gouvernement syrien à Douma et décidera d’une action militaire, en coordination avec les Etats-Unis, une fois que toutes les informations auront été vérifiées. “Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu, quand nous le jugerons le plus utile et le plus efficace”, a-t-il poursuivi, précisant qu’il était en contact étroit avec Donald Trump. Plus prudent, Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a déclaré que son pays voulait être consulté avant qu’un allié occidental décide d’intervenir militairement en Syrie. La chancelière Angela Merkel a dit que l’Allemagne ne participerait pas à une éventuelle frappe contre la Syrie, tout en affirmant qu’il fallait réagir à l’utilisation d’armes chimiques.

Réforme du Parlement : encore davantage aux ordres du gouvernement

Réforme du Parlement : encore davantage aux ordres du gouvernement

Pour résumer, c’est le gouvernement qui  imposera à l’assemblée la nature,  l’ordre des projets  et qui limitera le pouvoir de proposition. Le pouvoir d’irrecevabilité du gouvernement serait ainsi renforcé par l’ajout d’une disposition dans l’article 41 de la Constitution, détaille Le Figaro. Les propositions ou amendements qui “ne sont pas du domaine de la loi”, “sans lien direct avec le texte” ou “dépourvus de portée normative” pourraient être écartés par l’exécutif, explique le quotidien qui précise que l’objectif serait de limiter la production d’amendements. Le gouvernement se donnerait également la possibilité de modifier davantage l’ordre du jour du Parlement. Actuellement, seuls les projets de loi de finances et les projets de loi de financement de la Sécurité sociale – et certaines autres exceptions – peuvent être inscrits prioritairement par l’exécutif, explique l’Opinion qui a révélé en premier le document. Cette possibilité pourra être étendue aux “textes relatifs à la politique économique, sociale ou environnementale déclarés prioritaires par le gouvernement sans que les conférences des présidents s’y soient conjointement opposées”. En cas de désaccord entre les deux chambres (Sénat et Assemblée nationale) et d’échec de la commission mixte paritaire, “le gouvernement peut demander à l’Assemblée nationale de statuer définitivement”, ajoutent les deux quotidiens. Les délais seront également réduits. Le gouvernement pourra saisir le Sénat au bout de 25 jours, et non plus 40, si l’Assemblée ne s’est pas prononcée. Il pourra aussi faire passer un texte par ordonnance au bout de 50 jours et non plus 70, si le Parlement n’a pas statué, précise le Figaro. Cette réforme se décline en trois projets de loi distincte (constitutionnelle, organique et ordinaire). Elle prévoit notamment l’introduction d’une dose de 15% de proportionnelle aux législatives et une réduction de 30% du nombre des parlementaires.

SNCF : jusqu’au bout de quoi ?

SNCF : jusqu’au bout de quoi ?

 

 

Contrairement à ce qu’affirme Macron la réforme SCF n’ira pas jusqu’au bout. En raison surtout du fait que la dette n’est pas traitée, ni le futur financement des équipements. Du coup, mécaniquement la dette va repartir de plus belle. Le seul engagement du gouvernement c’est une vague promesse de reprendre progressivement un partie de la dette (combien,) et en après mise en œuvre de la réforme. Quant aux lignes secondaires vitale pour l’économie des régions, Macron affirme qu’elles ne seront par fermées par le gouvernement ;  la responsabilité en reviendra aux régions qui évidemment n’auront pas les moyens financiers de les maintenir.  En dépit de cela,   Emmanuel Macron a affiché jeudi sa détermination à a déclaré vouloir aller “au bout” de la réforme de la SNCF et appelé les syndicats “au calme” après dix jours d’une grève qui paralyse par intermittence le réseau ferroviaire  Lors de son interview au 13-Heures de TF1, le chef de l’Etat a défendu les points brûlants du projet de transformation de la compagnie ferroviaire, comme la suppression du statut des cheminots pour les nouvelles recrues et l’ouverture à la concurrence programmée dans les années à venir. “On ira au bout dans le respect de chacun, dans la considération et sans que nul n’oppose les Français entre eux”, a-t-il dit. “Parce que c’est ce que notre pays attend.” Mais au-delà du contenu de la réforme, les syndicats dénoncent la méthode de l’exécutif, qui organise selon eux des concertations de pure forme depuis le début du mois de mars et resterait sourd à leurs suggestions. Ils réclament par ailleurs un geste de l’Etat sous la forme d’une reprise de la dette de l’entreprise – 47 milliards d’euros pour la seule SNCF Réseau, ce à quoi le gouvernement répond par une promesse à long terme et non chiffrée. “Elle sera pour partie et progressivement reprise à mesure que ces réformes se feront”, a dit Emmanuel Macron. Pour le secrétaire général de la CFDT cheminots, Didier Aubert, les annonces du chef de l’Etat “ne sont pas de nature à répondre aux enjeux de cette réforme du ferroviaire”. Emmanuel Macron utilise, selon lui, la rhétorique habituelle de l’exécutif selon laquelle “la transformation du statut de l’entreprise, la suppression du statut des cheminots, seront de nature à régler tous les dysfonctionnements que rencontrent les usagers dans les trains quotidiens”. “En aucun cas il n’a fait d’annonce qui permettrait de financer les infrastructures ferroviaires, de libérer la SNCF de cette dette qui l’empoisonne dans le cadre de son budget et de son financement”, a-t-il dit

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