Les mesures fiscales ont assommé la croissance au premier trimestre

Les mesures  fiscales ont assommé la croissance au premier trimestre

 

La croissance française est retombée à 0,3%, après un pic à 0,7% au dernier trimestre de 2017. La croissance française a été plus affectée que prévue par les mesures fiscales. Certes le tassement avait été prévue pat l’INSEE mais il est plus important qu’attendu. En cause aussi l’effet psychologique sur le pouvoir d’achat notamment des retraités. Aussi sans doute ce climat social délétère. De ce point de vue les grèves de la SNCF se feront sentir sur les résultats du second trimestre qui ne sera pas non plus très flamboyant. A noter que le tassement est aussi général au plan international. Pour résumer les mesures fiscales du gouvernemenet concentrées au premier trimestre n’étaient pas très pertinentes. En outre elles vont instiller un doute sur la reprise. Témoin d’ailleurs aussi le très net tassement des investissements des entreprises.  Un ralentissement plus grand que prévu. La croissance de l’économie française est donc tombée, au premier trimestre, à 0,3% sous l’impact notamment d’une consommation des ménages atone et d’une nette décélération des investissements des entreprises. C’est ce qui ressort de la première estimation publiée ce vendredi par l’Insee. Il s’agit de la hausse la plus faible depuis le troisième trimestre 2016, l’institut confirmant dans le même temps celle de 0,7% enregistrée sur les trois derniers mois de 2017. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,4% du produit intérieur brut du premier trimestre, un niveau anticipé également par l’Insee dans sa dernière note de conjoncture. La Banque de France avait revu sa prévision pour la période à  +0,3% début avril. L’acquis de croissance pour 2018, à savoir l’évolution du PIB si l’activité stagnait au cours des trois prochains trimestres, se situait à 1,2% au 31 mars. La demande intérieure finale, traditionnel moteur de la croissance française, a contribué positivement au PIB à hauteur de 0,3 point (contre 0,5 au 4e trimestre). La contribution des variations des stocks des entreprises, très volatile, a été nulle (après -0,4 au trimestre précédent), de même que celle du commerce extérieur, qui avait dopé de 0,6 point le PIB des trois derniers mois de 2017. Dans le détail, la production totale de biens et services a nettement ralenti au 1er trimestre (+0,3% après +0,9%), une évolution due aux seuls biens, où elle a reculé de 0,6% (après une hausse de 1,2% au 4e trimestre 2017). La production manufacturière a accusé une diminution de 1,1% (après +1,5%) du fait de la baisse importante en matériel de transports, un secteur qui avait porté l’activité de fin 2017. La consommation des ménages, toujours atone, a progressé au rythme inchangé de 0,2%, les seules dépenses en biens restant stables comme au trimestre précédent.Moins d’investissements pour les entreprises. L’investissement global a augmenté de 0,6% (après +1,1% au quatrième trimestre 2017), une nette décélération due aux entreprises, dont la croissance de l’investissement s’est limitée à 0,5% (contre +1,6% au 4e trimestre 2017). Celui des ménages est resté soutenu (+0,5% après +0,6%) en raison de la bonne tenue du secteur de la construction et celui des administrations publiques a franchement accéléré (+0,9% après +0,5%), affichant son niveau le plus élevé depuis le 4etrimestre 2008.

 

 

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