Loi alimentation : très insuffisant
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Une loi qui prévoit un encouragement au bio et à l’économie circulaire mais qui demeure très théorique sur la formation des prix où là aussi les agriculteurs seront seulement encouragés à pratiquer la réalité des couts. La commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a adopté vendredi le projet de loi pour une meilleure rémunération des agriculteurs et une alimentation plus saine, avec notamment une obligation de 20% « de bio » dans la restauration collective Le texte permet notamment d’inverser la construction du prix des produits pour permettre une meilleure rémunération des agriculteurs. Il rend ainsi aux exploitants la possibilité de proposer leurs tarifs aux acheteurs et de ne plus se laisser imposer des prix trop bas par rapport aux coûts de production. Le texte renforce également le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles en mettant en place la pratique du “name and shame”, le fait de nommer les mauvais élèves. Sur la partie dédiée à l’alimentation saine, le projet de loi “renforce la qualité et le suivi des produits”, notamment dans la restauration collective, comme les cantines, où il impose “un quota de 50 % de produits locaux ou labellisés, dont 20 % de bio d’ici janvier 2022”, explique la commission des affaires économiques dans un communiqué. Le texte encadre également davantage la vente des pesticides et interdit certaines pratiques commerciales trompeuses. “Certaines mesures n’ont pour l’instant pas été retenues et nous y reviendrons lors de l’examen en séance, notamment les questions autour de la programmation de la fin du glyphosate et le déploiement de ses alternatives, ou encore la généralisation du ‘doggy-bag’ (fait de remporter les restes, NDLR) dans les restaurants”, a précisé le député du Maine-et-Loire, La République en Marche (LaRem), Matthieu Orphelin, par communiqué.
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