Débat télévisé Macron- Pleynel - Bourdin : combats de coqs
La forme aura sans doute effacé une grand partie du fond tellement le débat entre Macron et ses interviewers ressemblait à un combat de coqs. Pas étonnant d’entrée Macron a récusé la tonalité et l’argumentation des questions. Du coup, les journalistes n’ont cessé de harceler Macron qui se tentait de se réfugier dans de longs monologues de diversion. De toute évidence, trois personnalités qui ne passeront pas leurs vacances ensemble. Macron a du en rajouter dans la combativité, du coup, il s’est montré encore plus condescendant voire donneur de leçon mais pas forcément très convaincant. De fait cette interview n’a rien apporté de nouveau sauf sur un point à savoir intention de reprendre progressivement la dette de la SNCF à partir de 2020. Pour le reste, Macron a passé son temps à se justifier sans pour autant être très à l’aise sur les questions sociales et fiscales. En particulier sur l’évasion fiscale qu’il préfère nommer optimisation fiscale et que les interviewers n’ont cessé de qualifier de fraude fiscale. Pas seulement une différence sémantique, une différence d’appréciation sur le rapport qu’entretient Macron vis-à-vis des très riches. Ce que lui reprochent d’ailleurs 67% des français. Macron a été très attaqué par les journalistes mais il a rendu coup pour coup remettant même en cause la légitimité des questionnements. Ce à quoi les journalistes ont répondu : on est là pour ça ! Evidemment une ambiance très différente de celle observée dans interview de Pernaud sur TFI, faire valoir de Macron. En vain car près de 70% des Français ont été déçu de cette interview, elle, très complaisante.
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