SNCF : jusqu’au bout de quoi ?
Contrairement à ce qu’affirme Macron la réforme SCF n’ira pas jusqu’au bout. En raison surtout du fait que la dette n’est pas traitée, ni le futur financement des équipements. Du coup, mécaniquement la dette va repartir de plus belle. Le seul engagement du gouvernement c’est une vague promesse de reprendre progressivement un partie de la dette (combien,) et en après mise en œuvre de la réforme. Quant aux lignes secondaires vitale pour l’économie des régions, Macron affirme qu’elles ne seront par fermées par le gouvernement ; la responsabilité en reviendra aux régions qui évidemment n’auront pas les moyens financiers de les maintenir. En dépit de cela, Emmanuel Macron a affiché jeudi sa détermination à a déclaré vouloir aller “au bout” de la réforme de la SNCF et appelé les syndicats “au calme” après dix jours d’une grève qui paralyse par intermittence le réseau ferroviaire Lors de son interview au 13-Heures de TF1, le chef de l’Etat a défendu les points brûlants du projet de transformation de la compagnie ferroviaire, comme la suppression du statut des cheminots pour les nouvelles recrues et l’ouverture à la concurrence programmée dans les années à venir. “On ira au bout dans le respect de chacun, dans la considération et sans que nul n’oppose les Français entre eux”, a-t-il dit. “Parce que c’est ce que notre pays attend.” Mais au-delà du contenu de la réforme, les syndicats dénoncent la méthode de l’exécutif, qui organise selon eux des concertations de pure forme depuis le début du mois de mars et resterait sourd à leurs suggestions. Ils réclament par ailleurs un geste de l’Etat sous la forme d’une reprise de la dette de l’entreprise – 47 milliards d’euros pour la seule SNCF Réseau, ce à quoi le gouvernement répond par une promesse à long terme et non chiffrée. “Elle sera pour partie et progressivement reprise à mesure que ces réformes se feront”, a dit Emmanuel Macron. Pour le secrétaire général de la CFDT cheminots, Didier Aubert, les annonces du chef de l’Etat “ne sont pas de nature à répondre aux enjeux de cette réforme du ferroviaire”. Emmanuel Macron utilise, selon lui, la rhétorique habituelle de l’exécutif selon laquelle “la transformation du statut de l’entreprise, la suppression du statut des cheminots, seront de nature à régler tous les dysfonctionnements que rencontrent les usagers dans les trains quotidiens”. “En aucun cas il n’a fait d’annonce qui permettrait de financer les infrastructures ferroviaires, de libérer la SNCF de cette dette qui l’empoisonne dans le cadre de son budget et de son financement”, a-t-il dit
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