Intelligence artificielle en France : un micro plan
Force est de constater que la France forme chaque année de nombreux talents mais dont la plupart sont récupérées et par les GAFA et autres géants du net. Macron reconnait que nombre d’entre eux travaillent d’ailleurs, depuis des années, pour le compte des Gafa (Google, Amazon, Facebook et Amazon) américains. Pas étonnant si ces Gafa veulent installer des centres de recherche en France relativement pointue sur le sujet mais dépendant des applications de plateformes. La France va dépenser 1.5 milliards en quelques ânées, la chine 13 milliards et les Gafa des dizaines et des dizaines de milliards. Pas sûr que ma France soit la bonne échelle intervention. On peut regretter que sur ce terrain stratégique n’émerge aucun grand projet européen. Autre problème non négligeable, les faibles rémunérations des chercheures en France. Emmanuel Macron compte aussi « augmenter la porosité entre la recherche publique et le monde industriel ». Ainsi, les chercheurs français pourront à terme consacrer 50% de leur temps à un groupe privé, contre les 20% auxquels ils ont droit aujourd’hui. Une mesure qui pourrait notamment permettre d’augmenter un peu les rémunérations des chercheurs dans le public. Autre faiblesse, l’insuffisance de maîtrise des données indispensables aux algorithmes. Des données maitrisées parles grands du numérique notamment américains et chinois. Du coup, la France va tenter de se recentrer sur certains secteurs, comme l’automobile, l’énergie, la cyber sécurité ou l’aéronautique ou la santé. Ainsi, « la base de données de l’assurance-maladie ou encore celle des hôpitaux comptent parmi les plus larges du monde », souligne l’Elysée, qui a annoncé la création d’un « Health Data Hub ». En ouvrant ces données aux acteurs de l’IA dans un cadre sécurisé et garantissant la confidentialité, Emmanuel Macron espère développer des « innovations majeures », comme l’amélioration du traitement des tumeurs cancéreuses, ou la détection des arythmies cardiaques. Dans ce domaine, l’IA pourrait notamment permettre à l’Etat de faire d’importantes économies. Emmanuel Macron a enfin insisté sur les enjeux sociaux, éthiques et démocratiques liés à l’essor de l’IA. Pour lui, les états doivent se demander quelles valeurs l’IA doit servir, afin de tracer des lignes rouges. Il souhaite notamment lancer une réflexion mondiale sur « le contrôle et la certification » des algorithmes. Sur le modèle du GIEC.
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