Amazon critiqué aussi par Trump
Comme d’autres, Trump critique la position oligopolistique d’Amazon qui affaiblit distributeurs et producteurs locaux. “J’ai exposé mes motifs d’inquiétude concernant Amazon bien avant l’Election. A la différence des autres, ils paient peu ou pas d’impôts aux Etats et collectivités locales, ils utilisent notre Système Postal comme Garçon de courses (avec des pertes énormes pour les USA) et ils poussent à la faillite des milliers de commerçants”, a écrit Donald Trump dans un message publié sur Twitter. Trump critique d’uen certaine façon l’ ubérisation de l’économie par les plateformes numériques, sorte d’intermédiaires qui tient producteurs, distributeurs et clients en laisse grâce à la maitrise des données. . Mercredi, le site d’information Axios, citant cinq sources, a rapporté que Donald Trump était obsédé par Amazon et souhaitait limiter son essor, notamment en modifiant le régime fiscal auquel le groupe est soumis. En France le récent accord entre Monoprix confire la stratégie de pénétration d’Amazon sur tous les marchés de consommation. Un accord typique de la naïveté de certains décideurs. En effet l’accord prévoit qu’Amazon va favoriser la vente de produits distribués par Monoprix. Première observation, ce qui intéresse Amazon ce sont moins les produits que le portefeuille client. Une fois maitrisé Amazon ne va pas se priver de vendre d’autres marchandises que celles de Monoprix y compris en substituant aux produits Monoprix des produits d’autres fournisseurs. . Amazon continue de se structurer en France avec ses centres de stockage, distribution, de tri et son service ultra rapide de livraison. L’objectif est d’attaquer aussi l’alimentaire quitte à passer des accords avec certains distributeurs français qui risquent- comme les producteurs- tout simplement d’être à terme ubérisés voire de disparaitre. On comprend bien que la grande distribution veuille développer la vente rendue à domicile. Mais les alliances qui se nouent avec de grandes plateformes étrangères pourraient bien constituer uene sorte d’entrée du loup dans la bergerie. D’une certaine manière, les grandes plateformes internationale, pourraient ubériser la distribution et mettre donc la grande distribution en situation de dépendance. Le même phénomène se produit avec les services informatique vis-à-vis des startups françaises, obligées de se plier au bon vouloir des deux géants du numérique sur leurs magasins applicatifs, le Google Play Store et l’App Store. Pour la fiscalité aux Etats-Unis Les Etats et collectivités locales pourrait récolter entre huit et 13 milliards de dollars par an s’ils pouvaient exiger des distributeurs en ligne de collecter cette taxe sur les ventes, selon le Government Accountability Office qui surveille les finances publiques. En Europe, on s’apprête à créer une taxe sur le chiffre d’affaires puisque les géants informatiques ne déclarent qu’une très faible partie de leurs bénéfices.
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