Harcèlement à l’école : pourquoi le rôle de Brigitte Macron ?
De l’avis des experts, le harcèlement à l’école devient une discipline qui se banalise surtout dans des quartiers difficiles. C’est un véritable fléau que reconnait même le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer qui afin de montrer son engagement contre le harcèlement scolaire déclare »On a fait des questionnaires anonymes. 80% quasiment des élèves qui ont répondu avaient été harcelés d’une manière ou d’une autre. Et maintenant, il y a une continuité. Ça se perpétue avec les réseaux, c’est effarant », a ainsi déclaré devant les caméras cette ancienne professeure de français. « Avant, ça se terminait à 17 heures. Maintenant, il n’y a pas de fin. Brigitte Macron a décidé de s’engager pour lutter contre ce phénomène. Pourquoi pas. Mais la question se pose de savoir si compte tenu d’ampleur d’un phénomène, ce ne serait pas plutôt de la responsabilité du gouvernemenet. Notons que ce gouvernemenet va légiférer pour interdire les portables à l’école mais n’envisage rien sur le plan législatif pour mettre fin au harcèlement qui constitue pourtant un délit d’importance. Le lien que fait le ministre entre harcèlement et la fin portable (pourtant indispensable) parait bien insuffisant. Au côté de Brigitte Macron, Jean-Michel Blanquer était venu évoquer sa « stratégie de lutte contre le harcèlement » scolaire. Il a notamment confirmé que dans ce cadre, les téléphones portables seront interdits au collège l’an prochain et que cette mesure sera l’objet d’un article législatif « au cours des prochaines semaines ». Brigitte Macron, elle, avait prévenu dès l’été 2017 qu’elle s’engagerait contre « les exclusions », « notamment ce qui touche au handicap, à l’éducation et à la maladie ». En juillet, elle avait notamment assisté au lancement du plan autisme.
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