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Archive mensuelle de février 2018

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Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Moral patrons : tassement

Moral patrons : tassement

Le moral des patrons se situe toujours au dessous de sa moyenne de longue durée mais se tasse encore un peu en février. . D’après l’INSEE, le climat des affaires continue de reculer après avoir atteint des sommets en décembre dernier. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, perd deux points après un léger recul en janvier. À 109, il reste néanmoins bien au dessus de sa moyenne de long terme (100). La baisse de février a touché tous les secteurs, à l’exception du commerce de détail, dont l’indicateur est resté stable à 114. Pour Alex Gill, économiste chez IHS Markit, « la croissance ralentit en février dans le secteur privé français, les taux d’expansion de l’activité globale et des nouvelles affaires se repliant en effet chacun à un plus bas de quatre mois. » Les chefs d’entreprises dans l’industrie se montrent moins optimistes qu’en janvier dernier. Les soldes d’opinion des industriels sur leur production passée et sur leurs perspectives personnelles de production se replient en février. Ils sont également moins confiants sur les projections générales d’activité de production du secteur. L’indicateur de l’industrie manufacturière a perdu deux points à 112, son niveau de janvier ayant été révisé en hausse d’un point à 114, son niveau le plus haut depuis fin 2000. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 113. Du côté des services, les chefs d’entreprise interrogés ce mois-ci signalent que le climat des affaires est moins favorable que le mois précédent. L’indicateur qui le synthétise perd trois points après un premier recul de deux points le mois dernier. À 106, il reste cependant bien au-dessus de sa moyenne de long terme (100). Si la confiance des patrons dans le secteur des transports routiers de marchandises poursuit sa hausse, elle ralentit nettement (-3 points) dans le secteur de l’information-communication, ou dans le domaine des services administratifs et de soutien. Sur la majeure partie du mois de février, le climat de l’emploi est stable. L’indicateur s’élève à 109 pour le troisième mois consécutif, « bien au dessus de sa moyenne de 100 et au plus haut depuis août 2011. » Ce phénomène est également souligné par le cabinet Markit qui explique que « contrairement aux tendances observées pour l’activité et les nouvelles affaires, la croissance de l’emploi s’accélère en janvier ».

Croissance Allemagne : toujours dynamique

Croissance Allemagne : toujours dynamique

 

La croissance allemande sera encore dynamique en 2018 avec des prévisions qui se situent entre 2,4 % pour le gouvernement et 2,7 % pour les chambres de commerce. Comme d’habitude, l’activité pourra s’appuyer sur les exportations mais aussi sur la consommation intérieure du fait du quasi plein-emploi et de la hausse des salaires. La demande étrangère pour l’industrie manufacturière allemande montre des signes évidents d’accélération et le moral des entrepreneurs du secteur est au beau fixe, poursuit le ministère, en s’appuyant sur de récentes enquêtes auprès des acteurs économiques. Le gouvernement allemand s’attend à ce que les entreprises continuent de créer davantage d’emplois et d’augmenter les salaires, ce qui signifie que la consommation des ménages devrait rester un important moteur de la croissance économique cette année, ajoute-t-il. « Les récents indicateurs économiques et les données d’activité vont dans le sens d’une poursuite de l’amélioration économique en début d’année », écrit le ministère allemand des Finances. »En raison des développements positifs de l’économie mondiale, le commerce se développera aussi de manière dynamique et renforcera les investissements des entreprises en équipements », écrit le ministère.

Les jeunes agriculteurs dubitatifs vis-à-vis de Macron

Les jeunes agriculteurs dubitatifs vis-à-vis de Macron

 

 

Il n’est pas certain que les jeunes agriculteurs aient été convaincus par le discours très général du président de la république lors de la réception à l’Elysée. Cette “réception”, perçue comme “un coup de com.’” par certains agriculteurs, s‘est tenue au lendemain d‘une journée de mobilisation nationale organisée à l‘appel de la FNSEA, premier syndicat agricole, et des Jeunes Agriculteurs (JA) qui s‘inquiètent du traité de libre échange entre l‘Union européenne et le Mercosur, actuellement en négociation. Les éleveurs redoutent l‘arrivée massive de produits sud-américains sur le marché européen qui constituerait selon eux une concurrence déloyale. “Il y a beaucoup de contre-vérités sur ce sujet”, a estimé Emmanuel Macron. “Il n‘y aura aucune réduction de nos standards de qualité, sociaux, environnementaux, sanitaires à travers cette négociation. Il n‘y aura jamais de bœufs aux hormones en France.”Peu- être pas mais du bœuf aux hormones mais  nourri avec du fourrage bourré de pesticides, protéines douteuses et soja génétiquement modifié. Bref de la viande encore davantage dopée aux cocktails chimiques.  Et encore plus productive que des poulets prêts à consommer en cinquante jours au lieu de cent cinquante dans les années 50, des vaches qui produisent 8 000 litres de lait par an au lieu de 2 000, des poules qui pondent 250 œufs par an contre 130 dans les années 20. Au cœur de cette évolution, les progrès de la génétique, mais aussi une alimentation dopée en protéines. Pour atteindre les meilleurs rendements, on fait consommer aux bœufs, en plus des céréales et du fourrage, 5 à 15 % de tourteaux, ces résidus solides riches en protéines obtenus après l’extraction de l’huile contenues dans les graines de soja, de tournesol ou de colza aux OGM. On voit ma Dans les systèmes intensifs de l’ouest de la France, ce taux atteint 25 % pour les vaches laitières.  Des performances déjà obtenue en France et qui seront dépassées avec les importations du Mercosur qui bénéficie en outre de conditions de concurrence inégales en matière sociales et fiscale. , le chef de l‘Etat a assuré que la “clause de sauvegarde”, qui permet de suspendre l‘application de l‘accord si un “marché est déstabilisé” et si “des prix sont bousculés”, restait une ligne rouge. le chef de l‘Etat a également annoncé l‘instauration de “verrous réglementaires” pour l’achat de terres par des étrangers comme les chinois.  Le chef de l‘Etat a une nouvelle fois assuré que les agriculteurs exclus  seraient accompagnés financièrement le temps de la transition. Bref les jeunes agriculteurs restent septiques quant aux intentions de Macron qui a fait un discours très littéraires pratiquement sans chiffre.  Selon le ministère de l’Agriculture, le revenu moyen d’un agriculteur a chuté de 29 % pour s’établir à 18.300 euros par an en 2016 en France

Assurance chômage : un mini accord pour empêcher l’étatisation

Assurance chômage : un mini accord pour empêcher l’étatisation

 

Pour échapper sans doute à l’étatisation de l’assurance chômage les partenaires sociaux sont parvenus à un accord a minima concernant en particulier l’indemnisation des démissionnaires et les mesures de régulation des contrats courts. Pour donner satisfaction aux gouvernements,  les partenaires sociaux ont prévu un dispositif très loin de la demande du gouvernement en raison notamment du coût que représenterait une couverture plus générale. Sur les contrats courts le patronat s’est seulement engagé à proposer des négociations par branches pour limiter les contrats trop précaires. Première observation il n’est pas certain que le gouvernement se satisfasse de ce mini accord. Deuxième observation il n’est même pas certain que tous les syndicats adhèrent aux conclusions de cette négociation.  “C‘est le mieux qu‘on pouvait faire dans le cadre contraint qui nous était donné avec (…) un esprit de responsabilité des acteurs”, a part déclaré le négociateur du Medef, Alexandre Saubot.  L‘accord permet aux personnes souhaitant démissionner en vue d‘une reconversion professionnelle de bénéficier d‘allocations chômage, au même titre que les demandeurs d‘emploi. Pour en bénéficier, il faut avoir cotisé pendant sept ans lors de ses derniers emplois La CFDT estime que le dispositif concernerait 14.000 à 23.000 personnes par année. C‘est loin de la commande du gouvernement qui demandait l‘intégration de “toutes les personnes qui démissionnent en vue d‘une évolution professionnelle”, sous entendu création/reprise d‘entreprise ou reconversion. Le patronat a également accepté d‘obliger l‘ensemble des branches à ouvrir des négociations pour limiter le recours aux contrats courts. Aucune sanction particulière n‘est cependant prévue en cas du non respect de cette obligation, si ce n‘est le rappel du bonus-malus que le gouvernement a menacé de mettre en place si les partenaires sociaux ne proposaient pas de mesures suffisamment “satisfaisantes” à ce sujet. “Le message qu‘on peut envoyer au gouvernement, c‘est que les partenaires sociaux ont su répondre au challenge qu‘il nous a imposé,” a dit Eric Courpotin de la CFTC. Les organisations syndicales sont pourtant loin de signer le texte. La CGT dit en avoir une “appréciation négative”. La CFDT, FO et la CFTC ont, pour leur part, conditionné leur signature à l‘engagement de l‘Etat d‘en “respecter tous les termes”. Pour la plupart des organisations syndicales, l‘avenir du paritarisme est en jeu à travers les réformes de la formation professionnelle et de l‘assurance chômage. Le gouvernement a déjà annoncé qu‘il comptait prendre une place plus importante dans la gouvernance du régime.

Bure : 500 gendarmes pour évacuer 10 à 15 pèlerins !

Bure : 500 gendarmes pour évacuer 10 à 15 pèlerins !

 

Une grosse opération médiatique mais une opération policière anecdotique. En effet le pouvoir, sans doute pour se dédouaner vis-à-vis de Notre Dame des Landes, a sorti les grands moyens pour virer sans ménagement la dizaine de contestataires vivant près d’un bois à Bure.  500 gendarmes ont ainsi mobilisé pour repousser un ennemi composé d’une dizaine d’écolos. Encore heureux qu’on n’est pas mobilisée l’aviation, l’artillerie ou la bombe nucléaire.  Bien entendu la problématique de Bure  reste en l’état et la grande question se pose toujours concernant le débat des conséquences de l’enfouissement de déchets nucléaires particulièrement dangereux à 500 m sous terre et pour 100 000 ans ! Un débat que semblerait d’ailleurs souhaiter Nicolas Hulot interpeller à l’Assemblée nationale avec à l’appui une affiche une photo le représentant en train de manifester contre le site de Bure Résultats, Quinze personnes ont dû quitter les lieux après un contrôle d‘identité. Sept personnes ont été placées en garde à vue à la suite de l’évacuation. Le directeur de l‘Observatoire du nucléaire, organisme indépendant de surveillance de l‘industrie, a jugé “absurde” et “démesurée” l‘opération de police, dans une interview à Reuters. “C‘est une opération militaire absurde dans la mesure où les études montrent que ce projet d‘enfouissement de déchets radioactifs est infaisable et que techniquement et industriellement il est impossible à réaliser”, a déclaré Stéphane Lhomme. Il voit dans cette opération “une gesticulation à des fins politiques nationales pour peut-être reprendre la main après avoir été obligé de reculer sur l‘aéroport de Notre-Dames-des-Landes”.

Laïcité : le rapport Clavreul

Laïcité : le  rapport Clavreul  

 

Un document  publié par le Figaro qui sera discuté, celui du  préfet Gilles Clavreul, «Laïcité, valeurs de la République et exigences minimales de la vie en société» remis au ministère de l’intérieur.  Extraits :

 

1 – Conditionner le soutien de l’État (subventions, emplois aidés) au respect de la laïcité

 

 

«Conditionner le soutien de l’État (attribution de subvention, agrément, soutien à un événement) à l’engagement de respecter et promouvoir» ces valeurs. «Faire signer une charte», comme le font certaines CAF et préfectures

 

2- Former tous les agents de l’État à la laïcité «d’ici à 2020»

Gilles Clavreul entend instaurer «une formation laïcité pour tous les agents de l’État d’ici à 2020»,

 

3 – Intégrer la laïcité dans les épreuves du Bafa

 

Le préfet propose de «renforcer les exigences de formation à la laïcité et aux valeurs de la République du brevet d’aptitude à la fonction d’animateur (Bafa) et au brevet d’aptitude à la fonction de directeur (BAFD)».

 

4 – Cartographie des «situations problématiques»

Il s’agit d’établir une cartographie précise des «situations problématiques» rencontrées «dans le secteur sanitaire et social d’une part, et dans le milieu sportif d’autre part», pour réduire les «zones d’ombre» en matière de connaissance des dérives.

 

5 – Établir un «corps de doctrine» sur les «atteintes à la laïcité»

 

Pour «mieux établir un “corps de doctrine” s’agissant des atteintes à la laïcité», Gilles Clavreul dit vouloir «transformer» les Comités opérationnels de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Cora) en «comités départementaux pour la laïcité pour la promotion de la laïcité et des valeurs de la République «présidés  par un magistrat de l’ordre administratif».

 

Pour élaborer son rapport, Gilles Clavreul s’est déplacé entre le 22 octobre et le 15 janvier dans des départements à «dominante urbaine», à savoir les Bouches-du-Rhône, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Nord, le Bas-Rhin, le Rhône, les Yvelines, et un département rural, la Meuse, au contact des acteurs associatifs et des agents de l’État. Son constat est clair: les «manifestations d’affirmation identitaire se multiplient et se diversifient», avec, sur certains territoires – agglomérations de Lille, Maubeuge, Toulouse, Marseille, Lyon ou dans les Yvelines – des «contestations de la laïcité». Ces troubles sont majoritairement le fait d’un «islam rigoriste voire radical» et concernent également des mouvements de «catholiques intégristes», et «évangéliques et juifs orthodoxes». Ils ont été identifiés dans le cadre d’activités scolaires, culturelles et sportives.  Les pointions de  Gilles Clavreul s’inscrivent dans une ligne plus dure que celle portée par l’Observatoire de la laïcité, de Jean-Louis Bianco. Ce dernier a d’ailleurs vivement réagi dès jeudi après-midi, dans un communiqué au vitriol publié sur Twitter. «Je regrette le manque de rigueur méthodologique de ce rapport (…) et la méconnaissance d’actions déjà mises en œuvre par les pouvoirs publics», assène-t-il notamment, estimant que le travail de Gilles Clavreul «ne répond pas directement à la demande» de Beauvau.

 

Formation professionnelle : un accord critiqué par la ministre du travail

Formation professionnelle : un accord critiqué par la ministre du travail

 

La CFDT qui se félicite, la CGT qui conteste et la ministre qui critique un texte qui modifie, i est vrai à la marge la formation permanente en tout cas  n’est pas à la hauteur de l’enjeu de la reconversion et du chômage. Le projet d’accord dédie 0,30% de la masse salariale à la formation des demandeurs d’emploi, comme le réclamait le gouvernement. Cette contribution a vocation à se réduire en proportion de la diminution du nombre de chômeurs. La cotisation unique – formation professionnelle et alternance – sera équivalente à ce que payent déjà les entreprises, soit une taxe de 1,23% de la masse salariale pour les entreprises de 1 à 10 salariés et de 1,68% pour celles de 11 salariés et plus. Il accorde également au financement de l’alternance 0,68% à 0,95% de la masse salariale en fonction de la taille des entreprises. Le reste sera dédié au CPF, au développement des dépenses des PME et au financement des formations initiales. Tout en conservant deux contrats d’alternance, apprentissage pour la formation initiale et professionnalisation pour la formation continue, l’accord prévoit une « gouvernance unique » dans la branche et « un même statut de l’alternant« . Le financement des centres de formation des apprentis (CFA) se fera « au contrat« , c’est-à-dire selon leurs effectifs d’apprentis. L’alternance, aujourd’hui financée par la taxe d’apprentissage (0,68% de la masse salariale) et une cotisation formation au titre de la professionnalisation (entre 0,15% et 0,40% selon la taille de l’entreprise), sera désormais financée par une « contribution alternance » unique s’échelonnant entre 0,68% et 0,90% selon la taille de l’entreprise. Sur leur compte personnel de formation (CPF), les salariés cumuleront 35 heures par an (au lieu de 24), dans la limite de 400 heures (au lieu de 150). Le compte des salariés non diplômés sera alimenté plus rapidement, à hauteur de 55 heures par an (au lieu de 48), dans la limite de 550 heures (au lieu de 400). L’accord met fin au système de listes de formations éligibles au CPF sélectionnées par les partenaires sociaux.  Le congé individuel de formation (CIF), destiné à financer des formations longues notamment dans le cadre de reconversions, est supprimé. Un dispositif similaire est intégré dans le CPF. Les salariés ayant au moins deux ans d’ancienneté pourront mobiliser leur CPF en vue d’un projet de reconversion dans le cadre d’un congé spécifique accordé par l’employeur. Le CPF sera financé par une cotisation de 0,275% des entreprises de 11 à 49 salariés et de 0,40% des entreprises de 50 salariés et plus. Sur ce taux, 0,1% au maximum sera consacré au dispositif de reconversion qui succède au CIF. Le conseil en évolution professionnelle (CEP), créé en 2014 pour accompagner les actifs dans leur transition professionnelle, disposera désormais d’un financement dédié. Il sera doté d’environ 244 millions, selon une source syndicale. L’accompagnement dispensé reste gratuit pour le bénéficiaire. Toutefois, pour les salariés, s’il débouche sur un bilan de compétences ou un accompagnement à la validation des acquis de l’expérience notamment, cette prestation est payante, finançable grâce aux heures de CPF. Pour les demandeurs d’emploi, en revanche, ces prestations resteraient gratuites. Les opérateurs habilités à dispenser le CEP seront sélectionnés dans chaque région, par appel à candidature, et devront se conformer à un cahier des charges fixé au niveau national avant fin 2018. Aujourd’hui, cinq opérateurs sont habilités d’office : Pôle emploi, l’APEC, les missions locales, les Opacif et les CAP emploi. Ils devront, eux aussi, se soumettre à cette procédure. Les partenaires sociaux se sont entendus pour mettre en place une base de données sur les besoins en compétence actuels et futurs des entreprises. Ces données leur permettront de revoir le processus d’enregistrement des certifications pour qu’elles répondent davantage aux besoins. Elles devront intégrer la notion de blocs de compétences afin de permettre des passerelles.

 

 

« Surtout ne pas s’attaquer au pinard » (Castaner)

« Surtout ne pas s’attaquer au pinard » (Castaner)

 

 

 

Dans la grande tradition française, Castaner descend le pinard  et conteste les affirmations de la ministre de la santé qui avait considéré que le vin était un alcool comme les autres. (Bière et autres alcools) Une position particulièrement faux-cul de la part du ministre et représentant de la république en marche car si effectivement le vin fait partie d’une tradition française, il n’en demeure pas un  danger pour ceux qui en consomment des quantités excessives ou ceux qui sont dépendants. Tous les alcools –vin compris- sont dangereux à partir d’un certain volume de consommation. À l’inverse, ils ne le sont pas lorsque la consommation est modérée. Le plaidoyer de Castaner est donc particulièrement populiste pour soutenir les corpos du vin à  veille du salon de l’agriculture. .  Christophe Castaner a donc voulu les rassurer… quitte à prendre le contre-pied de la ministre. «Il y a de l’alcool dans le vin mais c’est un alcool qui n’est pas fort», a-t-il jugé. Un argument qui peut se discuter car c’est aussi cette faible teneur en alcool qui incite aussi à en consommer davantage. ! Le vin «fait partie de notre culture, de notre tradition, de notre identité nationale. Il n’est pas notre ennemi», a appuyé Christophe Castaner assurant que l’alcoolisme était surtout «une question de niveau de consommation».

«Ce n’est pas le moment d’hystériser le débat juste avant le salon de l’Agriculture. Les propos de Castaner ont contribué à baisser les tensions», justifie un membre du gouvernement. Contacté par notre journal suite aux déclarations du délégué général de La République en marche, le ministère de la Santé n’a pas donné suite à nos sollicitations. La ministre de la Santé avait ouvert la boîte de Pandore début février en estimant que le vin était «un alcool comme un autre». «L’industrie du vin laisse croire aujourd’hui que le vin est différent des autres alcools. En termes de santé publique, c’est exactement la même chose de boire du vin, de la bière, de la vodka, du whisky, il y a zéro différence!», avait-elle souligné lors de l’émission-débat «Alcool, un tabou français?» diffusée sur France 2. «On a laissé penser à la population française que le vin serait protecteur, qu’il apporterait des bienfaits que n’apporteraient pas les autres alcools. C’est faux», assurait-elle.

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Retraite Hollande, 15 000 euros, un appartement, une voiture et une dizaine de personnes

Retraite Hollande, 15 000 euros, un  appartement, une voiture et une dizaine de personnes

Une retraite très socialiste (la retraite moyenne en France tourne autour de 1000 euros) pour François Hollande. . Une rémunération nette de 15 000 euros de cumulard.  : « Un total obtenu grâce au cumul de quatre indemnités différentes : celle d’ancien président de la République (5 184 euros net), d’ex-député de Corrèze (6 208 net), d’ancien conseiller de la Cour des comptes où il n’a pratiquement jamais mis les pieds (3 473 euros net) et finalement d’ancien président du conseil général de Corrèze (235 euros) » indique le Figaro.  A l’instar des anciens locataires de l’Elysée, l’Etat s’engage à offrir à ceux ayant exercé des fonctions présidentielles la protection rapprochée et permanente de deux policiers ainsi que le soutien de sept collaborateurs afin de gérer ses « affaires courantes« … mais pas que : « François Hollande devrait également bénéficier d’un appartement de fonction meublé et équipé, et de deux personnes affectées à son service. Il aura également accès à une voiture de fonction avec deux chauffeurs. »  Après on s’étonne de la perte de crédibilité sociale du PS !

 

Livret A : forte hausse de collecte

Livret A : forte hausse de collecte

 

 

Un bon ou un mauvais signe cette hausse du livret A  en janvier ? D’abord peut être la preuve des incertitudes qui planent sur les marchés financiers et qui se traduisent par uen forte volatilité. En attendant, certains épargnants ne prennent pas de risques. Peut – être aussi le fait que les Français renforcent leur épargne de précaution du fait du relatif blocage du pouvoir d’achat tandis que la hausse des dépenses contraintes est repartie. (Notamment les abonnements aux services).  Le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont en effet commencé 2018 sur une note élevée avec une collecte nette positive de 3,9 milliards d’euros, la plus forte depuis avril 2013, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts (CDC). Par comparaison, elle avait été positive de 380 millions d’euros en décembre et de 3,27 milliards en janvier 2017. Pour le seul Livret A, les dépôts ont dépassé les retraits de 3,58 milliards d’euros le mois dernier et la collecte du LDDS a été pour sa part positive de 358 millions. L’encours total des deux livrets, avec les intérêts capitalisés, s’élevait à 379,9 milliards d’euros à fin janvier, dont 275,3 milliards pour le Livret A et 104,6 milliards pour le LDDS. Janvier est un mois traditionnellement favorable pour la collecte de ces deux produits d’épargne défiscalisés. Il faudra attendre les chiffres de février pour voir si la correction des marchés boursiers et le rebond des rendements obligataires à la fin du mois ont eu un impact sur le comportement des épargnants. Les effets positifs des incertitudes, qui encouragent généralement l’épargne de précaution, pourraient être contrebalancés par la remontée des taux d’intérêt, favorable à d’autres placements, alors que le gouvernement a décidé l’été dernier de geler la rémunération du Livret A et du LDDS à 0,75%, niveau auquel elle a été fixée depuis août 2015, pendant deux ans. A titre de comparaison, le rendement des emprunts d’Etat français, l’un des principaux supports de l’assurance vie, évolue autour de 0,97% pour l’OAT de référence à dix ans après être repassé début février au-dessus de la barre de 1,0% pour la première fois depuis mars 2017.

 

 

L’intérim : grosse progression

L’intérim : grosse progression

 

Indicateur avancé de la conjoncture, l’intérim connait uen embellie  jamais connue depuis 2000 D’après les derniers chiffres du ministère du Travail, le nombre d’intérimaires recensés au 31 décembre 2017 n’a jamais été aussi élevé depuis le début des années 2000. Après avoir connu un creux en mars 2009 dans le contexte de la crise, l’intérim s’est redressé en 2010 pour ensuite replonger pendant plusieurs trimestres, et connaître une hausse régulière depuis le dernier trimestre 2014. Les chiffres par secteur illustrent également le dynamisme de l’emploi intérimaire. Il est particulièrement visible dans le secteur tertiaire, avec une progression à la hausse très régulière depuis 2012. Ce secteur rattrape même l’industrie en termes de volume et pourrait même la dépasser dans les trimestres à venir, si les tendances se confirment. Du côté de la construction, le nombre d’emplois intérimaires a du mal à retrouver son pic de février 2008 à plus de 152.000, juste avant que le secteur ne subisse un sérieux ralentissement de son activité lié notamment à la crise et aux mesures d’austérité. Depuis 2015, le recours à l’emploi temporaire se redresse doucement après avoir traversé un creux en 2014. Au niveau géographique, toutes les régions de France métropolitaine ont connu une variation à la hausse du nombre d’intérimaires entre novembre 2016 et novembre 2017 (dernières données disponibles) avec une moyenne de 12,4%. Les Pays de la Loire se démarquent particulièrement avec une hausse de plus de 18% sur un an, suivis de la Bourgogne Franche-Comté (16,9%) et de l’Occitanie (14,8%). De son côté, la Corse (qui ne figure pas sur le graphique) a connu une forte accélération de l’emploi intérimaire sur un an (+156%). Mais le recours à cette forme de contrat est très restreint sur l’Île de Beauté (254 emplois recensés en novembre 2017). Ces derniers bons chiffres ne doivent pas non plus faire oublier que si l’intérim constitue un indicateur avancé de l’emploi (et non de l’évolution du chômage), les contrats intérimaires et de courtes durées « constituent moins que dans d’autres pays un tremplin vers l’emploi durable » comme le rappelle une récente note de l’Unedic.Une étude du parcours professionnel des intérimaires réalisée par l’observatoire de l’intérim en 2015 rappelait que, un an après leur inscription, plus des deux tiers d’entre eux (70%) sont toujours en emploi, mais 10% sont en CDI, 9% en CDD, 50% en intérim et 1% en stage.

 

Contrats précaires : une très petite ouverture du patronat

Contrats précaires : une très petite ouverture du patronat

 

Le patronat qui a toujours été opposé au dispositif de régulation des contrats courts   fait un tout petit pas en avant en  proposant  que toutes les branches professionnelles, avant la fin de l’année, élaborent  un dispositif visant à lutter contre la précarité de l’emploi. Alors que, jusqu’à présent, il ciblait seulement les quatre branches ayant le plus recours à de nombreux contrats très courts (intérim, hôtellerie-restauration, spectacle et médico-social).En fait, le patronat essaye de gagner du temps et ainsi de ruiner les velléités du gouvernemenet de mettre en place un dispositif malus-bonus.  La délégation patronale s’engage à reconnaître par écrit la menace du gouvernement d’imposer un bonus-malus si les branches ne parviennent pas à s’accorder sur un dispositif ambitieux. En cas d’échec, «le gouvernement prendrait ses responsabilités, par exemple via la mise en œuvre d’un système de bonus-malus sur les cotisations patronales d’assurance-chômage», est-il en effet indiqué dans le projet d’accord. Ce que certains syndicats jugent insuffisant.  Enfin, le texte patronal reste globalement peu contraignant sur les thèmes que les branches devraient aborder pour mettre sur pied elles-mêmes un dispositif. Pas sûr que les syndicats et le gouvernemenet se satisfassent de cette déclaration surtout d’intention.

 

 

Wauquiez sérieusement sermonné par Sarkozy.

Wauquiez sérieusement sermonné par Sarkozy.

Avec Sarkozy la conversation a été vive convient Wauquiez qui en fait a été très sérieusement sermonné par Sarkozy qui lui reproche surtout de diviser au lieu de rassembler. Une conversation très trash car dans ce domaine Sarkozy ne craint personne.  Selon le Canard enchaîné, l’ex-patron des Républicains aurait même «pulvérisé» Laurent Wauquiez. Selon l’hebdomadaire, Nicolas Sarkozy aurait déclaré: «Beaucoup de monde me disait que tu n’étais qu’une grosse merde. Aujourd’hui je n’ai d’autre choix que de penser comme eux». «Le Canard n’est pas le canal officiel d’expression de Nicolas Sarkozy», a aussitôt réagi son entourage même si les sarkozystes reconnaissent que «la plaie pourrait laisser quelques traces». Laurent Wauquiez lui-même admet que la conversation n’a pas été très facile au téléphone avec l’ancien président. «Il était mécontent et je le comprends», confie le président des Républicains au Figaro. «Mais ceux qui connaissent Nicolas Sarkozy savent bien que ce n’est pas sa façon de s’exprimer». Une drôle d’excuse en vérité car sur l’affaire des téléphones des ministres que Sarkozy était accusé d’écouter il a indique sur BFM : «C’était une rumeur. Je n’ai jamais sérieusement pensé que des ministres étaient écoutés. Ce passage, c’est le seul que je regrette vraiment. J’ai présenté mes excuses à Nicolas Sarkozy. Je ne l’ai pas fait seulement sur le plan politique mais au-delà, car j’ai une profonde estime pour la personne. Cela montre aussi que quand je fais des erreurs, je suis capable de les reconnaître», a répondu le président des Républicains à Ruth Elkrief. Une bien piètre explication !  Il fallait au moins ça après la conversation très vive au téléphone entre les deux hommes. «Nicolas Sarkozy a été vraiment blessé», raconte un sarkozyste. «La conversation a été très vive». L’ex-chef de l’État s’est montré déçu des accusations de Laurent Wauquiez, qu’il avait soutenu dans la course à la présidence du parti. «Ce n’était pas comme ça qu’il fallait faire», a-t-il regretté, rappelant la nécessité de rassembler.

 

 

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