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Archive mensuelle de janvier 2018

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Réforme de l’État: la grande réforme reste à faire

Réforme de l’État: la grande réforme reste à faire

La réforme de l’État (et des collectivités territoriales)  est sans doute la transformation la plus prioritaire pour le pays. Deux raisons à cela d’abord le cout de la fonction publique qui ne cesse de progresser et explique largement le record du monde de prélèvement obligatoire en France. En effet,  il y a le coût direct lié aux frais de fonctionnement et d’investissement mais surtout cela secrète une culture bureaucratique qui tue la compétitivité, l’initiative et même la liberté. Avec plus de 10 000 lois plus de 100 000 décrets (chacun portant en moyenne une vingtaine de dispositions),  il y a de quoi assommer n’importe quelle économie, n’importe quelle société. Bien entendu ; l’État doit assurer ses missions régaliennes centrales et même renforcer leurs conditions d’exercice (par exemple police, justice, défense) pour autant, il n’est pas nécessaire de faire effectuer des activités sans réel intérêt général par l’administration et ses fonctionnaires. Les opposants à toute réforme de l’État ont jusqu’à leur toujours réussi à empêcher toute évolution grâce au sulfureux  amalgame entre missions de service public, statut juridique de l’opérateur de ces services et statut social du personnel. Normalement le gouvernement doit en ce début d’année demandée une réactivation des travaux du comité CAP 22 qui doit faire des propositions pour cette réforme de l’État  Le comité CAP22 comprend 34 membres dont la moitié d’anciens énarques. On y trouve, selon une récente analyse de Mediapart, de nombreux experts qui figuraient déjà dans la commission Attali réunie en 2008 par Nicolas Sarkozy, ainsi que plusieurs membres de l’Institut Montaigne connu pour ses publications ultralibérales. Il y a aussi des hauts fonctionnaires dont beaucoup ont eu des fonctions importantes dans le privé. Y figurent également des dirigeants d’importantes entreprises privées et de start-up. Le comité doit remettre un rapport fin mars 2018.

Audiovisuel public : la telé des vieux

Audiovisuel  public : la telé des vieux

D’une manière générale la télévision représente un média surtout regardé par les personnes d’un certain âge. Ainsi en moyenne par jour la tranche de 4 à 14 ans consacre 1h46 à la télévision, celle de 15 à 34 ans  2h11 et celle de 50 ans et plus 5h12. . La courbe d’audience des 15-34 ans a chuté de 33 minutes durant la même période. Le constat est identique du côté de la radio : son taux de pénétration sur la population française a reculé de 3,6 points entre la saison 2006-2007 et la saison 2016-2017. La chute est de 11,4 points sur les 13-34 ans. Les mauvaises performances de l’audio visuel public chez les jeunes en particulier vont sans doute amener les pouvoirs publics à opérer une véritable révolution. Cela d’autant plus que l’audiovisuel public coûte très cher en raison des sureffectifs, des rémunérations astronomiques pour les journalistes- producteurs sans parler des autres salaires (5000 € mensuels en moyenne pour Radio France). Au-delà du temps consacré à la télé,  il faut aussi observer une autre manière de regarder les médias, une manière qui n’est pas linéaire mais qui saute d’un média à l’autre sans parler de la montée en puissance de l’audience des médias via Internet.

Corée: du riz contre les JO

Corée: du riz contre les JO

Il est clair que si la Corée du Nord est de plus en plus performante en matière d’armes nucléaires, le prix à payer par la population se traduit en sous-développement, en misère voire en famine. L’embargo décidé au plan  international commence à peser sérieusement sur l’approvisionnement de la Corée du Nord.  Du coup, le dictateur Kim Jong-un  souhaite utiliser les JO contre la fourniture de  denrées alimentaires et de pétrole. Il serait prêt à faire participer les Coréens du Nord qui se dérouleront cet hiver en Corée du Sud. Un geste évidemment plus politique que sportif pour montrer que la Corée du Nord ne souhaite pas complètement se couper de la communauté internationale. Le président sud-coréen se réjouit évidemment de la baisse des tensions entre les deux pays et a demandé aux ministres des Sports et de l’Unification de prendre rapidement des mesures pour permettre la venue d’athlètes nord-coréens. Le ministre de l’Unification, Cho Myong-gyon, a annoncé un peu plus tard qu’il avait proposé la tenue de discussions avec des responsables nord-coréens mardi prochain dans le village frontalier de Panmunjom. « Nous sommes impatients de discuter avec franchise des intérêts des deux parties en face à face avec la Corée du Nord », a déclaré Cho Myong-gyon. « Je le répète, le gouvernement est ouvert au dialogue avec la Corée du Nord, quel que soit le lieu, le moment ou la forme », a-t-il dit. Les discussions intercoréennes, si elles ont lieu, seront les premières depuis une rencontre ministérielle en décembre 2015. Lundi, dans ses voeux du Nouvel an, Kim Jong-un a prévenu les Etats-Unis qu’il disposait d’un « bouton nucléaire » prêt à être utilisé en cas de menace contre son pays, tout en tendant la main à la Corée du Sud avec laquelle il s’est dit prêt à dialoguer.

 

Industrie : la confiance au plus haut depuis 17 ans

Industrie : la confiance au plus haut depuis 17 ans

 

 

. C’est évidemment une bonne nouvelle même s’il convient de la relativiser par le fait que la part de l’industrie dans le PIB  ne représente plus que 12 ,5% par rapport à 16,5% en 2000 et 25% un peu avant 80.  Selon un communiqué du cabinet Markit publié ce mardi 2 janvier,   la confiance des entreprises industrielles se renforce et atteint son plus haut niveau depuis juillet 2012, date du début de la collecte des données pour cet indicateur. Les répondants à l’enquête du cabinet Markit ont également expliqué qu’ils avaient bâti leurs perspectives de croissance pour 2018 sur une hausse des investissements. Cette confiance repose sur des éléments objectifs comme le carnet de commandes, les achats, les investissements mais aussi sur des éléments plus subjectifs comme l’idée que la France est engagée à nouveau dans la voie d’une croissance assez dynamique. Un sentiment par ailleurs partagé par les ménages dans les enquêtes d’opinion. L’industrie a ainsi conclu l’année 2017 « sur des bases solides », avec une production et les effectifs des fabricants « affichant leurs plus fortes croissances depuis le milieu de l’année 2000, soutenues par la plus forte expansion du volume des nouvelles commandes depuis sept ans ». « L’expansion du secteur repose sur une demande robuste sur le marché intérieur et sur les marchés à l’export, une tendance contribuant aux plus fortes croissances de la production et de l’emploi enregistrées » depuis le début des années 2000, a souligné Alex Gill, économiste chez IHS Markit. L’indice calculé par Markit a ainsi mis en avant « la plus forte croissance de l’emploi depuis plus de 17 ans en décembre », le volume du travail en attente ayant continué d’augmenter pour cette fin d’année. L’augmentation du volume des ventes a ainsi entraîné une nouvelle hausse marquée de la production. En parallèle d’un raffermissement de la demande, les fabricants français ont augmenté leur activité d’achats en décembre dernier, le taux de croissance du volume des achats atteignant en outre son plus haut niveau depuis avril 2011. Cette tendance créant des tensions sur les chaînes de distribution, les répondants signalent le plus fort allongement des délais de livraison de leurs fournisseurs depuis mars 2011.  Du côté de l’emploi, si la France comptait 2,8 millions de salariés dans l’industrie manufacturière (soit 11,1% de l’emploi salarié total) à la fin du second trimestre 2017, toutes les régions, sauf l’Occitanie et la Corse, ont connu des destructions d’emplois entre 2010 et 2016. Et ce déclin de l’emploi industriel a lieu alors que pour la première fois depuis 2009,  les ouvertures de sites industriels ont été nettement plus nombreuses que les fermetures en France sur les huit premiers mois de l’année 2017, d’après les derniers chiffres du cabinet Trendéo.

Population Allemagne : record d’actifs

Population Allemagne : record d’actifs

 

En 2017, l’Allemagne comptait 44,3 millions d’actifs, son niveau le plus élevé depuis la réunification, en 1990 à comparer au 30 millions d’actifs en France.  Avec 638.000 travailleurs disponibles de plus qu’en 2016, soit une progression de 1,5 %, «il s’agit de la plus forte hausse annuelle depuis 2007», pointe l’Office fédéral allemand des statistiques (Destatis). Deux phénomènes permettent de compenser la démographie défavorable outre-Rhin: la participation accrue des nationaux sur le marché du travail et l’arrivée de main-d’œuvre étrangère.  Le pays a également affiché son taux de chômage le plus faible depuis vingt-sept ans, avec 5,3 % de sa population active sans emploi. Une nouvelle d’autant plus positive que, dans le même temps, le nombre d’actifs à faibles revenus (exerçant des «mini-jobs») a diminué, relève encore Destatis. En France, on compte 1 million d’actifs supplémentaires en France en dix ans. En 2016, 29,2 millions de personnes, âgées de 15 à 64 ans, sont ainsi considérées comme actives, au sens du Bureau international du travail, Parmi ces actifs, l’Insee recense donc 26,2 millions d’individus ayant un emploi et 3 millions au chômage. À 87,9%, les actifs sont âgés entre 25 et 49 ans. Mais en Allemagne, il faudra compter avec  Le vieillissement de la population qui devrait entraver la croissance du pays à moyen terme. La population apte au travail, c’est-à-dire âgée de 15 à 74 ans, diminuera de 2,5 millions d’ici à 2025, a averti en avril la Bundesbank, la banque centrale allemande, en soulignant le poids utile de l’immigration. «Les travailleurs provenant d’Europe de l’Est (Pologne…) et du Sud (Italie, Grèce…) et de nombreux autres pays permettent à la population active de continuer à progresser outre-Rhin au lieu de reculer», pointe de son côté Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis. Depuis 2015, l’Allemagne a accueilli un million et demi de personnes fuyant les zones de conflit ou la misère.

Les Etats-Unis refusent l’achat de Moneygram par le chinois Alibaba

Les Etats-Unis refusent l’achat de Moneygram par le chinois Alibaba

 

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Un refus motivé par l’intérêt national et le risque de voir les chinois disposer des données financières des citoyens américains. Le spécialiste américain des paiements électroniques MoneyGram International et Ant Financial Services, bras financier du géant chinois du commerce en ligne Alibaba Group Holding, ont annoncé mardi renoncer à leur projet de fusion en raison de l‘opposition des autorités américaines. Dans un communiqué commun, les deux groupes expliquent que l‘offre de 1,2 milliard de dollars (près de 1,0 milliard d‘euros) d‘Ant Financial sur MoneyGram n‘a pas reçu l‘aval du Comité américain des investissements étrangers (CFIUS). Ce dernier se prononce sur les opérations transfrontalières susceptibles de poser un risque pour la sécurité nationale. “Malgré nos efforts incessants pour travailler de manière constructive avec le gouvernement américain, il est maintenant devenu clair que le CFIUS n‘autorisera pas cette fusion”, a déclaré Alex Holmes, le directeur général de MoneyGram. L‘action MoneyGram chutait de 8,5% à 12,06 dollars dans les échanges d‘après-Bourse à Wall Street, à un plus bas de près d‘un an. Selon des sources proches du dossier, MoneyGram et Ant ont proposé à trois reprises des concessions pour tenter d‘obtenir le feu vert du CFIUS, dont les inquiétudes portaient principalement sur la sécurité de données pouvant servir à identifier des citoyens américains.

Macron à Rohani : attention à l’accord nucléaire de 2015

 Macron à Rohani : attention à l’accord nucléaire de 2015

 

 

D’une certaine façon, le président iranien se trouve enfermé dans un dilemme. Ou bien il autorise l’expression du mécontentement et avoue de cette manière l’échec de sa politique économique et sociale ou bien il réprime sévèrement et il risque de voir l’accord nucléaire de 2015 (contrôle nucléaire contre développement économique) annulé. Or l’annulation de cet accord entraînerait des conséquences économiques encore plus graves le pays. Il est clair que les États-Unis souhaitent faire sauter un accord qui a été largement sauvé par l’intervention de la France. Dans cette affaire,  le rôle de Paris est stratégique. Emmanuel Macron a donc appelé mardi son homologue Hassan Rohani à “la retenue” et à “l‘apaisement” en Iran, secoué depuis la semaine dernière par une contestation inédite depuis 2009, a annoncé l‘Elysée dans un communiqué. Lors d‘un échange téléphonique prévu avant les manifestations de ces derniers jours, le président français a exprimé “sa préoccupation face au nombre de victimes” des manifestations, peut-on lire dans ce communiqué. Cet appel a permis à Emmanuel Macron “d‘encourager son homologue à la retenue et l‘apaisement”, lit-on également. “Les libertés fondamentales, notamment les libertés d‘expression et de manifestation, doivent être respectées”, souligne l‘Elysée. “Dans le contexte actuel”, les présidents français et iranien “ont décidé d‘un commun accord que la visite du ministre français de l‘Europe et des Affaires étrangères (Jean-Yves Le Drian-NDLR) prévue à la fin de cette semaine serait décalée”, a également fait savoir la présidence française. Au moins 21 personnes, parmi lesquelles des manifestants et des membres des forces de sécurité, ont été tuées depuis le début de la contestation jeudi dernier à Mashad, deuxième ville du pays. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées, dont 450 à Téhéran, selon un décompte de l‘agence de presse iranienne Ilna.

 

Pourquoi pas une croissance à 3% ?

Pourquoi pas une croissance à 3% ?

 

Comme disait l’humoriste Pierre Dac la difficulté en prospective c’est de prévoir l’avenir. Une difficulté qui n’épargne pas les instituts d’études y compris l’Insee qui a passé son temps en 2017 à réviser en hausse ses prévisions. Officiellement aujourd’hui la plupart des experts s’accorde à penser que La croissance proche des 2% en 2018.  ‘L’Insee constate que la croissance est soutenue par l’optimisme des chefs d’entreprise. « La croissance est installée depuis fin 2016 sur un rythme solide, d’environ 0,5% par trimestre », a commenté lors d’une conférence de presse Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l’institut statistique. D’ici la mi-2018, « la France garderait cette cadence », a-t-il ajouté. Selon la note de conjoncture trimestrielle de l’organisme public, le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi augmenter de 0,6% sur les trois derniers mois de l’année, puis progresser de 0,5% au premier trimestre 2018. Il devrait ensuite légèrement ralentir à +0,4% au deuxième trimestre. A ce rythme, l’ »acquis de croissance » – c’est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait si l’activité ne progressait pas sur les deux derniers trimestres de 2018 – s’établirait à fin juin à 1,7%, laissant donc augurer un bon chiffre sur l’ensemble de l’année. A l’origine de cette bonne cadence, l’optimisme des chefs d’entreprises: le climat des affaires a atteint en novembre son plus haut niveau depuis début 2008. Outre la production qui devrait être dynamique, aussi bien dans l’industrie que les services, l’investissement des entreprises devrait rester particulièrement solide et progresser de 1,2% au dernier trimestre 2017, puis de 1,1% et 0,9% sur les deux trimestres suivants. Mais puisque l’acquis de croissance devrait être de 1,7 % en milieu d’année il n’est pas impossible de penser en se corrélant avec la confiance tant des patrons que des ménages que cette croissance pourrait être de 2,5 % en 2018 voire proche de 3 %

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

2018 : 59% des Français optimistes

2018 : 59% des Français optimistes

D’après un sondage d’ Harris Interactive, pour RTL et M6, le niveau d’optimisme des Français pour l’année 2018 atteint 59% (contre 38% pour le niveau de pessimisme). Au lendemain d’une année 2017 jugée positive, ce niveau d’optimisme confirme sa hausse continue depuis décembre 2011, passant de 44% à 59% (+15 points en six ans). Dans le détail, les femmes sont plus positives que les hommes (61% contre 57%) pour 2018. Trois quarts des moins de 35 ans affichent un bel optimisme en ce début d’année, contre 51% des 50 ans et plus. Le taux d’optimisme varie aussi suivant des critères sociodémographiques. Ainsi, 65% des CSP+ se déclarent optimistes, quand ils sont 53% à être dans le même état d’esprit chez les inactifs. La région Île-de-France compte 64% d’euphoriques contre 58% pour la province. Sans surprise, les Français, dont les convictions sont proches de celles défendues par La République En Marche, sont les plus optimistes (83%). Cela représente deux fois plus que les sympathisants Front national (42%). Le taux d’optimisme atteint 54% chez les sympathisants de La France insoumise et 61% chez leurs homologues des Républicains et du Parti socialiste. 2018 est une année de défis pour Emmanuel Macron et sa majorité. Interrogés sur les domaines d’actions prioritaires, les Français placent en tête de leur classement la lutte contre le terrorisme (71%). Elle devance la bataille contre le chômage (69%), dont les premiers résultats sont attendus « dans deux ans » par le chef de l’État, et la défense du système social (santé, retraites) (65%). L’éducation, la lutte contre l’insécurité et le pouvoir d’achat suivent avec 64%. En revanche, la place de la France dans l’Europe n’est jugée prioritaire que par 23% des Français, bien qu’ils se montrent optimistes sur la question à 51%. La culture (21%) et le droit de vote des étrangers (8%) ferment la marche de ce classement. En matière d’immigration enfin, Emmanuel Macron a repris à son compte la célèbre déclaration de Michel RocardLors de ses vœux du 31 décembre, il a répété que « nous ne pouvons accueillir tout le monde et nous ne pouvons le faire sans qu’il y ait des règles. » Les Français sont majoritaires à être en phase avec cette réflexion. D’une manière générale, un citoyen sur deux donne sa préférence à une politique de moindre accueil des immigrés sur le territoire national, contre 11% souhaitant voir cet accueil accru et 34% optant pour le statu quo. Ceci est particulièrement le cas concernant les immigrés économiques, malades ou souhaitant retrouver leur famille.

 

Dette comparées des Etats européens

Dette comparées des Etats européens

 

En 2016, la dette (comparable) des 28 Etats membres se porte à 83,5% du PIB. Celle de la zone euro équivaut quant à elle à 89,2% du PIB. Entre 2014 et 2015, l’endettement a diminué de 0,6 point dans toute l’UE, et de 0,9 point dans la zone euro. Individuellement, cinq pays affichent un niveau de dette publique supérieur à 100% du PIB. Il s’agit de la Grèce (179%), de l’Italie (132,7%), du Portugal (132,6%), de Chypre (107,8%) et de la Belgique (105,9%). Entre 2010 et 2014, le niveau d’endettement public par rapport au PIB a fortement augmenté dans de nombreux pays européens, mais la tendance générale est à la baisse depuis 2015. Seuls huit pays affichent une légère hausse de leur dette publique entre 2015 et 2016. A l’inverse, 12 Etats membres sur 28 demeurent sous le seuil de 60% du PIB fixé par le Pacte de stabilité et de croissance. C’est notamment le cas de Malte, qui atteint pour la première fois ce seuil depuis 1999. Les niveaux de dette publique les plus bas se trouvent en Estonie (9,5%), au Luxembourg (20%), en Bulgarie (29,5%) et en République tchèque (37,2%). En France, la dette publique est supérieure à celle de la moyenne de l’Union européenne et de la zone euro, et s’élève à 96% du PIB en 2016. Elle était à 95,6% un an auparavant et 94,9% en 2014. Le pays s’approche ainsi progressivement de la barre des 100%. En 2016, dix-sept Etats membres ont enregistré une baisse de leur ratio de dette publique par rapport au PIB à la fin 2015, et onze autres une hausse. Les plus fortes baisses de ratio ont été observées en Irlande (-8,5 points), en Hongrie (-3,2 points) ou encore aux Pays-Bas (-4,3 points). Les hausses les plus marquées se situent en Grèce (+4,4 points), en Lituanie (+3,1 points) ou au Portugal (+2,9 points).

 

Policiers lynchés et agressés : des peines exemplaires ?

Policiers lynchés et agressés : des peines exemplaires ?

Deux policiers lynchés,  une dizaine d’autres agressés, le triste bilan d’une complicité tacite vis-à-vis de zones de non-droit régulées par la drogue et les micros mafias.  On attend avec intérêt la réponse politique à ces faits inqualifiables qui témoignent de l’état de la démocratie dans certains territoires et chez certaines populations Macon a promis que les coupables seraient punis. Il faudrait évidemment des peines autrement exemplaires que celles qui sanctionnent  actuellement ces délits.  L’objectif devrait être de sanctuariser toute atteinte à un représentant servant l’intérêt public (forces de police, pompiers médecins etc.) « Les forces de l’ordre étaient des cibles pour les terroristes, ils le sont maintenant pour de jeunes voyous, qui n’hésitent pas à attaquer ceux qui viennent assurer la sécurité des citoyens ». Au lendemain de l’agression violente de deux policiers à Champigny-sur-Marne, la nuit du Nouvel an, Stanislas Gaudon, porte-parole du syndicat Alliance-Police nationale, invité d’Europe 1, ne peut réprimer sa colère. Dimanche, deux policiers ont été tabassés alors qu’ils intervenaient pour évincer un groupe de plusieurs dizaines de personnes qui tentaient de pénétrer dans une soirée privée.  »Deux policiers, un capitaine et un gardien de la paix, se sont retrouvés isolés lors d’une intervention sur une soirée privée qui a dégénéré », a indiqué une source proche du dossier.  »Les deux policiers sont pris à partie par le groupe, qui fracture le nez d’un des policiers et qui assène des coups violents à la policière, qui souffre de commotions au visage ». Ils se sont vus prescrire dix et sept jours d’Incapacité totale de travail (ITT). Mais pour Stanislas Gaudon, invité d’Europe 1 Bonjour mardi, il ne faut pas oublier « les conséquences psychologiques » d’une telle agression. D’autant que celle-ci a été filmée et diffusée à grande échelle sur les réseaux sociaux. « .  »Cette vidéo est scandaleuse. On a assisté à un lynchage en direct, avec des scènes de liesse, avec des jeunes qui disaient ‘Allumez le feu’ lorsqu’ils ont retourné ce véhicule. Ça nous a rappelé un triste anniversaire : Viry-Châtillon », déplore le policier. Pour Stanislas Gaudon, les scènes de violence à l’encontre de forces de l’ordre se multiplient dangereusement. « On en arrive à une situation où l’agression verbale se soustrait maintenant à l’agression physique, délibérée. (…) Le sentiment d’impunité a fait que la peur a changé de camp. Il faut inverser le phénomène, que la peur soit maintenant chez ces jeunes voyous », martèle-t-il. Pour « éradiquer ce sentiment d’impunité », le syndicat Alliance réclame le retour des peines planchers pour les personnes reconnues coupables d’agression sur des forces de l’ordre. « Il faut qu’il y ait des peines exemplaires.

La dette française : 33 273 euro par habitant

La dette française : 33 273 euro par habitant

La France est encore loin du critère européen qui a fixé la dette maximale à 60 % du PIB. D’après les derniers chiffres connus en France la dette publique a atteint 98,1% du PIB à fin septembre 2017, soit 2.226,1 milliards d’euros encore 33 273 € par habitant, en baisse de 1% milliards par rapport au trimestre précédent,  La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette « diminue fortement », de 8,8 milliards d’euros, note dans un communiqué l’organisme public, et celle des administrations publiques locales de 1,5 milliard d’euros, dont 0,7 milliard pour les régions et 0,6 milliard pour les départements. Notons que la France empruntera encore 200 milliards en 2018 donc un peu près plus de la moitié est destiné à rembourser les emprunts antérieurs.  La dette de l’État a augmenté de 4,8 milliards d’euros sur la période. L’essentiel provient de la dette négociable à long terme (+9,7 milliards d’euros). La dette publique nette, qui tient compte de la trésorerie présente dans les caisses des administrations publiques, a diminué de son côté de 1,5 milliard d’euros, pour atteindre 2.002,6 milliards d’euros.

La France exporte la TVA à Ryad et Abou Dhabi

La France exporte la TVA à Ryad et Abou Dhabi

 

La France n’a pas de pétrole mais elle dispose de l’ingénierie fiscale la plus puissante au monde. D’une certaine manière, la France va exporter la TVA dans le Golfe. La France est en effet le premier pays à avoir mis en œuvre la TVA en 1954. Progressivement elle s’est étendue à d’autres pays et le virus atteint maintenant des pays qui n’avaient pas encore goûté les réjouissances fiscales nationales françaises il faut peut-être regretter que la France n’ait  pas pensé à déposer un brevet sur chaque innovation fiscale car ce serait alors sans doute la première source de ses revenus ! L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont donc aussi   introduit lundi une TVA pour diversifier leurs revenus, une première dans le Golfe où les habitants profitaient jusqu’à présent d’une absence de taxes et d’importantes subventions. Premier exportateur mondial de pétrole, le royaume saoudien a par ailleurs annoncé dimanche soir une hausse respective de 127% et de 83% sur les prix de différents types d’essence, avec un effet immédiat à partir du 1er janvier.  Ces annonces sont les dernières en date d’une série de mesures introduites par les monarchies pétrolières du Golfe au cours des deux dernières années pour trouver de nouvelles recettes et résorber leur déficit budgétaire dû à la baisse constante du prix du brut. L’introduction d’une taxe sur la valeur ajoutée de 5% avait fait l’objet en juin 2016 d’un accord entre les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG – Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar). Elle s’applique à la majorité des biens et services et pourrait rapporter aux deux pays un total de 21 milliards de dollars en 2018, soit l’équivalent de 2% de leur PIB, estiment des analystes. Bahreïn, le Koweït, Oman et le Qatar ont eux décidé de repousser à 2019 l’introduction de la TVA. La hausse des prix des carburants en Arabie saoudite est la deuxième en deux ans mais l’essence dans le royaume reste parmi le moins cher au monde. Les prix du diesel et du kérosène sont restés inchangés. Le mois dernier, Ryad a également augmenté le prix de l’électricité. L’Arabie saoudite a accumulé ces quatre dernières années 258 milliards de dollars de déficits budgétaires. Malgré la mise en place progressive de ces réformes, le pays va continuer à afficher des déficits budgétaires jusqu’en 2023, a toutefois prévenu le roi Salmane. Pour y faire face, Ryad a puisé dans ses réserves à hauteur de 250 milliards de dollars depuis 2014 et emprunté 100 milliards de dollars de plus.

 

Nouvel An, un rituel pitoyable avec 1031 véhicules brûlés, 510 interpellations !

Nouvel An, un rituel pitoyable avec 1031 véhicules brûlés, 510 interpellations !

 

Le même rituel que les autres années mais à peu près le double de véhicules brulés par rapport à l’an dernier.  C’est devenu une sorte de rituel, à telle enseigne qu’on n’en parle à peine dans les grands médias. Plus de 1000 véhicules incendiés   contre  650 véhicules l’an dernier ont été brûlés à l’occasion des festivités du nouvel an. Une curieuse manière de fêter la nouvelle année qui témoigne du désordre social mais aussi mental de certains individus. La preuve aussi du laxisme sociétal vis-à-vis d’actes complètement irresponsables. Le pire c’est que la plupart de ces voitures brûlées par des jeunes sont des véhicules appartenant aux populations défavorisées de leur propre quartier. La preuve aussi du laxisme des pouvoirs publics puisque le ministère de l’intérieur considère ces atteintes aux biens comme relevant presque de la normalité. « La nuit de la Saint-Sylvestre s’est déroulée sans incident majeur », constate le ministère de l’intérieur hormis  la violente agression dont ont été victimes deux policiers à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Au total, le ministère de l’Intérieur a quand m^me  comptabilisé huit policiers et trois militaires de l’opération Sentinelle blessés constate le ministère, qui trace le bilan sécuritaire de cette soirée. Il ne s’agit certes pas d’une catastrophe économique la plupart des victimes étant  indemnisée par les assurances. Mais une indemnisation qui se fonde sur l’argus et qui ne permettra pas de remplacer des véhicules âgés mais encore en bon état. Un rite idiot,  une atteinte aux biens qui montre l’impuissance des pouvoirs publics à assurer la sécurité des biens voir des personnes. Pas étonnant dans ces conditions que des risques de terrorisme perdurent. Il s’agit d’un phénomène sociétal qui confirme que certains quartiers notamment constituent des zones de non-droit puisque ce sont dans ces zones que la plupart des véhicules ont été incendiée. Des zones qui constituent un terreau pour le radicalisme religieux qui fournit une  légitimité au désordre, à la haine et à la violence. Le prétexte religieux est instrumentalisé dans la mesure où les voyous auteurs de ces délits ignorent à peu près tout de la religion à laquelle il se réfère. Sans parler de ceux complètement athées qui profitent du laxisme général pour manifester leurs pulsions de destruction. Dans un communiqué publié ce dimanche, le ministère de l’Intérieur annonce que 510  personnes ont été interpellées en France dans la nuit de samedi à dimanche, en marge des festivités du Nouvel An.

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