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Archive mensuelle de janvier 2018

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Démission d’un contrôleur des comptes de Mélenchon

Démission d’un contrôleur des comptes de Mélenchon

 

Il est plutôt rare que les comptes de campagne des grandes élections soient rejetés.  Ce ne sont pas les comptes de la France insoumise qui sont rejetés  mais le contrôleur chargé de l’examiner. Ce dernier a en effet décidé de démissionner faute de prise en compte de ses observations. Il faut dire que l’enjeu est très stratégique car à partir de l’approbation des comptes les frais de campagne peuvent être remboursés. En général ; ils le sont ; non pas que les comptes des candidats ne présentent pas de faille mais tout simplement parce que la commission nationale des comptes et des financements publics n’a pas les moyens de vérifier les détails des dépenses de campagne. En outre il s’agit d’un sujet très sensible car montrer trop de rigueur vis à vis d’un candidat pourrait rejaillir sur les autres. Pour tout dire l’évaluation de la commission nationale des comptes de campagne est très approximative et ne veut pas remettre en cause l’ensemble du financement politique pas toujours très clair. Un des rapporteurs de la commission chargée de contrôler les dépenses des candidats à la dernière présidentielle a donc démissionné de l‘institution en lui reprochant d‘avoir passé outre à des réserves émises sur une partie des comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon, rapporte dimanche Le Parisien.

Front national : changement de nom ou de propriétaire ?

Front national : changement de nom ou de propriétaire ?

 

Pour justifier le changement de nom du Front National, Marine Le Pen  évoque la nécessité d’en faire un parti de gouvernement. Au-delà du changement de nom, il pourrait s’agir d’un changement de propriétaire de l’organisation. Jusque-là le Front National conservait un lien historique avec Jean-Marie Le Pen. En appelant le Front National « Marine «, comme c’est probable, ce serait une espèce de changement de propriété. Un changement de propriété d’autant plus nécessaire que Marine Le Pen  se trouve pour la première fois contestée dans son rôle à incarner la responsable d’un éventuel parti du gouvernement. Il ne faut pas oublier non plus que le Front National est surtout une affaire familiale les intérêts personnels sont très liés à ceux du parti. Une manière peut-être aussi pour Marine Le Pen de bétonner l’organisation pour empêcher sa nièce Marion Maréchal Le Pen d’en prendre un jour la direction. Marine Le Pen s‘est donc  prononcée dimanche pour un changement du nom de la formation d‘extrême droite afin d‘illustrer sa transformation en “parti de gouvernement”. “Je suis plutôt pour un changement de nom”, a-t-elle dit lors d‘une conférence de presse à Alençon (Orne) dans le cadre de la tournée pour la “refondation” du Front national qu‘elle a entamée à la rentrée de septembre. “Le Front national va devenir un autre mouvement, un mouvement qui s‘ouvre, un mouvement qui va faire des alliances, et par conséquent il faut acter cette transformation d‘un parti d‘opposition en parti de gouvernement et l‘acter notamment par le changement de nom”, a-t-elle dit. Alors que RTL a rapporté cette semaine que 80% des adhérents du Front national étaient hostiles à un tel changement dans le cadre de la consultation menée fin 2017 par le parti, Marine Le Pen a indiqué que “nous n‘avons pas encore dépouillé assez de questionnaires pour tirer une tendance de fond”. ”Je comprends bien qu‘on ait de l‘attachement pour un mouvement politique mais un mouvement politique n‘est qu‘un outil et, s‘il faut changer de non pour que cet outil soit plus performant, alors changeons le nom !, a-t-elle encore déclaré.

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« Pute », « fiotte », « pouffiasse » : le langage du porte parole de LREM

« Pute », « fiotte », « pouffiasse » : le langage du porte parole de LREM

 

 

Décidément dans le parti de Macon la république en marche on a un peu de mal à dégager des profils adaptés aux responsabilités. Ainsi après le sulfureux Richard Ferrand, président du groupe parlementaire qui forcément éprouve quelques difficultés à s’imposer, Rayan Nezzar nouveau porte-parole de la république en marche fait l’objet d’une polémique pour des propos assez grossiers tenus précédemment. En 2012 et 2013, celui qui a été promu par le patron du parti présidentiel, Christophe Castaner, ce jeudi 4 janvier, traitait une journaliste de « poufiasse » et Marine Le Pen et Jean-François Copé de « pute[s]« , invitant ce dernier à « niquer [sa] mère ». Rayan Nezzar avait également employé le terme « poufiasse » en réponse à un tweet d’Aurore Bergé (aujourd’hui députée et porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée) citant Valérie Pécresse. Il avait aussi qualifié Alain Juppé de « fiotte » ou la journaliste et polémiste Caroline Fourest « d’épave » et jugé que Manuel Valls avait « zéro couille ». Des captures d’écran que le Lab s’est procurées : Buzzfeed rapporte avoir contacté Rayan Nezzar, après quoi ce dernier a supprimé environ 5.000 de ses anciens tweets (sur plus de 50.000). L’intéressé s’est ensuite excusé vendredi soir, toujours sur Twitter, pour ses « propos irréfléchis [tenus] quand [il] était étudiant». Reste un tempérament qui s’accorde mal avec le respect de l’opposition et plus généralement de la démocratie.

 

Corée du Nord : Donald Trump se dit Trump prêt à discuter avec Kim Jong-Un

Corée du Nord : Donald Trump se dit Trump prêt à discuter avec Kim Jong-Un

Imprévisibles sont  ce qui caractérisent  les deux présidents fous. Hier prêt  en découdre avec l’arme nucléaire et aujourd’hui prêt à discuter d’abord de la participation de la Corée du nord aux JO qui se tiendront en Corée du Sud mais ensuite de l’aide alimentaire enfin des questions délicates concernant le nucléaire « Je crois toujours aux discussions », a déclaré le président américain depuis la résidence présidentielle de Camp David, interrogé sur la possibilité d’un échange téléphonique avec le leader nord-coréen. « Je le ferais bien sûr, je n’ai aucun problème avec ça« , a-t-il ajouté, tout en soulignant que cela ne pourrait se faire sans conditions préalables.  Donald Trump a salué les récents signes de détente dans la péninsule coréenne, marqués par la participation « vraisemblable » d’athlètes nord-coréens aux JO d’hiver en Corée du Sud, et a dit espérer que les discussions prévues entre les deux pays iraient « au-delà » du simple cadre sportif : « J’adorerais les voir aller au-delà des JO », a-t-il déclaré au sujet des discussions intercoréennes à venir. « Je veux vraiment que cela marche entre les deux pays, j’aimerais les voir participer aux Jeux olympiques et les choses pourraient peut-être continuer à partir de là », a-t-il expliqué.

Les géants d’internet contre la suppression de la «neutralité du net»

Les géants d’internet contre la suppression de la «neutralité du net»

Curieusement, en tout cas en apparence, les grands de l’Internet, les GAFA,  s’opposent à la remise en cause de la neutralité du net. La contradiction n’est pourtant qu’apparente car les géants du net ne veulent surtout pas qu’on ouvre la porte aux réductions de débit et à l’augmentation des prestations de la part des fournisseurs  d’accès à Internet car les modifications d’accès seraient susceptibles de leur nuire (Orange par exemple est favorable !) .L’organisation Internet Association, qui compte parmi ses membres des géants comme Google, Facebook ou Microsoft, net». La Commission fédérale des communications (FCC), régulateur américain du secteur, s’est prononcée mi-décembre pour la fin de ce principe qui oblige les fournisseurs d’accès internet (FAI) à traiter tous les contenus en ligne de la même manière. Sans donner de détail, l’Internet Association a laissé entendre qu’elle interviendrait dans les recours que plusieurs procureurs devraient lancer prochainement, notamment dans les Etats de Washington et de New York. Michael Beckerman, président de l’organisation dont Amazon est également membre, a estimé que la décision de la FCC « va à l’encontre de la volonté d’une majorité bipartisane d’Américains et ne parvient pas à préserver un internet libre et ouvert ».

« Avec les groupes qui sont nos adhérents, (l’association) continuera à faire pression pour rétablir par voie législative des protections fortes et applicables pour la neutralité du net », a-t-il ajouté. Les partisans de la « neutralité » craignent que les FAI soient tentés de faire payer plus cher pour un débit plus rapide ou bloquent certains services leur faisant concurrence, comme la vidéo à la demande, la téléphonie par internet ou les moteurs de recherche.

Le débat sur le sujet, très vif, dure depuis une dizaine d’années aux Etats-Unis.

Larcher contre la réduction du nombre de parlementaires

Larcher contre la réduction du nombre de parlementaires

Derrière des préoccupations démocratiques, Gérard Larcher le président du Sénat, défend surtout la caste des parlementaires et notamment leur nombre (908 au total). Comme si la qualité d’une démocratie dépendait du nombre d’élus. Macron veut réduire de manière assez drastique le nombre de parlementaires mais cela impose  une modification de la constitution approuvée par les ¾ des élus concernés ou alors approuvée par référendum. D’autres aspects seront en cause dans cette modification de la constitution mais le point d’achoppement concerne surtout le nombreux d’élus que Larcher veut protéger en particulier au Sénat qui constitue une voie princière de reclassement des politiques usés pour une période de neuf ans Il a formé un groupe de travail sénatorial transpartisan chargé de réfléchir sur la réforme constitutionnelle et remettra ses conclusions à Emmanuel Macron le 24 janvier. Après, tout devrait aller très vite : la réforme devrait être soumise au Conseil d’Etat en février pour un passage en conseil des ministres en mars et une adoption en septembre. A moins qu’Emmanuel Macron tombe sur un os. « Pourquoi changer la Constitution ? Si c’est pour faire mieux fonctionner la démocratie, c’est oui. Si c’est pour répondre au populisme ambiant et au dégagisme, on n’en sera pas », prévient Gérard Larcher, qui a tracé ses lignes rouges.

Congrès du PS : interrogations existentielles d’une trentaine de cadres

Congrès du PS : interrogations existentielles d’une trentaine de cadres

Dans une tribune parue dans le JDD une trentaine de cadres du parti s’interrogent  l’avenir du PE et plus généralement du socialisme. Un document qui se veut aussi une analyse du libéralisme et de ses déviances aussi une réaffirmation des valeurs humanistes face à la technostructure. Un document intéressant mais dont on sait par avance qu’il finirait dans la poubelle dès la  reconquête du pouvoir par les socialistes eux aussi  produits pour beaucoup de la technostructure. . C’est tout le drame du parti socialiste qui a commencé avec Mitterrand qui sitôt élu a enterré le projet du parti socialiste élaboré par Chevènement ;

 

« Beaucoup a été dit sur les causes de la défaite des socialistes en 2017 : divisions, usure du pouvoir, renoncements et reniements. Mais n’oublions pas la dimension la plus grave, la marginalisation idéologique. Le Congrès d’Aubervilliers, ne pourra pas être le congrès de toutes les réponses mais il s’agira bien de la question fondamentale pour une formation politique : celle de son utilité sociale. C’est à celle-ci qu’il convient d’apporter une réponse et tout en faisant émerger de nouveaux outils et de nouvelles pratiques politiques. La victoire du prétendu « ni de droite ni de gauche » a sidéré l’opinion publique et bousculé le paysage politique. Six mois plus tard il reste une vision moins idyllique. La loi de l’individualisme s’impose et le Président de la République peine à réduire la fracture entre gagnants et perdants de la modernité alors même que ce qui fait nation réside justement dans ce sentiment que le progrès sera partagé. La cohésion d’une société ne se décrète pas par éléments de langage distillés à la télévision. La forme contemporaine du libéralisme se traduit par des mutations technologiques et sociétales d’une ampleur inédite. Nous sommes bel et bien face à un nouveau monde, mais celui-ci ne se résume pas à un rajeunissement du personnel politique ou à l’arrivée massive de DRH à l’Assemblée. Il est avant tout celui d’une violence sociale sans précédent, d’une rupture des mécanismes de solidarité, d’une remise en cause permanente des protections collectives. Ce libéralisme nous montre également son incapacité à répondre à l’urgence climatique et sa cécité face à l’ère anthropocène qui s’annonce. C’est d’ailleurs logique, le libéralisme économique considérant que le bien commun n’est rien d’autre que la somme des intérêts individuels, il est incapable d’affronter un défi qui nous dépasse tous, qui nécessite un sursaut collectif qui est contraire à l’essence même de sa doctrine. La faillite de la social-démocratie européenne complique encore davantage notre tâche face à ces nouveaux enjeux : un sentiment d’impuissance voire de complaisance vis-à-vis de la mondialisation et du capitalisme s’est installé. C’est l’idée même du progrès qui est mise en cause face aux risques climatique et écologique, tout autant que face à l’incompréhension devant les mutations engendrées par la révolution technologique et de l’intelligence artificielle. Nous devons comprendre ces nouvelles douleurs contemporaines. C’est en ce sens que le PS doit faire l’effort de compréhension avant de vouloir et de pouvoir être force de proposition. Pour cela, l’action dans les territoires est sans doute le levier le plus puissant pour agir efficacement sur la vie des citoyens. C’est là que doit se mener concrètement le combat, de l’écoute, de l’action et de la preuve. Seule cette proximité et ce caractère concret peuvent permettre de regagner la confiance. C’est pourquoi le territoire est, et doit être au centre de la refondation du PS. Le territoire c’est le réel. Beaucoup dans leur vie quotidienne se ressentent du côté des perdants et éprouvent un sentiment de dépossession et de déclassement. Notre projet doit être marqué par l’exigence de « vies dignes » pour tous en leur apportant la protection qui est un droit (accès à la santé, à un logement digne, au bien-être au travail, à une protection sociale de qualité pour tous les travailleurs), en renforçant leur confiance dans le progrès à laquelle ils aspirent ((tiers de confiance, intimité numérique), en faisant appel à l’innovation sociale, comme l’expérimentation lancée récemment par des départements sur le revenu de base. C’est pourquoi le PS doit proposer un projet de société des Nouveaux possibles Maîtrisés s’articulant autour de nouveaux communs qui sont une redéfinition des services publics notamment à l’aune de la révolution numérique, un nouveau modèle productif écologique, de nouveaux droits sociétaux et de nouveaux mécanismes redistributifs qui poursuive le combat pour l’égalité. L’Europe dans ce contexte doit devenir une Europe-providence pour atteindre le meilleur niveau possible de bien-être économique, social et culturel pour ses peuples, et une puissance pour mettre l’humain au cœur de la mondialisation. Nous devons porter notre idéal républicain d’émancipation et d’accomplissement de chacun par l’accès de tous à l’éducation, à la culture, à l’art, et à la garantie pour chacun d’un temps de loisir suffisant pour pouvoir s’épanouir, alors que les mutations du monde du travail posent la question de la déconnexion et de la capacité à échapper à une vie passée entre les transports et l’entreprise. Cet idéal est le meilleur rempart contre le réveil de particularismes identitaires sources de division. À contre-courant de l’uniformisation, qui génère pertes de repères et d’identité dans un monde où tout se dématérialise, notre identité repose à la fois sur des patrimoines culturels et historiques, auquel il faut redonner de la vie et du sens, en bâtissant la deuxième phase de l’exception culturelle.

Ce nouveau cadre idéologique du socialisme sera celui de l’affirmation de nos valeurs humanistes face à une techno-finance sans contrôle. Le Congrès d’Aubervilliers doit être une première étape vers la construction d’une nouvelle doctrine, celle où le progrès est mieux partagé, un nouvel horizon à dessiner, pour que les Français considèrent à nouveau le socialisme comme un chemin d’espoir. »

Les premiers signataires :

 

Sébastien Vincini (1er Féd Haute-Garonne), Valérie Rabault (Députée, 1er Féd Tarn-et-Garonne), Emmanuel Grégoire (1er Féd Paris), Gabrielle Siry (SN), Edouardo Rihan Cypel (SN), Nicolas Brien (1er Féd Allier), Sébastien Denaja (SN), Annie Guillemot (Sénatrice, co-resp. Rhône), Gilbert-Luc (Sénateur, co-resp. Rhône) et Sylvie Guillaume (Députée européenne, co-resp. Rhône), (Boris Faure (1er Féd Français de l’Etranger), Didier Steinville (1er Féd intérimaire Hautes-Alpes), Emmanuelle De Gentili (1er Féd Haute-Corse), Etienne Lejeune (1er Féd Creuse), Frédéric Orain (1er Féd Loir et Cher), Guillaume Crépin (1er Féd Cher), Guillaume Mathelier (1er Féd Haute-Savoie), Jean-Jacques Thomas (1er Féd Aisne), Joël Carreiras (SN), Laurent Cervoni (SN), Marc Mancel (SN), Maxime Picard (1er Féd Morbihan), Nathalie Malmberg (SN), Nicolas Sfez (SN), Philippe Dussert (1er Féd Hautes-Pyrénées), Rémi Demersseman (SN), Stéphane Ibarra (1er Féd Vendée), Sylvain Mathieu (1er Féd Nièvre), Vincent Recoules (1er Féd Tarn), Vincent Véron (1erFéd Orne), Olivia Polski (adjointe Paris, Secrétaire Nationale)

1er Fed : 1er fédéral de département

SN : Secrétaire national

Sondage Edouard Philippe : vaguement convaincant pour 53%

Sondage Edouard Philippe : vaguement convaincant pour 53%

 

Ce que révèle un sondage du JDD qui montre qu’aux yeux des Français le Premier ministre est vaguement convaincant 53 %. En effet, il ne réussit pas à obtenir une majorité lorsque les questions se font plus précises. En clair c’est un peu comme pour Macron, les  Français attendent de voir ! Le scepticisme domine  dès que les questions se font plus précises – de peu en ce qui concerne la sécurité routière (51% ne lui font pas confiance) et la lutte contre la délinquance (53%), très largement sur la question du pouvoir d’achat (71%) – y compris dans l’électorat Macron (51%)… Si les résultats de leur politique tardent à être perçus par les Français, combien de temps durera la faveur de l’opinion, reconquise depuis trois mois par le couple exécutif après le trou d’air de l’été? A ce stade, Edouard Philippe dit vouloir assumer le risque de l’impopularité. Il a sans doute raison. A condition de rester populaire à l’Elysée.

 

Venezuela: la ruée dans les supermarchés

Venezuela: la ruée dans les supermarchés

 

Avec une dévaluation d’environ 100 % sur un an le pouvoir d’achat des Vénézuéliens s’est encore affaibli. Parallèlement en effet l’inflation envolait pour atteindre plus de 1500 % en 2017. Autant dire que la monnaie vénézuélienne n’a plus aucune valeur. Face au mécontentement le gouvernement a cependant décidé d’imposer de ramener les prix au niveau où ils étaient il y a un mois. Les Vénézuéliens se sont précipités dans les supermarchés  Le salaire minimum a été relevé de 40% au 1er janvier mais, au marché noir, il ne se monte qu’à deux dollars (1,7 euro) par mois. La devise vénézuélienne a chuté de 98% face au dollar depuis un an. “Nous avons faim ! Nous voulons de la nourriture”, criait la foule devant le supermarché.

L’inflation toujours maîtrisée en zone Euro

L’inflation toujours maîtrisée en zone Euro

 

La hausse des prix dans les 19 pays partageant la monnaie européenne est ressortie à 1,4% sur un an en décembre en première estimation, exactement au même rythme que la moyenne des anticipations des économistes, après 1,5% en novembre, montrent les chiffres publiés vendredi par Eurostat. Mais en excluant les deux éléments volatils que sont les produits alimentaires non transformés et l’énergie, l‘inflation dite “de base” est légèrement supérieure aux attentes, à 1,1% sur un an, comme en novembre, alors que le consensus était à 1,0%, a précisé l‘institut européen de la statistique. Les prix des produits alimentaires non transformés ont augmenté de 1,9% sur un an, contre 2,4% en novembre, et ceux de l’énergie ont progressé de 3,0%, après +4,7% en novembre. “Il n‘y a pas de forte pression sur la BCE pour arrêter progressivement le QE”, commente Kenneth Broux, chargé de la stratégie à la Société Générale, faisant référence au programme d‘assouplissement quantitatif mis en place en janvier 2015. La légère décélération de l‘inflation

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Trump est « fou » ?…….comme nombre de chefs d’Etat !

Trump est « fou » ?…….comme nombre de chefs d’Etat !

  • D’après  certains de ses proches qui ont essuyé la colère du président américain, Trump serait fou. Ce qu’affirme son ancien conseiller qui vient de sortir un livre sur l’étrange attitude de son ancien patron. Ce que confirme aussi l’ancien cuisinier de Trump qui a même été frappé par l’actuel président des États-Unis. De toute évidence, Trump  manifeste un comportement surprenant pour un chef d’État alternant coups de gueule, plaisanterie de mauvais goût et diffusion de fausses nouvelles. Agressions verbales, menaces grandiloquentes et déclarations de camelot caractérisent un président complètement imprévisible y compris pour ses proches. À tel point que certains le considèrent comme fou. La question est de savoir s’il est le seul à être dans cet état psychologique car nombre d’autres chefs d’État manifestent des comportements paranormaux. Les plus caricaturaux concernent les dictateurs comme celui de Corée du Nord mais Poutine, Erdogan d’autres encore qui s’accrochent au pouvoir en dépit de tous les principes démocratiques.  la France elle-même n’est pas à l’abri de certaines dérives quand l’ego de nos chefs d’État les prive de tout esprit de mesure et d’analyse. Il est bien sûr difficile de se prononcer concernant Macron il faudra un peu de temps pour juger s’il  s’enivre du parfum du pouvoir. On le jugera sur ses résultats et sur sa capacité à éviter le piège de la posture monarchique. Il est clair que dans un passé récent Chirac, Sarkozy ou Hollande n’étaient pas à la hauteur ce qui ne les a pas empêchés de revendiquer l’incarnation du pouvoir. Une incarnation bien désuète car elles auront largement contribué à l’affaiblissement du pays. Affirmer qu’ils étaient affectés de dérèglements mentaux serait excessif mais ils ont témoigné d’un orgueil démesuré en comparaison avec leurs capacités effectives. Un phénomène courant qu’on chez de nombreux élus et qui découle directement du mode d’émergence de l’oligarchie politique. Pour s’en persuader, il suffit d’observer des dépenses somptuaires en fonctionnement ou en n’investissement de nombre d’élus locaux atteints eux aussi par le virus des grandeurs. Résultat de tous ces comportements paranormaux chaque Français doit plus de 33 000 € au titre de la dette accumulée et bénéficie en plus de la position peu enviable de pays à la fiscalité record.

Le vrai Erdogan : un dictateur !

Le vrai Erdogan : un dictateur !

 

Lors de la conférence de presse Macon-Erdogan, le chef de L’Etat turc a montré son vrai visage en libérant sa colère sur un journaliste, se permettant même de le tutoyer et pas loin de le traiter de terroriste. Cette attitude dans un cadre diplomatique officiel en dit long sur le comportement qui peut être celui d’Erdogan dans des circonstances moins officielles. Cela démontre à l’évidence Erdogan à des difficultés à accepter la moindre contestation et même à contrôler son tempérament dictatorial. Pendant l’échange entre Erdogan et le journaliste visé on aura remarqué que Macon était particulièrement gêné par la tournure de la mission « Peut-on décemment vous faire confiance? »"La France, l’Union européenne peuvent-elles décemment vous faire confiance en matière de lutte contre le terrorisme? Sept ans après le début du conflit en Syrie, regrettez-vous d’avoir fourni autant d’armes et de munitions aux groupes combattants islamistes et d’avoir laissé passer autant de djihadistes en route vers la Syrie par votre pays la Turquie? » a-t-il demandé au chef d’Etat. « Avez-vous fait libérer des membres de Daesh en échange de la libération du personnel turc du consulat turc de Mossoul dont des ressortissants européens? Savez-vous ce que ces djihadistes sont devenus? » a-t-il enchaîné.  Se tournant alors vers Emmanuel Macron, le reporter a cherché à savoir s’il était possible de faire confiance à la Turquie, qu’il a accusée d’avoir joué un « double jeu en Syrie pendant de longues années », parlant de « son soutien à certains groupes salafistes armés en Syrie ».  « Qui a envoyé des armes en Syrie? » a alors tonné Recep Tayyip Erdogan, qui n’a pris position que sur l’une des interrogations de son interlocuteur. Le journaliste lui a répondu: « Des membres de vos services de renseignement, les services du MIT qui ont été interceptés en décembre 2013 et janvier 2014 à un poste frontière. On a retrouvé des mortiers, ça a été filmé mais immédiatement censuré… » Le coupant alors, le président turc est, comme l’a indiqué la traduction, passé au tutoiement.  »Toi, tu parles comme quelqu’un du FETÖ, avec leurs mêmes arguments », a-t-il lancé, utilisant le nom que le gouvernement turc donne au mouvement de Fethullah Güllen que l’Etat turc voit comme la cheville ouvrière de la tentative de coup d’Etat de 2016. « Je parle comme un journaliste français », a voulu rétablir Laurent Richard.  »Non, pas comme un journaliste, exactement comme un membre du FETÖ. Ceux qui ont fait cette opération, c’était des procureurs liés au FETÖ, ils sont aujourd’hui en état d’arrestation et sont en prison », a maintenu le président turc. 

La confiance des ménages : nouveau rebond

La confiance des ménages : nouveau rebond

Le différentes enquêtes y compris de l’INSEE confirment la hausse de l’optimisme des ménages. L’indicateur de l’INSEE  atteint un plus haut depuis juin, à 105. Juste après l’élection d’Emmanuel Macron, il avait alors touché un sommet depuis dix ans, à 108. Ce net rebond hivernal s’explique étonnamment par un regain d’optimisme des ménages quant à leur niveau de vie passé. En revanche «le solde d’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France est quasi stable (+ 1 point)», note l’Insee. Seul véritable point négatif de l’enquête, les craintes des ménages sur l’évolution du chômage s’accroissent légèrement en décembre. Un sondage Elabe pour Les Échos, Radio Classique et l’Institut Montaigne, publié jeudi, confirme l’indicateur de l’Insee: 61 % des personnes interrogées estiment que l’économie française est en train de redémarrer. Dans le détail, seules 6 % estiment que la situation va s’améliorer «rapidement» et 55 % «lentement».

 

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