Réveil des agriculteurs ?
Il se pourrait bien qu’on assiste à un réveil des les agriculteurs au moment où se déroulent les négociations commerciales entre les industriels de l’agroalimentaire et les grandes surfaces ; en cause ; le prix de la viande notamment du port mais aussi du lait. Pour la viande, les producteurs français sont toujours concurrencés par des pays à faible coût non soumis aux mêmes règles de concurrence, de prévention de l’environnement et de santé. Du coup, les prix de ventes sont extrêmement bas pour les éleveurs tout juste au-dessus d’un euro le kilo, mais des prix encore plus bas de l’ordre de 15 % dans les pays concurrents. L’ouest grand producteur de porc s’est donc réveillé. Des opérations coups de poing à l‘encontre de magasins de la grande distribution se sont multipliées ces derniers jours en Bretagne, où les agriculteurs espèrent peser sur les négociations commerciales en cours entre les industriels de l‘agroalimentaire et les grandes surfaces. Une soixantaine d’éleveurs sont intervenus mardi dans une grande surface de la périphérie de Rennes pour contrôler l’étiquetage des produits laitiers et de la viande de porc, distribuer des tracts et “dénoncer les promotions abusives” et la “pression insupportable sur les prix payés aux producteurs”. “Nous voulons simplement que les enseignes appliquent les engagements de la charte qu‘elles ont signée lors des états généraux de l‘alimentation et qui ne sont pas respectés”, a dit à Reuters Loïc Guines, président de la FDSEA d‘Ille et Vilaine, qui réclame des prix tenant compte des coûts de production. Les représentants régionaux et nationaux de la FNSEA et des JA (Jeunes Agriculteurs) craignent une baisse des prix globale sur les produits agricoles et notamment sur le lait au cours des prochains mois à la suite des négociations en cours, prévues jusqu‘au 28 février. En effet la crise de la poudre de lait va container le lait liquide. . Les stocks sont pleins, on ne sait plus quoi en faire et l’union européenne a décidé d’arrêter le mécanisme de rachat de la poudre. Les stocks atteignent en effet de leur de 400 000 t Les 28, réunis à Bruxelles, hier, pour un conseil des ministres de l’Agriculture, ont décidé de neutraliser un système annuel de plafond automatique de rachat, conçu comme un « filet de sécurité » pour le marché. Selon ce mécanisme, le 1e r mars de chaque année s’ouvre une période dite « d’intervention » où les opérateurs peuvent vendre du lait écrémé en poudre à la Commission à un prix fixe et connu à l’avance (« le prix d’intervention »), jusqu’à un certain plafond. La Commission est alors obligée d’acheter. Au-delà de ce seuil, les ventes se font aux enchères. L’UE a décidé, d’abaisser ce seuil de 109.000 tonnes à zéro. La crise du lait en poudre risque de contaminer les prix du lait liquide.
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