Les salariés de Fessenheim invités à travailler en Allemagne.
Il ne manque pas de culot Sébastien Lecornu le jeune secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot chargé de préparer la reconversion du site nucléaire de Fessenheim. La question du reclassement les salariés d’EDF, environ 850 mais aussi pour les 1000 salariés à temps complet ou partiel du secteur privé qui travaillent pour la centrale. Concernant le personnel : c’est à EDF de gérer la question. Quant aux salariés privés il les invite à travailler en Allemagne qui souffre d’un manque de personnel formé. Encore heureux qu’il ait précisé dès le départ qu’il n’annoncerait pas de recette miracle ! « L’on va enfin enclencher la procédure de concertation et de réflexion sur la reconversion du site de Fessenheim », a déclaré Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, Dans cette perspective, il a rencontré élus locaux, départementaux et régionaux, salariés et direction de la centrale, mais aussi des acteurs économiques, notamment des voisins suisse et allemand, et installer un comité de pilotage. Des compensations financières sont bel et bien envisagées, mais « je ne viens pas pour faire un chèque et m’en aller », a précisé Sébastien Lecornu, insistant sur la nécessité pour le territoire d’élaborer un projet d’avenir. Lui-même a évoqué différentes pistes de reconversion, notamment dans les énergies renouvelables ou la création d’une filière de démantèlement nucléaire. Mais rien de tout cela ne pourra voir le jour avant… 2038. Car le démantèlement de Fessenheim ne pourra pas débuter avant un délai de post-exploitation de cinq ans. C’est le temps nécessaire pour évacuer le combustible nucléaire, démonter les matériels et traiter les futures aires de stockage des déchets. Le décret de démantèlement est attendu fin 2023, après enquête publique, et EDF estime à 15 ans la durée des travaux.
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