Notre-Dame-des-Landes : une erreur pour incorrigible Valls
L’incorrigible Manuel Valls ne peut s’empêcher de parler de tout et surtout de rien. Il a forcément un avis tranché sur toutes les questions. Qu’il s’agisse des problèmes de sécurité, de la Catalogne ou de Notre-Dame des Landes, la parole est ferme, tranchée, définitive pour celui qui veut encore croire à son destin national et pourtant qui se retrouve complètement isolé. Il ne doit son élection- de justesse et par ailleurs très contestée qu’à l’absence de candidat en en marche. Un mouvement qui ne paraît pas pressé de s’encombrer d’un personnage aussi manichéen et autoritariste. Le Clemenceau d’opérette a peut-être oublié qu’il avait aussi été premier ministre. Lui non plus n’a pas décidé sur le dossier de report de Notre-Dame des Landes. Comme pour s’excuser il affirme que c’est la faute à Hollande, Ayrault et à Cazeneuve si la ZAD n’a pas été évacuée. Valls procède à un habile amalgame car la question première était de décider et c’est cette décision qui détermine le bien-fondé le niveau d’urgence d’évacuation de la ZAD. Et d’affirmer comme nombre d’anciens responsables socialistes qui entretiennent des liens assez approximatifs avec les transports comme avec l’économie « ce projet était indispensable pour la métropole de Nantes, pour la région Pays de la Loire et la Bretagne ». Au micro de RTL ce vendredi, Manuel Valls a donc estimé que cette décision « était une erreur ». Pour le député de l’Essonne, qui siège à l’Assemblée nationale dans le groupe des marcheurs, « ce projet était indispensable pour la métropole de Nantes, pour la région Pays de la Loire et la Bretagne. À partir du moment où il est abandonné, il faudra trouver des compensations ». On se demande bien ce qui justifie de telles compensations ! Et de poursuivre : « c’est une décision qui est contraire à un choix qui avait été celui des habitants en juin 2016, il y a eu un choix qu’il aurait fallu respecter ». Interrogé sur l’inaction du précédent quinquennat concernant ce dossier, l’ancien Premier ministre a assuré qu’en septembre 2012 et à l’automne 2016, il avait souhaité évacuer la ZAD mais que François Hollande, Jean-Marc Ayrault ou encore Bernard Cazeneuve l’en avait empêché. « A peine gonflé Valls, qui pourra croire que hollande, Ayrault ou Cazeneuve avait assez de prise dur Valls pour l’empêcher de décider définitivement du principe de création de l’aéroport de NDDL ?
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